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Comment améliorer la recherche du menu Démarrer de Windows 10 ?

mercredi 24 juillet 2019 à 10:00

I. Présentation

Depuis la sortie de Windows 10 May Update (1903), Microsoft vous offre la possibilité d'effectuer une recherche sur tous les fichiers de votre PC directement depuis le menu Démarrer. Par contre, cette option est désactivée par défaut. Dans ce tutoriel, je vais vous montrer comment optimiser la recherche sous Windows 10 afin de trouver plus facilement vos fichiers.

Par défaut, les recherches depuis le menu Démarrer se limitent au bureau et à vos librairies (Documents, Images, Musiques, OneDrive, Vidéos). Si vous avez des données ailleurs, par exemple sur une autre partition, vous ne pourrez pas les trouver.

II. Activer la recherche avancée du menu Démarrer

Pour activer la recherche avancée, il est nécessaire d'accéder aux options d'indexation de Windows 10. En ouvrant la barre de recherche et en ouvrant le menu (clic sur les trois points en haut à droite), vous pouvez accéder à "Options d'indexation".

Votre PC utilisera très certainement le mode "Classique", il suffit de basculer sur la méthode "Avancée" d'un simple clic. Windows va ensuite commencer à analyser pour créer une liste des éléments à indexer, le nombre d'éléments en attente devrait augmenter.

Le fait d'élargir le champ de recherche va impliquer une plus forte sollicitation du moteur d'indexation de Windows, ce qui peut impacter l'autonomie de votre PC s'il s'agit d'un portable.

Si vous souhaitez malgré tout exclure certaines données confidentielles du champ de recherche, vous pouvez ajouter un dossier exclu en plus de ceux préconfigurés par défaut. Il suffit de descendre dans la page et de cliquer sur "Ajouter un dossier exclu".

Microsoft Dynamics 365 a désormais son programme bug bounty

mardi 23 juillet 2019 à 09:45

La solution CRM et ERP de Microsoft, Dynamics 365, a désormais son programme de bug bounty. Pour rappel, ce type de programme permet de récompenser les personnes qui découvrent des bugs au sein d'un logiciel ou d'un service.

Microsoft annonce des primes allant de 500 à 20 000 dollars en fonction de la criticité du bug découvert, car il peut s'agir potentiellement d'une faille critique et non d'un simple bug fonctionnel. Pour le paiement des primes, Microsoft va s'appuyer sur deux plateformes existantes : HackerOne et Bugcrowd. Néanmoins, Microsoft évaluera directement le montant des récompenses en fonction du bug remonté.

Globalement, les programmes bug bounty de Microsoft sont organisés en trois catégories : Cloud Programs qui contient Dynamics 365 ainsi qu'Azure Active Directory, .NET Core, etc. Ensuite, nous avons la catégorie Platforms Programs où l'on retrouve Hyper-V, Edge, Windows Insider Preview ou encore Windows Defender Application Guard. Pour terminer, la catégorie Defense Programs comprend Mitigation Bypass and Bounty for Defense où les récompenses peuvent aller jusqu'à 100 000 dollars.

Les White Hats, à vous de jouer !

Test de la caméra 360° Xiaomi Mijia

lundi 22 juillet 2019 à 14:00

I. Présentation

Alors que ses smartphones font fureur, Xiaomi est également très présent sur le marché de la maison connectée. Le fabricant chinois propose une caméra de surveillance dans sa gamme de produits Mijia, capable de filmer en Full HD (1080p) et à 360 degrés. Dans cet article, je vous propose mon test de la caméra Xiaomi Mijia.

La caméra Xiaomi que je vous propose de découvrir dans ce test est le modèle Xiaomi réf. CMSXJ16A propulsé par la marque IMILAB, mais vendu sous l'étiquette Xiaomi.

Xiaomi propose un ensemble de caméras IP sans-fil, avec notamment deux modèles qui se ressemblent très fortement. J'ai le sentiment que c'est surtout le constructeur qu'il y a derrière qui est différent, ou alors le marché cible. Sur la boutique officielle en France de Xiaomi en retrouve le modèle de gauche, alors que sur les sites comme GearVita nous retrouvons également le modèle de droite.

L'interface est identique au niveau de l'application, la forme de la caméra l'est aussi, et les caractéristiques sont aussi similaires.

Les caractéristiques de la caméra sont les suivantes :

- Résolution vidéo :1080p
- Encodage du flux vidéo (compression) : H.265
- Connexion Wi-Fi 802.11 b/g/n 2.4 GHz
- Angle de vue : 110 degrés
- Rotation horizontale 360° et verticale 110°
- Vision nocturne / LED infrarouge : 8
- Vision nocturne / Distance de détection : 10 mètres
- Vision nocturne / Luminosité : 940 nm
- Poids : 182 grammes
- Stockage local via microSD (jusqu'à 64 Go) ou serveur externe
- Configurable avec l'application Mi Home (Android / iOS)

II. Contenu de la boîte et design

Dans la boîte sobre, nous retrouvons les différents éléments correctement emballés. À savoir : la caméra, une notice entièrement en chinois, un câble USB/MicroUSB d'une bonne longueur, un chargeur chinois et un kit de fixation mural.

Équipée de quatre patins antidérapants, la caméra peut être fixée au mur grâce aux éléments intégrés à la boîte. Je dirais, même au plafond et vous pourrez via l'application Xiaomi effectuer une rotation automatique de l'image pour ne pas voir le monde à l'envers.

Il est à noter que la caméra étant peu gourmande en électricité, elle peut être alimentée directement par USB si vous avez une box à proximité ou un NAS, par exemple. Dommage que le bloc d'alimentation FR ne soit pas inclus.

Sur la face avant, nous retrouvons l'optique avec une LED d'état juste au-dessus pour indiquer notamment l'état de la connectivité à votre réseau domestique. Avec son look plutôt original, un peu boulotte, les finitions sont bonnes et la caméra à l'air solide. Elle est entièrement en plastique de couleur blanche, hormis la partie autour de l'optique.

Ne vous fiez pas à mes photos : ce modèle est destiné à un usage en intérieur.

À l'arrière de la caméra, nous retrouvons le haut-parleur sur la partie haute, et sur la partie basse se situe le port micro-USB pour le rechargement. L'insertion de la carte microSD pour le stockage local s'effectue sous l'optique, il faut effectue une rotation de quelques degrés vers le haut pour voir apparaître le slot et le bouton "Reset".

En ce qui concerne la rotation horizontale à 360°, elle s'effectue et se configure via l'application (ou manuellement). Néanmoins, la caméra n'est pas capable de faire un tour complet sur elle-même, il y a une butée, et il faut faire le chemin inverse pour atteindre l'autre extrémité.

III. Initialisation de la caméra

Une fois alimentée, la caméra est facilement détectable à l'aide de l'application Mi Home qui affiche même une notification. Grâce à celle-ci, il suffit d'appuyer pour lancer le processus d'initialisation de notre caméra Xiaomi.

Pour connecter la caméra à votre réseau local, il faudra l'orienter vers votre smartphone afin qu'elle lise le code QR qui s'affiche dans l'application Mi Home. Ce processus, rapide, vous donne ensuite accès immédiatement à la caméra.

L'interface utilise le langage défini dans l'application Mi Home. Autrement dit, il est possible de passer en français facilement.

Maintenant que la caméra est associée à notre compte Xiaomi, nous allons pouvoir l'utiliser...

IV. Utilisation et configuration

L'application Xiaomi Home sera votre alliée pour l'utilisation et la configuration de la caméra Xiaomi.

A. Stockage des enregistrements

Le stockage des enregistrements (vidéos/photos) nécessite une microSD, qui n'est pas fourni, et même si vous souhaitez utiliser le stockage NAS vous devrez malgré tout insérer une carte microSD. Les enregistrements seront stockés sur la carte mémoire puis envoyés vers le NAS. En bref, sans cette carte mémoire, il n'est pas possible d'enregistrer avec cette caméra, ce qui peut expliquer comment Xiaomi parvient à proposer un tarif aussi attractif.

Ensuite, l'application doit être utilisée pour configurer la caméra : une étape indispensable sinon la caméra va enregistrer en permanence. Ce qui est inutile et surtout très consommateur en espace de stockage.

B. Gestion des enregistrements et détection

L'application intègre un gestionnaire de fichiers qui permet d'avoir un calendrier, avec à chaque fois les différentes heures de la journée (ci-dessous, image de droite). Les cases oranges correspondent aux moments où il y a eu des enregistrements réalisés par la caméra. En appuyant sur un créneau, on peut accéder aux enregistrements et les visualiser. L'accès aux enregistrements est possible aussi avec le bouton à droite des flèches de contrôle directionnelles, cette fois-ci par chronologie.

La qualité de l'image est bonne et le micro est correct, suffisamment pour entendre clairement les bruits/voix. Au niveau du haut-parleur de la caméra, il manque de puissance, c'est dommage. L'efficacité des 8 LED pour la vision nocturne est indiscutable. Invisibles à l'oeil nu, elles permettent d'avoir une bonne qualité lorsqu'il fait sombre ou nuit.

Il n'est pas possible de gérer la rétention des enregistrements, cela dépendra en fait de la capacité de votre carte mémoire. Ce qui est dommage d'un sens. La caméra est capable d'enregistrer en continu, mais cela est forcément très gourmand en espace disque, une alternative consiste à déclencher l'enregistrement lorsqu'il y a du mouvement.

Chose importante : la caméra Xiaomi ne fait pas la différence entre un humain et un animal de compagnie, ce qui peut générer beaucoup de fausses alertes.

Si l'option est activée, vous recevrez une notification sur votre smartphone lorsqu'un événement est détecté par la caméra.

C. Le mode veille

Le mode veille peut-être activé manuellement, lorsque la caméra est dans ce mode elle est accessible, mais elle est passive. Elle ne réalise pas d'enregistrement et il n'est pas possible d'afficher l'image de la caméra. Via l'application, nous pouvons planifier l'activation et la désactivation du mode veille, ce qui est plutôt pratique.

Au niveau des options de sécurité, il est possible d'activer un code PIN qui sera demandé pour accéder à la caméra, ce que je vous recommande de faire. En complément, il est également possible d'associer une empreinte digitale.

En complément, vous pouvez automatiser des actions pour créer des interactions entre vos différents objets connectés Xiaomi. Par exemple, si une personne est détectée, on peut allumer une ampoule.

Le bouton "communication vocale" permet d'engager une conversation au travers de la caméra directement. Alors qu'il est aussi possible de prendre une photo manuellement, mais aussi d'activer l'audio pour écouter les bruits en direct.

Finalement, l'application est riche en fonctionnalités, mais je constate deux défauts : la gestion des enregistrements ne propose pas de supprimer automatiquement ceux enregistrés il y a plus de X jours. Puis, les faux positifs qui peuvent s'avérer nombreux si vous avez un animal domestique susceptible d'être dans le champ de vision de la caméra.

V. Conclusion

Disponible à 35 euros, il faut avouer que Xiaomi propose une caméra IP avec un très bon rapport qualité/prix. Le tarif nous fait rapidement accepter le fait qu'elle ne soit pas parfaite. Avec une bonne qualité d'image de jour, mais aussi de nuit grâce aux LEDs, le haut-parleur est également correct. J'ai apprécié notamment la fonctionnalité d'appel en direct. Cependant, le haut-parleur de la caméra manque de puissance.

La tête motorisée permettra à distance d'orienter l'optique de la caméra pour visualiser la zone surveillée sous différents angles. Attention, la caméra ne s'oriente pas automatiquement en fonction d'où provient le bruit.

En fait, pour s'équiper d'une caméra de surveillance IP, sans-fil, à moindre coût, ce modèle Xiaomi est vraiment accessible financièrement, en plus d'être efficace. Pensez à l'adaptateur de prise FR (ou un chargeur microUSB) ainsi que la carte microSD pour profiter pleinement de la caméra. Sans elle, les enregistrements ne sont pas possibles.

Offre spéciale : habituellement à 52,07€ (livraison comprise) sur GearVita, obtenez cette caméra pour 30,59€ (livraison comprise) grâce au code "XiaobaiIP". Attention, offre limitée à 50 unités.

Points positifs

Points négatifs

Vie privée : faut-il préférer Tor ou le VPN ?

lundi 22 juillet 2019 à 10:00

I. Présentation

Avec l'évolution du numérique et des pratiques, de plus en plus d'Internautes cherche - légitimement - à protéger leur vie privée lorsqu'ils naviguent sur le web. Pour renforcer sa vie privée et tenter de surfer anonymement, on peut s'orienter rapidement vers deux solutions : Tor ou le VPN. Mais faut-il préférer Tor au VPN ? Ou l'inverse ? Faisons le point.

II. Le réseau Tor

Le réseau Tor (The Onion Router) vous protège contre l'analyse de trafic, ce qui permet de protéger son identité grâce à son mode de fonctionnement.

L'accès au réseau Tor s'effectue exclusivement depuis le navigateur Tor, gratuit et basé sur Firefox. D'ailleurs, peut-être qu'à l'avenir Tor sera intégré directement à Firefox en tant qu'extension, bref ce n'est pas le sujet.

Source de l'image : Electronic Frontier Foundation

Utiliser Tor, c'est un peu comme faire un trajet en voiture d'un point A à un point B, en changeant de voitures plusieurs fois avant d'arriver à destination. Autrement dit, Tor s'appuie sur un ensemble de serveurs Tor (nœuds) utilisés pour acheminer le trafic.

Lorsqu'une requête est émise, elle va passer par plusieurs serveurs Tor avant d'arriver à destination. A chaque fois, le nœud qui reçoit la requête connaît seulement l'adresse IP du nœud précédent, ce qui permet de brouiller les pistes.

Le trafic est chiffré et n'est pas analysé, ce qui est un avantage certain. Par contre, les données sont déchiffrées au niveau du nœud de sortie, ce qui peut être gênant si vous n'utilisez pas une connexion HTTPS.

Le réseau Tor existe grâce à une communauté importante où de nombreuses personnes mettent à disposition des serveurs Tor pour renforcer le réseau. Par contre, Tor est vraiment lent... à cause des différents relais à traverser et que chacun de ces relais a une bande-passante variable.

Un autre inconvénient de Tor, c'est son navigateur : tout ce qui est réalisé en dehors du navigateur Tor sort par votre connexion Internet habituellement. En fait, Tor agit uniquement sur la navigation Internet, ce qui est déjà excellent pour protéger votre vie privée 🙂

A prendre en compte : étant donné de l'utilisation frauduleuse qui en est fait, notamment car il donne accès au Dark Web, les gouvernements le surveille de plus en plus.

Passons maintenant au VPN...

III. Le VPN

Le VPN (Virtual Private Network), que je vous présentait dans un article "Qu'est-ce qu'un VPN ?" publié récemment à sa carte à jouer face à Tor. Le VPN est régulièrement utilisé dans le but de surfer anonymement, puisqu'une fois la connexion établie, vous utilisez la connexion du serveur VPN auquel vous êtes connecté pour naviguer sur Internet.

Le VPN chiffre les paquets qui transitent et ceux-ci sont isolés dans un tunnel, ce qui assure la confidentialité des échanges. L'avantage c'est que l'intégralité du trafic passe dans le tunnel VPN, que ce soit un flux depuis votre navigateur ou un autre logiciel. Pour renforcer la notion de protection de la vie privée, la majorité des VPN intègrent la fonctionnalité de "kill switch" : en cas de perte de connexion avec le serveur VPN, votre connexion réseau est automatique déconnectée pour éviter que la requête se poursuive via votre connexion locale.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article "Comment sécuriser votre navigation avec un VPN ?"

IV. Tor ou VPN ? Faut-il réellement choisir ?

Le VPN et Tor chiffrent tous les deux le trafic, et ils offrent tous les deux la possibilité de contourner les restrictions géographiques appliquées dans certains pays et qui empêchent l'accès à divers services. Il y a clairement une volonté de protéger la vie privée de l'utilisateur dans un cas comme dans l'autre.

Le VPN offre une meilleure rapidité que Tor, mais à l'inverse je pense que Tor reste la solution la plus sûr pour surfer en étant "anonyme". On va dire que le VPN est un bon compris entre sécurité et rapidité. Et puis, je vous rappelle que Tor est efficace seulement avec le navigateur Tor.

De son côté, Tor est totalement gratuit alors que pour bénéficier d'un VPN sûr et réellement respectueux de votre vie privée, il est préférable de se tourner vers les offres à abonnement (quelques euros mensuels). Le VPN étant plus rapide que Tor, il rend le streaming possible au travers du tunnel, ce qui n'est pas envisageable avec Tor.

Enfin, pour ceux qui le souhaitent : vous pouvez utiliser Tor au travers d'un VPN, mais attention aux lenteurs ! Quoi qu'il en soit, les deux outils sont pertinent et le choix s'effectue plutôt en fonction de vos attentes et de vos besoins.

Protégez votre vie privée de façon légitime, ces outils ne doivent pas être utilisées pour réaliser des actions malveillantes ! Rappelez-vous aussi qu'aucun de ces deux outils ne garantie à 100% votre anonymat.

Et toi, tu es plutôt Tor ou VPN ? Ou tout simplement, peut-être qu'utiliser des outils comme Qwant, DuckDuckGo ou encore le navigateur Brave te suffisent ?

FaceApp : un amusement qui n’est pas sans risque !

samedi 20 juillet 2019 à 09:56

L'application russe FaceApp est très populaire, et depuis quelques jours elle fait encore plus parler d'elle, depuis que les stars se mettent à l'utiliser et à poster le résultat sur les réseaux sociaux. Pour rappel, FaceApp permet notamment de se voir avec quelques dizaines d'années en plus grâce à un filtre photo.

Ce gain de popularité auprès des célébrités a renforcé l'attirance du grand public pour cette application, et plus particulièrement du filtre pour le vieillissement (d'autres filtres sont disponibles). Dans le même temps, la CNIL indique qu'il faut être méfiant, notamment parce que les conditions générales d'utilisation de FaceApp sont douteuses, et rappelle : "L'attractivité ou le caractère ludique du service proposé ne doit pas occulter les éventuelles contreparties concernant l'utilisation de vos données personnelles" .

Il est vrai que le filtre de vieillissement est performant et le résultat impressionnant, pour parvenir à ce résultat la société Wireless Lab OOO, à l'origine de l'application, s'appuie sur le machine learning. Autrement dit, plus l'application est utilisée, plus il y a de personnes qui utilisent le filtre, et plus ce dernier s'enrichit et devient précis et performant. Nous parlons d'apprentissage automatique.

Ce qu'il faut savoir : lorsque vous utilisez FaceApp, vous cédez à l'entreprise la possibilité de modifier, réutiliser, exploiter sans aucune limite la photo retouchée. FaceApp va pouvoir se constituer une très belle base de données... Mais peut-être que vous aussi vous allez devenir célèbre, ou plutôt votre portrait à 60 ans : ce dernier sera peut-être affiché sur un panneau publicitaire dans le centre de Saint-Pétersbourg dans le cadre d'une campagne publicitaire, qui sait...

Au-delà de la photo modifiée, FaceApp peut réutiliser vos informations personnelles comme le nom d'utilisateur ou votre date de naissance. Pas terrible tout ça... et pas vraiment conforme avec le RGPD. Pour demander que vos données soient effacées, accédez au formulaire "Signaler un bogue" sur l'application et indiquez "privacy" dans votre demande. Reste à voir si elle sera traitée et surtout quand.

Est-il réellement utile de prendre ce risque pour voir votre tête à 60-70 ans ? Le choix vous appartient.