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Windows Server 2019 : Installer un serveur RDS avec PowerShell

mercredi 27 mai 2020 à 09:15

I. Présentation

Après avoir vu ensemble comment déployer un serveur RDS à l'aide de l'interface graphique, je vous propos de voir comment réaliser un déploiement équivalent d'un serveur RDS mais cette fois-ci à l'aide de PowerShell. Utile pour faire un script de déploiement d'un serveur, même si l'on pourra préférer l'utilisation d'un outil comme PowerShell DSC si les déploiements sont fréquents.

Dans cet article, je vais utiliser Windows Server 2019 mais le tutoriel s'applique aussi, à minima, à Windows Server 2016. Le serveur RDS que je vais déployer sera unique donc il hébergera les différents rôles, il est membre du domaine it-connect.local et se nomme SRV-RDS-01.

Si vous êtes prêt, ouvrez une console PowerShell en tant qu'administrateur (du domaine) sur votre serveur et on y va...

II. Installer les rôles RDS en PowerShell

La première étape consiste à ajouter la fonctionnalité "RDS-RD-Server" à notre futur serveur RDS. Personnellement, sans commencer par installer cette fonctionnalité j'obtenais une erreur sur les commandes suivantes ("New-RDSessionDeployment : Validation failed for the "RD Session Host" parameter / You cannot restart the local server."). Il est à noter que le serveur va redémarrer automatiquement.

Add-WindowsFeature RDS-RD-Server -Restart

Lorsque le serveur a redémarré, retournez sur PowerShell et exécutez les deux commandes ci-dessous : la première va importer le module PowerShell associé au RDS et la seconde va lister les commandes de ce module.

Import-Module RemoteDesktop
Get-Command -Module RemoteDesktop

Maintenant, nous allons déployer notre service RDS, en définissant les différents rôles.

Nous allons utiliser la commande New-RDSessionDeployment et les paramètres -ConnectionBroker, -WebAccessServer, et -SessionHost et attribuer comme valeur le nom du serveur que l'on veut associer à chaque rôle. Ces rôles correspondent (dans l'ordre) au service Broker, à l'accès RDS via le portail web et au serveur hôte des sessions RDS.

Dans cet exemple, il y a qu'un seul serveur donc je vais indiquer le même nom pour chaque paramètre. Il est important d'indiquer le nom FQDN du serveur, si vous indiquez seulement le nom NetBIOS ça ne fonctionnera pas.

Note : Vous devez être administrateur du domaine pour pouvoir exécuter cette commande.

New-RDSessionDeployment -ConnectionBroker SRV-RDS-01.it-connect.local -SessionHost SRV-RDS-01.it-connect.local -WebAccessServer SRV-RDS-01.it-connect.local

L'installation va durer plusieurs minutes mais la console PowerShell permet de suivre le déploiement des différents rôles, ce qui est plutôt appréciable.

Lorsque c'est terminé, s'il n'y a pas d'erreur, vous pouvez retrouver la console RDS dans le gestionnaire de serveur. A cet endroit, vous verrez que dans la liste des serveurs déployés, nous retrouvons notre serveur SRV-RDS-01.it-connect.local avec ses trois rôles.

III. Configurer le licensing RDS

Maintenant, nous allons déclarer notre serveur comme étant un serveur de licence RDS, via le rôle "RDS-LICENSING". Il est nécessaire d'utiliser le cmdlet Add-RDServer puisqu'il sert à ajouter un serveur RDS à un déploiement RDS, autrement dit à une infrastructure RDS existante.

Ce qui donne :

Add-RDServer -Server SRV-RDS-01.it-connect.local -Role RDS-LICENSING -ConnectionBroker SRV-RDS-01.it-connect.local

Comme pour l'étape d'installation précédente, il faut patienter pendant l'installation du rôle.

Afin de configurer un mode de configuration "Par utilisateur" pour l'attribution des licences, il faut que l'on modifie la configuration du rôle RDS Licensing. Le cmdlet Set-RDLicenseConfiguration va nous aider.

Le paramètre -Mode pourra prendre deux valeurs : PerUser / PerDevice, en fonction de vos besoins, à savoir des licences attribuées par utilisateur ou par périphérique.

Ce qui donne :

Set-RDLicenseConfiguration -LicenseServer SRV-RDS-01.it-connect.local -Mode PerUser -ConnectionBroker SRV-RDS-01.it-connect.local

Vous devez confirmer la modification en indiquant "Y" pour Yes dans la console. Cela aurait pu être évité en ajoutant le paramètre -Force à la commande (utile pour un script n'est-ce pas).

Vous pouvez afficher la configuration du licensing avec cette commande :

Get-RDLicenseConfiguration

Le mode actif s'affiche :

 

IV. Créer une collection et publier une application

Dernière étape de ce tutoriel, la création d'une collection nommée "RdsApp" et qui va utiliser notre serveur SRV-RDS-01 dans le but de publier l'application Wordpad en RemoteApp.

La commande New-RDSessionCollection sera utilisée, avec plusieurs arguments : -CollectionName pour le nom de la collection, -CollectionDescription pour une description, -ConnectionBroker pour indiquer le serveur Broker lié et enfin -SessionHost pour le serveur de gestion des sessions à utiliser. Puisqu'il s'agit d'un déploiement mono-serveur dans notre cas, nous utilisons le même serveur pour les deux rôles.

Voici la commande :

New-RDSessionCollection -CollectionName "RdsApps" -CollectionDescription "Collection RDS pour accéder aux apps IT-Connect" -ConnectionBroker SRV-RDS-01.it-connect.local -SessionHost SRV-RDS-01.it-connect.local

Ce qui retourne :

Puisque nous sommes curieux, on peut regarder dans le Gestionnaire de serveur afin de vérifier que la collection apparaît bien.

Au sein de la collection RdsApps, si l'on souhaite modifier ses options il faut s'appuyer sur le cmdlet Set-RDSessionCollectionConfiguration. Le paramètres "-CollectionName" sert à spécifier la collection que l'on souhaite modifier.

Par exemple, pour les options liées aux dossiers temporaires, notamment pour désactiver les options "Utiliser des dossiers temporaires par session" et "Supprimer les dossiers temporaires en quittant", on va utiliser cette commande :

Set-RDSessionCollectionConfiguration -CollectionName "RdsApps" -TemporaryFoldersPerSession $false -TemporaryFoldersDeletedOnExit $false

Dans le même esprit pour modifier les options "Mettre fin à une session déconnectée" (DisconnectedSessionLimitMin) et "Limite de session inactive" (IdleSessionLimitMin) on va s'appuyer sur le même cmdlet. La limite de session active, définie par défaut sur "Jamais" peut être modifiée également (ActiveSessionLimitMin). Les durées s'expriment en minutes.

Voici un exemple :

Set-RDSessionCollectionConfiguration -CollectionName "RdsApps" -DisconnectedSessionLimitMin 360 -IdleSessionLimitMin 120

Ensuite, le cmdlet "Get-RDSessionCollectionConfiguration" sert à afficher la configuration d'une collection par catégorie de paramètres. Pour obtenir les paramètres de session que l'on vient de configurer, nous utiliserons cette commande :

Get-RDSessionCollectionConfiguration -CollectionName "RdsApps" -Connection

Pensez à fermer le gestionnaire de serveur s'il était ouvert et à le rouvrir pour l'actualiser correctement. On peut remarquer que la nouvelle configuration est bien prise en charge :

D'autres options pour gérer les disques de profils, la sécurité ou encore les périphériques qui peuvent être redirigés dans les sessions RDP sont disponibles. Je vous invite à consulter l'aide Microsoft du cmdlet si besoin :

📌 Set-RDSessionCollectionConfiguration

Déploiement de Wordpad.exe comme RemoteApp...

Pour finir ce tutoriel, nous allons déployer l'application native Wordpad afin qu'elle soit accessible en RemoteApp directement à partir du portail RDP Web. Pour réaliser cette opération, le cmdlet New-RDRemoteApp doit être utilisé avec plusieurs paramètres, notamment le nom de l'application (DisplayName), le chemin d'accès à l'exécutable (FilePath), le nom de la collection à laquelle l'attribuer (CollectionName), le serveur Broker (ConnectionBroker) et l'option "ShowInWebAccess" que l'on passera à "1" pour publier l'application sur le portail Web.

New-RDRemoteApp -Alias WordPad -DisplayName WordPad -FilePath "C:\Program Files\Windows NT\Accessories\wordpad.exe" -ShowInWebAccess 1 -CollectionName "RdsApps" -ConnectionBroker SRV-RDS-01.it-connect.local

Ce qui donne :

L'application est publiée également sur le portail Web du RDS puisque l'option ShowInWebAccess est définie sur "1" comme évoqué précédemment. Ce portail est accessible à l'adresse suivante :

https://srv-rds-01.it-connect.local/RDWeb

On peut se connecter avec le compte Administrateur pour tester...

Notre fameux Wordpad est bien là, prêt à être utilisé en tant que RemoteApp 😉🙏

Le déploiement de votre environnement RDS mono-serveur via PowerShell touche à sa fin, en tout cas le tutoriel s'arrête ici. Pensez à ajouter vos CALs RDS sur votre serveur de licence, mais pour cette partie il faudra obligatoirement repasser par l'interface graphique.

📌 Tutoriel - Ajouter CAL RDS

Aukey CC-Y11 : le chargeur qu’il vous faut pour la voiture ?

mardi 26 mai 2020 à 17:00

I. Présentation

Au sein du catalogue d'Aukey, nous retrouvons différents chargeurs allume-cigare, dans la majorité des cas avec un ou deux ports USB-A (standard). Mais, il y a aussi le modèle CC-Y11 (21W PD Car Charger) qui est un chargeur allume-cigare avec deux ports USB : l'un en USB-A et le second en USB-C avec Power Delivery 3.0.

A première vue, ce chargeur allume-cigare semble très intéressant et pourrait rendre bien des services aux personnes qui passent beaucoup de temps sur la route.

II. Mon avis sur le chargeur Aukey 21W PD

Commençons par regarder la fiche technique du chargeur, voici les infos essentielles :

Le premier enseignement c'est qu'avec une puissance de 21 Watts, il ne sera pas possible de recharger un PC portable, car c'est insuffisant. 

Dans la boîte, nous retrouvons le chargeur qui au passage est très léger puisqu'il fait seulement 13 grammes, ainsi qu'une notice avec le français. En plus d'être léger, le chargeur est compact : 41 x 25 x 25 mm.

Malgré son format compact, les deux ports du chargeur sont bien espacés donc il n'y aura pas de problème pour connecter deux câbles en même temps.

Les finitions sont bonnes, il n'y a pas de bavures et il est entièrement en plastique, mise à part les connecteurs qui sont métalliques. Néanmoins, la surface brillante sur le dessus s'avère plutôt fragile et sensible aux micro-rayures et aux traces de doigts : le noir ça ne pardonne pas.

💡 Ce chargeur intègre une technologie pour assurer une protection contre la surcharge et la surchauffe.

Avec lui, vous allez pouvoir recharger sans problème différents types d'appareils : smartphones, tablettes (un iPad, par exemple), écouteurs, batteries externes, etc.

La charge rapide fonctionne bien puisque j'ai pu recharger mon Samsung Galaxy Note 8 en à peine 2 heures, alors qu'il lui faut 1H40-45 pour se recharger avec son chargeur d'origine. Que ce soit en USB-A ou USB-C, il a rechargé à la même vitesse. Bien entendu, ce temps s'allonge si l'on utilise les deux ports en même, après tout dépend ce que l'on met derrière.

Retrouvez ce chargeur sur Amazon au prix de 15,99 euros, ce qui est plutôt raisonnable compte-tenu des performances offertes.

Offre spéciale : jusqu'au 31 mai 2020, le prix passe à 9,99€ grâce au code "R6TBY4N8" disponible sur Amazon. Lien sur la bannière ci-dessous pour en profiter.

Attention : il n'y a pas de câble fournit avec le chargeur, il faudra donc penser à en acheter un en supplément si vous souhaitez en avoir un sous la main dans la voiture... Aukey propose des câbles également, par exemple ce lot de câbles : https://amzn.to/2KkYxSl

Office 365 : la signature Outlook bientôt stockée dans le Cloud

mardi 26 mai 2020 à 13:00

En juin, Microsoft va déployer une mise à jour pour son client de messagerie Outlook qui permettra de stocker sa signature Outlook dans le Cloud.

Une bonne idée puisqu’actuellement il faut gérer sa signature sur chaque PC et sur chaque smartphone. Pour les PC en entreprise, il y a toujours la solution des profils itinérants, mais cela ne répond qu'à la moitié de la problématique. Cette contrainte n'est pas propre à Outlook et concerne aussi d'autres clients de messagerie.

Le fait de stocker la signature directement au sein d'un compte Microsoft 365 de l'utilisateur va permettre d'avoir la même signature sur tous les appareils. À chaque e-mail envoyé, elle sera chargée directement depuis le Cloud.

Il ne sera plus nécessaire de s'embêter à mettre à jour sa signature sur X appareils, et surtout il n'y aura plus le risque qu'un e-mail soit envoyé avec une ancienne signature.

Cette fonctionnalité sera disponible en juin 2020, seulement pour les utilisateurs du Cloud sous licence Office 365 ou Microsoft 365. Cependant, la mise à jour sera déployée dans un premier temps pour le client lourd Windows. Pour la partie smartphone, Andoid et iOS, il faudra patienter encore un peu avant que la mise à jour soit déployée.

Pour le moment, il ne s'agit pas de gestion centralisée des signatures, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas gérer la signature de vos utilisateurs depuis l'interface d'administration Office 365. Pour cela, il faut continuer à passer par une solution tierce.

Astuce : supprimer la crontab d’un utilisateur sous Linux

mardi 26 mai 2020 à 09:10

I. Présentation

Pour une raison ou pour une autre : que ce soit pour repartir de zéro, ou simplement faire du nettoyage, on peut avoir besoin de supprimer la crontab d'un utilisateur spécifique sous Linux. Cette astuce rapide peut s'avérer pratique... Et nécessite seulement d'utiliser les bonnes options avec la commande crontab.

Pour ma part, je me trouve sous CentOS 8.

II. Procédure

Cette opération nécessite les droits de super-utilisateur, nous allons donc préfixer la commande par sudo. Dans l'idée, nous devons utiliser la commande crontab avec deux options : "-r" pour indiquer l'option de suppression, puis "-u" pour spécifier l'utilisateur à qui supprimer la crontab.

Par exemple, pour supprimer la crontab de l'utilisateur "florian", cela donne :

sudo crontab -r -u florian

Si l'opération se déroule correctement, il n'y a pas de retour dans la console. Si l'utilisateur n'a pas de crontab, l'information sera retournée dans la console.

Ecovacs dévoile le DEEBOT OZMO T8 AIVI avec de nombreuses nouveautés !

lundi 25 mai 2020 à 13:00

Ecovacs a dévoilé ce matin le DEEBOT OZMO T8 AIVI, son nouvel aspirateur robot intelligent et il y a des nouveautés intéressantes au programme ! Faisons le point.

Ce nouveau modèle hérite des fonctionnalités de son grand-frère, le DEEBOT OZMO 950, et bénéfice notamment de nouveautés sur la navigation, l'entretien et le lavage.

Navigation et intelligence artificielle

Ce robot intègre de l'intelligence artificielle grâce à la technologie AIVI (Artificial intelligence & Visual Interpretation) d'Ecovacs afin de permettre la reconnaissance des objets. Dans la pratique, le robot sera capable de reconnaître les objets du quotidien et que l'on retrouve souvent au sol : des câbles, des chaussures, des chaussettes, des chaises, etc. Grâce à cette capacité à détecter les objets, il va pouvoir adapter ses déplacements et rendre la navigation encore plus précise et intelligente.

Il intègre un tout nouveau capteur laser DtdV (Direct temps-de-vol) exploité par la cartographie TrueMapping, ce qui lui permet une précision quatre fois plus élevée et de détecter les objets deux fois plus loin. Le niveau de précision annoncé est quatre fois plus élevé que celui du DEEBOT OZMO 950. Cette amélioration lui permettra de ne plus être perturbé par les sols foncés ou les tapis très fins.

Remarque : les objets détectés seront automatiquement signalés sur la cartographie.

Interaction avec les animaux de compagnie

L'Ecovacs DEEBOT OZMO T8 AIVI dispose d'une caméra sur laquelle il est possible de se connecter à distance via l'application mobile afin d'interagir directement avec votre animal de compagnie. L'intérêt est de pouvoir jeter un oeil à ce qu'il se passe chez soi lorsque l'on est absent. Il sera possible d'exploiter le haut-parleur intégré à l'aspirateur robot pour parler.

Lavage : plaque à vibrations

Comme ses prédécesseurs, il pourra aspirer et laver en un seul passage, mais ce robot est doté d'un tout nouveau système baptisé OZMO Pro.

Ce système devrait apporter une valeur ajoutée importante sur l'efficacité du système de lavage. En effet, il intègre un réservoir électronique et une plage à vibrations hautes fréquences : cette nouveauté devrait lui permettre de frotter le sol pour bien éliminer les tâches incrustées en simulant un véritable mouvement de frottement.

Jusqu'ici, la fonction de lavage agissait plus comme une lingette humide qui venait ramasser la poussière en complément de l'aspiration. Une nouveauté très attendue !

Remarque : le réservoir est d'une capacité de 240 ml et 4 débits d'eau différents sont possibles.

Station d'auto-vidage

Une station d'auto-vidage sera vendue en tant qu'accessoire en option. Elle sera vendue de série avec le modèle DEEBOT OZMO T8+. Intéressant pour éviter de devoir vider trop régulièrement l'aspirateur en lui-même.

Autonomie

L'Ecovacs DEEBOT OZMO T8 AIVI dispose d'une autonomie pouvant aller jusqu'à 3 heures (300 m2) grâce à sa batterie Li-ion de 5 200 mAh. Il faudra compter 6 heures 30 pour le recharger.

Prix et disponibilité

Disponibles à partir du troisième trimestre 2020, ces deux modèles seront vendus à partir de 799 € (prix public conseillé).