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FredericBezies

source: FredericBezies

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Dérivées d’Archlinux : en dehors de la Manjaro Linux, Chakra Linux et Antergos (pour son installateur), rien de bon ?

samedi 21 juin 2014 à 20:10

J’avais parlé rapidement de la Bridge Linux, dérivée peu connue de la Archlinux. J’avais été effroyablement déçu. Cependant, voyant que la Bridge Linux était toujours vivante, j’ai voulu voir si elle s’était améliorée ou pas avec le temps.

J’ai donc récupéré l’ISO de la 2014.02 (pour février 2014, apparemment) en saveur Xfce. C’est la dernière génération d’ISO disponible au 21 juin sur le site officiel. De plus, le noyau de la Bridge Linux est un 3.12.9, ce qui pourrait coller avec une ISO proposée en février 2014.

J’ai ensuite utilisé mon ami Qemu pour lancer la distribution dans une machine virtuelle classique : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=137438953472 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2014.02-x86_64.iso -boot order=cd &

On a alors droit à un Xfce revampé à la sauce Gnome 2.x. C’est vrai que l’interface basique de Xfce est trop déroutante…

L’installateur est le même, semi-graphique, mais cette fois, il parle français. Sinon, j’ai fait des captures d’écran des principales étapes, elles sont suffisament parlantes.

Mauvais point : pas de partitionnement automatisé.

A noter que le système de fichiers proposé par défaut, c’est ReiserFS 3.

J’ai joué avec le feu, et tenté le partitionnement avec /boot sur sa propre partition.

Inutile de garder le suspense plus longtemps. Les mêmes défauts semblent être présents sur l’installateur, ne serait-ce qu’au niveau de la configuration avancée, comme avec certains fichiers plus ou moins mal renseignés, voire inutiles.

Impossible de démarrer avec une partition boot séparée… Pourquoi la proposer alors ?

Donc, déjà la configuration de grub au niveau de l’installateur est pourrie. C’est pas grave, on recommence sans partition /boot séparée… Bizarre quand même.

Le script de post-installation ne fonctionnent pas dans Qemu.

J’ai donc fait les opérations de maintenance basique à la main : mise à jour entre autre. Impossible de rajouter automatiquement le support des imprimantes par exemple. Dommage :(

La vieillesse de la base proposée se fait sentir : on doit importer manuellement la clé d’un développeur arrivé entre temps avec : sudo pacman -S archlinux-keyring

Ensuite, les mises à jour semblent s’installer sans trop de problèmes. La gestion des paquets en mode texte utilise pacaur. J’avoue que je préfère largement yaourt, moins limité. Mais respectons le choix du développeur.

J’ai donc viré Abiword et Gnumeric en les remplaçant par LibreOffice et sa traduction française. Puis j’ai capturé l’ensemble en vidéo :

Pour conclure, à cause du fait plus qu’ennuyeux qu’on ne puisse pas installer la distribution avec une partition /boot séparée, l’utilisation d’un enrobeur pas vraiment très puissant, le script de post-configuration qui ne fonctionne pas dans une machine virtuelle Qemu, l’ISO vieille de quatre mois, son outil d’installation datant du précambirien, rien n’est en faveur de la Bridge Linux ou presque.

Son haut niveau de prise en charge des langues et un thème graphique qui change un peu de faenza sont ses seuls avantages. Mon titre se doit de passer de l’interrogatif à l’affirmatif. En dehors de Manjaro Linux et de Chakra Linux, rien de bon coté dérivé d’Archlinux. Si l’Antergos, mais uniquement pour son installateur.

Bridge Linux ? Passez donc votre chemin pour éviter de vous arracher la moitié de votre masse capillaire.