PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Confession d’un amateur de musique, épisode 3 : ma découverte de la folk avec Simon et Garfunkel.

dimanche 31 juillet 2016 à 11:56

Après un épisode consacré à Dead Can Dance et aux musiques médiévales, puis au rock progressif via Genesis, passons à la folk.

J’ai découvert très jeune le duo folk. C’était via une compilation de leur cinq albums studio sorti à la fin des années 1980, début des années 1990. Ce fut mon cadeau d’anniversaire. Même si j’ai eu du mal avec les deux premiers albums du duo, mon coup de coeur primaire a été avec les créations du duo a été l’album « Bookends », l’avant-dernier album studio officiel sorti en 1968.

Il contient un de mes titres préférés, « Old Friends ».

Par la suite j’ai appris à apprécier des titres comme « A Simple Desultory Philippic (or How I Was Robert McNamara’d into Submission) », « Richard Cory », « The Boxer » ou encore « He Was My Brother ». Je dois dire que j’ai eu du mal par la suite à accrocher à d’autres créations inspirées folk, car trop orientées spirituellement ou trop larmoyante.

Dans les artistes « commerciaux » inspirés folk qui m’ont réconciliés avec le genre ? Les premiers albums du groupe d’indie pop écossais « Belle and Sebastian », spécialement « Tigermilk », « If You’re Feeling Sinister » et « Fold Your Hands Child, You Walk Like a Peasant » (que j’écoute alors que je rédige cet album.

Mais aussi « Hope Sandoval & The Warm Inventions » avec sa pop matinée de folk. Dans les artistes « non commerciaux », il serait dommage d’oublier Josienne Clarke et Ben Walker qui m’a réconcilié avec la folk anglaise quand j’en avais besoin. Et aussi un certain Moon Rambler qui semble avoir pris un peu de recul par rapport à la scène musicale.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 25 : Ulysse 31 ou mon initiation à la mythologie grecque.

samedi 30 juillet 2016 à 15:44

Octobre 1981. Sur France Régions 3 à 19h55, passe une série franco-japonaise par tranche de 5 minutes chaque soir, en entier le samedi : « Ulysse 31 ». Le scénario de base est simple. Les auteurs – Jean Chalopin et Nina Wolmark – ont repris l’histoire d’Ulysse et l’ont transposé en série de science fiction. Au lieu de se situer en Mer Méditerranée, Ulysse – Odysseus en grec ancien – est envoyé dans le mystérieux univers de l’Olympe après avoir terrassé le Cyclope et s’être mis à dos Poséidon qui a demandé l’intervention de Zeus.

Tout comme dans l’histoire originale d’Homère. Outre le fait que les principales étapes soient respectées comme avec Calypso, Circée, le duo de Charybde et Scylla, un passage chez Éole ou encore les sirènes, il existe des épisodes comme « Les révoltés de Lemnos » ou « Le fauteuil de l’oubli » qui sont des créations pures et dures. Il y a aussi d’autres histoires tirées de la mythologie grecque : Sisyphe, sans oublier la présence d’épisodes avec des dieux Atlas ou encore Chronos. L’histoire se terminait au bout de vingt-six épisodes avec l’arrivée au Royaume d’Hadès.

Mais ce qui me glaçait le plus le sang, c’était la voix de Jean Topart qui incarnait Zeus dans la série… Dans l’épisode pilote, c’est aux alentours de la 19ième minute qu’on entend la malédiction imposée à Ulysse.

Mais à l’image de la marche impériale de Star Wars, c’est la musique lourde qui accompagne chaque scène où les dieux de l’Olympe interviennent qui marque. Toujours dans l’épisode pilote, c’est au moment où le cyclope apparait, donc aux alentours de 11 minutes 20.

C’est une série dont j’ai plaisir à revoir certains épisodes, 35 ans après leur première diffusion. Modulo les génériques qui empeste les années 1980, c’est une série qui n’a pas trop mal vieillie au final !

De cette série, j’en ai tiré une grande passion pour l’histoire et la mythologie grecque. Mais ce n’est pas la seule… Sur ce plan précis, je reviendrai plus tard 🙂

Les projets un peu fous du logiciel libre, épisode 9 : Icaros Desktop… AmigaOS, lève-toi et démarre ! :)

vendredi 29 juillet 2016 à 17:19

AROS est un OS libre un peu spécial. Il est né fin 1995 avec la volonté de réimplementer en code libre l’ensemble du code de l’AmigaOS 3.1. Durant la longue agonie du mythique ordinateur des années 1980 qui a commencé au début des années 1990, jusqu’à la banqueroute de Commodore en 1994 puis le rachat par Escom en 1995, qui fit faillite à son tour en 1996, un nombre croissant d’utilisateurs et de développeurs sur Amiga avaient envie d’améliorer l’existant voire de le faire survivre.

Durant l’hiver 1995-1996, Aaron Digulla lança un pavé dans la mare, et demanda l’avis de la communauté pour voir comment faire survivre AmigaOS qui était quand même un OS en avance sur son époque. Le projet AROS naquit. Au début, c’était l’acronyme pour Amiga Research Operating System, puis c’est devenu pour des raisons de marque déposée AROS Research Operating System.

Il a fallu plus de 10 ans pour obtenir une réimplementation libre de l’AmigaOS, tel que les Amiga 1200 et 4000 avaient pu le connaître. Cependant, le support n’est pas limité aux circuits Motorola 680×0 des machines de Commodore. Non, le code a été porté sur les processeurs 32 et 64 bits pour PC, pour PowerPC, et même sur les Raspberry Pi.

Le développement continue toujours, et on peut avoir un aperçu de l’implémentation libre d’AmigaOS via le projet Icaros.

J’ai donc récupéré la dernière version en date d’Icaros, la 2.1.2 sorti fin juin 2016.

http://vmwaros.blogspot.fr/2016/06/say-hello-to-icaros-desktop-v212.html
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www.icarosdesktop.com/icarosfiles/IcarosLive_2_1_2.7z.exe
–2016-07-29 14:56:56– http://www.icarosdesktop.com/icarosfiles/IcarosLive_2_1_2.7z.exe
Résolution de www.icarosdesktop.com (www.icarosdesktop.com)… 62.149.140.146
Connexion à www.icarosdesktop.com (www.icarosdesktop.com)|62.149.140.146|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1733093448 (1,6G) [application/x-msdownload]
Sauvegarde en : « IcarosLive_2_1_2.7z.exe »

IcarosLive_2_1_2.7z 100%[===================>] 1,61G 3,50MB/s in 8m 0s

2016-07-29 15:04:56 (3,45 MB/s) — « IcarosLive_2_1_2.7z.exe » sauvegardé [1733093448/1733093448]

J’ai ensuite renommé le fichier IcarosLive_2_1_2.7z.exe en IcarosLive_2_1_2.7z puis un coup de p7zip pour avoir une image ISO exploitable dans VirtualBox.

On se retrouve avec une image ISO en 32 bits uniquement – bizarre – et des qemu précompilés pour MS-Windows en 32 et 64 bits. J’ai donc pris l’ISO en 32 bits pour l’insérer dans une machine VirtualBox. J’ai pu trouver les réglages via une page du blog de la mère Zaclysque j’ai donc honteusement – et c’est bon la honte – pompé en augmentant la mémoire vive et l’espace disque conseillé 🙂

Le démarrage est ultra rapide, autant que sur un HaikuOS. Ensuite, j’ai lancé l’installateur, et fait partionner le disque en deux : 20G pour le système, 28Go pour l’utilisateur.

Un redémarrage a été nécessaire pour la prise en compte des partitions.

L’installation complète a pris une dizaine de minutes. Durant celle-ci on peut configurer les langues ou encore le fuseau horaire.

Puis j’ai bataillé pour modifier la résolution écran qui était trop grande… Bref, j’ai fini par réussir, et je me suis replongé entre 1993 et 1995 quand j’avais un Commodore Amiga 1200 comme ordinateur principal… Le plus simple, c’est une vidéo que vous trouverez ci-après.

Évidemment, l’ensemble est dépaysant, et cela fait plaisir de voire que des personnes continuent de vouloir faire vivre l’héritage d’AmigaOS et de son ergonomie spécifique. Il est dommage que le Wanderer n’ait pas réimplementé le menu déroulant dans la barre supérieure quand on activait le clic droit de la souris.

Même si on est loin du confort d’une distribution GNU/Linux typique en matière de support audio et vidéo, cela reste un projet à suivre du coin de l’oeil.

Vieux geek, épisode 66 : Titan de Titus, le jeu qui vous fera enfiler une camisole de force…

mercredi 27 juillet 2016 à 09:12

Pour cet article, je tiens à remercier Didier alias Iceman qui m’en a donné l’idée dans un article consacré à Crazy Cars 2.

Je vais parler dans cet article du casse brique qui donne la nausée à cause de sa vitesse et de sa maniabilité, j’ai nommé « Titan ». Sorti par Titus en 1988 sur CPC et en 1989 sur Amiga, ST, C64 et MS-Dos, il ne se joue pas en mono-écran avec une raquette horizontale.

Malheureusement, non. Il propose une liberté presque totale au niveau des déplacements et une prise de tête qui vous rendra complètement marteau.

Il était doté de 16 à 80 niveaux (selon que vous ayez la version cassette ou la version disquette). Vous pouvez aisément comprendre pourquoi il a été un jeu qui a marqué son époque. Dans tous les sens du terme 🙂

Mais le plus simple est une vidéo du jeu en action, en version CPC. J’ai eu de la chance, mon estomac a tenu le choc 🙂

Sans oublier un clin d’oeil à la version Atari en 1989. Les graphismes et les sons sont plus développés, mais la prise de tête… Bref…

Et dire que le jeu est sorti en 1988 et 1989… Même si les graphismes sont pourris – pour nos standards actuels – c’est toujours un plaisir un peu malsain que de pouvoir lancer le casse brique pour (re)découvrir une époque où les codeurs savaient optimiser le code de leurs jeux !

Mate Desktop sur Archlinux : une histoire qui est en train de mal finir ?

dimanche 24 juillet 2016 à 15:13

Je suis repassé durant le courant de la semaine sur Xfce 4.12, en passant par la compilation du paquet AUR thunar-git pour corriger un bug des plus laxatifs en relation avec le copier / coller dans le gestionnaire de fichiers. Bug tué en juillet 2015, et apparemment non rétroporté sur le paquet pour Archlinux, bien qu’un bug soit ouvert.

J’étais passé à Mate-Desktop après un article concernant Mate-Desktop 1.13.x en version gtk3 en février 2016. J’avais été tellement conquis que j’avais migré mes trois machines vers Mate Desktop à l’époque. J’escomptais à la sortie de Mate Desktop 1.14 faire utiliser les paquets officiels. Mais Martin Wimpress, qui était le mainteneur officiel de l’environnement pour Archlinux, est parti pour se concentrer sur un projet important : Ubuntu Mate.

J’ai donc décidé de migrer vers des paquets de Mate-Desktop 1.14.x en gtk3 compilé maison. Depuis le mois d’avril 2016, toujours aucune nouvelle du port de Mate Desktop 1.14. Pour une distribution GNU/linux qui se veut en « flux constant » et donc toujours à la pointe côté logiciels, c’est l’ennuyeuse exception à la règle. Même la Manjaro Linux propose une ISO avec Mate Desktop, bien que basée sur du code « instable » depuis le mois de mai 2016.

En juin 2016, j’avais mis à jour l’article du mois de février 2016 en montrant une version 1.15.x de l’environnement. Celle qui finira par donner en septembre (ou fin août ?) la version 1.16. Il y a bien des projets de ports de Mate Desktop 1.14 pour Archlinux, mais rien pour rafraichir la version officielle.

Celui d’Eadrom, qui n’a pas bougé depuis début juillet 2016. Celui de xpander69, mais qui ne propose que gtk2. Enfin, il y a un effort sur AUR pour proposer des paquets pour la version de développement de Mate Desktop, maintenu par nicman23.

Autant dire que c’est vraiment la mouise au cube. Je me demande ce qu’attendent les mainteneurs d’Archlinux pour être réalistes et rétrograder Mate-Desktop dans AUR.

Ce serait une mauvaise nouvelle pour les utilisateurs de Mate-Desktop, mais au moins, cela aurait le mérite d’arrêter de laisser pourrir sur pied une version obsolète de l’environnement dans le dépot Community.

Même si Xfce se développe au rythme d’une tortue rhumatisante à trois pattes en ce moment et modulo cette censurée de bug à la mords-moi l’appendice caudal dont j’ai parlé plus haut, cela reste utilisable.

Je ne regrette pas les quelques semaines passées sous Mate-Desktop, mais il faut savoir cesser rester réaliste. Je n’ai pas l’intention de changer de distribution GNU/Linux à cause de mon environnement de bureau. C’est pour cela qu’à compter du tutoriel d’installation du mois d’août 2016 et jusqu’à nouvel ordre, Mate-Desktop sera absent de ses pages.