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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ rapide et libre dominical.

dimanche 13 janvier 2013 à 15:14

En ce dimanche, un petit en vrac’ rapide et libre.

e17 avec Archlinux ? Ca donne quoi ?

samedi 12 janvier 2013 à 00:06

Après la déception de la BodhiLinux, j’ai voulu voir ce que donnais une version aussi proche de l’originale d’e17, en clair en utilisant Archlinux qui est connue pour ne pas rustiné outre mesure les logiciels.

J’ai donc installé dans une machine virtuelle Virtualbox – la version git de qemu ayant un bug au niveau de la gestion des connexions au réseau en ce moment – une archlinux avec ce qu’il faut pour pouvoir lancer Xorg.

Le rajout d’e17 se fait avec un simple : sudo pacman -S enlightenment17

On peut remplacer le sudo pacman par yaourt, bien entendu.

J’aurais voulu utiliser lxdm pour la gestion de la connexion ou l’outil entrance (encore en plein développement), mais j’ai du utiliser gdm, sinon, e17 ne se chargeait pas :(

Idem pour le gestionnaire de connexion, j’aurais pu utiliser l’outil connman, mais je suis resté avec NetworkManager, car je préfère et connais mieux ce dernier.

Coté logiciels, j’ai rajouté LibreOffice, Mozilla Firefox 18 en français. La musique ? QuodLibet. Et la gestion des archives ? FileRoller. Sans oublier VLC. Et terminator pour la ligne de commande.

J’aurais pu utiliser nombre d’outils « officiels » listés sur cette page, mais la plupart doivent être recompilés…

Dès le premier démarrage, les options de configuration sont proposées, que ce soit la langue, le type de disposition, ou encore le niveau de « bling bling ».

Langue et clavier à utiliser.

L’apparence générale et le niveau de zoom.

Les fenêtres, à sélectionner au clic ou au survol ?

Niveau de « bling bling » ?

On active la barre d’outils ?

Les seuls gros réglages que j’ai fait, ont été au niveau des options du navigateur de fichier pour avoir quelque chose de moins « austère » que l’affichage par défaut.

L’ensemble est très rapide, très fluide, même si on pousse un peu le bouchon. Ayant un e17 brut de décoffrage, j’ai apprécié la possibilité de configurer dès le premier démarrage nombre d’options, contrairement à mon expérience médiocre avec Bodhi Linux.

Et malgré que j’avais une tache de fond assez lourde que j’avais oublié de couper, l’ensemble est réactif… Les grands noms des environnements de bureau pourraient en prendre de la graine ;)

Il est certain qu’ils manquent encore certains outils en natif, comme un lecteur multimédia, un visionneur d’images, un logiciel de gravure, mais c’est un excellent gestionnaire de fenêtre qui ravira les machines peu gatées côté ressources en mémoire vive.

Chronicles of the Windwar, un excellent album des Cosmic Birds.

jeudi 10 janvier 2013 à 11:32

J’avais déjà parlé en vitesse du groupe espagnol Cosmic Birds pour le premier album, « Hello Earth« , en août dernier.

Déçu par leur deuxième album, j’ai donc écouté, sans grande conviction, leur troisième album, « Chronicles of the Windwar » qui se révèle être un bijou. Merci au passage à Agnès de Destination Passions qui m’a donné envie de me replonger dans les oeuvres du groupe.

Non seulement, il reprend la totalité du premier album qui avait été pour moi un coup de coeur, avec des bijoux comme « Manatees », « Piano Lessons », le très rythmé « Down In The City » ou encore le sublime « Secret Garden Sonata », mais il rajoute de très bons morceaux, comme « Deep in the woods », ou encore le mélancolique « The Planets ».

Si vous aimez le mélange de pop, de folk, le tout assez éthérée, avec des longs morceaux typiquement inspiré par la musique classique comme la piste de fin « Secret Garden Sonata », cet album sera pour vous un coup de coeur.

Cerise sur le gateau, les musiques sont licence Creative Commons CC-BY-NC-ND. Bon, il y a plus libre comme licence, mais c’est déjà mieux que du « tous droits réservés » ! :)

Et inutile de me poser la question, j’ai acheté un exemplaire physique !

Virgin et les grandes surfaces culturelles, victime du méchant Internet ? En partie…

mercredi 9 janvier 2013 à 22:26

Dans un excellent article, Sebastien Musset nous décrit les causes de la chute de Virgin Mégastore :

En gros : le manque d’innovation, ne pas avoir pris le virage internet ni de la vente par correspondance, les capitaux détenus par un fonds spéculatif, le coût artificiellement élevé des galettes plastifiées, la dématérialisation du contenu.

Il faut dire que je suis un grand consommateur de musique, spécialement avec des groupes qui serait introuvables sans internet. Allez demander à un vendeur de ce genre de grande surface culturelle s’ils ont le dernier Amanda Palmer, et vous aurez droit à des yeux exorbités par l’ignorance dans la plupart des cas. Ne parlez pas d’Hope Sandoval, vous ne voudriez pas avoir une tentative de suicide sur les bras, voyons…

Sur les photos suivantes, il y a environ 224 albums. Sachant que j’ai quelque chose comme 480 galettes, le calcul me donne environ 46,67% de ma musicothèque qui n’aurait pas lieu d’être sans Internet… Collection que j’ai constitué depuis le début de l’année 2010, en presque 3 années. Ce qui est énorme, et je pense avoir oublié une demi-douzaine d’albums dans mon recensement…

Petits détails : une grosse moitié, c’est de la musique sous licences Creative Commons, donc la plupart du temps soit 0 € ou en « nommez votre prix ». Sinon, le prix moyen d’acquisition va de 5 à 20 €. Rarement plus, même pour des albums comme celui de Frau qui est désormais épuisé en version physique, cinquième photo, coffret bleu avec écriture dorée.

On peut critiquer internet à tour de bras, lui mettre tout les maux du monde sur le dos. Mais je sais une chose. Sans internet, je serais resté dans les artistes plus ou moins mainstream, ceux qui sont entubés signé par les grandes boites de production de galettes plastifiées. Oui, j’ai une partie des Pink Floyd, des Deep Purple ou encore des Beatles. Mais ce sont des groupes mythiques, après tout !

Ca me ferait mal au cul de ne pas avoir connu – liste non exhaustive – grace aux labels internet ou des sites comme dogmazic, jamendo ou encore bandcamp des groupes et artistes comme Hungry Lucy, Lorraine McCauley & The Borderlands, Hammock, Bryyn, Trojan Horse, Roger Subirana (qui est aussi sur Bandcamp), When The Broken Bow, et tellement d’autres.

D’ailleurs, pour savoir quels ont été mes coups de coeurs et découvrir de la bonne musique, il y a toujours ma page sur Bandcamp. Et y a du beau monde ;)

Internet est un danger pour les grandes surfaces culturelles, car elles permettent à des groupes et artistes de pouvoir sans passer par elles, entre autres :

  1. Se faire connaître sans intermédiaires onéreux
  2. Financer leur albums directement, avec des sites comme PledgeMusic ou encore Kickstarter, et peut-être éviter des financeurs comme MyMajorCompany qui ne semble plus être en odeur de sainteté…
  3. Proposer leurs créations directement à leurs fans, sans tomber dans des prix artificiellement gonflés, car il faut rémunérer des intermédiaires par souvent très rentables. Et surtout être certains de toucher le maximum sur chaque vente.

Pour finir cet article, je citerais un extrait du texte écrit pour le livre « La Bataille Hadopi » par Benjamin Bayard en 2009 :

De la même manière, Internet change très en profondeur la façon dont se diffuse, et donc la façon dont se crée, le savoir. Une bonne façon de résumer ça est de dire que l’imprimerie a permis au peuple de lire, Internet va lui permettre d’écrire.

Remplaçons l’écriture par la musique et le savoir par la culture, et tout s’éclaire d’un jour nouveau, non ?

Bodhi Linux 2.2.0 : pas de quoi rester Zen, malheureusement :(

mercredi 9 janvier 2013 à 16:40

e17 est sorti le jour du bug du calendrier Maya, et j’ai attendu une des premières distributions à l’intégrer officiellement pour me faire une idée. J’ai eu la flemme de l’installer à la main dans une machine virtuelle. Quoique la flemme est parfois mauvaise conseillère…

La Bodhi Linux est celle qui m’est venu à l’esprit, l’ayant déjà abordé en avril 2012, car elle proposait une préversion d’e17 à l’époque.

C’est donc avec l’annonce de la version 2.2.0 de la distribution qui m’a permis d’éviter une installation à la main.

La Bodhi Linux est basée sur la Ubuntu 12.04.x LTS, et pour la version 64 bits (celle que j’ai testée ici, le noyau linux 3.7 est de la partie). Il y a deux versions en 32 bits, une sans le PAE, bloquée sur le noyau linux 3.2 et une avec le PAE et qui est disponible avec le noyau linux 3.7. Dixit l’annonce officielle, bien entendu.

J’ai récupéré l’image ISO 64 bits, histoire de ne pas me prendre la tête.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/bodhilinux/2.2.0/bodhi-2.2.0-64.iso
–2013-01-09 15:03:23– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/bodhilinux/2.2.0/bodhi-2.2.0-64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2001:1b48:10f::7, 158.255.96.7
Connexion vers freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2001:1b48:10f::7|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 600834048 (573M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «bodhi-2.2.0-64.iso»

100%[======================================>] 600 834 048 960KB/s ds 8m 22s

2013-01-09 15:11:46 (1,14 MB/s) – «bodhi-2.2.0-64.iso» sauvegardé [600834048/600834048]

Et j’ai lancé l’environnement de test habituel : CPU 64 bits, 2 Go de mémoire, 128 de disque dur virtuel.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -no-frame -cdrom bodhi-2.2.0-64.iso -boot order=cd &

Plusieurs choix sont disponibles. Pour l’installation, je suis resté dans le sobre. L’installateur est celui d’ubuntu 12.04.x LTS, donc très simple. Et j’ai été étonné de la sobriété de la place demandée : uniquement 2,8 Go ! Il faut dire que le strict minimum est installé.

Une fois l’installation terminée, au premier démarrage, on est accueilli par un assistant qui propose de personnaliser l’interface. Je préfère rester sobre encore une fois, quoique le choix est assez important ;)

Point ennuyeux, l’interface est en anglais par défaut. Et pour trouver comment la mettre en français ? J’ai eu la réponse en allant directement sur le site de la distribution, en fouillant sur le forum, la page n’étant pas directement découvrable dans le wiki de la documentation.

Il faut passer soit par Synaptic, soit par le Bodhi AppCenter, section Extra / Language pack… J’ai quand même cherché durant près de 10 minutes pour avoir la réponse qui n’est pas fournie dans le guide rapide de démarrage… Autant dire que nombre de personnes qui n’auraient pas l’idée d’aller sur le site officiel, et dans le forum d’aide pour trouver l’information resteraient le bec dans l’eau ! :(

Et après ? Il faut aller dans le menu principal, puis dans Settings, puis dans Modules, puis faire glisser la liste des options, dans Settings (une nouvelle fois), et enfin la gestion des langues apparait. Et il faut activer l’option pour qu’elle apparaisse par la suite. Clair, non ?!

Pour info, c’est la même chose pour le clavier…

Ca coute cher les greffes capillaires ? Car j’avoue que je me suis arraché pas mal de cheveux pour cette étape qui normalement devrait se faire en un ou deux clics de souris, et surtout être une option directement disponible, non ?

Le seul bon point de la distribution, c’est l’AppCenter qui permet d’installer facilement des logiciels, comme montrer dans la vidéo ci-dessous.

Que rajouter de plus ? Que la distribution serait largement plus abordable si la documentation indiquait comment faire des trucs basiques comme avoir la bonne langue et le bon agencement du clavier.

Cela donne la fausse impression qu’e17 est un truc mal fini – ce qui serait étrange vu le temps pris pour créer l’ensemble, que 12 ans  – et c’est dommage.

Si vous voulez tester e17, je ne conseille pas la Bodhi Linux… Et rien ne vaut mieux – pour le moment – qu’une installation à la main sur une distribution déjà installée.