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FredericBezies

source: FredericBezies

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Q4OS 1.2.1 : comment a évolué cette distribution GNU/Linux légère et « nostalgique » ?

mercredi 29 avril 2015 à 12:14

Avec la sortie de la Debian GNU/Linux Jessie, les distributions la prenant pour base vont commencer à se bousculer au portillon. L’une des premières à avoir annoncé sa disponibilité, c’est la Q4OS. J’avais déjà parlé de la distribution en février 2015.

Je concluais le précédent article ainsi :

Bref, en un mot comme en cent, on se trouve face à un projet intéressant qui permet de retrouver un environnement moins lourd et surtout qui ne cédait pas à la tentation du tout transparent et clinquant qui a suivi. Et c’est aussi une distribution idéale pour recycler une vieille machine, vu le peu de gourmandise de l’ensemble.

Je sais, uniquement deux mois entre deux articles pour une même distribution, c’est court. Mais il faut dire qu’il y a eu des gros changements. Si la version 0.5.27 de février 2015 proposait une version 3.5.13.2 du Trinity Desktop Environment, la version 1.2.0 (puis 1.2.1 dans la foulée) de la distribution propose désormais la version 14.0.0 du Trinity Desktop Environment.

Les notes de publications pour la version 1.2.x annoncent de très bonnes choses. Outre le fait que l’ancienne branche 0.5.x sera encore supportée, la branche 1.2.x se base sur une Debian GNU/Linux Jessie en lieu et place de Debian GNU/Linux Wheezy, et qu’elle sera supportée jusqu’en mai 2020.

De plus, il est possible – bien que je ne l’ai pas testé – d’installer KDE4, Lxde ou Xfce en lieu et place du Trinity Desktop Environment.

Quand on va sur la page de téléchargement pour télécharger les énormes images ISO (339 Mo en 32 bits, 305 Mo en 64 bits), on peut lire que les prérequis minimaux en matériels sont : processeur Pentium à 300 Mhz (j’aurais dit Pentium II et équivalent), 128 Mo de mémoire vive et 3 Go de disque.

J’ai donc récupéré et vérifié l’ISO d’installation en 64 bits. Puis j’ai lancé le tout dans une machine VirtualBox dans laquelle la distribution pourra prendre ses aises : 2 Go de mémoire dédiée, disque virtuel de 128 Go, et deux CPUs.

Comme pour la branche 0.5.x de Q4OS, l’installateur est en mode texte. C’est moins « aguichant » qu’un mode graphique, mais il ne faut pas oublier que c’est à destination d’ordinosaures après tout !

J’ai conservé les options par défaut. L’installation est assez rapide. En 10 minutes, on peut redémarrer l’ensemble et s’attaquer aux finitions. Les paquets de traductions sont téléchargés à la demande.

On me critique souvent pour l’utilisation de VirtualBox, en tout cas les développeurs ne semblent pas s’en effaroucher. On peut installer directement les outils additionnels. À la connexion suivante, on est en plein écran et on peut apporter les dernières touches de finitions.

Dommage cependant que l’écran d’accueil reste en anglais. Mais c’est de l’anglais compréhensible. J’ai eu envie de montrer l’application des finitions et la personnalisation de l’ensemble en vidéo.

Cette distribution est très bien conçue, d’une finition qui est agréable à voir. C’est une distribution que je pourrais conseiller à des personnes voulant passer sous Linux et qui voudraient conserver certains automatismes typiques à MS-Windows. Comme les scripts d’installations qui font penser aux logiciels distribués sous forme de paquets MSI. J’ai aussi apprécié l’outil « Desktop Profiler » ou la possibilité d’installer le support des formats non-libres en un clic de souris.

C’est une distribution dont la légereté la fait rentrer en concurrence frontale avec des projets comme la antiX MX voire la HandyLinux pour la catégorie grands débutants sous Linux.

Ce qui pourrait la desservir, c’est son côté vieillot, car KDE 3.5.x, ça commence à dater.