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Test Ecovacs DEEBOT T20 OMNI – Un robot laveur tout-en-un innovant

vendredi 7 juillet 2023 à 12:30

I. Présentation

J'ai eu l'opportunité de tester le nouveau robot haut de gamme de chez Ecovacs : le DEEBOT X1 Plus. Un robot autonome capable de nettoyer votre logement en combinant deux fonctions : l'aspiration et le lavage à l'aide de deux serpillières rotatives. Voici mon avis détaillé !

Au sein du catalogue de produits d'Ecovacs, il s'agit du premier modèle capable de chauffer l'eau à 55 degrés ! Grâce à cette nouveauté et à l'effet de l'eau chaude, il est capable de mieux éliminer les tâches sur le sol et c'est aussi plus hygiénique. Une innovation intéressante de la part d'Ecovacs qui continue de faire les efforts nécessaires pour challenger la concurrence.

Plus d'infos sur le site officiel :

Retrouvez aussi mon test du modèle DEEBOT X1 Plus, petit frère du DEEBOT X1 OMNI.

II. Package et design

A. Qu'avons-nous dans le carton ?

Dans l'énorme carton, les différents éléments sont rangés soigneusement et protégés à l'aide de plastique et mousse. Le robot a le droit à sa propre boite cartonnée, tout comme les accessoires qui sont rangés dans un boite cartonnée distincte. Entre l'imposante station, le robot et les accessoires, il y avait du monde à mettre dans le carton.

Au-delà de la station et du robot que je vais présenter en détail par la suite, nous avons le droit aux accessoires suivants :

Ecovacs DEEBOT T20 - Aperçu des accessoires

B. Aperçu de la station OMNI du robot

Commençons par nous intéresser à la station de charge, qui fait bien plus que simplement recharger le robot. Tout d'abord, parlons de son apparence : elle est entièrement blanche avec seulement la partie supérieure qui en gris argent, elle est particulièrement imposante ! Pour être plus précis, voici les dimensions de la base : 448 x 430 x 578 mm ! Avec une telle taille, difficile de passer inaperçu : c'est un point à prendre en considération au moment de faire votre achat. Sur le dessus de la base, il y a un bouton qui sert à démarrer, suspendre ou reprendre le nettoyage.

Vous allez me dire : pourquoi la base est-elle si imposante ?

Déjà, parce que le robot pourra vider sa poussière dans le sac à poussière de 3 litres qui est intégré à la station et auquel on accède en appuyant sur un bouton caché au niveau du bac de nettoyage.

Ensuite, cette base intègre deux réservoirs de 4 litres chacun pour la gestion de l'eau : l'eau propre d'un côté, l'eau sale de l'autre. Alors forcément, le stockage de l'eau nécessite un espace physique important. Ces deux réservoirs d'eau sont utiles pour l'auto-nettoyage de la station et des serpillières du robot, avec l'eau qui sera chauffée. Pour accéder à ces deux réservoirs, il faut soulever le capot de la base. Un flotteur présent dans le réservoir d'eau sale permet d'avoir une notification sur son smartphone lorsqu'il faut le vider. Dans le même esprit, on recevra une notification s'il n'y a plus d'eau propre.

Enfin, cette base intègre une fonction de séchage automatique pour les serpillières. Un petit détail qui a son importance pour éviter que l'humidité des serpillières soit à l'origine de mauvaises odeurs.

Note : dans la base, entre les deux réservoirs d'eau, il y a un emplacement prévu pour ranger la brosse de nettoyage, mais aussi pour stocker la bouteille de solution de nettoyage Ecovacs (flacon non fourni avec le robot ; dommage). Ce produit de nettoyage peut être ajouté directement au réservoir d'eau propre.

C. Découverte du robot DEEBOT T20

Passons à la présentation du robot DEEBOT T20 en lui-même ! De forme arrondie, le corps principal du robot est blanc tandis que la partie supérieure est en gris argent, comme la base OMNI. La coque supérieure est amovible et elle a un effet bombé très sympa. Le design de ce robot est au top : il est travaillé, avec de belles finitions et montre que l'on a entre les mains un appareil premium.

Sur le dessus, une tourelle surplombe le robot : il s'agit du capteur LiDAR, qui correspond à la technologie TrueMapping d'Ecovacs et utilisé par le robot pour détecter son environnement. Pour la navigation et la détection de l'environnement, ce capteur est associé à la technologie TrueDetect 3D qui correspond au bloc noir sur la face avant du robot. Ces technologies doivent permettre au robot de détecter les murs, les meubles, les petits objets sur le sol, ainsi que les câbles, le tout grâce à l'imagerie 3D.

À proximité du capteur LiDAR, il y a un bouton que l'on peut utiliser pour démarrer une session de nettoyage.

Si l'on soulève le capot du robot, on peut accéder au réservoir à poussières : ce que l'on ne devrait pas faire souvent puisque le robot se vide dans la base de façon automatique. Toutefois, ce sera utile pour changer le filtre d'ici quelques mois... C'est aussi en retirant le capot que l'on accède au bouton de réinitialisation et au bouton de gestion de l'alimentation. J'en profite pour préciser qu'il n'y a pas de réservoir d'eau dans le robot : l'eau est stockée uniquement dans la base.

Allez, hop, on retourne le robot ! L'occasion de visualiser les emplacements pour les brosses latérales et les plaques qui vont accueillir les serpillières rotatives qu'il faudra clipser.

Justement, la brosse centrale en caoutchouc est accompagnée par les deux brosses latérales qui sont là pour ramener les miettes vers la zone d'aspiration. Par expérience, une brosse centrale en caoutchouc s'emmêle moins avec les poils d'animaux qu'une brosse centrale avec des poils en nylon : un avantage quand on a un chien à poils long à la maison. Ce nouveau modèle bénéficie d'une puissance d'aspiration importante : jusqu'à 6 000 Pa, selon le mode sélectionné.

À cela s'ajoutent deux roues motrices capables de franchir des seuils d'une hauteur de 2 cm maximum et une roue directionnelle. Tout autour du robot, il y a des capteurs antichute : 6 pour être précis.

Quand le robot est en place dans sa base, il ne touche pas le sol directement, car il y a une véritable place de parking qui l'attend.

Au final, quand tout est en place, on obtient un ensemble imposant, mais harmonieux. Une nouvelle fois, Ecovacs propose un produit avec de belles finitions.

III. Installation, nettoyage, autonomie...

A. Installation

Une fois mis en place sur sa base et en charge, la mise en route du robot s'effectue à partir de son smartphone et de l'application Ecovacs Home. L'assistant de l'application permet d'initialiser le robot sans difficulté particulière. Pendant ce processus, il sera nécessaire de connecter le robot au Wi-Fi de votre maison à l'aide du QR code présent sur le robot.

La première fois que l'on accède au robot dans l'application, il y a un assistant qui est là pour guider l'utilisateur afin de lui expliquer comment utiliser le robot. Il pourrait être amélioré, mais ce sont déjà de premières indications pour accompagner les nouveaux utilisateurs. Le panneau d'accès rapide intitulé "Préférence de nettoyage" permet d'accéder à l'essentiel pour personnaliser l'expérience de nettoyage. Ensuite, on peut utiliser d'autres fonctions pour aller plus loin (ce sera détaillé dans la suite de l'article).

La première fois, le robot demande à effectuer une cartographie rapide de votre logement. Ceci ne prend que quelques minutes et permet de générer une première carte qui sera affinée par la suite lors d'un nettoyage complet. D'ailleurs, et c'est étonnant, la carte rapide générée par le robot était très loin de la réalité. J'ai supprimé la carte et j'ai relancé le processus, et cette fois-ci c'était bon. Je n'avais pas eu ce souci avec les autres modèles DEEBOT.

Il est temps de parler de l'efficacité du robot, de voir son comportement sur le terrain !

B. Efficacité du nettoyage

Ce robot est très bien équipé : puissance d'aspiration de 6000 Pa, deux brosses latérales, une brosse centrale en caoutchouc et un système de lavage innovant. En principe, il devrait être redoutable : mais tout dépend de la configuration, car il y a plusieurs modes de nettoyage et plusieurs puissances d'aspiration accessibles.

Au-delà du séchage automatique et du lavage à l'eau chaude, le système de lavage OZMO Turbo 2.0, basé sur deux serpillières rotatives (jusqu'à 180 tours par minute), va aussi bénéficier d'une autre nouveauté : l'élévation automatique des serpillières de 9 mm lorsqu'un tapis ou obstacle est détecté par le capteur à ultrasons. Il n'est plus nécessaire de retirer les tapis du sol avant de lancer une session... Le robot va s'adapter tout seul.

Pendant le nettoyage, que va-t-il se passer ?

Le robot va nettoyer votre logement, en aspirant et en lavant en même temps (ou l'un ou l'autre, selon le mode actif). Avant de partir en nettoyage, l'eau de la base va être chauffée et elle va servir à mouiller les serpillières. Ensuite, le robot sera prêt pour commencer à nettoyer.

Toutes les 10 minutes environ, il va revenir à la base pour laver les serpillières à l'eau chaude, et poursuivre le nettoyage... Jusqu'à ce qu'il a terminé de nettoyer l'intégralité du logement, ou la zone sélectionnée ; tout dépend du mode en cours d'utilisation.

Une fois qu'il aura terminé, il va rentrer à sa base pour recharger sa batterie, vider le réservoir à poussières, mais aussi laver et sécher les serpillières. Le séchage est effectué automatiquement à la fin du nettoyage, cette action ne peut pas être différée.

Avec le DEEBOT T20 OMNI, vous n'avez rien à faire : le robot va se mettre en condition pour être prêt pour une prochaine session de nettoyage. Enfin, il faudra tout de même gérer les deux réservoirs d'eau, mais il y a une autonomie de plusieurs sessions avec les réservoirs de 4 litres.

Remarque : les allers-retours répétés à la base vont allonger la durée du nettoyage, mais aussi consommer de la batterie.

Pendant le nettoyage, si vous constatez que les serpillières sèchent et n'humidifient plus le sol, ou que l'efficacité n'est plus la même que quelques minutes auparavant, vous pouvez ajuster la fréquence à laquelle le robot retourner laver et humidifier ses serpillières. Ceci permettra de poursuivre avec des patins propres et imbibés d'eau chaude.

Ce nouveau système de nettoyage est performant et parvient à nettoyer des taches sur le sol, y compris des tâches sèches. L'eau chaude apporte un vrai plus à la qualité du nettoyage, en plus du système par rotation qui est plus performant que les systèmes par vibration. En ce qui me concerne, c'est le système de nettoyage le plus performant que j'ai pu voir en œuvre sur un robot laveur de sols.

Le robot navigue avec précision et il est méthodique : les pièces sont nettoyées les unes après les autres. Il parvient à bien faire le tour des meubles, des jouets, etc... Même s'il peut lui arriver de commettre quelques erreurs. En soi, ce n'est pas gênant : on s'approche de la perfection.

C. Autonomie

L'autonomie de ce robot est annoncée à 170 minutes, sur le site de l'Ecovacs. Pour nettoyer une surface de 30m², il faut compter entre 45 et 50 minutes. Et à la fin, il lui reste encore les deux tiers de sa batterie. Au final, l'autonomie en mode d'aspiration standard est plutôt comprise entre 135 et 150 minutes.

Pour une charge complète, il faut compter 6,5 heures, ce qui est relativement long.

IV. L'application Ecovacs Home

Pour finir, parlons de l'application Ecovacs Home, un allié indispensable pour piloter votre robot DEEBOT. Personnellement, je suis habitué à utiliser cette application depuis plusieurs années, car j'ai pu tester de nombreux modèles de chez Ecovacs. Pour l'utilisation des fonctions de base, l'application est intuitive. Il ne faudra pas hésiter à parcourir les différents menus pour atteindre les fonctions avancées.

Voici une liste non exhaustive des fonctions clés de ce robot :

Pendant que le robot nettoie, son parcours s'affiche en temps réel sur la carte. Cette vue peut être personnalisée puisque l'on peut passer du mode 2D au mode 3D. En mode 3D, on peut afficher des éléments supplémentaires comme les portes et les tapis. Cette même carte pourra être personnalisée pour que le découpage des pièces soit au plus proche de la réalité.

Pour les adeptes du contrôle vocal, sachez que le DEEBOT est équipé d'un micro, mais aussi d'un haut-parleur, le tout étant exploité par un assistant vocal mis en au point par Ecovacs : Yiko. Il est intégré directement au robot et il prend en charge plus de commandes que les assistants Amazon Alexa et Google Assistant. Il prend en charge plusieurs langues, dont le français. Par contre, il reste encore un peu difficile à utiliser. Disons qu'il est un peu capricieux : il ne répond pas toujours à nos appels lorsqu'on le réveil avec la commande vocale "OK Yiko". Espérons qu'une mise à jour firmware permette de l'améliorer.

V. Conclusion

L'Ecovacs DEEBOT T20 OMNI offre une expérience de nettoyage complète, avec un système à la fois efficace et autonome. Même si la base du DEEBOT est imposante, elle est tellement polyvalente que l'on apprécie et on oublie rapidement cet inconvénient. Le robot quant à lui, déjà il est élégant, mais au-delà de ça, il effectue du bon travail grâce au système de lavage à l'eau chaude et à sa puissante aspiration. Par contre, il est assez bruyant (même si c'est variable selon le mode utilisé).

L'autre avantage de ce robot, c'est que l'application permet de personnaliser son comportement quand il va nettoyer votre logement. De ce fait, vous pouvez lui demander d'aspirer plus fort, ou de nettoyer ses patins de lavage plus fréquemment, si vous estimez que c'est bénéfique pour nettoyer vos sols. Ces ajustements sont intéressants, car les résultats pourront différer d'un type de sol à un autre.

Même si c'est un réel investissement, car il est commercialisé au prix de 1 099,99 euros (cohérent par rapport aux concurrents de la même gamme), ce robot DEEBOT T20 OMNI est l'un des meilleurs et des plus complets du moment !

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Comment mettre à niveau pfSense 2.6.0 vers 2.7.0 ?

vendredi 7 juillet 2023 à 12:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons parler de la mise à niveau d'un pare-feu pfSense en version 2.6.0 vers la version 2.7.0 qui est la dernière version de l'édition communautaire, dispose depuis quelques jours.

Il y a de nombreux changements entre pfSense 2.6.0 et pfSense 2.7.0 et cette mise à jour ne semble pas s'y évidente que cela à installer... Pour ma part, cela ne s'est pas passé comme prévu sur le firewall de mon lab... Alors, cet article est là pour vous avertir des risques, mais aussi de vous donner quelques indications pour vous accompagner dans le processus de mise à jour.

II. Les nouveautés de pfSense 2.7.0

Tout d'abord, pfSense 2.7.0 est associé à des changements majeurs au niveau du système FreeBSD et de PHP :

C'est une bonne nouvelle, car désormais, l'édition communautaire de pfSense s'appuie sur des versions à jour et récentes !

A cela s'ajoute d'autres changements comme le passage sur OpenVPN 2.6.4, une nouvelle interface pour la capture de paquets, la prise en charge du chiffrement ChaCha20-Poly1305 avec IPSec, ou encore plusieurs correctifs de sécurité.

Sur son site, Netgate met en avant les risques liés au passage sur cette nouvelle version. L'éditeur évoque un conflit potentiel entre les paquets applicatifs et le nouveau système. Avant de mettre à jour Pfsense, Netgate recommande de désinstaller tous les paquets !

Pfsense 2.7.0 - Upgrades notes

Pour en savoir plus sur toutes les nouveautés de pfSense 2.7.0, vous pouvez lire l'annonce officielle :

III. Avant de passer à pfSense 2.7.0

Avant de passer à pfSense 2.7.0, plusieurs actions sont à mener par précaution afin de pouvoir revenir en arrière en cas de crash. Cela est d'autant plus vrai que j'ai tenté la mise à jour à plusieurs reprises, et que mon firewall a crashé à chaque fois... Pour d'autres utilisateurs, cela se passe bien.

PfSense - Packages installés

Pour ma part, j'ai fait plusieurs essais de mises à niveau, notamment :

Impossible de le relancer... J'arrive sur un prompt FreeBSD précédé par de nombreuses erreurs telles que :

/usr/local/share/:unexpected error
/usr/local/libexec/pfSense-upgrade: /usr/local/sbin/: Permission denied
Fatal error: Uncaught TypeError: Return value of g_get().....
Etc...

Résultat, réinstallation complète du système, sur la même machine virtuelle, avec import de la configuration existante. Dans ce cas, c'est passé sans encombre.

IV. Mise à niveau vers pfSense 2.7.0

A. Méthode classique

Après avoir fait une sauvegarde (et un snapshot si vous travaillez sur une VM) et désinstallé les packages additionnels, vous pouvez lancer la mise à niveau de pfSense.

En page d'accueil de l'interface web, le widget "System Information" qui affiche la version actuelle de pfSense doit vous proposer de passer sur la version 2.7.0. Il suffit de cliquer sur l'icône en forme de nuage. Sinon, passez par le menu "System" puis "Update".

Mise à jour pfSense vers 2.7.0

Une nouvelle page s'affiche, vous devez confirmer l'installation de la mise à jour en cliquant sur le bouton "Confirm".

Confirmer la mise à niveau de pfSense

Il ne vous reste plus qu'à patienter environ 10 minutes.... Le temps que les sources soient téléchargées et installées sur votre pare-feu. Pendant ce temps, brulez un cierge : tout va se jouer au redémarrage.

Si tout se passe bien, la console doit afficher le menu principal avec vos adresses IP. L'occasion de constater que vous êtes bien passé sur pfSense 2.7.0. Il ne restera plus qu'à passer sur l'interface web pour vérifier l'état de tous vos services et remettre en place vos paquets.

pfSense 2.7.0 installé - menu principal

B. Réinstallation complète

Désormais, passons à la seconde méthode basée sur une réinstallation complète. Il s'agit de la méthode appliquée dans mon cas car la première méthode ne fonctionnait pas.

La première étape (après avoir fait une sauvegarde, etc.) consiste à télécharger l'image ISO de pfSense 2.7.0 depuis le site officiel :

Une fois que c'est fait, l'image ISO doit être associée au lecteur CD virtuel de la VM. Ceci s'effectue dans les paramètres de VM. Sur VMware ESXi, il s'agit de l'option "Support CD/DVD".

PfSense - Charger ISO version 2.7.0

Ensuite, la VM doit être démarrée de manière à booter sur l'image ISO pour procéder à l'installation. Si cela ne fonctionne pas et que vous êtes sur VMware ESXi, redémarrez la VM et appuyez sur "F2" pour accéder au BIOS de la VM. Ici, vous pourrez changer l'ordre de démarrage pour que le lecteur CD (valeur "CD-ROM Drive") soit prioritaire sur le disque dur (il faudra ré-inverser par la suite).

pfSense 2.7.0 Installer

Lorsque l'étape "Welcome to pfSense!" s'affiche, ne choisissez pas "Install" ! Vous devez prendre "Recover config.xml" de manière à charger un fichier config.xml provenant de pfSense 2.6.0.

pfSense - Recovery configuration

Ensuite, vous devez sélectionner la partition qui contient votre configuration "config.xml". Sélectionner le disque système, sur lequel pfSense 2.7.0 va être installé. Puisque pfSense effectue des sauvegardes automatiques, l'assistant sera en mesure de récupérer votre dernière configuration.

pfSense 2.7.0 - Restaurer configuration antérieure

Validez et sur le menu principal choisissez "Install" cette fois-ci. Laissez-vous guider par l'assistant...

Une fois l'installation terminée, vous devriez arriver sur le menu principal de pfSense !

pfSense 2.7.0 installé - menu principal

Du côté de l'interface Web, on peut constater aussi que c'est bien pfSense 2.7.0 qui est exécutée. Avec cette méthode, j'ai pu constater aussi que pfSense avait conservé tous mes paquets et qu'ils avaient même installés les dernières versions. Finalement, c'est plutôt appréciable et moins contraignant que de devoir désinstaller puis réinstaller les paquets.

Pfsense 2.7.0 - Dashboard

V. Conclusion

Grâce aux instructions contenues dans cet article, vous devriez être en mesure d'effectuer la mise à niveau de votre pare-feu pfSense vers la version 2.7.0 un peu plus sereinement. Quoi que, le crash que j'ai rencontré ne va peut être pas vous rassurer... Mais, pour certains utilisateurs, tout s'est bien passé.

N'hésitez pas à poster un commentaire si vous avez une question ou si vous souhaitez faire un retour d'expérience sur le sujet.

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Ces deux apps Android avec plus de 1,5 millions d’installations envoient vos données en Chine !

vendredi 7 juillet 2023 à 08:18

Ces deux applications de gestion et récupération de fichiers pour Android semblent fiables et anodines. Pourtant, des chercheurs en sécurité ont découvert qu'elles collectaient beaucoup de données sur votre smartphone et que celles-ci étaient envoyées vers des serveurs en Chine.

Publiées par l'éditeur "wang tom" sur le Google Play Store, les deux applications en question comptent plus de 1,5 million de téléchargements au total ! Ce qui est un chiffre important pour seulement deux applications. La première, c'est "File Recovery et Data Recovery" (identifiant "com.spot.music.filedate"), une application pour récupérer des fichiers supprimés sur un appareil Android et qui compte aujourd'hui plus de 1 million d'installations. La seconde, c'est "File Manager" (identifiant "com.file.box.master.gkd"), un gestionnaire de fichiers pour Android qui compte au moins 500 000 installations.

Applications collecte données vers Chine juillet 2023
Source : Pradeo

Les chercheurs en sécurité de chez Pradeo ont découvert que ces applications exfiltraient des données des appareils Android. Pourtant, sur le Google Play Store, la description précise : "Aucune donnée collectée". C'est loin d'être le cas, puisque d'après Pradeo voici les données récupérées par ces deux apps et envoyées vers la Chine :

Il est clair que certaines données collectées n'ont rien à avoir avec les fonctionnalités des applications. Éventuellement, on peut accepter la collecte de la marque et du modèle de l'appareil pour l'optimisation de l'application, mais pour le reste... Preuve que ces applications sont douteuses, leurs icônes sur l'écran d'accueil sont cachées, de façon à ce qu'elles ne soient pas facilement supprimées.

D'après Pradeo, le développeur s'est probablement appuyé sur des émulateurs ou des fermes de smartphones pour augmenter le nombre d'installations de ses applications. Pradeo estime que le nombre d'avis est trop faible par rapport au nombre d'installations, ce qui n'est pas normal. Effectivement, quand on voit une application avec plus d'un million d'installations, on se dit qu'elle est fiable.

La bonne nouvelle, c'est que désormais elles ne sont plus disponibles sur le Play Store.

Source

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Android – Patch de sécurité juillet 2023 : 46 vulnérabilités corrigées dont trois failles exploitées !

jeudi 6 juillet 2023 à 15:00

Google a mis en ligne le nouveau patch de sécurité mensuel pour le système Android ! Grâce à ce patch, 46 vulnérabilités sont corrigées, dont trois failles de sécurité exploitées dans le cadre d'attaques. Faisons le point.

Ce patch de sécurité mensuel de juillet 2023 pour Android s'adresse à plusieurs versions du système : Android 11, Android 12 et Android 13. Toutefois, certaines vulnérabilités pourraient affecter des versions plus anciennes qui ne sont plus supportées par Google.

Au sein du bulletin de sécurité de Google, on apprend qu'il y a trois failles de sécurité exploitées dans des attaques ciblées : CVE-2023-26083, CVE-2021-29256, et CVE-2023-2136. "Il y a des indications que les éléments suivants pourraient faire l'objet d'une exploitation limitée et ciblée", précise Google en évoquant ces trois vulnérabilités.

Voici un peu plus de précisions sur ces trois failles de sécurité...

La faille de sécurité CVE-2023-26083 correspond à une fuite de mémoire dans le pilote du GPU ARM Mali pour les puces Bifrost, Avalon, et Valhall. Il s'agit d'une faille de sécurité déjà exploitée dans une chaîne d'exploitation complète visant les appareils Samsung dans le but de déployer des logiciels espions. Cette campagne remonte à décembre 2022.

Ensuite, nous avons la faille de sécurité CVE-2023-2136. De type integer overflow, elle affecte la librairie graphique open source Skia, utilisée par Google pour plusieurs de ses produits dont Android et Chrome. D'ailleurs, Chrome a reçu un correctif en avril 2023 pour cette même vulnérabilité.

Enfin, terminons par la faille de sécurité CVE-2023-21250 : une vulnérabilité critique dans un composant du système pouvant mener à une exécution de code à distance sans interaction de la part de l'utilisateur. Elle affecte plusieurs versions : d'Android 11 à Android 13. A son sujet, Google précise : "Le plus grave de ces problèmes est une vulnérabilité de sécurité critique dans le composant système qui pourrait conduire à l'exécution de code à distance sans qu'aucun privilège d'exécution supplémentaire ne soit nécessaire. L'interaction de l'utilisateur n'est pas nécessaire pour l'exploitation." - Sans donner de détails supplémentaires.

Il ne reste plus qu'à attendre que ces mises à jour soient disponibles chez les différents fabricants... Là, c'est une autre histoire.

Source

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Threads : le nouveau réseau social de Meta pour concurrencer Twitter

jeudi 6 juillet 2023 à 08:21

Threads, c'est le nouveau réseau social mis au point par l'entreprise Meta, propriétaire entre autres de Facebook et Instagram. C'est un nouveau concurrent sérieux pour Twitter, alors que le petit oiseau bleu bat de l'aile depuis plusieurs mois...

Une heure après son lancement, il y avait déjà 5 millions d'utilisateurs inscrits sur Threads, preuve qu'il y a un certain engouement de la part des utilisateurs. Bien que ce soit une nouvelle application et un réseau social à part, Threads s'appuie beaucoup sur Instagram à partir duquel il peut récupérer vos informations (nom d'utilisateur, avatar, etc.). D'ailleurs, sur Threads vous pouvez vous connecter avec votre compte Instagram et une publication Instagram peut être partagée sur Threads.

D'après les premiers retours, Threads serait en quelque sorte une version épurée de Twitter : des messages textes mis en ligne depuis votre compte, sans qu'il soit possible d'ajouter de hashtags ! Mais, vous pouvez mentionner quelqu'un. Oubliez aussi les tendances actuelles et les messages directs. Reste à savoir si ces fonctions seront ajoutées par la suite. L'application Threads serait facile à utiliser, car l'interface ressemble à celle d'Instagram. En parlant d'application, c'est le seul moyen d'accéder à Threads puisqu'il n'existe pas de version Web à ce jour (le domaine threads.net est tout de même enregistré par Meta).

L'avenir nous dira si Threads est définitivement le Twitter killer...

Threads - Aperçu de l'application

Disponible dans 100 pays, mais pas en Europe

Le réseau social Threads est disponible un peu partout dans le monde : dans 100 pays, pour être précis. Toutefois, il n'est pas encore disponible en France, ni même en Europe de manière générale. La raison, vous pourriez la deviner : un problème de réglementation, et plus particulièrement de respect du RGPD. Autrement dit, Threads ne respecte pas la réglementation en matière de collecte et d'utilisation des données personnelles.

Malgré tout, pour en bénéficier dès maintenant, tout en étant en France, il n'est pas nécessaire d'utiliser un VPN ! Il suffit de télécharger le package d'installation au format APK et de l'installer manuellement sur son smartphone. Si besoin, utilisez ce lien mis à disposition par le média Frandroid. D'ailleurs, attention, cette histoire pourrait donner des idées aux cybercriminels avec de faux liens de téléchargements...!

Source

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