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Linux : Monitoring simple et facile avec ez Server Monitor

lundi 24 octobre 2016 à 10:40

I. Présentation

Lorsque l’on gère son propre serveur ou même une petite infrastructure, il est toujours intéressant et utile de savoir mettre en place une service de monitoring léger qui nous permettra de visualiser rapidement l’état de notre serveur.

C’est ce que eZ (prononcer « easy ») server monitor va nous permettre de faire aujourd’hui.

eZ server monitor est un outil très pratique pour remplir cette tâche. Son action principale est de récupérer des informations concernant les ressources du serveur sur lequel il se situe, par exemple :

Le tout avec un affichage soit via une interface web légère, soit via un affichage terminal. Dans ce tutoriel, nous allons donc voir l’installation de ez Server Monitor sous sa forme shell et sous sa forme web.

L’installation  est réalisée sur une machine Debian.

II. Installation et utilisation de eZ server Monitor Web

L’installation est très simple, pour disposer de eZ server Monitor Web, il est nécessaire d’avoir Apache ainsi que PHP sur votre serveur.

apt-get install apache2 php5

Ensuite, nous allons télécharger l’archive de eZ server Monitor récupérée ici : https://www.ezservermonitor.com/esm-web/downloads

Placez l’archive zip dans /var/www/html. Nous allons ensuite décompresser cette archive :

cd /var/www/html
unzip ezservermonitor-web_v2.5.zip

En fonction de la dernière version parue de eZ server Monitor, la version de l’archive peut être différente. Par soucis de simplicité, nous allons renommer le dossier « ez » :

mv ezservermonitor-web_v2.5 ez

Bien, maintenant, il faut rendre l’utilisateur d’apache (« www-data« ) propriétaire de ces fichiers pour qu’il puisse les lire :

chown www-data:www-data -Rf ez/

A présent, il ne nous reste plus qu’à nous rendre en HTTP sur notre page de monitoring : http://IP_Serveur/ez

Voici le type d’affichage que vous pourrez avoir :

ezmonitor_web

On voit ici une présentation des différentes ressources de notre serveur et leur état, disque, réseau, CPU, mémoire et services.

III. Installation et utilisation de eZ server Monitor SH

De la même manière, nous allons commencer par télécharger et décompresser l’archive eZ Monitor SH ici :  https://www.ezservermonitor.com/esm-sh/downloads

unzip ezservermonitor-sh_v2.2.zip

Nous allons ensuite ajouter les droits d’exécution à l’utilisateur courant sur le script eZServerMonitor :

chmod u+x eZServerMonitor.sh

Enfin, nous pourrons exécuter le script avec la commande suivante :

./eZServerMonitor.sh -a

Bien entendu, le retour et l’affichage se fait dans le terminal après l’exécution, c’est la principale différence avec le format web qui lui peut être atteint à tout moment sans avoir à ré-exécuter une commande spécifique.ezmonitor_ssh

Différentes options peuvent être utilisées afin de récupérer tout ou parties des informations. Habituellement, on utilisera les options « -Ca » pour nettoyer le terminal (« -C« ), puis exécuter tous les checks disponibles (« -a« ). Si l’on souhaite récupérer uniquement les donnée disques, on utilisera « -d » ou « –disk » à la place de « -a« . Pour ne récupérer que les données réseaux, on utilisera « -n » ou « –network« , etc. Toutes ces options peuvent être récupérée via l’option « -h » :

ezmonitor_ssh01

eZ server monitor est un petit outil très pratique et très simple à mettre en place. Il est à noter qu’il est personnalisable facilement lorsque l’on a quelques bases de bash. Je vous encourage à vous pencher sur le sujet !

Lister les scripts utilisés lors d’un lancement de session

vendredi 21 octobre 2016 à 10:55

I. Présentation

Dans ce court tutoriel, nous allons voir comment utiliser la commande strace afin de lister tous les fichiers qui sont exécutés lors de l’ouverture d’une session.

En effet, nous avons vu dans le tutoriel précédent, .bashrc et .bash_profile, quelle différence ?, que lors de la création d’une session ou de l’ouverte d’un shell, plusieurs scripts sont exécutés :

Dans plusieurs contextes, et notamment lorsque l’on souhaite modifier l’un de ces fichiers, il peut être intéressant de connaître la liste exhaustive des fichiers exécutés lorsqu’un login script est exécuté

II. Utilisation de strace et grep pour surveiller les login shell

La commande strace est un outil de débogage sous Linux qui permet de surveiller les appels systèmes d’un programme. Il s’agit d’un outil très utile et efficace qui n’est pas aisé à manier lorsque l’on débute.

La possibilité de lister les fichiers exécutés lors  d’un lancement de session se déroule en trois étapes, nous allons dans un premier temps mettre la sortie de la commande « strace », généralement très verbeuse, dans un fichier nommé strace01.out :

strace -o strace01.out -e open -f bash --login -i

Le but de la commande précédente est de capturer tous les appels systèmes effectués lors de l’exécution de la commande « bash –login -i« , qui permet elle de lancer l’exécution d’un login shell. Grâce à l’option « -o » de strace, nous écrivons toutes les sorties vers le fichier strace01.out. L’option « -e » permet elle de filtrer uniquement les appels systèmes qui nous intéressent, en l’occurrence ici, les ouvertures de fichier dans le système de fichier, donc l’appel système « open »

Note : Pour plus d’informations sur les appels systèmes, je vous oriente vers cet article : Appel système

La prochaine étape est donc d’épurer un peu notre fichier de sortie afin de récupérer uniquement les informations intéressantes. Plus précisément, nous allons exclure, parmi les appels systèmes effectués, ceux qui ont répondu un « ENOENT », c’est à dire « Error NO ENTry« , quand le fichier n’existe pas. l’exclusion d’un terme est possible grâce à l’option « -v » de la commande « grep » :

grep -v ENOENT strace01.out | grep \"  | cut -d\" -f2  | egrep "/etc|$HOME"

Nous utiliserons également la commande « grep » afin de ne récupérer uniquement les commandes contenant un double quote, puis nous utiliserons « cut » pour couper les sorties restantes afin de ne récupérer que la partie après la double quote.

Note : Pour éviter les doublons qui peuvent complexifier la sortie à lire, je vous conseille de rajouter « |sort |uniq » à la fin de la commande précédente ;). Celles-ci permettent respectivement de trier par ordre alphabétique la sortie puis d’éliminer les doublons.

Enfin, nous utiliserons « egrep », qui n’est rien d’autre que la commande « grep » avec la possibilité d’utiliser des expressions régulières, afin de récupérer uniquement les lignes contentant « /etc » ou le contenu de la variable d’environnement « $HOME ».

Note : Lors de l’ouverture d’une session, les variables d’environnement sont initialisées et elles peuvent alors être utilisées par d’autres scripts. La variable $HOME contient le chemin vers le home de l’utilisateur courant .

Bien ! Analysons maintenant la sortie d’une telle commande :

root@debian:~# grep -v ENOENT OUT | grep \"  | cut -d\" -f2  | egrep "/etc|$HOME" |sort | uniq
/etc/bash.bashrc
/etc/bash_completion.d/debconf
/etc/bash_completion.d/desktop-file-validate
/etc/bash_completion.d/grub
/etc/bash_completion.d/initramfs-tools
/etc/bash_completion.d/inkscape
/etc/bash_completion.d/insserv
/etc/bash_completion.d/libreoffice.sh
/etc/bash_completion.d/pon
/etc/bash_completion.d/pulseaudio-bash-completion.sh
/etc/bash_completion.d/pygmentize
/etc/bash_completion.d/unar
/etc/bash_completion.d/whiptail
/etc/group
/etc/inputrc
/etc/ld.so.cache
/etc/nsswitch.conf
/etc/passwd
/etc/profile
/etc/profile.d/bash_completion.sh
/etc/profile.d/vte-2.91.sh
/etc/profile.d/vte.sh
/root/.bash_history
/root/.bashrc
/root/.profile

Sans surprise, nous retrouvons par exemple /root/.bashrc qui est le premier fichier auquel on pense lorsque l’on veut déclarer une variable d’environnement. Également, nous retrouvons /etc/bash_bashrc qui n’est rien d’autre que .bashrc valable pour tous les utilisateurs.

Note: J’ai utilisé les commandes « |sort |uniq » pour trier et supprimer les doublons de la sortie. Sans utiliser ces commandes, nous pourrons voir quel fichier entre /root/.bashrc et /etc/bashrc est exécuté en dernier et donc lequel surcharge et « remplace » l’autre 😉

Nous voyons également, et cela dépendsdes installations, différents fichiers provenant de /etc/bash_completion qui permet de déclarer des raccourcis pour la complétion bash.

Plus généralement, si vous souhaitez savoir ce qu’un fichier listé effectue, il suffit de le lire via la commande « cat ».

J’espère que ce tutoriel vous aura été utile. N’hésitez pas à utiliser les commentaires ou notre forum pour donnez votre avis ou poser des questions.

Asustor : Migrer d’un RAID 1 à un RAID 5

lundi 17 octobre 2016 à 10:10

I. Présentation

Passer d’un NAS 2 baies à un 4 baies, ou tout simplement disposer d’un NAS 4 baies avec 2 disques et en ajouter un ou plusieurs supplémentaires, ce sont des cas qui peuvent arriver, et ce sont des cas que les NAS Asustor peuvent gérer. J’ai tenté l’expérience d’une migration pour passer d’un RAID à 2 disques à un RAID à 3 disques (RAID 1 à RAID 5), ce ne fût pas une mince affaire pour diverses raisons que je vais expliquer dans cet article.

Néanmoins, si votre cas de figure rentre dans un des scénarios supportés par le système de migration du RAID intégré à l’ADM, alors ce sera un jeu d’enfant.

Il est à noter que cette migration pourra s’effectuer à chaud, sans perte de données, mais pour faire une telle migration tous les cas de figure ne sont pas supportés… Je vous en dit un peu plus juste après.

Rappel : le RAID 1 est un miroir c’est à dire que si l’on a deux disques durs, ils contiennent tous les deux les données, ce qui permet de supporter la perte d’un disque, mais cependant ce type de RAID impact les performances, en plus de nous faire perdre 50% de la capacité. Le RAID 5 permet d’allier performance et sécurité puisque l’on supporte la perte d’un disque également, tout en perdant +/- l’équivalent d’un disque dur pour l’espace de stockage.

Je tiens à préciser que je ne suis pas responsable perte de données en cas d’erreur ou de mauvaise manipulation. Assurez-vous que votre NAS est sur une source électrique fiable avant de lancer une opération critique telle que celle-ci, ou sauvegardez au moins vos données au préalable.

II. Les limitations

Pour la petite histoire, j’utilisais le NAS avec deux disques durs jusqu’ici, le tout monté en JBOD (donc aucune protection) car je stockais des données volumineuses mais pas forcément importante, quoi que… Pour arrêter de jouer avec le feu et sécuriser mes données (et aussi parce que je voulais en ajouter des plus sensibles), je me suis dit je vais ajouter des disques durs pour passer sur un RAID 5.

Sauf que là, problème : la migration du volume de JBOD vers RAID 5 est impossible, d’ailleurs elle est impossible tout court à partir du moment où l’on est en JBOD. Pour pouvoir réaliser une migration vers un niveau supérieur, il faut au minimum être en RAID 1, le RAID 0 ne fonctionnera pas non plus.

En tout cas à l’heure actuelle… Et à l’heure d’ADM 2.6.3… Comme l’atteste cette documentation officielle : ASUSTOR Migration RAID

Donc voilà, j’ai dû faire joujou avec mes données en les stockant ailleurs le temps de construire le RAID et ensuite j’ai tout remis… mais c’est dommage. Comme quoi, dès le départ il faut faire le bon choix. Si vous êtes en difficulté (un peu comme j’ai pu l’être) pour faire la migration, n’hésitez pas à laisser un commentaire si besoin.

III. Migration du RAID

Connectez-vous sur l’interface de l’ADM, puis accédez au gestionnaire de stockage, représenté par cet icône :

asustor-migrer-raid-1

Dans la gestionnaire de stockage, vos volumes (grappes RAID) sont affichées sur la gauche. Sélectionnez celle que vous souhaitez migrer, par exemple « Volume 1 » et cliquez sur « Gérer« .

asustor-migrer-raid-2

Choisissez « Migrer ce volume depuis le niveau de RAID actuel vers un niveau plus élevé« , puis dans la liste on sélectionne le niveau de RAID qui nous intéresse, RAID 5 ici.

asustor-migrer-raid-3

Sélectionnez le ou les disques que vous souhaitez ajouter dans le RAID 5, en plus des deux disques déjà présent dans le NAS. Poursuivez ensuite.

asustor-migrer-raid-4

Lisez attentivement le résumé pour être qu’il correspond bien à vos attentes car une fois que vous allez cliquer sur « Finir » l’opération va débuter et ce sera partie pour de longues heures.

asustor-migrer-raid-5

Il ne reste plus qu’à patienter… Je ne vais pas dire que vous avez le temps d’aller prendre un café car vous aurez le temps d’en prendre suffisamment pour tomber dans l’excès avant que l’opération se termine… Comptez plusieurs heures, près de 5 heures dans mon cas, pour parvenir à réaliser la migration entièrement.

asustor-migrer-raid-6

Une fois que c’est fait, l’état dans la console doit être sur « Bon » et vous pouvez ensuite profiter pleinement du RAID 5 🙂

Western Digital se lance – enfin – dans les SSDs !

mercredi 12 octobre 2016 à 20:45

Suite au rachat de SanDisk par Western Digital pour 19 milliards de dollars, on s’attendait à ce que des SSDs Western Digital soient commercialisés, c’est désormais chose faite ! Ces SSD TLC sont proposés avec des performances élevées, le tout à un tarif que je vais qualifier de raisonnable.

Deux gammes de SSD sont disponibles, dans le même esprit que pour les disques durs puisqu’il s’agit des gammes WD Blue et WD Green. Voici quelques infos :

WD Blue :

– Capacité : 250 Go, 500 Go, 1 To
– Performances : 545 Mo/s en lecture et 520 Mo/s en écriture
– Formats : 2,5 pouces ou M.2 (Type 2280)
– Prix : 99€ (250 Go), 169€ (500 Go) et 339€ (1 To) au format 2,5 pouces sinon il faut compter environ 10€ supplémentaires pour du M.2

western-digital-ssd-1

WD Green :

– Capacité : 120 Go ou 240 Go
– Performances : 540 Mo/s en lecture et 405 Mo/s en écriture
– Formats : 2,5 pouces ou M.2 (Type 2280)
– Prix : Version 240 Go de 89€ à 95€ selon le format, le M.2 étant plus cher

western-digital-ssd-2

Comptez dans tous les cas sur une garantie de 3 ans, que ce soit pour les WD Green ou les WD Blue 🙂

 

Test du QNAP TS-251A

mercredi 12 octobre 2016 à 09:20

I. Présentation

Je vous propose aujourd’hui mon test du NAS du QNAP TS-251A, j’avais déjà réalisé le test d’un NAS QNAP qui était une version professionnelle. Il est donc intéressant de constater la différence avec une version plus familiale/PME.

Concernant les spécifications techniques de ce QNAP TS-251A :

Une configuration plutôt robuste pour un NAS à positionner chez soit donc. A noter qu’il sera également suffisant pour des PME, afin d’effectuer du partage de fichier ou des sauvegardes, mais aussi pour héberger des services web et réseau.

Je note également une connectivité très intéressante, HDMI pour la lecture multimédia sur TV, 2 ports réseau Gigabit, full USB 3.0 pour une rapidité des transferts.

II. Déballage et design

Après déballage, on retrouve les éléments suivants :

Le design de la boite plutôt agréable, en majorité blanc, ce qui s’intègre bien dans un espace de travail ou un salon, voyez plutôt :

qnap-ts251a-02qnap-ts251a-01

qnap-ts251a-05qnap-ts251a-03

Voici notamment une vue des façades avant et arrière, avec leurs connectiques respectives également une vue sur la télécommande dont je vous parlerai un peu plus bas :

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III. Montage et vue interne

Le montage du NAS est super simple, un petit coup de tournevis et le tour est joué. On commence par sortir les socles disque de leur racks, ce peut être fait en soulevant le cache en plastique blanc comme sur l’image suivante :

qnap-ts251a-04qnap-ts251a-07

 

On se retrouve donc avec les deux racks dans lesquels on va positionner nos disques. On pourra venir y visser nos disques dur avant de remettre les racks de disque dans le NAS :

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Le montage des disques est rapide et évite d’avoir à ouvrir le boîtier ou à visualiser les éléments internes. Ce qui évite les dégâts malencontreux :

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Il serait au passage intéressant de pouvoir monter les disques sans outillage spécifique, ce qui accélérerait encore la procédure de montage.

Au passage, nous voyons sur la photo de droite le bouton « Backup » qui permet d’exécuter une action côté NAS (souvent, l’envoi de données sur le portUSB 3.0 en dessous). Également le port micro USB 3.0 pour l’USB QuickAccess et enfin le port SD, la présence de ce dernier n’est en effet pas commune sur la façade d’un NAS. Dans l’idée, il n’y a qu’à y brancher la carte SD de son appareil photo pour ensuite visualiser les photos sur la télé ! 🙂

Les branchements minimaux pour débuter l’installation sont bien entendu le réseau (câble RJ45) et l’alimentation :

qnap-ts251a-13

IV. Installation système d’exploitation

A. Initialisation de QTS

Quelques mots sur l’installation du système d’exploitation, nommé QTS. Il existe deux modes d’installation, soit en utilisant le Cloud QNAP avec la Cloud Key présente sur notre NAS, soit via le logiciel Qfinder qui scanne le réseau afin d’y trouver notre NAS. Dans les deux cas, l’installation est simple et rapide (un quart d’heure tout au plus, initialisation des disques incluse).

Voici l’étiquette, présente sur le NAS, permettant l’installation via le Cloud QNAP. Il faut pour cela se rendre sur https://start.qnap.com avec la Cloud Key, floutée sur l’image suivante :

qnap-ts251a-09

Je procède à l’installation via Qfinder, un petit logiciel qui va automatiquement trouver le QNAP dans le réseau local et me proposer de le configurer. L’installation présentée sur le QNAP précédente est la même que pour celui-ci, pas de dépaysement donc 🙂

L’installation permet de configurer les paramètres réseaux et l’initialisation des disques. je vous conseille vivement de laisser le processus de mise à jour s’exécuter une fois l’installation terminée. Cela vous permettra d’avoir les dernières fonctionnalités de QTS, mais également les mises à jour de sécurité.

B. Fonctionnalités et applications

L’OS est plutôt agréable et regorge de fonctionnalité, un grand nombre d’applications sont disponibles via l’App Center :

qnap-ts251a-interface-001qnap-ts251a-interface-002

 

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Je suis particulièrement intéressé par le service Owncloud qui permet notamment de ne plus avoir à utiliser gDrive, en plus des services natifs de partage fichier et gestion utilisateur/réseau :

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Les services médias, auxquels ont peut profiter via l’HDMI sont également très appréciables, voici quelques images de Kodi notamment :

kodi-qts

C. Les petits plus : télécommande et USB QuickAccess

Enfin, j’ajoute que le QNAP TS-251A est fourni avec une télécommande, idéale pour gérer Kodi ou le media Player par défaut de QTS. Cela évite notamment de devoir aller chercher un clavier/souris à chaque fois que l’on veut profiter de son NAS en HDMI.

Concernant le port Micro USB 3 en façade, il permet d’effectuer un accès direct aux données, sans passer par le réseau et avec un débit très intéressant. En effet, on peut brancher un cable USB 3.0 – micro USB directement entre le NAS et un poste de travail. Après avoir réalisé quelques tests, je dois dire que cette fonctionnalité est particulièrement intéressante :

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Voici la description présente dans l’interface :

« USB QuickAccess permet aux utilisateurs d’accéder aux fichiers du NAS à l’aide d’un câble USB et du protocole Common Internet File System (CIFS). Selon les besoins de sécurité et pour plus de commodité, les administrateurs peuvent faire leur choix entre trois modes. »

Les administrateurs peuvent choisir les utilisateurs/groupes autorisés à employer USB QuickAccess, et les utilisateurs/groupes devront entrer leur nom d’utilisateur et leur mot de passe avant d’accéder aux fichiers et dossiers. Grâce à cette option, seuls les utilisateurs/groupes choisis du NAS (ou utilisateurs de domaine) peuvent employer USB QuickAccess.
Également, je note qu’il existe plusieurs outils permettant de gérer et d’accéder aux services du NAS depuis un mobile, plus d’informations sur ce lien : https://www.qnap.com/fr-fr/cell_app/
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VI. Conclusion

Je suis pour ma part satisfait de ce que le QNAP TS-251A peut fournir, il rempli largement mes besoins et mes demandes. L’OS QTS est une véritable mine d’or côté application, on peut y trouver un large éventail de services qui s’installeront rapidement et sans avoir à y effectuer de configuration spécifique avant qu’ils ne soient fonctionnels.

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La partie déballage, installation et initialisation est bien rodée, ainsi un utilisateur non technique pourra largement s’en sortir sans aide particulière.

J’ajoute un point positif également pour l’USB QuickAccess qui permet un accès direct aux données sans passer par le réseau, idéal pour réaliser des backups ou le transfert de donnée lors le réseau n’est pas calibré pour par exemple. Il est alors appréciable de profiter pleinement de l’USB 3.0 !