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FredericBezies

source: FredericBezies

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La Fedora Linux 20 béta mérite-t-elle son nom de code ? ;)

jeudi 14 novembre 2013 à 19:34

La Fedora Linux 20 beta est sortie récemment. Elle a pour nom de code « Heisenbug ». C’est un clin d’oeil au découvreur du principe d’incertude ou d’indétermination dans la physique quantique, Werner Heisenberg. On parle d’Heisenbug pour parler de bug limite impossible à reproduire.

Les notes de publication sont très complètes, et nous annoncent plein de bonnes choses. Outre les obligatoires montées en version des briques basiques de toute distribution GNU/Linux, on peut trouver aussi Gnome 3.10, KDE SC 4.11, sans oublier le support de certaines architectures ARM. Sans oublier que Fedora Linux fête ses 10 ans en ce mois de novembre 2013.

J’ai donc pris l’image ISO en 64 bits de la version Live (qui propose une version allegée de Gnome). Le tout dans une machine Qemu.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -no-frame -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-Beta-5.iso -boot order=cd &

L’installateur Anaconda est presque le même que celui de la Fedora Linux 19. Cependant, un bug marrant arrive. Si on demande à avoir l’installateur en français, ça plante dans les grandes largeurs. Oh, le beau bug ! ;)

On peut cependant définir et utiliser le clavier français par la suite. C’est plus pratique. L’installation est assez rapide. Dix minutes au grand maximum.

Pour me simplifier la vie, j’ai choisi de laisser les options par défaut. Et je n’ai pas créé de compte utilisateur. L’assistant de première connexion de Gnome s’en occupe.

Ensuite, je suis passé par la ligne de commande pour faire les mises à jour. Oui, je sais, j’aurais pu utilisé l’outil de mise à jour graphique, mais au niveau d’une version béta, je préfère encore rester avec la bonne vieille ligne de commande :)

Après l’application des mises à jour, j’ai rajouté les dépots de RPM Fusion pour avoir accès aux techonologies non-libres qui sont encore assez difficile à ignorer de nos jours.

Ce que j’ai aimé, après l’ajout des dépot tiers, un yum update m’a installé les ensembles de greffons gstreamer ugly et bad.

J’ai donc ensuite fait une capture vidéo de la distribution en action. La bande son est tirée de l’album « Ashes » de Josh Woodward.

Comment conclure ce rapide test ? Que la Fedora Linux 20 pour une version béta se débrouille très bien. Il est cependant dommage que la logithèque fournie avec le live soit aussi réduite. Mais si on veut rester sous la barre du gigaoctet symbolique, il n’y a pas franchement le choix. Pour une béta, l’expérience est plus que satisfaisante.

Ce sera un bon choix pour des personnes ayant déjà un peu d’expérience avec une distribution GNU/Linux et ne voulant pas d’une distribution plus austère et plus « mécano ».

Les seuls hics que j’ai trouvé en dehors du bug de l’installateur ? La relative lenteur des paquet au format RPM. Et que l’outil d’ajout / suppression de logiciels soit presque inutilisable. Espérons que ce soit corrigé pour le Fedora Linux 20 finale.