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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 14 : 12 avril 1992, quand meurt une chaine de télévision.

mercredi 20 mai 2015 à 22:41

Pour nombre d’enfants des années 1970, le cinquième canal de télévision, ce n’est pas France 5. Du moins, pas à son origine. Pour nous (je fais parti de ces enfants là), c’est surtout « La 5″ lancée par Berlusconi (1986), reprise par Robert Hersant (1987-1990) et disparaissant sous la direction de Hachette (1991-1992)

Sur certains plans, c’était une télévision en avance sur son époque. Même si les jeux à fric faisait scandale à l’époque – ce qui ne choque plus trop de nos jours – ce fut aussi une chaine révélatrice de talents. Ne serait-ce qu’avec Nagui qui anima l’adaptation d’un jeu célèbre : « Que le meilleur gagne ».

C’était aussi la chaine qui a permis de diffuser des séries en exclusivité – avant qu’elles ne soient reprises par les autres chaines, comme « K2000″, « Tonnerre Mécanique », « Twin Peaks » ou encore « supercopter ».

C’est pour moi aussi les souvenirs d’une chaine qu’on avait du mal à capter, car à l’époque on passait par une bonne vieille antenne rateau. Avec une qualité d’image pas franchement « tip top » :(

Plombée par ses finances, elle déposera le bilan et fermera en 1992. C’est avec TV6 (1986-1987) la seule chaine française hertzienne à avoir mis la clé sous la porte. La Cinquième qui deviendra France 5 verra le jour en septembre 1994.

Premier bilan musical de 2015 : c’est quoi les artistes « connus » du grand public ? :)

mercredi 20 mai 2015 à 10:24

À une dizaine de jours du mois de juin 2015, du moins au moment où je rédige cet article, j’ai voulu faire un bilan de mes acquisitions musicale entre janvier et mai.

Comme disait feu Pierre Desproges « Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur », j’ai acquis 13 galettes. J’aurais pu rajouter « Corpo Mente« , mais comme je ne l’ai qu’en numérique, c’est un brin hors sujet pour cet article :)

Dans les genres, metal et apparentés ? 8. Post-rock ? 2. Folk ? 1. Électronique ? 1. Inclassable ? 1.

collection musicale mai 2015

De haut en bas et de gauche à droite sur la photo ci-dessus :

Autant dire qu’il n’y a aucun artiste ni groupe qui passent sur les mass-media, qui soit « mainstream » (qu’on peut traduire par « dominant »). Je n’ai même pas encore acheté le dernier Steven Wilson (« Hand Cannot Erase ») alors que j’aime beaucoup les créations de cet artiste.

Est-ce à dire que j’ai des goûts élitistes ou simplement que je ne supporte plus la sousoupe commerciale qui monopolisent les médias ?

Solus beta 2 : où en est le projet jadis connu sous le nom d’EvolveOS ?

lundi 18 mai 2015 à 11:36

Le projet actuel d’Ikey Doherty pour développer une distribution GNU/Linux, après une période connue sous le nom d’EvolveOS – j’en avais parlé de son alpha 2 en juillet 2014 – a dû changer de nom pour des raisons de marque déposée, et est devenu le projet Solus. Un clin d’oeil à son ancien projet dont la vie a été plus que mouvementée.

Distrowatch, le site que les barbus aiment à détester autant que les développeurs de la Devuan haïssent systemd, a publié l’annonce de la béta 2 de Solus Operating System.

En lisant les notes de publication, on apprend que le projet propose un noyau Linux 4.0.3, une base gnome 3.16.3 avec le Budgie Desktop 8.2 au dessus, Mozilla Firefox 38.0.1, le support de l’UEFI, et que pour des raisons en gourmandise côté ressource au niveau de l’accélération 3D, l’utilisation dans une machine virtuelle présente un fonctionnement au ralenti. De plus, il est précisé que le partitionneur de disque n’a pas été incorporé au niveau de l’installateur. Ce qui n’est pas grave, vu que ce n’est qu’une béta au final 😉

Côté ressource, il est conseillé d’avoir au minimum 4 Go d’espace disque (le système pouvant monter jusqu’à 10 Go), et un petit Go de mémoire vive au minimum.

Piqué par ma curiosité, et en gardant en mémoire les limitations précisées dans l’annonce de publication, j’ai récupéré la lourde ISO avec wget.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ikeydoherty.com/Solus-Beta2.iso
–2015-05-18 08:42:26– http://ikeydoherty.com/Solus-Beta2.iso
Résolution de ikeydoherty.com (ikeydoherty.com)… 217.78.5.167
Connexion à ikeydoherty.com (ikeydoherty.com)|217.78.5.167|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 746586112 (712M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Solus-Beta2.iso »

Solus-Beta2.iso 100%[=====================>] 712,00M 1,75MB/s ds 5m 10s

2015-05-18 08:47:36 (2,30 MB/s) — « Solus-Beta2.iso » sauvegardé [746586112/746586112]

J’ai ensuite respecté les recommandations de l’annonce de publication : 2 Go de mémoire vive virtuelle, 128 Go de disque, 2 CPUs virtuel, le tout en mode Bios. Même si cela ne permettra pas d’avoir la souplesse idéale, j’ai quand même activé l’accélération 3D dans VirtualBox.

Une fois la distribution démarrée, pour pouvoir procéder à l’installation, il faut lancer gparted dans un terminal. On peut rechercher les logiciels via l’entrée en haut du menu déroulant qui apparait quand on clique sur le bouton symbolisé par quatre petits carrés en carré.

Pour le partitionnement, je suis resté simple : une partition / de 124 Go et une swap de 4 Go. On peut ensuite lancer l’installateur.

Celui-ci permet de détecter directement le bon emplacement géographique, même si le choix du clavier par la suite se fait par ordre alphabétique et qu’il propose le Basque pour la zone géographique correspondant au fuseau horaire de Paris.

Après s’être occupé de l’agencement du clavier, on attaque la sélection des partitions.

J’ai noté un bug ennuyeux, que j’ai rapporté : le clavier conserve son agencement qwerty. Ce qui peut se révéler ennuyeux lors de la création du compte utilisateur :(

Autre point ennuyeux qui peut se comprendre en cas de démarrage multiple : le gestionnaire de démarrage n’est pas directement activé.

Enfin, on arrive au récapitulatif avant de rentrer dans les grandes opérations d’installation. Un peu moins de 10 minutes de copie intense et on peut redémarrer. Il faut passer par le bouton spécifique, avec le symbole d’interrupteur, en bas à droite de l’écran à côté de l’heure.

Au premier démarrage, un GDM revampé nous accueille. L’ensemble démarre en un claquement de doigt. Budgie Desktop se montre d’une vélocité à toute épreuve. Je dois dire qu’à côté, Cinnamon se traine comme une tortue rhumatisante à trois pattes. Et pourtant, dixit les notes de publications, l’environnement virtuel ne propose pas la vitesse idéale de l’environnement.

Le thème d’icones, evopop fait penser à la grande mode des icones plates, mais en restant esthétique, contrairement à Numix.

Mais le plus simple et le plus parlant est de vous montrer l’ensemble en action.

Comme vous avez pu le constater, l’environnement est ultra-rapide. Il est bien conçu, les outils d’ajustement sont simples et ne se perdent pas dans les trillions d’options qui sont parfois étouffantes.

Bon, il manque encore une logithèque plus étoffée, mais il ne faut pas oublier que c’est un projet encore en version béta et que le principal est pour le moment de proposer un environnement suffisamment stable pour proposer par la suite une logithèque plus conséquente.

L’outil « Evo Assist » est bien conçu, même si j’ai laissé tombé l’installation de Chrome qui s’éternisait.

Même s’il manque une logithèque conséquente pour faire un test plus poussé, ce premier aperçu avancé de la Solus est assez alléchant. Je ne suis pas super fan des présentations générales à la MS-Windows, mais cette distribution qui propose un environnement léger basé sur les technologies de Gnome Shell est à suivre avec attention.

Ce qui rejoint ma conclusion sur l’article écrit en juillet 2014 alors que le projet s’appelait encore EvolveOS :

Projet à suivre, même si la route est encore longue vers une première version stable. Mais pour une deuxième alpha, l’ensemble est quand même très utilisable :)

Cette béta est, vous l’aurez compris, pour moi une très bonne surprise qui change de la énième dérivée de la fille la plus connue de la Debian GNU/Linux.

Archlinux sur un Asus eeePC : bilan au bout de 3 mois et demi d’utilisation.

dimanche 17 mai 2015 à 17:29

Dans une série de billets, fin janvier 2015, j’explorais les différentes options pour équiper le vieil eeePC que j’ai reçu et qui se trainait sous MS-Windows XP. Dans l’ultime article de la série, j’avais décidé de me tourner vers une Archlinux et Xfce, la version 4.10 à l’époque.

Trois mois et demi sont passés. L’eeePC est toujours sous Archlinux et Xfce. C’est d’ailleurs celui-ci qui m’a décidé de migrer vers Xfce 4.12 dès sa disponibilité sur mon PC fixe (AMD Athlon X2-215, 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque dur, carte graphique GeForce GT 210), et mon Toshiba Satellite L300-2CZ.

Depuis l’installation d’origine, la machine est passé au noyau linux 4.0 (le 4.0.3 au moment où j’écris ces lignes) et Xfce 4.12. J’ai aussi craqué et j’ai installé des versions précompilées de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird (celle du tronc, code le plus « explosif) en provenance du serveur FTP de la Fondation Mozilla.

Compiler le code source sur cette mini-machine ? Non, merci sans façon. Déjà qu’il me faut 35 à 40 minutes sur mon ordinateur fixe…

L’autonomie ? Je tourne dans les 6 heures 30 à 7 heures environ avec une pleine charge. Il est vrai que l’ajout des outils TLP aide vraiment à économiser les ressources.

Bien que ce soit une machine d’appoint, j’avoue que j’utilise parfois le soir pour surfer tranquillement dans mon lit. Elle me sert aussi à la saisie de texte pour mes délires scripturaux, bien que le clavier soit un peu trop étroit pour permettre une frappe aussi rapide et fluide que sur un clavier de format plus classique.

Ce qui m’avait fait adopter Xfce à savoir sa légèreté est toujours au rendez-vous malgré le passage à une version plus récente. 190 Mo environ, soit à peine 20% de la mémoire vive disponible dans la machine. Côté gourmandise, on connait pire, non ?

Je ne regrette pas mon choix, même si parfois le greffon météo fond un plomb. Mais cela est de l’anecdotique. Ce qui compte, c’est de pouvoir donner vie à cette vieille machine qui souffrait mille morts sous un exemplaire de MS-Windows XP.

Xfce est vraiment idéal pour ce genre de petites machines. La taille de l’écran est un peu limite, mais il suffit de choisir de masquer intelligemment la barre d’outils inférieure pour gagner un peu de place précieuse.

Ce n’est que mon expérience, mais je ne saurais trop vous conseiller Xfce pour une machine un peu vieille au lieu d’ogres comme KDE SC, Gnome ou encore Cinnamon. Mate-Desktop pourrait être envisager, mais je crains que sa présentation par défaut soit un peu trop gourmande en place pour un écran d’une diagonale de 10 pouces.

HandyLinux 2.0, la distribution pour grands débutants basée sur la Debian GNU/Linux Jessie.

samedi 16 mai 2015 à 16:26

En ce 16 mai 2015, la HandyLinux 2.0 pointe le bout de son nez. Basée sur la Debian GNU/linux Jessie, j’avais déjà abordé rapidement la HandyLinux 2.0 à l’époque de sa version béta, en février 2015.

Avec l’annonce de la sortie de la version 2.0 de la HandyLinux, j’en ai profité pour récupérer l’ISO via bittorrent.

Ensuite, j’ai créé ma machine virtuelle habituelle, pour une fois en 32 bits en activant le support du PAE, sous VirtualBox pour installer cette distribution basée sur la Debian GNU/Linux Jessie.

L’installation est automatisée et est très simple d’accès. Les seules interventions ? Au moment de définir le nom de l’installation, la création du compte utilisateur, le choix du partitionnement ou encore au niveau de la mise en place de grub.

Les captures d’écran ci-après montrent les premières étapes d’installation de la HandyLinux 2.0. J’ai oublié de capturer les autres étapes. Mea culpa, maxima culpa ! Vous pouvez toujours vous reportez sur les captures d’écran de la version alpha1 de la Handy Linux 2.0. Même si cette dernière était en installation complètement manuelle !

Au premier démarrage, après s’être connecté, un assistant propose d’enlever le noyau en trop. Puis un autre arrive pour nous demander si nous voulons rechercher et installer des mises à jour rendues disponibles depuis la sortie de la distribution. Autant dire que la liste de mises à jour est vide au moment où je rédige cet article.

J’en ai ensuite profité pour capturer la HandyLinux 2.0 en action. Même si j’ai un peu sous-estimé la gourmandise de l’ensemble en fin de vidéo. 256 Mo risque d’être un peu trop court. Les aléas de la vidéo enregistré en direct live :)

Ce qu’on peut dire, c’est que la distribution profite vraiment de sa base Debian GNU/Linux. Le HandyMenu est toujours aussi pratique et plus facilement modelable que je ne le pensais au départ, le thème d’icones est sympathique. La frugalité de l’ensemble est idéale pour des machines équipée au minimum de 512 Mo. En dessous, j’avoue que j’ai quelques doutes.

Pour lutter contre le gaspillage en informatique, et dans le but de recycler quelques vieilles machines, la HandyLinux est une option que j’envisagerais pour deux raisons : la première, sa base. La deuxième l’interface du HandyMenu qui rend pas mal de services.