I. Présentation du mode concepteur

Le mode concepteur dans PHPMyAdmin permet de visualiser les bases de données, leurs tables et les différents champs qui les composent sous la forme d’un schéma. On peut aussi y voir facilement les relations entre les tables. C’est un mode très pratique lorsque l’on est souvent en train de concevoir, modifier ou étudier des systèmes de bases de données.

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment activer le mode concepteur dans PHPMyAdmin version 4.1. Ce tutoriel a été validé sous Wamp.

II. Phpmyadmin : Activation du mode concepteur

Pour activer le mode concepteur, c’est assez simple. On va commencer par aller trouver dans le répertoire d’installation de PHPMyAdmin le fichier nommé “config.inc.php“.

Sous WAMP, ce fichier se situe dans le répertoire suivant :

C:\wamp\apps\phpmyadmin4.1.14

Pour les distributions Linux et si wamp a été installé via une commande comme apt-get ou yum, le répertoire de PHPMyAdmin se trouvera dans :

/etc/phpmyadmin

Dans ce fichier, nous allons ajouter les lignes suivantes juste avec la fin du fichier “?>” :

$cfg['Servers'][$i]['pmadb'] = 'phpmyadmin';
$cfg['Servers'][$i]['bookmarktable'] = 'pma__bookmark';
$cfg['Servers'][$i]['relation'] = 'pma__relation';
$cfg['Servers'][$i]['table_info'] = 'pma__table_info';
$cfg['Servers'][$i]['table_coords'] = 'pma__table_coords';
$cfg['Servers'][$i]['pdf_pages'] = 'pma__pdf_pages';
$cfg['Servers'][$i]['column_info'] = 'pma__column_info';
$cfg['Servers'][$i]['history'] = 'pma__history';
$cfg['Servers'][$i]['designer_coords'] = 'pma__designer_coords';
$cfg['Servers'][$i]['userconfig'] = 'pma__userconfig';

Après avoir enregistré ces modifications, nous allons importer un fichier au format SQL qui va permettre à phpmyadmin d’avoir sa propre table, contenant ses informations de configuration. On va pour cela à la racine de l’interface web de PhpMyAdmin puis cliquer sur “Importer” :

On pourra ensuite cliquer sur “Parcourir” pour aller chercher le fichier sql en question  :

On ira ensuite sélectionner le fichier “create_table.sql” se trouvant dans le répertoire “examples” du répertoire de configuration de PHPMyAdmin :

Suite à cela, il faudra redémarrer PHPMyAdmin. Pour Wamp il faut passer par un clic gauche puis “Exit“. Pensez également à fermer votre navigateur avant de relancer Wamp.

On pourra alors retourner sur PHPMyAdmin, puis dans une base de données, apprécier le mode concepteur :

Pour bien vérifier que votre menu Concepteur est bel et bien activé après ces manipulations, je vous invite à bien vider votre cache navigateur, voire à faire le test avec un autre navigateur que celui habituellement autorisé, les miens se sont particulièrement accroché à ne pas m’afficher le mode concepteur alors qu’il avait bien été activé .

On ne peut pas dire que les imprimantes soient les meilleures amies des administrateurs systèmes, et pourtant, elles sont omniprésentes dans les entreprises, mais aussi dans une moindre mesure à la maison. Mais alors, comment les administrer ?

Dans la plupart des entreprises, les imprimantes doivent pouvoir être utilisées et communiquer avec un ensemble de systèmes très hétérogènes, cela complique bien évidemment les tâches d’administration.

La gestion des imprimantes se fait le plus couramment de façon centralisée, on passe alors par des imprimantes connectées en réseau, voire par un serveur d’impression (USBtoIP) pour “convertir” une imprimante USB en imprimante Ethernet, joignable par une IP. Ceci permet notamment aux entreprises ne souhaitant pas renouveler leurs imprimantes, de prolonger leur durée de vie en faisant évoluer la connectivité.

Par serveur d’impression, on entend aussi l’installation d’un serveur qui jouera en quelque sorte le rôle d’annuaire qui référence toutes les imprimantes disponibles, ce qui facilitera l’administration et l’installation des imprimantes. L’équipe informatique y gagne, l’utilisateur final aussi. Le nouveau défi proposé aux administrateurs réseau est d’intégrer des périphériques mobiles tels que des smartphones et des tablettes au sein du réseau d’entreprise, étant donné qu’ils doivent imprimer également, il faut alors trouver une solution. Cela tombe bien, on en a vu une récemment lors d’un test matériel avec le serveur d’impression Lantronix xPrintServer, qui facilite grandement le processus d’impression depuis les appareils mobiles.

L’administration des imprimantes d’un système d’information passe par plusieurs critères qu’il est intéressant de connaître. On peut par exemple essayer de monitorer le nombre de feuilles ou documents imprimés, bien que cette information ne soit pas forcément fournie par tous les modèles d’imprimantes. Une seconde information qui peut être utile dans le contexte de la supervision est le monitoring du niveau des cartouche d’encre. Cela permet de prévoir l’intervention des techniciens pour le remplacement, du service d’achat pour remplir les stocks, etc.

Enfin, je me tourne vers vous et vous retourne la question : Comment administrez-vous vos imprimantes ?

I. Présentation

Nombreux d’entre vous doivent utiliser l’authentification à deux facteurs proposée par Google pour accéder à son compte. Autrement dit, on saisit le mot de passe associé à son compte Google et ensuite on reçoit généralement un code par SMS qui permet de valider l’authentification, en jouant le rôle de second facteur.

Cependant, j’ai une question pour vous : Comment faites-vous si votre smartphone n’a plus de réseau ? Vous ne pourrez pas recevoir le SMS, ni utilisateur la boite vocale. Certes ça n’arrive pas tous les jours… Mais vaut mieux anticiper et mettre toutes les chances de son côté.

C’est là qu’intervient Google Authenticator, une application pour mobile compatible Android, iOS et Blackberry, qui une fois associé à votre compte Google permet d’assurer l’authentification à double facteur grâce à un code. En effet, un code unique est fourni par l’application doit être utilisé pour s’authentifier. D’ailleurs, ce code change toutes les 30 secondes. Même si vous n’avez pas de réseau mobile (Edge/3G/4G), ou même de connexion Wi-Fi, vous pourrez utiliser ce code puisque les serveurs de chez Google ont également connaissance de ce code.

Note : Ce mécanisme requiert une synchronisation entre votre smartphone et les serveurs Google, sinon, imaginez que l’application à un code de retard… Cela rendrait inutilisable le service.

Une fois actif, ce service devient prioritaire sur les codes par SMS. Si vous rencontrez un problème – notamment de synchronisation – et que le code fourni par Google Authenticator ne fonctionne pas, ne paniquez pas ! Il est toujours possible de se retourner vers les solutions secondaires comme le code SMS.

Vous êtes prêt ? Alors on va commencer, pour ma part j’utilise un poste sous Windows 8.1 (ce n’est pas bien important) et un smartphone sous Android Lollipop 5.1 (mais l’application fonctionne pour les versions plus anciennes).

II. Procédure

La première étape de la configuration concerne votre compte Google. En effet, il faut configurer la validation en deux étapes, pour cela accéder à l’URL suivante depuis votre PC :

https://accounts.google.com/security

Une fois sur cette page, cliquez sur la zone nommée “Validation en deux étapes“, vous devriez arriver sur la page comme ci-dessous. Ensuite, un message avec écrit “Obtenir les codes via notre application mobile” doit s’afficher, cliquez sur “Utiliser l’application” sur la droite.

Commence la configuration de Google Authenticator sur votre compte Google, sélectionnez votre type de smartphone, dans mon cas “Android“. Cliquez sur “Continuer“.

Sur le smartphone, il va être temps d’installer Google Authenticator, depuis le Play Store pour les appareils Android. Deux choix s’offrent à vous pour associer Google Authenticator avec votre appareil, scanner un code QR mais cela nécessite l’installation d’une application supplémentaire, sinon cliquez sur “Impossible de scanner le code-barres” et recopiez la clé sur votre appareil.

Recopier la clé, oui, mais où ? Installez l’application Google Authenticator maintenant et suivez ce tutoriel.

Lors du premier lancement de l’application, vous obtiendrez l’écran ci-dessous, appuyez sur “Commencer la configuration“.

Appuyez sur “Saisir la clé fournie“.

Saisissez la clé fournie sur l’interface de votre compte Google, depuis votre PC. Appuyez sur “Ajouter“.

L’application affiche le premier code généré, et qui fera office de code de validation pour s’authentifier.

Depuis votre PC, saisissez ce code dans la zone “Code” et cliquez sur “Valider et enregistrer” (voir copie d’écran en début de partie si besoin). Si vous obtenez le message ci-dessous, félicitations vous avez réussi !

Il suffit de tenter de se connecter depuis une navigation privée, un autre navigateur ou un autre PC pour tester, et après avoir saisi le mot de passe, on nous demande de saisir le code de validation. Il suffira d’ouvrir l’application Google Authenticator et de saisir le code actuel, ensuite vous accéderez sans soucis à votre compte Google.

Que pensez-vous la solution Google Authenticator ?

Google propose une nouvelle fonctionnalité afin de localiser son smartphone, puisqu’il suffit de saisir “Find my phone” sur le moteur de recherche Google pour localiser son smartphone sur Google Maps.

Pour que cela fonctionne, vous devez être connecté avec le même compte Google, aussi bien sur le PC que sur le smartphone, ce dernier devant être obligatoirement sous Android.

Une fois le smartphone localisé, il apparaîtra sur une carte et vous aurez la possibilité de le faire sonner pendant quelques minutes, ce qui peut être intéressant si vous l’avez “perdu” à votre domicile… Cette fonctionnalité se présente comme une alternative à Android Device Manager qui est plus complet, notamment car il propose le verrouillage à distance.

Pour le moment, la fonctionnalité n’est disponible qu’aux États-Unis mais pourrait être déployée à l’internationale très rapidement (il semble que certains ont réussi à faire fonctionner en France).

Source

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment compresser et décompresser au format xz et tar.xz sous Linux.

Pour rappel, les fichiers en .tar ne sont que des archives. Les fichiers en .xz sont des fichiers compressés, donc les .tar.xz sont des archives compressées.

Une archive, c’est le fait de mettre dans un même fichier, plusieurs fichiers ou dossiers. Les fichiers en .tar cachent souvent tout une arborescence, mais ils sont plus facile à manier.

La compression va être le moyen de réduire la place que prend cette archive. Généralement, on croisera des fichiers en .tar.xz, mais il peut également arriver que l’on croise des fichiers au format .xz seulement.

II. Compresser et décompresser au format XZ

Pour compresser un format .xz, il faut utiliser la commande “xz” qui est normalement disponible à partir de la version “1.22” de tar. Vous pourrez déterminer la version de tar avec la commande suivante :

tar --version

Si vous avez la bonne version, voici la commande à utiliser pour compresser au format .xz :

xz -k9 monfichier

L’option “-k” permet de compresser, “9” est le niveau de compression à appliquer, il va de 0 à 9 et 6 est le niveau par défaut.

Attention : Si vous souhaitez compresser un dossier et non un fichier unique, il faut le mettre dans une archive avant, nous verrons cela dans le point suivant.

Pour décompresser le format xz, il faut utiliser la commande suivante :

xz -d monfichier.xz

Ici, l’option -d permet de spécifier que l’on veut décompresser un fichier.

III. Compresser et décompresser au format tar.xz

Quand le fichier est en réalité une archive, c’est-à-dire un fichier contenant un ensemble de fichiers et dossiers qu’il faut désarchiver, il faut utiliser une commande supplémentaire. Pour construire une archive et la compresser au format XZ, utiliser la commande suivante :

tar cfJ fichier.tar.xz mondossier

• c : Permet de créer une archive
• f : Permet de spécifier le nom de l’archive
• J : Permet de spécifier que l’on compresse au format “xz”

Pour décompresser une archive compressée au format .tar.xz, il faut utiliser la commande suivante :

tar -xJf fichier.tar.xz

La différence ici est que l’on utilise l’option -x qui permet de spécifier une décompression.