PROJET AUTOBLOG


IT-Connect

Site original : IT-Connect

⇐ retour index

Amazon dévoile sa première enceinte portable dans la gamme Echo

vendredi 6 décembre 2019 à 13:25

Jusqu'ici, toutes les enceintes de la gamme de produits Echo devaient être connectées au courant pour fonctionner. Amazon a dévoilé sa première enceinte portable nommée l'Echo Input Portable Smart Speaker Edition (non, je vous jure ce n'est pas si long comme nom).

Cette enceinte fonctionne donc sur batterie, et elle bénéficie d'une connectivité Wi-Fi, du Bluetooth et de l'assistant vocal intégré. Cela reprend le principe des enceintes Blast de chez Ultimate Ears ou encore la Sonos Move de chez Sonos. Voilà donc la riposte d'Amazon.

L'Echo Input Portable Smart Speaker Edition a un design proche de l'Echo Dot, si ce n'est qu'elle est plus haute. Elle intègre une batterie de 4 800 mAh afin d'offrir 10 heures d'autonomie.

Nous retrouvons les éléments classiques d'une enceinte portable : deux boutons pour gérer le volume, un bouton on/off, ainsi qu'un indicateur sur le niveau de batterie restant. Le bouton qui sert à activer ou désactiver le micro est bien là, toujours sur le dessus. Ce bouton est accompagné d'une touche d'action.

Par contre, c'est décevant de voir qu'Amazon a intégré un port microUSB pour la recharge, on aurait préféré de l'USB-C...

Pour le moment, l'Echo Input Portable Smart Speaker Edition est annoncée qu'en Inde pour environ 63 euros et elle sera disponible à partir du 18 décembre. Pour la France, il faudra patienter pour avoir des informations additionnelles.

Test Konyks Priska+ Mini : une prise connectée compacte de 16A

vendredi 6 décembre 2019 à 09:20

I. Présentation

Dans la continuité du test de l'interrupteur pour volet roulant Konyks Vollo, je vous propose aujourd'hui de découvrir un autre produit de chez Konyks : la prise connectée Konyks Priska+ Mini, avec mesure de la consommation électrique.

Les caractéristiques techniques sont les suivantes :

Comme les autres produits Konyks, cette prise connectée respecte les normes CE et RoHS.

En comparaison en terme de "perfs", le modèle Konyks Priska se limite à une puissance de 10A et 2000 Watts.

II. Package et design

Le package est joli, aux couleurs de Konyks, et surtout il contient les informations essentielles sur le produit. A l'intérieur, nous retrouvons la prise Priska ainsi qu'une notice d'utilisation, exclusivement en français 😉

Le fait qu'elle soit compacte rend la prise plus jolie, entièrement blanche, elle a tout de même un bouton de couleur orange et un anneau orange sur l'extrémité. Une couleur orange qui est reprise sur l'intérieur de la prise. Sur le dessus, la mention Konyks est inscrite en gris argenté.

Lorsque la prise est allumée, je m'attendais à voir l'anneau orange s'illuminait mais ce n'est pas le cas, dommage ça aurait pu être sympa, mais pas très discret. Il faudra se contenter de la lumière dans le bouton orange. Au niveau du bouton, il y a un léger effet de transparence où l'on voit l'intérieur du bouton, je ne trouve pas cela très esthétique.

A titre de comparaison, la Priska+ Mini est moins imposante que le modèle TP-Link HS100 ou le modèle KLSP1 de chez Koogeek. En terme de format, nous sommes plus proche du modèle EVE Energy, du modèle BlitzWolf BW-SHP6 ou de la prise connectée Philips Hue qui est très légèrement plus imposante.

Au niveau de la conception, sur la partie femelle de la prise il est à noter que les connecteurs sont sécurisés par un obturateur plastique (utile pour les enfants), ce qui est appréciable.

L'ensemble présente une bonne qualité de fabrication, les finitions sont propres. Sur ce point Konyks confirme mon impression du précédent test.

III. Utilisation

Comme expliqué dans la notice d'utilisation, pour initialiser l'appareil, il faut le brancher et rester appuyé 10 secondes sur le bouton jusqu'à ce que le voyant clignote rapidement.

Il suffit ensuite d'ajouter un nouvel appareil dans l'application Konyks, de choisir la prise connectée, d'indiquer le réseau Wi-Fi, puis l'application va scanner l'environnement pour rechercher la prise Priska. Une fois associée à votre compte, vous avez la possibilité de changer son nom, et ensuite, c'est parti !

Dans l'application Konyks, lorsque l'on appuie sur la prise on accède à son panneau de contrôle. Un bouton central permet d'allumer ou d'éteindre d'une simple pression, et trois autres boutons dans le bas donnent accès aux fonctionnalités supplémentaires :

Au niveau de la consommation électrique, l'application permet d'accéder à l'historique sur 30 jours, dommage que ce ne soit pas plus. Au moins sur 1 an, par exemple, ce serait plus significatif. Par ailleurs, l'application Konyks affiche la consommation en temps réel sur la prise, avec plusieurs métriques : Courant (mA), Puissance (W), Tension (V), et la consommation (KWh).

Sur ce point on pourrait aller plus loin : historique plus long, comparaison de périodes ou encore la possibilité de saisir son coût au KWh (selon son contrat) et d'avoir une conversion de la consommation en euros.

La compatibilité avec les assistants vocaux de Google et Amazon offre la possibilité d'allumer et d'éteindre la prise à distance grâce à la voix. Par exemple, avec les phrases : Alexa, allume la prise ou Alexa, éteins la prise. Par ailleurs, la prise connectée peut être ajoutée à un scénario ou à une automatisation au sein de l'application Konyks, ce qui peut permettre d'allumer ou d'éteindre la prise (et donc l'équipement connecté) à une heure précise.

IV. Conclusion

Ce qui est intéressant avec la Priska+ Mini c'est qu'Apynov est parvenu à nous proposer un appareil compact, sans négliger les performances puisqu'elle supporte 16A (3520W max), ce sera largement suffisant pour connecter vos différents types d'appareils. J'insiste vraiment sur le fait que le rapport taille (encombrement) / puissance fournie est vraiment très bon.

Pour vraiment créer un écart avec la concurrence, disons que si le prix de base à 27,90€ baissait de 2-3 euros ça permettrait de se placer en dessous et d'avoir un rapport qualité/prix supérieur.

Au niveau du design et des couleurs, bien qu'elle soit blanche, il y a des touches d'orange qui apportent un peu de dynamisme d'un point de vu visuel, mais cela rend la prise également moins neutre visuellement.

Enfin : restez aux aguets, un jeu-concours arrive très vite pour tenter de remporter une prise connectée Konyks Priska+ Mini 😉🎁

Plex devient un service de streaming gratuit, films et séries au programme

jeudi 5 décembre 2019 à 09:10

Depuis plusieurs années, Plex est une référence lorsque l'on souhaite créer son propre médiacenter, notamment sur son NAS et l'alimenter avec son propre contenu multimédia. Désormais, Plex va revoir sa stratégie et proposer aussi du contenu en streaming comme le fait Netflix.

La différence entre Plex et Netflix, Prime Video ou encore Disney+ c'est que le service est gratuit. Des milliers de séries et de films sont au programme, avec notamment des créations des studios Warner Bros ou Lionsgate. Des grands classiques sont inclus au catalogue : Terminator, Le Seigneur des Anneaux ou encore Apocalypse Now. Je pense qu'il ne faudra pas s'attendre à voir les derniers blockbusters sur le service Plex.

Cette offre de streaming, en définition Full HD, sera proposée dans plus de 200 pays et accessible depuis différentes plateformes. En effet, Plex propose une application pour mobile, que ce soit pour Android et iOS, mais aussi un lecteur pour Windows, Mac ou Linux, ainsi qu'une compatibilité avec Android TV, Chromecast et les Smart TV (en fonction du constructeur).

Pour monétiser le service, Plex compte sur des publicités : au début et au milieu de la vidéo, comme lorsque l'on regarde la TNT en fait. Plex précise tout de même qu'il y aura 50% de moins de pubs qu'à la TV. Le service de Plex est un service d'AVOD puisqu'il est basé sur la publicité (Ad-supported Video On Demand).

Pour le moment, les pistes audio sont uniquement en anglais pour la plupart, sans sous-titres, mais j'imagine que Plex va faire évoluer la situation.

Test AUKEY Key Series B33, les nouveaux écouteurs tour de cou d’AUKEY

mercredi 4 décembre 2019 à 09:10

I. Présentation

Il y a quelques mois, j'avais publié un test des écouteurs AUKEY Key Series EP-B80, aujourd'hui je vous présente au travers ce test d'autres écouteurs de la gamme : AUKEY Key Series B33. Un tout nouveau modèle proposé par le fabricant AUKEY. Il y a peu, nous avons également publié le test des écouteurs AUKEY EP-T10 qui sont totalement sans-fil.

Dans la notice fournie, nous retrouvons des informations techniques intéressantes :

Les écouteurs bénéficient d'une protection IPX6, suffisante contre la sueur et la pluie fine. Ils profitent également de la technologie aptX Low Latency qui optimise la connexion sans-fil notamment en réduisant le délai de transmission, ce qui évite d'avoir une latence/décalage entre l'image et le son dans le cas où l'on regarde une vidéo, par exemple.

II. Package et design

Dans l'élégante boîte, les écouteurs sont parfaitement rangés et en place, alors qu'en dessous nous retrouvons les autres éléments de la boîte, à savoir : la notice, le câble de rechargement et des embouts de remplacement pour les oreillettes. On remarque un soin particulier sur la présentation des produits de la part d'AUKEY sur sa série Key Series.

Nous retrouvons le contenu suivant dans la boîte : les écouteurs, un câble USB-C, une notice d'utilisation ainsi que 2 paires d'embouts en silicone supplémentaires, de tailles différentes par rapport à la paire en place sur les écouteurs. Contrairement à l'autre modèle que j'ai pu tester, AUKEY n'a pas inclus d'embouts en mousse.

Les écouteurs tour de cou sont situés à chaque extrémité de l'armature et chaque écouteur dispose d'environ 20 cm de câble souple. Le tour de cou en lui même est en silicone, et il dispose d'une finition qui le rend doux au toucher. Il est également assez souple et à mémoire de forme, ce qui lui permet de bien tenir en place. L'extrémité du tour de cou est doré, assez pâle pour rester discret, et on le retrouve cette couleur sur les écouteurs avec le logo Key Series et le liseré qui fait le tour de l'oreillette.

Le câble USB-C est également en silicone "doux", ce qui rend l'ensemble harmonieux. Les écouteurs sont aimantés : quand ils sont aimantés ensemble, cela mettra la musique en pause, et si vous les détachez la musique reprend.

Lorsque les écouteurs sont en place, le boîtier de commandes qui contient tous les boutons, ainsi que le micro, est situé sur la droite. Il n'est pas possible de le mettre à gauche compte-tenu de la forme des écouteurs.

On aime ou on n'aime pas les écouteurs tour de cou, mais si c'est le cas je pense objectivement qu'ils sont élégants au niveau du design, le gris anthracite et le doré vont bien ensemble.

III. Utilisation

A. Connexion à l'appareil

La connexion s'effectue simplement en réalisant une pression d'environ 3 secondes sur le bouton multifonction afin de passer les écouteurs en mode appariement. La LED va alors clignoter en blanc et vert alternativement.

La détection s'effectue normalement au niveau du smartphone, je n'ai pas rencontré de difficultés à ce niveau-là. Lorsque l'on allume les écouteurs, la synchronisation avec le smartphone est rapide également. En cours d'utilisation, je n'ai pas constaté non plus de micro-coupures.

B. Fonctionnalités

L'intégralité du contrôle de l'appareil s'effectue grâce au boîtier de commande : il intègre plusieurs boutons qui permettent de gérer le volume, de passer à la piste suivante/précédente, de gérer l'égalisation grâce à un bouton dédié (3 modes proposés) et il y a aussi un bouton multifonction qui permet notamment d'allumer et d'éteindre les écouteurs. Une LED témoin indique également l'état de l'appareil : batterie faible, mode appariement, lecture de musique en cours, en cours de charge, etc.

Gestion de la musique

Le contrôle de la musique s'effectue facilement grâce au boîtier de commande qui permet d'accéder aux fonctions principales : gestion du volume, piste suivante/précédente et lecture/pause. En complément, pour mettre en pause on peut coller les deux écouteurs grâce aux aimants.

Concernant les différents niveaux d'égalisation, la variation se situe surtout au niveau des basses, qui sont plus ou moins fortes. C'est appréciable car on peut ajuster le son en fonction de ce que l'on écoute : musique, vidéo, etc.

Le volume se gère à deux niveaux : sur le smartphone et via le boîtier de commande. Je m'explique. Le fait d'augmenter le volume via le boîtier de commande, ne l'augmente pas sur le smartphone. Il y a un niveau de volume propre aux écouteurs et le niveau de volume au niveau du smartphone.

Sinon, j'ai toujours un problème à utiliser les boutons moulés dans le silicone directement, la pression n'est pas aussi facile que sur un véritable bouton. Le boîtier de commande contient un seul véritable bouton c'est celui pour l'égalisation.

Gestion des appels

Dans la gestion des appels, AUKEY propose les fonctionnalités suivantes :

C. Qualité sonore

Au niveau de la qualité sonore, je trouve que le son est bien équilibré. Personnellement, il y a surtout un mode d'égalisation qui me convient, il y en a un où il n'y a pas assez de basse et je trouve que c'est trop creux. Cela dépend aussi du type de musique que l'on écoute, ou si l'on regarde une vidéo il n'est pas utile d'avoir forcément les basses.

Dans la continuité du modèle EP-B80, AUKEY propose une bonne qualité sonore et à la hauteur des attentes pour des écouteurs premium. Il y a également une bonne puissance, et le volume au max est bien au-delà ce qui est recommandé (pour prendre soin de ses oreilles 😉). La puissance peut s'avérer intéressante lors d'un appel téléphonique si l'on entend pas bien l'interlocuteur.

D. Confort et autonomie

AUKEY annonce une autonomie de 8 heures pour une heure de charge via USB-C. Ce qui est intéressant, c'est qu'avec la charge rapide, avec simplement 10 minutes de charge, vous pouvez récupérer 2 heures d'autonomie.

Le système d'aimants qui sert à mettre en pause la musique est sympa à l'usage et plutôt pratique. Cependant, je trouve que les aimants ne sont pas assez forts : que ce soit pour l'accroche entre les deux écouteurs ou la résistance si l'on tire sur les fils, un peu plus de résistance serait la bien venue.

Le tour de cou quant à lui est léger et n'entraîne aucune gêne, il est assez flexible car il s'adapte à la forme du cou et n'exerce pas de pression particulière.

J'ai utilisé ces écouteurs également pour le running, il n'y a pas de gêne particulière, si ce n'est l'un des deux écouteurs qui avait tendance à s'enlever petit à petit, alors je devais appuyer dessus pour le repositionner de temps en temps. Ce comportement sera différent d'une personne à l'autre en fonction de la morphologie des oreilles.

IV. Conclusion

Pour conclure sur cette paire d'écouteurs AUKEY Key Series B33, je dirais qu'ils sont dans la continuité des autres modèles de la série Key Series, c'est-à-dire de bonne facture. Le package est de qualité, la finition du produit est bonne, avec notamment cet aspect doux au toucher qui est agréable. D'un autre côté, l'autonomie est bonne et la qualité sonore également, avec le bouton de gestion de l'égalisation qui propose trois modes pour s'adapter aux goûts de chacun, et aux différents médias. Grâce à ces différents éléments, je pense que nous sommes vraiment face à un produit premium.

A contrario, je constate tout de même deux bémols : le premier c'est la longueur du câble entre le tour de cou et chaque oreillette, je pense qu'il est trop long. Alors même s'il se tend un peu lorsque l'on tourne la tête au maximum, il aurait pu être un peu plus court à mon avis. Ensuite, ce sont les aimants intégrés aux écouteurs, avec un peu de puissance supplémentaire cela aurait facilité l'accroche entre les deux, et à l'inverse cela éviterai qu'ils se détachent si l'on tire légèrement sur un fil.

Offre spéciale : achetez ces écouteurs à 55,99€ au lieu de 79,99€ grâce au code "9BQSQGET" - valide jusqu'au 10 décembre. Lien : Amazon

CentOS : Configurer un VirtualHost pour Apache (httpd)

lundi 2 décembre 2019 à 09:15

I. Présentation

Après avoir vu comment installer un serveur LAMP sous CentOS, je vous propose de voir comment configurer un VirtualHost pour Apache, sur un environnement CentOS toujours.

L'objectif des hôtes virtuels (Virtual Hosts) est clair : vous permettre d'héberger plusieurs sites sur le même serveur web. Dans chaque hôte virtuel, nous pouvons configurer indépendamment les options et notamment le nom de domaine associé au site, ainsi que le dossier sur le serveur qui correspond aux données du site.

Le nom de domaine est très important dans la configuration car lorsqu'Apache va recevoir une requête il va savoir à quel site la requête est destinée.

II. Préparer le dossier du vHost

Dans cet exemple, nous mettrons en oeuvre le site it-connect.local mais il conviendra d'adapter avec le nom de votre site. Pour faire des tests et tricher sans interagir avec le DNS, sur Windows vous pouvez déclarer le nom de domaine dans votre fichier hosts (C:\Windows\System32\drivers\etc).

Il est à noter que, par défaut, Apache est préconfiguré avoir un hôte virtuel qui a pour racine le dossier "/var/www/html". Un bon point de départ, mais insuffisant pour héberger plusieurs sites.

Ce que l'on va commencer par faire, c'est créer un dossier dédié à notre site. Ce qui donne :

sudo mkdir -p /var/www/it-connect/html

Le sous-dossier "html" n'est pas obligatoire mais cela permet de garder la structure d'origine. Dans la commande ci-dessus, l'option "-p" sert à créer tout le chemin. Autre point important : la gestion des journaux (logs) ; il est possible de les stocker à un endroit spécifique, nous allons créer un dossier dédié aux logs de ce VirtualHost.

sudo mkdir -p /var/www/it-connect/logs

L'utilisateur d'Apache se nomme tout simplement "apache", nous allons lui donner les droits sur les dossiers du vHost (html et logs) et appliquer les permissions par défaut.

sudo chown -R apache:apache /var/www/it-connect/
sudo chmod -R 755 /var/www/it-connect/

III. Créer un fichier d'exemple

Pour que le site soit joignable, il faut créer une page d'index qui par défaut doit se nommer index.html. Créez et ouvrez le fichier :

sudo nano /var/www/it-connect/html/index.html

Je vous propose d'inclure ce bout de code pour faire un essai :

<html>
  <head>
    <title>IT-Connect</title>
  </head>
  <body>
    <h1>Bienvenue sur le site it-connect.local</h1>
  </body>
</html>

Enregistrez ce fichier et passez à la suite... Pour le moment notre magnifique site n'est pas en ligne.

IV. Préparation du serveur Apache

Avec Apache, nous avons pour habitude d'utiliser deux dossiers pour gérer les sites :

- sites-available : stocke les configurations de tout nos sites
- sites-enabled : stocke les configurations des sites actifs

En fait, nous allons dire à Apache d'inclure à sa configuration le chargement de tous les fichiers de configuration stocké dans le dossier "sites-enabled". Cette gestion permet d'activer ou désactiver facilement un site afin de le mettre en production en temps voulu.

Ces deux dossiers sont à créer :

sudo mkdir /etc/httpd/sites-available /etc/httpd/sites-enabled

Ensuite, Apache doit être configuré pour appeler le contenu du dossier sites-enabled. Modifiez le fichier de configuration :

sudo nano /etc/httpd/conf/httpd.conf

Et ajoutez les deux lignes ci-dessous à la fin du fichier. Au prochain redémarrage du processus, Apache va charger tous les fichiers ".conf" du dossier sites-enabled.

# Load config from sites-enabled directory
IncludeOptional sites-enabled/*.conf

Maintenant, il faut que l'on crée notre hôte virtuel...

V. Création du vHost Apache

Puisqu'il s'agit d'un nouveau site, nous allons le créer dans le dossier sites-available. En fait, tous les sites doivent être déclarés dans ce dossier. Ensuite, on fera un lien symbolique vers le dossier sites-enabled pour ce site afin de l'activer 😉

sudo nano /etc/httpd/sites-available/it-connect.conf

Dans ce fichier, l'hôte virtuel se déclare dans un bloc <VirtualHost> qui contient à l'intérieur toutes les directives de configuration du site. Nous retrouvons notamment la racine du site qui est celle que l'on a créé au préalable (/var/www/it-connect/html) ainsi que le chemin pour les logs. En complément, la directive ServerName sert à indiquer le nom de domaine.

Voici un exemple de VirtualHost qui correspond à un site accessible en http (port 80) :

<VirtualHost *:80>
  ServerName www.it-connect.local
  ServerAlias it-connect.local
  DocumentRoot /var/www/it-connect/html
  ErrorLog /var/www/it-connect/logs/error.log
  CustomLog /var/www/it-connect/logs/access.log combined
</VirtualHost>

Quand c'est bon pour vous, enregistrez et fermez le fichier. Maintenant pour que le site puisse être chargé par Apache, nous devons l'inclure dans le dossier sites-enabled. Plutôt que de déplacer le fichier de configuration ou de le copier, nous allons plutôt créer un lien symbolique avec la commande ln. Ce qui donne :

sudo ln -s /etc/httpd/sites-available/it-connect.conf /etc/httpd/sites-enabled/it-connect.conf

VI. Tester l'accès au site

Maintenant que la configuration est prête, il ne reste plus qu'à redémarrer le service Apache :

sudo systemctl restart httpd

Si le redémarrage échoue : soit votre configuration contient une anomalie, soit c'est une protection SELinux qui s'est déclenchée.

Il y a notamment l'option httpd_unified qui est désactivée par défaut. Pour que le processus Apache puisse accéder en écriture au contenu de notre site, ce qui est utile pour les logs, il faut activer cette option en passant le booléen sur "1".

La commande ci-dessous va effectuer la modification au sein de SELinux :

sudo setsebool -P httpd_unified 1

Précision : grâce à l'option "-P" nous rendons cette modification persistante (donc en cas de redémarrage complet du serveur). Retentez ensuite de redémarrer Apache 🙂

Notre magnifique site est désormais en ligne ! 👌👍

Pour terminer cet article, je vous invite à consulter les logs d'accès à notre site. Pour afficher les dernières lignes du fichier, saisissez la commande suivante :

sudo tail -f /var/www/it-connect/logs/access.log

Vous devrez voir apparaître des logs correspondants à l'accès depuis votre PC :

192.168.1.120 - - [20/Nov/2019:22:34:27 +0100] "HEAD / HTTP/1.1" 200 - "-" "Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/78.0.3904.108 Safari/537.36"
192.168.1.120 - - [20/Nov/2019:22:35:31 +0100] "GET / HTTP/1.1" 200 135 "-" "Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/78.0.3904.108 Safari/537.36"

Voilà, vous êtes désormais en mesure de configurer des hôtes virtuels avec Apache ! Je vous invite à adapter la configuration du vHost en fonction de l'application qui se trouve derrière notamment pour ajuster la sécurité.