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FredericBezies

source: FredericBezies

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Je viens de débloquer un « succès » : être traité de réactionnaire par une Baizuo sur Twitter :)

mercredi 9 juin 2021 à 12:00

Commençons l’article par une définition. C’est quoi un Baizuo ? Dixit notre ami intemporel wikipedia :

Baizuo (白左, báizuǒ, abrégé de 白人左派, báirén zuǒpài1, litt. « gauche blanche ») est un néologisme chinois péjoratif désignant une personne occidentale naïve ou hypocrite, qui ne militerait pour la paix et l’égalité que pour satisfaire un sentiment de supériorité morale. Son progressisme et son sens du politiquement correct favoriseraient le retour de valeurs rétrogrades. Arrogant et condescendant, le baizuo se poserait en sauveur.

Le terme est l’équivalent de « social justice warrior » (« guerrier de la justice sociale ») en Occident.

J’ai fait une capture d’écran que j’ai caviardé au maximum pour ne garder que les morceaux intéressants. En effet, j’ai commis un crime impardonnable pour les personnes se déclarant progressistes en suivant les préceptes du « progressisme » version 2021.

Je ne sais plus pour quelle raison précisément, mais l’anathème est si facile dans cette mouvance que du jour au lendemain, l’excommunication peut vous frapper sans prévenir.

Voici que j’ai mis dans ma biographie Twitter, ayant rajouté « Réactionnaire de gauche ! » à la suite de l’incident :

Vous connaissez le vieux même internet : « On the Internet, nobody knows you’re a dog », dont je reproduis l’image ci-dessous :

En clair, on peut affirmer tout et son contraire sans avoir besoin d’apporter la moindre preuve. Sur le réseau à clash qu’est Twitter, c’est encore plus vrai. D’ailleurs, c’est le carburant de Twitter, que l’on peut qualifier du café du commerce avec les piliers de bars qui se sentent pousser des ailes avec l’idée complètement fausse  (cf l’affaire Mila actuellement devant les tribunaux) que les pseudonymes les protègent.

Ma position est simple sur le plan du « progressisme » actuel, c’est l’inverse complet du combat d’un certain Martin Luther King qui disait en 1963 ceci :

I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.

Que l’on peut traduire par :

Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère.

Je ne pense pas que ce soit le cas, 58 ans après que le discours ait été prononcé.

Ce qui me fait rire, c’est que le « progressisme » actuel et ses dérivées est arrivé à mettre en place une guerre des sexes. Comme si les femmes ou les hommes pouvaient constituer un bloc monolithique. Sans oublier les espaces sécurisés qui finissent par se transformer en lieu d’exclusion, le fantasmagorique racisme systémique, etc…

Quels sont les points communs entre Christine Lagarde et Arlette Laguiller, mis à part leur biologie ? Aucun.

Quels sont les points communs entre Bernard Arnault et Philippe Poutou, mis à part leur biologie ? Aucun.

Je dois le dire, je ne me reconnais pas dans une « gauche » qui se vautre dans la vulgate progressiste sauce 2021.

Je vais passer pour un vieux con, mais il est plus réaliste de découper la société en classes que par sexe, couleur de peau, genre, etc…

Je suis un vieux con, et j’aime cela. Je me demande juste combien de personnes « progressistes » au sens de 2021 auront retourné leurs vestes d’ici une demi-douzaine d’années pour simplement avoir quelque chose à manger dans leurs assiettes.

J’espère simplement vivre assez longtemps pour voir disparaitre une idéologie qui découpe arbitrairement la société en fonction d’une caractéristique physiologique. Car c’est le carburant qu’utilise le système actuel pour écouler encore plus de marchandise… Fragmenter au maximum une population donnée, c’est le meilleur moyen de maximiser ses ventes.

Sur ce, je vous laisse et je tiens à préciser que tout commentaire insultant ou haineux sera détruit sans autre forme de procès.

En vrac de milieu de semaine…

mercredi 9 juin 2021 à 00:00

Un court billet, en ce début de mois de juin plutôt chaud.

Côté informatique :

Côté culture :

Pour finir l’article, une petite vidéo de la série des distributions GNU/Linux (in)justement oubliées dédiée à la VeltOS.

Bonne fin de semaine 🙂

Vieux Geek, épisode 276 : H.U.R.L ou comment rater complètement un FPS pour enfants.

mardi 8 juin 2021 à 00:00

S’il y a un domaine qui a connu de sévères étrons logiciels – en dehors des distributions GNU/Linux bien entendu – c’est celui des FPS.

En mai 2017, je parlais de l’infâme « Depth Dwellers ». En juin 2020, c’était au tour de l’infâme « Terminator Rampage ». Bien que le genre FPS fut à destination d’un public d’adolescents ou de jeunes adultes au minimum, cela n’empêcha pas l’arrivée de l’excellent « Chex Quest » en 1996 dont j’ai parlé en juillet 2016.

Un an plus tôt, un autre titre plus inspiré Wolf3D dans l’apparence générale sortait de la part d’un studio qui ne fit plus parler de lui par la suite, « Deep River Publishing ». Le nom de l’étron en question ? H.U.R.L.

Dans ce jeu, le but est simple : nettoyer les niveaux après que Bob the Slob ait laissé traîner des ordures partout. Le jeu est simple. On récupère les ordures qui nous donne de l’argent, puis on échange cette argent contre des bombes à eau, savons et autres déodorants que l’on balance sur les ennemis pour les immobiliser.

Contrairement aux autres FPS, vous n’avez pas une de barre de vie, mais une barre de saleté qui se remplira à chaque fois qu’un ennemi vous touchera. À vous de la maintenir au plus bas.

Mais le plus simple est de vous montrer le jeu en action pour vous faire comprendre à quel point ce jeu est un étron puant en voie de putréfaction avancée.

Outre l’ergonomie douteuse, le fait qu’il y ait des douches ouvertes sur l’extérieur. La carte ne sert à rien, la visée est approximative, les graphismes sont moches. Quant au jeu, il n’est même pas amusant, un peu à l’image de Dragon’s Lair dans la vidéo que lui a consacré le Joueur du Grenier.

Bref, une bouse infâme à l’image d’une partie de la production des FPS de l’époque… Qui osera maintenant dire que c’était mieux avant ? 🙂

Vieux Geek, épisode 275 : 1999, année de démocratisation des FPS multijoueurs en ligne.

dimanche 6 juin 2021 à 21:18

Le genre du FPS remonte au début des années 1990, avec des titres comme Hovertank 3D, Catacomb 3D, Wolfenstein 3D, Doom et Doom II.

En 1999, deux titres mythiques des FPS orientés multijoueurs voient le jour… À ma gauche, Quake 3 Arena, développé par id Software. À ma droite, Unreal Tournament qui sera renommé par la suite UT99 pour éviter d’être confondu avec les titres Unreal Tournament 2003 et 2004.

Même si les vitesses de connexion n’étaient pas des plus rapides – on était encore à l’époque de la porteuse, le FPS multijoueur avec des titres dédiés commençait à apparaître.

Après le succès d’Unreal en 1998, Epic MegaGames qui deviendra Epic Games lors de la sortie d’Unreal Tournament en reprenant l’univers développé par le jeu de 1998.

Outre les classiques deathmatch et capture the flag, on a plusieurs styles de jeu que l’on peut débloquer au fur et à mesure qu’on est en mode « joueur simple ». J’avoue que le style de jeu « domination » est un de mes préférés.

Pour Quake 3 Arena, on a droit aux personnages mythiques d’id Software : on a droit au Doomguy, au Ranger de Quake et au Bitterman de Quake 2. Le jeu se divise en plusieurs parties, avec trois à quatre cartes, suivi de la carte du boss. Même si les premiers bots sont bêtes comme leurs pieds, dès qu’on atteint la quatrième partie, le boss est assez casse bonbon.

Mais le plus simple est de vous montrer les deux jeux sortis à quelques semaines d’intervalles.

Pour deux titres sortis en 1999, je trouve qu’Unreal Tournament a mieux vieilli que Quake 3 Arena. D’ailleurs, une extension « Quake 3 Team Arena » ajouta quelques modes de jeux en équipe, loin de la diversité proposée par Unreal Tournament. Mais les deux titres sont toujours aussi plaisants à jouer, 22 ans après leurs sorties, surtout que les deux fonctionnent en natif sous Linux…

Et si les grands projets du logiciel libre étaient des êtres humains…

dimanche 6 juin 2021 à 12:00

…dans quelle catégorie d’âge se trouveraient-ils ? Je parle des projets à destination bureautique et grand public, pas des langages de programmation, des serveurs web ou autres. Ce billet m’est venu à l’esprit alors que je fouillais le blog et que je suis retombé sur deux billets écrits en janvier 2021 :

  1. Les jeux vidéos de 1996
  2. L’informatique matérielle et logicielle de 1996

La liste que je vais faire sera non exhaustive, bien entendue. Je prendrai comme catégories les tranches suivantes : adultes (25 ans et plus), jeunes adultes (18 à 24 ans), adolescents (13 à 17 ans), enfants (moins de 13 ans).

Les adultes :

Les jeunes adultes :

Les adolescents :

Les enfants :

Il doit sûrement une tripotée de logiciels, mais j’ai pris ceux qui m’ont le plus marqué. Si vous avez envie de compléter la liste, je vous laisse le soin de le faire 🙂