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Tips & tricks avec le shebang sous Linux

mardi 14 janvier 2020 à 09:20

I. Présentation

Pour faire suite à l’excellent article concernant le shebang rédigé par Florian, il y a peu, je vous propose ici de voir quelques petites astuces concernant ce précieux indicateur d’environnement des langages de programmation.

Vous vous souvenez sans doute que le shebang est cette ligne d’indication mentionnée dans chaque script : qu’il s’agisse d’un Shell, d’un script Perl ou Python ou autre, généralement exprimée au format suivant :

#!<Path Interperter>

Nous allons voir maintenant qu’il existe quelques petites astuces permettant de compléter les fonctionnalités de cet indicateur d’environnement de programmation.

II. Ajout de commutateurs

En premier lieu, il est tout à fait possible d’ajouter certains commutateurs sur la même ligne déclarative du shebang. Par exemple, lorsque l’on souhaite tracer l’intégralité des commandes exécutées, on peut émettre le shebang suivant :

#!/bin/bash -x

Ainsi, votre script affichera chaque ligne avant de l’exécuter. Il est également possible de faire en sorte d’interrompre l’exécution du script dès la première erreur rencontrée grâce à l’option -e :

#!/bin/bash -e

Bien évidemment, on peut tout à fait associer les deux fonctionnalités en utilisant la ligne déclarative suivante :

#!/bin/bash -xe

III. Shebang & environnement

Il n’est pas irréaliste d’utiliser le pointeur d’environnement /usr/bin/env afin de rechercher le chemin de l’interpréteur souhaité csh, bash, sh…Pour se faire, il suffit d’utiliser le shebang suivant :

#!/usr/bin/env <Interperter>

REMARQUE : bien évidemment il faut au préalable s’assurer que le binaire env se trouve bien dans l’arborescence mentionnée /usr/bin. Par ailleurs, cela permet de rendre plus générique l’appel à l’interpréteur. Il peut s’agir aussi bien d’un script Shell que d’un programme Python ou Perl, pour lequel on aura placé le chemin d’accès dans la variable d’environnement PATH.

Par ailleurs, dans certains cas de figure, il est possible de faire en sorte de passer l’interpréteur et ses arguments comme une seule et même chaîne. Par exemple, lorsque l’on utilise un environnement Cygwin où les invocations d’interpréteurs complexes peuvent s’effectuer au travers de l’utilisation de wrapper supplémentaires, on peut alors mettre en place le shebang ci-dessous :

# !/usr/bin/env python -c

IV. Script de manipulation de chaines et de fichiers

Il existe une certaine commande dans les environnements Unix/Linux permettant de traiter les lignes ou les chaînes de caractères au sein des fichiers. Je veux parler de awk (ou nawk pour les versions plus récentes). Cet utilitaire n’échappe pas non plus à l’utilisation du shebang car il peut permettre de gérer des scripts awk :

#!/usr/bin/awk

ATTENTION : si jamais vous appliquez le principe mentionné ci-dessus concernant l’ajout d’indicateurs en utilisant alors l’option -f, si votre binaire awk ne se trouve pas là où le chemin du shebang le précise alors le script retournera systématiquement la valeur ‘false’ et le script devient alors inutilisable.

L’administration française va utiliser Qwant par défaut

lundi 13 janvier 2020 à 11:40

Le français Qwant devient le moteur de recherche officiel de l'administration française. Il faut désormais procéder au changement.

Au sein d'une note envoyée aux administrations par la direction interministérielle du numérique, il est indiquer qu'il est temps de passer au changement et de basculer vers Qwant. D'autres acteurs publics français utilisent déjà Qwant, notamment : l'Assemblée Nationale, la Banque de France, le Ministère des Armées ou encore le CNES.

Qwant a été retenu suite à une phase d'audit réalisée où il y avait "une liste de critères techniques et juridiques que doit remplir un moteur de recherche installé par défaut sur les postes des agents de l'administration".

Et pour les entreprises privées ? Et bien, certaines entreprises basculent également sur Qwant, avec certaines banques par exemple (Caisse d'Epargne, BNP Paribas, Crédit Agricole) mais aussi France Télévisions, Allianz ou encore Michelin France.

Qwant met clairement en avant le respect de votre vie privée et c'est cela qui le différencie principalement de Google et consort. Aujourd'hui, en France, Qwant représente entre 4 et 5% des recherches effectuées sur le Net.

Gérer les utilisateurs et ordinateurs inactifs dans l’Active Directory

lundi 13 janvier 2020 à 09:15

I. Présentation

Un annuaire Active Directory est vivant : il évolue au rythme des arrivées et des départs dans l'entreprise, mais il est également lié à votre parc machine puisqu'elles seront probablement intégrées au domaine.

Par conséquent, l’annuaire contient des comptes utilisateurs et ordinateurs plus utilisés mais actifs (au niveau annuaire), ces comptes doivent être gérés et ne pas être laissés en l’état.

L’ANSSI recommande d’appliquer les règles suivantes pour la gestion des comptes inactifs :

II. Comment rechercher les utilisateurs et ordinateurs inactifs ?

Le cmdlet "Search-ADaccount" va permettre assez facilement de rechercher les objets inactifs au sein de l'annuaire, que ce soit les ordinateurs ou les utilisateurs. Le paramètre Timespan sert à indiquer un nombre de jours, par exemple si l'on indique 180 jours, cela correspond à 6 mois, et la requête nous retournera les objets inactifs depuis au moins 180 jours.

Mais au fait, qu'entendons-nous par inactif ? Lorsqu'un utilisateur ou un ordinateur réalise une connexion auprès d'un contrôleur de domaine, cela actualise l'attribut LastLogon de l'objet. La valeur de cet attribut correspond à la date de dernière connexion de l'utilisateur/ordinateur auprès d'un contrôleur de domaine.

Search-ADaccount -UsersOnly -AccountInactive -Timespan 180
Search-ADaccount -ComputersOnly -AccountInactive -Timespan 180

Remarque : les comptes qui ne se sont jamais connectés seront considérés comme étant inactifs, même si le compte vient d'être créé.

Il se peut que cette commande indique certains comptes built-in comme étant inactifs, par exemple le compte "Invité" ou le compte "krbtgt" qui sert à distribuer les tickets Kerberos. Pour éviter une mésaventure, il peut être intéressant d'exclure de la recherche l'OU "Users". Ce qui nous donne :

Search-ADaccount -UsersOnly -AccountInactive -Timespan 180 | Where{ $_.DistinguishedName -notmatch "CN=Users" }

Ah oui, au fait, j'allais oublier : nous allons ajouter une autre condition dans la clause Where pour récupérer uniquement les comptes activés dans l'annuaire. Sinon, les utilisateurs seront traités à chaque fois que le script s'exécute. Voici la commande mise à jour :

Search-ADaccount -UsersOnly -AccountInactive -Timespan 180 | Where{ ($_.DistinguishedName -notmatch "CN=Users") -and ($_.Enabled -eq $true) }

III. Retirer l'utilisateur des groupes dont il est membre

Maintenant que nous sommes en capacité de récupérer la liste des objets inactifs, nous devons le supprimer des groupes auxquels il appartient. Prenons l'exemple d'un utilisateur nommé "une-comptable-01" et qui appartient à deux groupes : "Comptabilité" et "Utilisateurs du domaine". Nous allons lui laisser seulement le groupe par défaut (Utilisateurs du domaine).

Commençons par stocker le SamAccountName de l'utilisateur dans une variable :

$SamAccountName "ma-comptable-01"

Puis, nous allons le retirer des groupes :

Get-AdPrincipalGroupMembership -Identity $SamAccountName | Where-Object { $_.Name -Ne "Utilisateurs du domaine" } | Remove-AdGroupMember -Members $SamAccountName -Confirm:$false

Nous ne demanderons pas de confirmation pour plus de simplicité. Le tour est joué pour cette partie 🙂

IV. Désactiver l'utilisateur et le déplacer

Pour désactiver ce même utilisateur, nous allons utiliser la commande suivante :

Set-ADUser -Identity $SamAccountName -Enabled:$false -Description "Désactivé le $(Get-Date -Format dd/MM/yyyy)"

Dans l'attribut "description" nous allons indiquer la date afin d'avoir une traçabilité 👍

La dernière étape consiste à déplacer l'utilisateur dans une unité d'organisation dédiée aux comptes archivés / inactifs. Avec le cmdlet Move-ADObject, nous allons utiliser le DistinguishedName de l'utilisateur, via la variable $DN. Cette valeur sera récupérée automatiquement dans le script final.

Par exemple :

$DN = "CN=Une Comptable,OU=Personnel,DC=IT-CONNECT,DC=LOCAL"

On déplace l'utilisateur vers l'OU "OU=Archivage,DC=IT-CONNECT,DC=LOCAL" :

Move-ADObject -Identity "$DN" -TargetPath "OU=Archivage,DC=IT-CONNECT,DC=LOCAL"

V. Script de gestion des comptes inactifs

Maintenant que nous avons vu les différentes actions traduites en commandes PowerShell, on peut regrouper tout cela dans un script. Afin d'avoir un seul script qui gère aussi bien les ordinateurs que les utilisateurs inactifs, il faut penser à ne pas indiquer UsersOnly ou ComputersOnly dans la commande Search-ADAccount.

Il faut également adapter certaines commandes, en fonction de s'il s'agit un objet utilisateur ou ordinateur à traiter. Pour cela, on va se baser sur l'attribut ObjectClass qui nous indique si l'objet est de type user ou computer.

$InactivesObjects = Search-ADaccount -AccountInactive -Timespan 180 | Where{ ($_.DistinguishedName -notmatch "CN=Users") -and ($_.Enabled -eq $true) }

Foreach($Object in $InactivesObjects){

  $SamAccountName = $Object.SamAccountName
  $DN = $Object.DistinguishedName
  $ObjectClass = $Object.ObjectClass

  Write-Output "L'objet $SamAccountName est inactif !"

# Si c'est un utilisateur...
if($ObjectClass -eq "user"){

  # Retirer l'utilisateur des groupes (sauf "Utilisateurs du domaine")
  Get-AdPrincipalGroupMembership -Identity $SamAccountName | Where-Object { $_.Name -Ne "Utilisateurs du domaine" } | Remove-AdGroupMember -Members $SamAccountName -Confirm:$false -ErrorVariable ClearObject

  # Désactiver l'utilisateur
  Set-ADUser -Identity $SamAccountName -Enabled:$false -Description "Désactivé le $(Get-Date -Format dd/MM/yyyy)" -ErrorVariable +ClearObject

# Sinon, si c'est un ordinateur...
}elseif($ObjectClass -eq "computer"){

  # Retirer l'ordinateur des groupes (sauf "Ordinateurs du domaine")
  Get-AdPrincipalGroupMembership -Identity $SamAccountName | Where-Object { $_.Name -Ne "Ordinateurs du domaine" } | Remove-AdGroupMember -Members $SamAccountName -Confirm:$false -ErrorVariable ClearObject

  # Désactiver l'ordinateur
  Set-ADComputer -Identity $SamAccountName -Enabled:$false -Description "Désactivé le $(Get-Date -Format dd/MM/yyyy)" -ErrorVariable +ClearObject
}

# Déplacer l'utilisateur/ordinateur
Move-ADObject -Identity "$DN" -TargetPath "OU=Archivage,DC=IT-CONNECT,DC=LOCAL" -ErrorVariable +ClearObject

if($ClearUser){
  Write-Output "ERREUR ! objet concerné : $SamAccountName ($ObjectClass)"
}else{
  Write-Output "Traitement de l'objet $SamAccountName de type $ObjectClass avec succès ! :-)"
}
  Clear-Variable ClearUser
}

Voilà, ne reste plus qu'à améliorer ce bout de code 😉

En espérant que ces commandes et conseils vous seront utiles ! N'hésitez pas à partager votre retour d'expérience dans la gestion des objets inactifs.

Test Doogee S68 Pro : que vaut le smartphone ultra-résistant ?

vendredi 10 janvier 2020 à 09:15

I. Présentation

En octobre dernier, j'ai présenté au travers d'un article le nouveau smartphone de Doogee, le Doogee S68 Pro. Aujourd'hui, je vous propose le test de ce smartphone que j'ai eu l'occasion d'avoir entre les mains. Il ne s'agit pas d'un smartphone comme les autres : il s'agit d'un modèle ultrarésistant, qui dispose des certifications IP68 et IP69k : immersion prolongée dans l'eau, chaleur extrême, poussière, chute, etc... Ce smartphone est conçu pour résister aux chocs et aux conditions difficiles. Il dispose également de la certification militaire MIL-810G.

Ses caractéristiques techniques sont les suivantes :

- Ecran : full HD de 5,9" et une résolution de 1080 x 2280
- Puce MediaTek Helio P70
- RAM : 6 Go (Samsung)
- Stockage : 128 Go (Samsung) - extensible de 128 Go par carte
- Caméras arrières : 21 MP + 8 MP + 8 MP (Sony)
- Caméra avant : 16 MP
- Batterie : 6300 mAh
- Localisation satellite : GPS, Beidou, Glonass, Galileo
- Lecteur d'empreintes et reconnaissance faciale
- Android 9.0
- Dimensions : 163.50 x 80.00 x 16.45 mm

L'appareil est compatible avec les bandes de fréquences 4G utilisées en France, notamment la B19 (800 MHz)

II. Package, design et finition

Doogee a intégré à la boîte du S68Pro les éléments suivants : un chargeur Fast Charger 3.0 (2A), un petit outil pour déverrouiller le slot SIM, un câble USB-C ainsi qu'une notice en plusieurs langues, dont le français.

Le Doogee S68Pro est très imposant, pour cause il fait 303 grammes et il est très épais pour un smartphone (1,65 cm). Il est renforcé nativement, c'est ce qui lui permet d'être résistant : il ne mise pas sur la beauté et la finesse, mais vraiment sur la robustesse. Il tient bien en main, mais on ressent bien la différence de poids par rapport à un smartphone classique.

Les trois couleurs, gris, noir et orange, vont bien ensemble et sont tout à fait dans l'esprit "appareil de chantier". Le tour de l'écran grâce au liserer orange est bien voyant. D'ailleurs, la partie orange et les deux renforts en haut et en bas de l'écran, dépassent de l'écran pour le protéger lors d'une chute. Les quatre coins de l'appareil sont épais et également renforcés. Au niveau des matériaux, en gros, tout ce qui est noir et orange est en plastique dur et tout ce qui est gris est en métal.

A l'arrière, nous retrouvons un bloc regroupant les trois caméras ainsi que le flash, avec juste en dessous le lecteur d'empreintes. Un premier micro se situe sur la gauche des caméras, alors qu'il y en a un second sur le dessus. A droite des caméras, un second trou est présent : il s'agit du capteur de pression. Toujours à l'arrière, tout en bas à gauche nous retrouvons le haut-parleur.

Sur le flan droit, nous retrouvons le bouton Power, ainsi qu'un autre bouton pour augmenter ou diminuer le volume. Sur le flan droit, nous retrouvons la trappe d'accès pour les cartes SIM et en dessous un bouton personnalisable. Enfin, sur la face avant nous retrouvons la caméra en haut au centre de l'écran, avec à sa droite les capteurs de lumière et de distance.

Nous retrouvons deux trappes distinctes pour assurer la protection de la connectique, que ce soit pour l'USB-C ou l'accès aux slots SIM/microSD. A l'arrière, dans le bas, nous retrouvons la possibilité d'ajouter une dragonne au smartphone mais celle-ci n'est pas fournie. Pour accéder aux slots pour les cartes SIM, il faut d'abord ouvrir la première trappe, et ensuite extraire les slots comme on le fait habituellement. Du coup, l'outil est un peu spécifique car il intègre un crochet pour ouvrir la trappe.

Dans l'ensemble, les finitions sont bonnes et propres, il y a juste dans les angles il y a un léger décalage qui est visible, surement lorsqu'il y a eu le raccord pour le moulage de la coque. Egalement, le haut-parleur au dessus de la caméra frontale qui est légèrement plus enfoncé d'un côté que de l'autre. Mise à part ces deux points, le reste est proprement fini.

III. Performances, résistance et système

SYSTÈME

Le Doogee S68 Pro tourne sous Android 9.0, avec un thème sombre actif par défaut concernant le fond d'écran et le style des icônes.

Au niveau des applications, nous retrouvons un groupe appelé "ToolBag" qui contient des outils qui exploitent les différents capteurs de l'appareil. Nous retrouvons par exemple une boussole, un sonomètre et un fil de plomb virtuel. Ce qui donne :

Note : l'appareil dispose des capteurs de proximité, de lumière, accéléromètre, gyroscope, baromètre, et compass (boussole)

Il n'y a pas énormément d'applications préinstallées, nous retrouvons quelques applications de Google comme Google Drive, YouTube, Duo, Agenda, ou encore Gmail. A part cela, ce sont des accessoires : radio FM, magnétophone, calculatrice, horloge, appareil photo, lampe de poche et météo. Il n'y a pas d'app "Galerie" pour consulter les photos, il faut passer par l'application "Files" qui sert à parcourir les fichiers stocké sur le smartphone.

Concernant le système Android en lui-même, nous avons accès à l'ensemble des fonctions natives. En complément, nous avons le menu "Custom key function" qui permet de configurer la touche personnalisable (sur le côté de l'appareil). Cela permet d'affecter une action lors d'une pression courte et lors d'une pression longue sur ce bouton.

Directement dans le menu d'accès rapide d'Android, nous pouvons accéder à la fonctionnalité "Adobe Captivate" afin d'enregistrer l'écran. Original, et ça peut être pratique.

Enfin, une fonction se nomme "Bien-être numérique et contrôle parental". Elle vous donne des informations sur le temps passé sur votre smartphone et ce que vous y faites : sur quels applications passez-vous le plus de temps ? Combien recevez-vous de notifications ? Plutôt sympa 🙂

PERFORMANCES

Concernant les performances de cet appareil, j'ai lancé l'habituel benchmark avec AnTuTu. Le résultat est le suivant :

Le score est correct pour cet appareil qui équipé d'une puce Helio P70 qui est sur le marché depuis novembre 2018. D'autres fabricants ont pour habitude d'utiliser cette puce sur certains modèles, comme Blackview et Ulefone.

Dans l'ensemble l'appareil est réactif pour ce qui est de la navigation Internet et l'utilisation des fonctions message/téléphone. Pour la partie jeu, j'en ai testé quelques-uns : l'éternel Subway Surfers, Mario Kart Tour, et Call of Duty. J'étais agréablement surpris car la qualité vidéo est bonne et le jeu est fluide. L'appareil à tendance à chauffer légèrement au bout de 15 minutes de jeu.

RÉSISTANCE

De manière raisonnable, je me suis "amusé" à tester la résistance de l'appareil. Pour une fois que l'on peut se permettre de faire tomber son smartphone volontairement, je n'allais pas m'en priver 😂. Je lui ai fait subir une dizaine de chutes, sur du carrelage en intérieur, à 1m40 du sol environ. Il n'a pas la moindre égratignure.

Pour tester son étanchéité, je l'ai mis dans l'eau également pendant plusieurs minutes, il s'en est sorti sans aucun problème. Par contre, les hauts-parleurs ont pris l'eau et le temps que ça sèche, la qualité audio est très impactée. De manière générale, la qualité audio de l'appareil n'est pas bonne.

Au niveau de la résistance à la chaleur, à l'aide d'un briquet, j'ai positionné une flamme sur l'un des angles du smartphone. Au bout de 10 secondes environ, le plastique commence à cloquer et à fondre légèrement, avant rien ne se passe.

UN MOT SUR L'AUTONOMIE

Avec son énorme batterie de 6300 mAh, compatible avec la recharge rapide, le smartphone atteint 55% en 30 minutes avec un chargeur 2A. Pour tirer profit de cette capacité importante, il est à noter que le smartphone est compatible avec la recharge sans-fil, dans les deux sens : pour le recharger lui (10 watts), mais aussi pour l'utiliser afin de recharger un autre appareil (5 watts). Le Doogee S68Pro peut donc recharger d'autres appareils si le besoin s'en fait sentir.

Pour utiliser la recharge inversée, il faut activer l'option "Reverse wireless charging" dans les paramètres de l'appareil. Pour recharger mon téléphone Samsung, ça n'a pas très fonctionné, la recharge était saccadée.

En utilisation "normale" (vidéo, internet et un peu de jeu) et équilibrée, la batterie peut tenir 1,5 jours mais à voir dans le temps comment cela évolue : avec plus d'applications installées et avec le vieillissement de l'appareil.

IV. Caméras et audio

L'application "Appareil photo" qui est installée par défaut intègre plusieurs modes : Photo, vidéo, beauté visage, nuit, bokeh, pro, mouvement lent, GIF, etc... ce sont les modes que l'on retrouve sur les smartphones de manière générale. Les photos sont au format 4:3 avec une résolution de 21 MP, si l'on passe en 16:9 la résolution passe à 20 MP. Au niveau des vidéos, la qualité maximale est 1080p (Full HD).

Je trouve qu'il y a une certaine latence lors de l'utilisation de la partie photo arrière, ce qui n'est pas agréable. A contrario, je ne retrouve pas ce phénomène avec le capteur avant. La qualité des photos est assez bonne, mais le résultat est impacté par les couleurs qui sont un peu fades.

Pour mieux vous rendre compte des couleurs, voici la comparaison sur deux photos. A gauche, les photos avec l'appareil Doogee et à droite les photos semblables avec mon Samsung Galaxy Note 8.

Pour la partie audio, le haut-parleur situé à l'arrière de l'appareil est très médiocre. Le son n'est vraiment pas clair et l'écoute n'est pas agréable. Cela n'est pas le cas avec l'autre haut-parleur que l'on utilise lors des appels, notamment.

V. Conclusion

Le Doogee S68 Pro est un smartphone durcis spécialement conçu pour résister aux conditions de travail dans les environnements difficiles où les risques sont nombreux. A l'intérieur, on retrouve une configuration milieu de gamme, une imposante batterie et un nombre important de capteurs.

Ce smartphone est réellement résistant, ce n'est pas qu'une question d'apparence. Pour les performances c'est tout à fait honorable notamment la partie graphique qui répond bien. Cependant, la partie photo est un peu en dessous de mes espérances, mais ça reste correct. Le pire, je crois que c'est le haut-parleur qui est vraiment médiocre. En revanche, c'est beaucoup mieux pour la partie autonomie grâce à la batterie conséquence qu'il embarque.

A noter la présence du double SIM, ce qui est pratique en entreprise, mais aussi d'un port USB-C pour la recharge de l'appareil.

CES 2020 : Quoi de neuf chez Anker, Eufy, Soundcore et Nebula ?

jeudi 9 janvier 2020 à 14:00

La société Anker est présente au CES 2020 de Las Vegas pour présenter ses nouveautés, que ce soit pour la marque Anker, mais aussi Soundcore pour l'audio, Nebula pour la vidéo et Eufy pour le smart home.

Au total, ce sont dix produits qui sont présentés au salon, dont certains déjà disponibles à la vente. Voici une synthèse avec les informations essentielles.

Anker

De son côté, Anker nous propose des nouveaux accessoires dont un flash LED pour iPhone qui se connecte via le connecteur Lightning de l'appareil. L'idée est de proposer une source lumineuse plus puissante que celle intégrée. Ce produit sera lancé fin janvier / débuter février au prix de 50 euros environ.

Ensuite, nous avons la batterie externe PowerHouse 100 d'une capacité de 27 000 mAh, d'une LED intégrée et équipée de plusieurs ports : USB-C et USB-A. Elle sera lancée en avril 2020 et le prix sera compris entre 160 et 175 euros.

Pour finir, Anker fait son entrée sur un nouveau marché : le marché des systèmes de conférence portable avec son Anker PowerConf. Cette base contient 6 micros pour capter les voix à 360° et son autonomie annoncée est de 24 heures. Disponibilité : le 20 janvier 2020.

Eufy

Concernant les objets intelligents, Eufy va ajouter l'aspirateur balai Eufy HomeVac S11 (autonomie de 40 minutes) à son catalogue. Bon, ce modèle n'a rien de connecté mais il s'agit tout de même d'une nouveauté. En mars 2020, Eufy va lancer son nouvel aspirateur robot intelligent : le RoboVac G30 Edge. Ce modèle sera pilotable en wi-fi grâce à l'application Eufy Home, il aura une autonomie de 100 minutes et une puissance d'aspiration de 2 000 Pa. Ce modèle aspire mais ne lave pas.

En complément, Eufy propose depuis plusieurs mois maintenant des caméras connectées. D'ailleurs, le pack eufyCam 2 est déjà disponible à la vente. Il contient une base et deux caméras de surveillance 1080p. Ce qui est fortement intéressant c'est l'autonomie annoncée pour chaque caméra : 365 jours. Les enregistrements sont stockés sur la base, ce qui est un avantage car il n'y a pas besoin d'avoir un abonnement à un service tiers.

Au premier trimestre 2020, Eufy va proposer également une sonnette connectée avec une résolution de 2K et le stockage sur la même base que la caméra. Autonomie : 180 jours. Prix : 200 euros.

Soundcore et Nebula

Pour finir, faisons le point sur la partie audio et vidéo. Soundcore va sortir son enceinte Flare 2 qui sera une évolution de la première version. A voir si une version Flare 2 plus sera proposée par la suite comme sur la première génération.

Du côté de Nebula, le modèle Cosmos Max est actuellement en précommande sur Kickstater et proposera une résolution 4K, un son Dolby Digital Plus Surround et 1500 ANSI Lumens pour la lampe. Un second appareil, le Nebula Apollo, qui est un appareil portable et compact, embarquera une lampe de 200 ANSI Lumens et proposera une résolution de 480p. Au niveau du système, ce sera Android 7.1. Étonnant.

Etes-vous intéressé par certains de ces produits ? 🙂