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FredericBezies

source: FredericBezies

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Deepin 15.1 : une distribution GNU/Linux provenant de l’Empire du Milieu.

lundi 8 février 2016 à 16:46

Je n’ai presque jamais abordé la Deepin Linux sur le blog. La dernière fois, ce fût en 2013. Cette distribution d’origine chinoise, jadis basée sur Ubuntu (qui est une Debian GNU/Linux « unstable » stabilisé au niveau du coeur) quitte la base Ubuntu pour aller directement sur la Debian GNU/Linux unstable. Ce changement a été officialisé avec l’arrivée de la version 15 de la distribution sortie fin… 2015 :)

Elle propose le Deepin Desktop Environment qui est spécifique à la distribution, même s’il a été porté pour Archlinux par exemple.

La Deepin 15.1 est sortie récemment, une occasion pour voir ce que donne l’environnement en action. J’ai donc fait chauffer mon wget pour récéuper l’image ISO qui pèse un peu plus de 1,9 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.linuxdeepin.com/releases/15.1/deepin-15.1-amd64.iso
–2016-02-08 14:56:14– http://cdimage.linuxdeepin.com/releases/15.1/deepin-15.1-amd64.iso
Résolution de cdimage.linuxdeepin.com (cdimage.linuxdeepin.com)… 2001:da8:d800:95::114, 202.141.160.114
Connexion à cdimage.linuxdeepin.com (cdimage.linuxdeepin.com)|2001:da8:d800:95::114|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2059567104 (1,9G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « deepin-15.1-amd64.iso »

deepin-15.1-amd64.i 100%[=====================>] 1,92G 3,29MB/s ds 14m 16s

2016-02-08 15:10:31 (2,29 MB/s) — « deepin-15.1-amd64.iso » sauvegardé [2059567104/2059567104]

J’ai ensuite créé dans VirtualBox une machine virtuelle basée sur un modèle Debian GNU/Linux en 64 bits, tout en lui donnant de quoi s’exprimer : 2 Go de mémoire vive dédiée, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel et l’acceleration 3D activée au passage. Au démarrage, deux options : l’installation ou le démarrage en mode « failsafe », le « mode sans échec » du monde MS-Windows.

L’installateur est très bien conçu, et fait penser à celui de MS-Windows 8.x/10 dans sa présentation générale.

Après avoir choisi la langue d’installation, nous avons droit à une gueulante si une machine virtuelle est détectée. Donc acte. Les performances seront réduites ? Et bien, nous n’en parlerons pas :)

Un panneau récapitulatif apparait. En cliquant sur « Anglais (US) », on accède à la liste des claviers disponibles, rangé par ordre alphabétique.

Le principe est le même pour le choix du fuseau horaire.

Une fois les deux réglages effectués, il suffit de remplir le formulaire proposé à l’écran. Inutile de sortir de Polytechnique pour cette étape :)

On passe après à l’étape de la cible d’installation et le partitionnement. On peut passer en mode expert en cliquant sur « Mode expert » en haut. J’ai décidé de garder les options par défaut, histoire d’éviter les bugs vicieux, en cliquant sur le bouton « Installation ».

Nous avons droit ensuite à l’habituel diaporama sur les outils disponibles, la communauté, etc. Bref, du grand classique. Pas de quoi casser trois pattes à un palmipède. Le seul point dommageable : une énorme faute d’orthographe sur la dernière page de l’installateur.

On arrive dans le Deepin Desktop Environment alias DDE, avec une barre de lancement qui fait penser au Dock de MacOS-X, et des icones à la mode « flat ». Une icône permet d’accéder à tous les réglages de l’environnement, et fait penser à des outils introduits avec MS-Windows 8.x, mais en plus utilisable, et aussi d’une certaine manière à la barre latérale du Budgie Desktop développé par le projet Solus.

Certains outils ont été réécrit, comme le visionneur de vidéo ou l’outil de lecture musicale. J’ai l’impression que le navigateur de fichier n’est autre que Nautilus, l’outil de Gnome, et que le magasin d’application est l’adaptation de l’ubuntu store version Debian GNU/Linux. À moins que je ne me trompe lourdement ?

Mais le plus simple reste de montrer l’ensemble en action.

Malgré la mise en garde et le temps de chargement un peu long, le Deepin Desktop Environment est resté assez utilisable. Dommage que le choix d’icônes soit aussi restreint, que Google Chrome et WPS Office soient proposés par défaut. C’est une agréable surprise, et l’ergonomie de l’ensemble est bien pensée. Surtout la barre latérale qui reprend l’image de la télécommande tout en étant plus utilisable qu’une télécommande classique 😉

Reste à savoir maintenant si le Deepin Desktop Environment sera suffisamment portable pour permettre sa démocratisation. Il y a bien un port pour Archlinux, mais je ne l’ai pas encore essayé. En tout cas, on reste loin de l’horreur qu’est le port d’Unity pour Archlinux.

Une bonne surprise donc. Comme des publicités informatiques le disait dans les années 1990, « À suivre… »