PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Chapeau Linux : une Fedora Linux « mintisée » et fonctionnelle ?

lundi 31 octobre 2016 à 16:22

Interpellé sur twitter – et oui, parfois le réseau social à l’oiseau bleu est utile – on m’a demandé mon avis éclairé sur la Chapeau Linux.

La Chapeau Linux est pour schématiser, la LinuxMint de Fedora. Sa version 24 est sortie fin septembre 2016.

D’ailleurs on peut lire sur la page « about » de la distribution qu’elle propose les dépots RPM Fusion préinstallés, les codecs pour l’audio et la vidéo, l’intégration de Dropbox. Bref, elle rend complètement utilisable pour l’utilisateur lambda la Fedora qui est obligée de respecter une hérésie juridique, les brevets logiciels.

Pour éviter les ennuis de récupération, je suis passé par le fichier bittorrent – vous savez l’outil des pirates selon les rentiers vivants de la vente de galettes plastifiées – pour avoir une image ISO fonctionnelle et correcte dès le départ.

Mon ami VirtualBox a été mis à contribution.

Après le démarrage, on se retrouve devant un Gnome utilisant des polices très fines, et un thème qui n’a rien à envier au vert de la LinuxMint.

J’ai donc lancé Anaconda. Comme pour une Fedora Linux classique avec Gnome, je n’ai pas créé de compte utilisateur dès le départ.

Une quinzaine de minutes a été nécessaire pour que la Chapeau prenne place sur le disque dur virtuel.

Au premier démarrage de la Chapeau Linux, j’ai été accueilli par l’assistant de configuration. Après avoir défini la langue, le clavier, le fuseau horaire, j’ai créé un compte utilisateur. Bref, que du grand classique.

Je suis passé par la ligne de commande pour m’occuper de l’installation des mises à jour. J’aurai pu utiliser Gnome Logiciels ou la version adaptée de Yum Extender, mais j’ai préféré jouer la carte de la prudence.

Il est vrai que presque 600 Mo de mise à jour avec environ 300 paquets touchés, ça donne envie d’utiliser l’outil le plus simple mais aussi le plus austère.

La logithèque est très fournie, mais elle souffre d’un problème latent avec les distributions basées sur Fedora : les traductions parfois manquantes… Comme c’est le cas pour LibreOffice 🙁

C’est bien de fournir Steam, PlayOnLinux ou encore Darktable. Mais combien pèse le fichier de traduction de LibreOffice ? Dommage qu’il ne soit pas installé par défaut. Il faut donc passer par le rajout du paquet libreoffice-langpack-fr, ce qui n’est pas des plus intuitif et pourrait rebuter un utilisateur qui aurait envie de découvrir une distribution basée sur Fedora et fonctionnelle dès son premier démarrage.

J’ai donc utilisé le port de Yum Extender pour DNF et j’ai corrigé le problème en quelques secondes :

Cela demande juste 10 Mo… Sur une ISO qui pèse 3 Go à récupérer, c’est pas grand chose.

Comme d’habitude, j’ai lancé la vidéo pour vous montrer l’ensemble en action.

Modulo le fait que LibreOffice ne soit pas directement traduit en dehors de la langue anglaise et qu’Adobe Flash soit préinstallé, on est en face d’une distribution qui est d’une bonne qualité. Évidemment, certains choix sont criticables, mais je dois dire qu’on sent que c’est une distribution qui a été conçue pour être utilisable, ne serait-ce qu’avec l’apport de PlayOnLinux, de Wine ou encore de Steam.

Une distribution qui pourrait être intéressante pour les personnes attirées par une Fedora Linux mais qui n’ont pas envie de se prendre la tête à rajouter un certain nombre de dépots pour pouvoir lire les formats non-libres couramment répandu, comme le mp3 par exemple.

Cela fait plaisir et je dois dire que je m’attendais à vraiment pire. À vous de voir maintenant.