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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Quidam » de Violence Mortuaire : un premier album qui envoie du lourd et du culturel !

lundi 30 juillet 2018 à 10:29

Violence Mortuaire est un duo français spécialisé dans le métal expérimental, du moins à leur sauce à savoir un mélange de jazz, de rock, de metal avec une larme de screamo et quelques textes parlés. Bref, le genre de mélange idéal pour se réveiller le lundi matin !

Après un premier EP intitulé « L’anatomie » sorti sur youtube en avril 2017, voici donc le premier LP qui reprend et améliore 3 titres sortis précédemment, à savoir « Post Coma », « Post Mortem » et « Post Judgement ».

On a donc 9 pistes pour un peu moins de 39 minutes, ce qui donne des pistes ni trop courtes ni trop longues, même si la plus longue arrive à 6 minutes 20.

Dès que l’album commence, on a une folle envie de faire du headbang… Mais cela ne dure qu’une petite trentaine de secondes avant que le rythme se ralentisse… Avant de reprendre de plus belle… C’est une montagne d’émotion qui vous attaque… P’tain que c’est bon !

S’y rajoute des petits doses de post-rock avec un extrait lu d’un poème d’Arthur Rimbaud. Merci pour les souvenirs douloureux de lycée 🙁

La deuxième piste est plus metal dans sa composition, mélangeant les chants criés et clairs. C’est un bon cocktail qui emporte tout au long de la piste.

Avec « Post Mortem », on reprend la recette de la première piste, sauf que cette fois, c’est Jean de La Fontaine qui est récité.

Avec « Post Thana », c’est au tour d’un texte attribué à Charles Péguy d’être lu. Je ne connaissais pas trop ce texte et j’avoue qu’il m’a légèrement secoué la première fois.

Avec « Post Burial », c’est au tour de Victor Hugo d’être cité. Qui aurait pu croire que l’on pouvait autant se cultiver en écoutant un album ?

Avec « Post Judgement », on a droit à une introduction qui fait penser à celle de la première piste. Avec des rythmes qui me rappelle certaines musique de jeu vidéo… Les vieux de la veille seront d’accord avec moi si je leur dis que cela me fait penser à la bande son d’un certain… Quake 2 😀

L’avant dernière piste « Post Break » commence tout en douceur, comme pour compenser la piste précédente qui est vraiment très costaude. On sent que c’est plus orienté metal progressif, du moins dans sa composition et sa mélodie. Une courte piste comme une respiration bienvenue.

L’ultime piste « Post Heaven » commence avec des chants que l’on peut dire grégorien. Cela fait un peu bizarre par rapport au reste de l’album. Mais rapidement les rythmes metal à tendance progressives de la piste précédente se font entendre, même si du chant crié arrive vers les 3/4 de la piste.

Inutile de préciser que lors de l’écoute qui m’a servi à rédiger l’article, j’ai craqué et j’ai acheté la version numérique de l’album. En espérant qu’une version physique soit bientôt disponible, du moins, le groupe comptant faire une sortie « en dur ».

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 28 juillet 2018 à 10:18

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Il sera franchement court, vu l’actualité frénétique en ce moment 😉

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Neptune 5.4, une Debian GNU/Linux stable « déguisée » en testing ?

mardi 24 juillet 2018 à 11:40

Neptune est un projet de distribution basé sur Debian GNU/Linux stable, qui descend du projet ZevenOS. Il suffit de comparer les logos de feu ZevenOS (une base Ubuntu avec un Xfce revampé à la BeOS) et celui de Neptune pour s’apercevoir de la parentée.

Ce qui frappe, c’est l’annonce de publication de la version 5.4 du projet Neptune. Même si c’est officiellement une base Debian GNU/Linux stable, on trouve des nouveautés digne de la branche testing de la distribution à la spirale : Plasma 5.12, un noyau linux 4.16 par exemple.

J’ai donc lancé la récupération avec mon ami wget de l’image ISO. Et oui, le serveur en face a franchement ramé du popotin…

fred@fredo-arch-mate ~/Téléchargements/ISO à tester % wget -c https://download.neptuneos.com/download/Neptune5-Plasma5-20180721.iso
–2018-07-23 09:35:37– https://download.neptuneos.com/download/Neptune5-Plasma5-20180721.iso
Certificat de l’autorité de certification « /etc/ssl/certs/ca-certificates.crt » chargé
Résolution de download.neptuneos.com (download.neptuneos.com)… 198.50.151.17
Connexion à download.neptuneos.com (download.neptuneos.com)|198.50.151.17|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2222981120 (2,1G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Neptune5-Plasma5-20180721.iso »

Neptune5-Plasma5-20 100%[===================>] 2,07G 96,1KB/s ds 5h 17m

2018-07-23 14:53:11 (114 KB/s) — « Neptune5-Plasma5-20180721.iso » sauvegardé [2222981120/2222981120]

J’en ai profité pour créé une machine virtuelle pour lancer cette distribution qui reprend le nom romanisé de l’irrascible dieu de la Mer pour les grecs de l’Antiquité, Poséidon.

Après avoir démarré la distribution en mode live, j’ai demandé l’installation… C’est Calamares qui m’a accueilli. Tiens donc. Donc, inutile de présenter une nouvelle fois cet installateur qui fait son travail et le fait bien 🙂

Une fois l’installation terminée et l’ensemble redémarré, j’ai demandé la recherche et l’installation des mises à jour. Il n’y en a eu que deux, avec un bpo à l’intérieur du nom. BPO ? Ça ressemble aux dépots backports (ou rétroportage). Ceux-ci sont activés dès la sortie d’une version stable et que les paquets arrivent sur testing.

Est-ce que la Neptune serait un hybride des dépôts stables et de rétroportage ? Quoiqu’il en soit, j’ai fait chauffé SimpleScreenRecorder pour montrer la distribution en action.

Vous avez pu le voir, le bilan est franchement mauvais, avec entre autres :

Si on compare le projet avec une Debian GNU/Linux testing, le résultat est clair : le projet Neptune ne tient pas le choc et s’effondre de toute part. Comme je l’ai précisé en conclusion de la vidéo : si vous voulez une base Debian et un KDE récent, il n’y a pas d’autre choix que de migrer sur Debian testing voire unstable. C’est triste, mais c’est ainsi !

Sabayon Linux, que devient cette Gentoo Linux précompilée ?

lundi 23 juillet 2018 à 14:59

Ah, la Sabayon Linux… Si elle évoque un dessert sucré, c’est aussi une distribution qui part d’un principe intéressant et étrange à la fois : proposer une base Gentoo Linux précompilée. Alors que le principe même de la Gentoo est de recompiler un maximum de logiciels pour l’adapter à la machine hôte.

Je n’avais plus parlé de la Sabayon Linux depuis près de 3 ans et demi. Déjà à l’époque, je n’étais pas super optimiste sur le projet.

Je concluais le billet de mars 2015 ainsi :

Il n’est pas impossible que la Sabayon Linux ne voit pas la fin de l’année, et je peux comprendre que le créateur de la distribution peut en avoir sa claque de ne pas être soutenu par sa communauté. À moins qu’une personne reprenne le flambeau ? Mais j’avoue en douter fortement. Seul l’avenir nous le dira !

La distribution semble avoir survécu, mais si on va sur le site officiel, le dernier billet annonce la sortie d’une version 18.05.

D’ailleurs, il n’y a pas eu – au moment où je rédige ce billet, le 23 juillet 2018 – de nouvelles ISO mensuelles.

Après avoir récupéré l’image ISO, je l’ai lancé dans une machine VirtualBox.

On est accueilli par un Mate-Desktop 1.18.0 (qui doit provenir d’un ajustement au niveau des outils, étant donné que seul Mate-Desktop 1.12.0 est considéré comme stable par Gentoo, du moins au 23 juillet 2018, date de rédaction du billet.

L’installation se fait via Anaconda et dure une dizaine de minutes.

Ensuite, j’ai fait redémarrer l’ensemble, et j’ai demandé l’installation des mises à jour.

J’ai dû recommencer l’installation, étant donné qu’il y a une saloperie de bug qui empêche le déverrouillage de la session… L’installation des mises à jour avait déjà duré une petite quinzaine de minutes… Ça sent la distribution insuffisamment testée 🙁

Autre point noir : on ne sait pas le nombre de paquets qu’il y a à mettre à jour. Ennuyeux 🙁

La seule chose que j’ai pu apprendre c’est l’installation du noyau linux 4.14.53. Déjà mieux que rien, non ?

Bref, après avoir poirauté une petite demi-heure pour que les mises à jour se terminent sans heurts, j’ai pu lancer mon enregistreur de vidéo.

Je vais être simple et rapide : fuyez la Sabayon si vous voulez une base Gentoo précompilée. Ce projet n’est plus que l’ombre de sa grande époque. Entre l’utilisation d’une version non stabilisée de Mate-Desktop – on sent le conservatisme de Gentoo – l’absence de support des disques en réseau via samba ou encore l’absence de traduction préinstallée pour les logiciels, on se dit que c’est fait de bric et de broc 🙁

Vous voulez une base Gentoo Linux ou Funtoo Linux précompilée ? Allez donc voir du côté de Redcore Linux ou de Calculate Linux. Vous serez certains d’avoir un minimum de qualité au final.

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 21 juillet 2018 à 10:58

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂