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FredericBezies

source: FredericBezies

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SolusOS 1.1 : près de 3 mois après la sortie de la version 1.0, quoi de neuf ?

lundi 7 mars 2016 à 09:57

SolusOS est une des distributions indépendantes dont l’histoire est la plus mouvementée, depuis l’époque où elle s’appellait encore EvolveOS. La version 1.1 est sortie récemment. Affublée du nom de code Shannon, elle a été surtout développée pour corriger des bugs de la version 1.0, mais aussi apporté des changements, comme l’abandon de GDM au profit de Lightdm, l’ajout du support des imprimantes (qui était un point faible de la version 1.0), et le démarrage sur UEFI semble être corrigé.

Dans mon article de fin décembre 2015, je concluais ainsi :

[…]
Mon avis final sur cette première version ?

Une distribution qui a du potentiel et qui ne demande qu’à faire ses preuves. Vu le boulot énorme qu’a été la création d’une distribution depuis la feuille blanche avec un gestionnaire de fenêtres dédié, on peut dire que le pari est en grande partie réussi.

L’arrivée de la version 1.1 est l’occasion de voir comment évolue la distribution… Et si elle est toujours aussi agréable d’emploi tout en améliorant son « moteur ». Même sa majesté Manuel Dorne en a parlé en bien, c’est dire ! :)

Bref, revenons à nos pingouins manchots. J’ai utilisé Transmission pour récupérer l’image ISO de la SolusOS 1.1. Autant dire qu’elle a été pas mal demandée :)

Étant d’un naturel joueur, j’ai décidé de faire une installation dans une machine virtuelle handicapée d’un circuit UEFI. Vu que c’est une galère monstrueuse à gérer, j’ai voulu voir si le wiki de la SolusOS dédié à cette plaie m’aura permis de contourner l’obstacle.

Après le démarrage réussi, j’ai donc commencé par passer le clavier en français (via le menu / System Tools / Settings).

J’ai lancé gParted pour créer le partitionnement nécessaire à l’installation avec l’UEFI. À savoir une partition /boot en fat32 de 512 Mo avec le drapeau « boot » activé. Puis une partition de swap et une partition principale en ext4. Le tout avec un partitionnement en GPT. Pour les manipulations concernant la gestion des drapeaux, je vous renvoie à la documentation de gParted. http://gparted.sourceforge.net/display-doc.php?name=help-manual&lang=fr

L’installateur présente toujours un bug plus « marrant qu’ennuyeux ». Si on se situe en France, le premier agencement de clavier proposé est le… Basque :)

Ensuite, les étapes sont classiques, que ce soit le choix des partitions, la création de l’utilisateur, ou encore le réglage du nom de l’installation ou de l’emplacement du chargeur de démarrage. Les captures d’écran sont suffisamment parlantes sans rajouter des commentaires.

Une fois l’installation terminée, j’ai eu le plaisir de voir la SolusOS démarrer sur le disque dur. Un truc qui m’a fait rager, c’est que le clavier est en anglais à la première connexion… Grrr ! Problème rapidement réglé, mais c’est assez laxatif.

J’ai ensuite utilisé l’outil de gestion des logiciels pour installer quelques mises à jour.

Après les mises à jour, j’ai complété la logithèque en rajoutant LibreOffice et l’aide en ligne de la suite bureautique. J’ai fait encore une fois chauffer Kazam pour effecteur la capture vidéo.

Vous avez pu le voir, la distribution a fait de gros progrès, même s’il reste encore quelques angles à arrondir : Gimp qui n’est pas détectable dans l’outil de gestion de logiciels, la traduction absente de Mozilla Firefox ou encore le menu qui a des problèmes pour être rafraichi sans passer par l’étape « fermeture puis réouverture de session ».

Mais l’ergonomie de l’ensemble est toujours aussi agréable, le support du html5 audio et vidéo est très bon. Le rajout des imprimantes est aussi une excellente nouvelle. C’est une distribution qui se bonifie, même si sa logithèque est encore un peu petite. Mais il ne faut pas oublier qu’elle est entièrement indépendante, donc un tel résultat est plus qu’honorable.

Ma conclusion est très simple : la version 1.2 de la SolusOS sera une étape décisive dans l’histoire de ce projet. Autant dire qu’il sera très attendu au tournant.