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FredericBezies

source: FredericBezies

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Bon anniversaire, Univers Livresque !

mercredi 17 juin 2015 à 12:05

En janvier 2015, je consacrais un article à un blog, « Univers Livresque ».

Maintenir en vie un blog avec un seul sujet ou un seul thème de prédilection n’est pas évident. Nombre de blogs dans ce cas ne voient pas leur premier anniversaire. En dehors de l’exception d’Agnès et de son blog « Destination Passions« , il y a maintenant « Univers Livresque » qui souffle sa première bougie.

Sur le plan de la difficulté de faire vivre des blogs, je vous conseille un article très bien écrit par Cyrille Borne, même s’il se concentre sur le panier de crabe qu’est l’univers de la blogosphère informatique francophone.

Comme je l’avais précisé en janvier, ce blog est écrit à quatre mains, ce qui aide à faire durer le dit blog. Pour fêter le premier anniversaire, un concours est organisé par Emeline et Maryline. Je leur donne donc un petit coup de main avec ce petit article.

Tout ce que je peux souhaiter au blog ? Pouvoir l’aider à allumer la deuxième bougie sur le gâteau d’anniversaire, ce qui serait très bien, et me ferait très plaisir.

Mate-Desktop en version GTK3, ça donne quoi ?

mardi 16 juin 2015 à 19:10

Mate-Desktop est sorti en version 1.10 assez récemment. Un des manques de cette version est la migration annoncée vers GTK3.

Dans une dépêche intéressante sur LinuxFr, on apprend que la migration a été repoussée car les versions successives de GTK3 ont tendances à introduire des changements rendant la migration de Mate Desktop assez laxative en terme de stabilité.

Cependant, Archlinux, la distribution de naissance du projet Mate Desktop est avec la Fedora Linux l’une des rares à proposer des paquets expérimentaux pour Mate-Desktop en GTK3. De plus, si on regarde le statut du développement de la version GTK3, seul trois entrées sont encore en orange, du moins, au 16 juin 2015, au moment où je rédige l’article : mate-panel, mate-notifiction-daemon et mate-control-center.

Des éléments assez chatouilleux, donc.

Étant de nature curieuse, j’ai donc installé une Archlinux avec Xorg et j’ai installé la version GTK3 de Mate-Desktop, qui fêtera ses 4 ans le… 18 juin 2015 ! Déjà 4 ans… Comme le temps passe vite :)

Au moment d’installer Mate-Desktop, en lieu et place des groupes mate et mate-extra, j’ai utilisé mate-gtk3 et mate-extra-gtk3.

Installation Mate-Desktop 1.10 en version GTK3

Pour faire des comparaisons entre les deux versions de Mate Desktop, j’ai installé en parallèle une Archlinux avec Mate-Desktop en GTK2.

J’ai ensuite capturé en vidéo les deux versions. Le but de cette vidéo étant de voir les différences au niveau de l’apparence, de la goumandise mémoire ou encore les quelques bugs graphiques de la version GTK3 qui est encore expérimentale.

La version GTK3 est légèrement plus gourmande (225 Mo au démarrage contre 186 Mo pour la génération précédente). Il y a quelques bugs d’affichages comme dans le panneau d’affichage où les aperçus des thèmes ne s’affichent pas ou encore le réglage des polices qui contiennent des beaux placards noirs au lieu de l’aperçu des polices.

La version GTK3 semble cependant être plus rapide au niveau de l’affichage des menus, même si le lissage des polices apparait comme bizarre. On peut aussi noter que le thème en version gtk3 semble plus uniforme que dans sa version GTK2.

Mis à part le bug bizarre qui me donne des polices d’affichages un peu trop grosse au lancement de la session – sûrement un bug de VirtualBox) – cette préversion de Mate Desktop au format GTK3 est intéressante. Vivement Mate-Desktop 1.12.0 :)

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 15 : les génériques cruels ou flippant de séries, d’émissions et de dessins animés.

samedi 13 juin 2015 à 22:12

Toute mon enfance a été bercée par des séries, des émissions et des dessins animés dont la cruauté ou le contenu foutait le moral au plus bas et une trouille monstrueuse. Dans cet article, je vais parler d’une série, d’une émission et d’un dessin animé qui m’ont marqué, moi, l’enfant des années 1970.

Commençons par une série au long générique, un peu plus de trois minutes, avec seulement six épisodes, tourné en 1982 et diffusé sur TF1. C’est « Madame S.O.S. ». On y retrouve Annie Cordy, Jean-Pierre Darras et Greg Germain dans les principaux rôles.

L’histoire est simple : Annie Cordy est Mitsi, une ancienne star du cabaret qui épouse par amour un grand industriel de la chaussure. Ce dernier se tue accidentellement un peu plus de dix ans après son mariage. Sa veuve décide alors d’aider son prochain.

Le générique est très long, mais très contrasté. Surtout la fin, qui reprend un titre de la plus française des chanteuses belges, « Si j’étais le soleil… », tiré de la comédie musicale « Envoyez la musique ».

Dans les années 1980, il y a eu de nombreuses séries dont la cruauté traumatisait les enfants de l’époque. On peut citer bien entendu les aventures de Candy qui sont d’une cruauté sans borne. Mais pour la cruauté, l’adaptation du roman d’Hector Malot, « Sans Familles » tient le haut du pavé. Une adaptation assez fidèle est produite en 1977 sous le nom de « Rémi Sans Famille ».

Le personnage principal est Rémi, un enfant trouvé, vendu par son père adoptif à un artiste de rue, Vitalis. Au fil des épisodes, les animaux de la troupe meurt les uns après les autres. Et Vitalis qui avait pris sous son aile le jeune orphelin meurt dans la neige.

Il croise sans le savoir le chemin de sa mère biologique, Madame Milligan. Même si certains épisodes sont plus dur que d’autres, le générique est bon pour se vider un chargeur de Kalachnikov dans le crâne.

Dernier générique qui me foutait le trouillomètre à zéro, c’est celui des regrettés « Dossiers de l’écran » (1967-1991).

Est-il vraiment besoin de présenter cette émission qui fit le beau jour de la deuxième chaine de l’ORTF, puis d’Antenne 2 ? Un film était diffusé pour parler d’un sujet de société ou d’un fait histoire. Mais le plus marquant, c’était la musique. Cet extrait des Spirituals for Orchestra de Morton Gould (publié en 1941) et repris dans le film de Jean-Pierre Melville « L’armée des ombres » était comme la scène de la douche de « Psychose ».

Un moment qui marque à tout jamais.

J’ai sûrement dû oublier quelques génériques, mais ce sont ceux qui m’ont le plus marqué.

Les « péchés capitaux » de la Manjaro Linux… Graves ou pas ?

samedi 13 juin 2015 à 14:20

Avant d’allumer le bûcher pour me faire brûler tel un hérétique, ce sont trois points précis que j’ai eu envie de montrer car ils sont, de mon point de vue de vieux linuxien (9 ans en démarrage unique sur du linux, ça ira ?), problématiques. Après tout, ne dit-on pas : « qui aime bien châtie bien » ?

La Manjaro Linux a de nombreux avantages, comme un installateur graphique, des outils pour gérer les noyaux en un clic de souris, un gestionnaire de paquets graphiques vraiment bien conçu. Sans oublier le gestionnaire de paramètres de la Manjaro Linux pour s’occuper des noyaux, paquets linguistiques et d’autres petites joyeusetés.

Mais il y a des points faibles, sujet de ce court article. À une époque, la temporisation par rapport à la Archlinux pouvait être problématique en ce qui concernent les failles de sécurité, mais une politique plus « énergique » a été mise en place, comme l’a souligné Allan McRae.

Le thème d’icones ? Je résumerais en un mot : mochissime. On pourra me répliquer que « La beauté réside dans l’oeil de l’utilisateur », mais des icones qui ressemble à des dessins d’élèves de CE1 ou de CE2, c’est assez moyen.

Parlons de choses un peu plus grave. Le premier point concerne l’apparence générale. Ma remarque se résume en une phrase : pourquoi autant de haine pour Xfce ?

La réponse est simple : attirer les personnes utilisant auparavant MS-Windows pour qu’elles ne soient pas trop perdues. Dans ce cas, un environnement graphique colle par défaut avec cette apparence : c’est KDE. Pour les captures d’écran, j’ai pris une Manjaro Linux 0.8.12 que j’ai mis à jour, en activant le noyau Linux 3.18, car ce sera celui proposé par défaut avec la Manjaro Linux 0.8.13. Dixit les notes de publications de la Manjaro Linux 0.8.13rc2.

Le deuxième point, c’est la floppée de noyaux disponibles. Au moment où j’écris cet article, le 13 juin 2015, voici la liste des noyaux disponibles, capture d’écran à l’appui :

  1. Linux 4.1rc7, version de développement du futur noyau 4.1
  2. Linux 4.0.5
  3. Linux 3.19.8, utilisé par la Ubuntu 15.04, abandonné en amont
  4. Linux 3.18.14, dernier LTS en date, abandon prévu en janvier 2017
  5. Linux 3.16.7, utilisé par la Debian GNU/Linux Jessie (8.x), abandonné en amont
  6. Linux 3.14.44, deuxième noyau LTS, abandon prévu en août 2016
  7. Linux 3.13.11.21, utilisé par la Ubuntu 14.04.x LTS, abandonné en amont
  8. Linux 3.12.43, troisième noyau LTS, abandon prévu courant 2016
  9. Linux 3.10.80, quatrième noyau LTS, abandon prévu en septembre 2015

Source pour les fins de vie de noyau linux LTS : https://www.kernel.org/category/releases.html

Quant à la liste des noyaux encore supportés : https://www.kernel.org/

Je veux bien qu’on laisse le choix. J’ai précisé dans la liste quels étaient les noyaux abandonnés en amont. Pourquoi les proposer ? Car une distribution très célèbre et devenu synonyme de Linux – ou par sa vénérable mère, la Debian GNU/Linux – dans le grand public les utilisent pour faire fonctionner l’ensemble ?

Une petite purge ne serait pas malvenue. Ne serait-ce que pour simplifier la tâche des mainteneurs et avoir moins de paquets à générer à chaque nouvelle mise à jour de pilotes non-libres comme ceux pour VirtualBox, ou encore des cartes graphiques

Le troisième et dernier point ? La préinstallation de Steam. Je veux bien que ce soit un avantage, mais est-ce que toutes les personnes qui migrent vers Linux utilisent toutes Steam ? Cela rajoute une liste non négligeable de paquets lib32 sur une version de Manjaro en 64 bits. Ce qui alourdit un peu l’ensemble au passage !

Un petit yaourt --stats est assez parlant. Sur les 1137 paquets installés, 144 sont du dépot multilib, donc des paquets en 32 bits. Soit 12,66% de l’ensemble des paquets installés.

Si on enlève Steam, une vingtaine de paquets sont déclarés comme étant orphelins et on peut les enlever sans risque. Une deuxième passe, soit avec Pamac, soit avec un yaourt -Qdt permet d’enlever 78 paquets déclarés orphelins à leur tour.

Un deuxième yaourt --stats nous donne le résultat suivant : Il ne reste plus que 58 des 144 paquets multilib. Quel nettoyage… Merci Steam pour la surcharge en terme de paquets ! Même si cela ne fait qu’une surcharge totale de 133 Mo environ. On passe en effet de 3938 Mo pris à seulement 3805 Mo.

Certaines personnes se contrefichent de savoir le nombre de paquets installés sur leur ordinateur, l’architecture. Ce sont des remarques d’un geek. Mais voir qu’on peut faire rendre orphelins une centaine de paquets en désinstallant Steam, sur une installation qui en a onze fois plus, ça fait quand même peur quelque part.

Qu’on ne se méprenne pas : Manjaro Linux est une bonne distribution. Mais certains choix, comme l’intégration de Steam par défaut se payent. J’ai listé dans ce court article les points qui m’ont fait le plus tiquer, mais qui en toucheront l’une sans faire bouger l’autre à la plupart des personnes utilisant la Manjaro Linux. Est-ce un mal au final ?

En vrac’ rapide et varié mercurien.

mercredi 10 juin 2015 à 10:34

En ce jour dédié à Mercure, version romanisée du dieu grec Hermès, un petit article en vrac’ pour remplir un peu le blog :)

Commençons par le logiciel libre.

Continuons par du culturel.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bonne journée !