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FredericBezies

source: FredericBezies

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Après Mate-Desktop 1.13.0, au tour de sa version 1.15.0 :)

jeudi 9 juin 2016 à 15:12

Le 24 février 2016, j’a rédigé un article concernant Mate-Desktop 1.13.0 et comment le compiler sur Archlinux.

J’ai bien une version 1.14.1 compilée maison sur mon disque dur, attendant qu’un mainteneur veuille bien reprendre le flambeau pour ma distribution quotidienne depuis la fin 2008.

Mate-Desktop 1.15.0 venant d’être rendu disponible, j’ai recommencé l’opération. En partant d’une machine virtuelle Archlinux avec Xorg dans Qemu – merci le bug 15439 de l’outil de suivi de VirtualBox – et j’ai suivi le protocole déjà appliqué. Après avoir récupération des PGKBUILDs et modifié les références numériques de chaque élement, j’ai utilisé le trio de commande suivante pour créer un Mate-Desktop 1.15.0. J’ai récupéré l’intégralité des codes sources disponible à l’adresse : http://pub.mate-desktop.org/releases/1.15/

makepkg -g >> PKGBUILD ; makepkg -s ; sudo pacman -U nom-du-paquet

La liste des paquets est assez longue, plus d’une trentaine de paquets étant créés lors du processus.

  1. mate-common
  2. mate-desktop-gtk3
  3. libmatekbd-gtk3
  4. libmateweather-gtk3
  5. mate-icon-theme
  6. caja-gtk3
  7. marco-gtk3
  8. mate-polkit-gtk3
  9. libmatemixer
  10. mate-settings-daemon-gtk3
  11. mate-session-manager-gtk3
  12. mate-menus
  13. mate-panel-gtk3
  14. mate-control-center-gtk3
  15. mate-notification-daemon-gtk3
  16. mate-backgrounds
  17. mate-themes
  18. pluma-gtk3 (éditeur de textes)
  19. mate-terminal-gtk3
  20. mate-screensaver-gtk3
  21. mate-utils-gtk3
  22. mate-system-monitor-gtk3
  23. eom-gtk3 (visionneur d’images)
  24. engrampa-gtk3 (archiveur)
  25. atril-gtk3 (visionneur de documents pdf)
  26. mate-user-share-gtk3
  27. mate-media-gtk3
  28. mate-power-manager-gtk3
  29. python2-caja-gtk3 ; seul paquet restant en 1.14.0 ?
  30. mozo-gtk3 (éditeur de menus)
  31. mate-applets-gtk3
  32. mate-sensors-applet-gtk3
  33. mate-icon-theme-faenza
  34. mate-user-guide
  35. caja-extensions-gtk3

J’en ai ensuite profité pour faire une vidéo de la version 1.15.0 fraichement compilée, histoire de montrer l’ensemble en action 🙂

Comme pour Mate Desktop 1.14.x, cette version sera sûrement encore une version de transition, continuant la lente migration des outils principaux vers Gtk3. D’ailleurs, si on regarde la feuille de route pour Mate-Desktop 1.16, la migration d’engrampa (le gestionnaire d’archives), de l’émulateur de terminal, de mate-polkit et du mate-notification-daemon sont prévus ou déjà effectués.

Il y a de fortes chances pour que cette version de Mate Desktop soit celle qui m’accompagne au quotidien… À vous de voir si vous êtes assez courageux ou fou-furieux pour faire de même 🙂

Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 3 : juin 2015.

jeudi 9 juin 2016 à 08:58

Voici donc le troisième épisode de la série qui sent bon les vacances d’été et les neurones de élèves de classe de terminale qui sont en train de surchauffer… J’étais à leur place en… 19.. Non, je ne le dirai pas, ça me donnerait un sacré coup de vieux.

Mais revenons-en au logiciel libre, et voyons ce qu’il se passait il y a un an, mois pour mois. Vous avez du café ou du thé dans votre tasse préférée ? Si oui, on est parti !

Il m’arrive d’avoir des périodes où j’ai envie de voir des lignes de compilations défiler à l’écran. C’est ainsi que je m’amusais à comparer la fraîcheur respective de le Gentoo Linux et de la Funtoo Linux. Sans oublier une « concurrente » de la Sabayon Linux, la Calculate Linux.

Le côté « méchantfred » s’exprimait à plein avec un article dans lequel je pointais les faiblesses de la Manjaro Linux. Les deux derniers points que j’évoquais sont toujours d’actualité, malheureusement 🙁

C’était aussi un mois où la lassante et inutile guerre des inits battait son plein. Dans un article en deux parties, je parlais des distributions ayant décidé de ne pas utiliser systemd comme gestionnaire d’init. En prenant deux exemples, la Devuan (alors en alpha 2) et la Manjaro Linux OpenRC.

Dans un domaine moins piquant, ce fût aussi la première fois que Péhä fit un dessin pour m’aider à illustrer à un article, pour parler d’un OS peu connu du grand public, DragonFlyBSD.

Un mois somme toute assez calme 🙂

Pour terminer, un petit rappel des principaux logiciels libres au début de juin 2015, en me basant sur le tutoriel d’installation d’Archlinux du même mois.

  1. Le noyau Linux 4.0.4.
  2. Gnome 3.16.2
  3. KDE SC 4.14.8 et Plasma 5.3.1
  4. Xfce 4.12.0
  5. Mate Desktop 1.8.2 alors que Mate Desktop 1.10 venait tout juste de sortir.
  6. LibreOffice 4.4.3

Allez, rendez-vous début juillet prochain pour le quatrième épisode de cette série de voyage dans le passé récent.

Vieux geek, épisode 61 : Norton Commander, le vénérable ancêtre des gestionnaires de fichiers « à deux panneaux ».

lundi 6 juin 2016 à 17:59

Ici, c’est le vieil ArchLinuxien (bientôt 7 ans au compteur) – donc linuxien élitiste et fan de la ligne de commande, tiens un pléonasme – qui va s’exprimer le long de ce court article. Car je compte vous parler de l’ancêtre d’un de mes outils préférés en ligne de commande, Midnight Commander.

Le vénérable ancêtre de gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » a été developpé par une boite de sinistre réputation : Symantec. Oui, vous savez l’antivirus si léger qu’il fait fuir les virus par sa lourdeur 🙂

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique en 1988-1989, il n’y avait pas vraiment besoin d’un gestionnaire de fichiers. Sur un Amstrad CPC et des disquettes d’une capacité de stockage totale de 360 Ko sur deux faces, les commandes pour gérer les fichiers se résumait à save, |era (ùera pour les claviers azerty), |ren (ùren pour les claviers azerty), cat. Bref, pas de quoi se casser la tête.

Lors de mon passage sur Amiga 1200 et donc aux GUI, avoir un gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » était bien pratique pour éviter de jongler avec deux fenêtres ouvertes en parallèle. Des pointures comme Directory Opus 4.0 que j’ai connu… Via un circuit parallèle 🙂

Autant dire que quand je suis arrivé sur PC en 1995 avec 486 et son duo MS-DOS et MS-Windows 3.1, j’ai été malheureux. Pour MS-Dos qui était encore fringant à l’époque, étant donné que je suis arrivé sur PC peu avant MS-Windows 95, mieux valait passer par MS-DOS pour gérer ses fichiers. Le roi en la matière était Norton Commander.

Développé depuis 1986 et jusqu’en 1998, il offrait toutes les fonctionnalités qu’on était en droit d’attendre d’un tel outil : on pouvait afficher, modifier, déplacer, renommer des fichiers, créer des répertoires via des raccourcis claviers. On n’était loin de l’infâme DosShell proposé par Microsoft depuis le MS-DOS 4.0. Le plus simple étant de vous le montrer en action. Je n’ai pas réussi à mettre la mains sur une version française, cependant.

Une fois qu’on a gouté à la puissance d’un tel outil, il est difficile de ne pas pleurer devant les limites des gestionnaires de fichiers actuels qui sont souvent réduit à leur plus simple expression.

« La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera… Ou comment l’auto-édition remonte un peu dans mon estime.

lundi 6 juin 2016 à 10:10

Je dois dire que récemment l’auto-édition était tombé très bas dans mon estime, vu les magouilles que j’avais pu constater et qu’Agnès de Destination Passions a listé.

Suite au conseil de « The SF Reader » sur twitter, j’ai téléchargé gratuitement le premier tome de l’eptalogie de Kylie Ravera, « La tentation de la pseudo-réciproque ».

L’histoire commence en un froid mois de février par une disparition mystérieuse du côté d’un lycée prestigieux qui accueille les classes préparatoires aux grandes écoles, Pépin-Le-Bref. Dès le premier chapitre, nous voyons le pauvre Peter Agor en train d’attendre avec une douloureuse impatience sa note du dernier contrôle de maths… Qui est aussi cultivé que sadique.

J’avoue que j’ai adoré cette histoire. Je ne suis pas normalement fan des policiers, mais si on y rajoute une dose de noms de personnages avec des jeux de mots truculents, des chats qui s’appelle Bazooka et Kalachnikov. Les jeux de mots sont toujours recherchés, même si certains ne sont compris qu’au bout de la troisième ou quatrième apparition. On peut aussi se demander si l’auteure n’a pas été une « taupine » d’une grande école pour en décrire l’univers avec une telle précision.

C’est le genre de bouquin addictif dont on se dire : « Allez, encore un chapitre et j’arrête » et une demi-heure plus tard, on est encore accroché.

Idéal si on aime les policiers qui n’oublient pas qu’une pointe d’humour est souvent bienvenue pour permettre au lecteur de se détendre les zygomatiques.

J’ai aimé au point d’avoir acheté le tome 2, « A l’X, le bicorne est incontournable » qui est au prix effroyable de… 2,99€ 🙂

J’ai comme l’impression que la saga de Kylie Ravera trouvera le chemin de ma Kindle dans sa totalité d’ici la fin du mois de juin 2016.

En vrac’ dominical.

dimanche 5 juin 2016 à 10:00

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre et informatique en général :

Pour les archives, le voici 🙂

parabolaCôté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeables. Bien qu’ayant décidé d’arrêter de chercher les quelques rares pépites de l’auto-édition, vu l’offre plus que pléthorique et me méfiant comme de la peste des comptes twitter spécialisés dans le domaine, il pourra m’arriver d’en parler 🙂

Côté musique ? Rien cette fois-ci.

Bon week-end 🙂