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Les Editions ENI propose des cours vidéo gratuits sur le SQL !

mardi 17 juin 2014 à 18:29

Sur le site des Editions ENI, on retrouve gratuitement un cours vidéo sur les fondamentaux du langage SQL. Ce cours s’étale sur six semaines à raison de 30 minutes d’enseignement par semaine.

vignette-eni1Il s’adresse à toute personne impliquée dans la réalisation et/ou l’utilisation d’une base de données relationnelle. Chaque semaine, les cours seront disponibles à volonté pendant 7 jours. L’utilisateur recevra une notification lorsque la suite du cours est disponible.

L’ENI précise que : “Pour faciliter la remise en contexte, la dernière séquence de la semaine précédente sera encore disponible pour la semaine en cours.

Le formateur qui réalisera ces cours sous forme de vidéo sera Jacques POIRIER, lui-même formateur et consultant chez ENI Service.

Pour vous inscrire, rendez-vous sur la page suivante : Inscription

Un apprenti : Ça vous dit ?

mardi 17 juin 2014 à 14:00

Que ce soit dans les médias mais aussi au sein même des entreprises, on entend toujours la même rengaine : le jeunes de nos jours ne sont pas correctement formés ! Mais vous, dans vos organisations, avez-vous déjà pris un apprenti ? En cette période d’examens et, à l’heure où je m’apprête à être jury d’examen au BTS SIO (Services Informatiques aux Organisation, anciennement appelé BTS Informatique de Gestion) je ne peux que constater la réelle difficulté, rencontrée par ces étudiants qui ont choisi la voie de l’alternance et qui ont un mal fou pour trouver une entreprise qui va les accueillir, malgré l’aide apportée par leur future école…

De Bac+2 à Bac+5, il y a aujourd’hui nombre de filières de formation, dédiées au monde du numérique, qui proposent des formations en alternance sur le principe du 50/50, c’est à dire la moitié du temps en entreprise et l’autre moitié à l’école… En fait la majorité du temps est passée en entreprise compte-tenu des périodes congés scolaires qui sont travaillées pour ces apprentis.

Certes, un apprenti est un salarié à part entière, titulaire d’un contrat d’apprentissage, ce qui équivaut un peu à un C.D.D dans le sens où l’entreprise, au même titre que l’apprenti, s’engagent sur toute la durée de la formation. Ce statut de salarié est apparemment un frein puisque les entreprises ont l’air d’abuser du “stage” là où les apprentis peinent à trouver des entreprises pour les former…

Venons-en aux choses qui fâchent : l’argent ! Comme vous le savez, il y a des “aides” lors de l’embauche d’un apprenti, sous la forme d’allègement de charges et, dans certaines régions on peut même avoir quelques subventions “externes”… Sans rentrer dans le détail du budget lié à l’embauche d’un apprenti, je me rends compte qu’il est tout simplement ridicule par rapports aux sommes folles versées à certaines boites de consulting, à raison de 700 ou de 900€ la journée ! Donc, je considère que le budget est une mauvaise excuse… Pour ma part, j’ai formé 6 apprentis à ce jour (en BTS) et certains ont poursuivi un cursus d’ingénieur et, je n’ai eu à déplorer qu’un seul “échec” avec un candidat qu’on m’avait fortement recommandé, si vous voyez ce que je veux dire… En fait, quand on choisit ses candidats, le résultat est toujours gagnant !

Comment choisir son futur apprenti ? Et bien n’oubliez pas qu’il s’agit d’une embauche comme une autre donc on lance tout simplement le processus de recrutement que l’on confie bien évidement au service des ressources humaines. Ces derniers vont se rapprocher des différents centres de formation aux alentours de votre entreprise – n’allez pas chercher trop loin car les candidats sont rarement autonomes en matière de déplacement – et vont tout simplement effectuer un premier tri, en fonction des caractéristiques recherchées, caractéristiques propres à chaque service informatique et à chaque entreprise… Pour ma part, je me suis un peu immiscé dans le processus de recrutement en demandant au RH de faire passer un petit test aux candidats et ce, dès le premier entretien…

Ce petit test, que je joins à ce billet (vous pouvez en disposer comme bon vous semble – c’est libre !) contient des questions très générales sur l’informatique, accompagnées d’un test d’anglais, ainsi que d’un test de français. Et bien figurez-vous que ce n’est pas le résultat aux questions “informatiques” qui prime dans le sens où si vous vous retrouvez avec quelqu’un qui ne sait pas écrire, son intégration dans l’entreprise sera très compliquée et le candidat sera incapable de répondre à un mail ni même d’ajouter un commentaire sur votre solution de Ticketting et encore moins de compléter une documentation d’exploitation… Dans le cadre d’un profil de développeur, le problème est le même, vous ne pouvez pas passer votre temps à reprendre toutes les interfaces et tous les libellés afin de profiter de ses travaux de développement à moins qu’il soit excellent dans ce domaine mais, dans ce cas, ce genre de candidat n’entame pas ce genre de cursus…

Une fois la première sélection passée, votre RH va vous proposer les deux ou trois candidats qui paraissent sortir du lot et, c’est là que vous allez les convoquez pour le deuxième et, à priori, dernier entretien. Si vous voulez voir à quoi ressemble le centre de formation de ces futurs apprentis, n’hésitez pas à faire ce dernier entretien directement au sein du centre de formation où vous serez accueillis les bras ouverts. Euh si l’accueil n’est pas “chaleureux”, passez votre chemin et choisissez un autre “établissement”…

Lors de ce dernier entretien, demandez aux candidats d’emmener avec eux un aperçu des travaux qu’ils auraient pu effectuer dans le cadre de leur formation antérieure ou dans le cadre privé… Ce peut-être la réalisation d’un site web ou bien d’un blog, voire la réalisation de tutoriels ou tout autre projet en relation avec leur formation ou le domaine du numérique. C’est grâce à cela que j’ai choisi mon dernier apprenti car il avait apporté, pour son entretien, un cahier de tutoriels qu’il avait réalisé pour des besoins personnels et qui prouvait, du coup, sa capacité à rédiger et à s’organiser.

Voilà ! Alors si vous n’avez jamais pensé à prendre un apprenti, c’est le moment où jamais pour l’année scolaire 2014-2015. Les futurs apprentis doivent trouver leur entreprise pour la rentrée de 2014 mais, ils ont en général un délai de grâce pour trouver une entreprise jusqu’à la fin de l’année 2014 tout en commençant leur cursus de formation en septembre/octobre.

En conclusion, même si votre objectif ne consiste pas, au départ, à conserver votre apprenti à la fin de son cursus scolaire vous avez, comme nous tous, un rôle à jouer dans la formation de nos jeunes et, qui sait, dans deux ou trois ans, un poste sera peut-être vacant au sein de votre service ou sein d’une autre entreprise que vous connaissez et vous serez fier d’y placer votre jeune !

Résoudre l’erreur “Mauvais interpréteur:Aucun fichier..” avec dos2unix

mardi 17 juin 2014 à 11:00

I. Présentation

A l’exécution d’un script shell sous Linux, il se peut que vous obteniez le message suivant : “-bash: ./script.sh : /bin/sh^M : Mauvais interpréteur : Aucun fichier ou dossier de ce type“.

dos2unix1

Vous allez surement vérifier les droits d’exécution sur le fichier, vous verrez qu’ils sont corrects.

En fait, ce message apparaît lorsque le script a été fait depuis une machine sous Windows. Le formatage du texte sera alors changé et cela empêchera son exécution.

Pour pallier à ce problème, une application existe : dos2unix. Sinon, codez directement depuis une machine Linux.

II. Procédure

Pour installer dos2unix sur votre machine, mettez à jour la liste de vos paquets puis téléchargez et installez le paquet dos2unix :

apt-get update
apt-get install dos2unix

Une fois l’installation terminée, utilisez dos2unix de cette façon :

dos2unix <script-sh-a-corriger>

Exemple avec un script nommé “MonScript.sh” :

dos2unix MonScript.sh

Vous obtiendrez alors un joli message pour vous avertir de la conversion du script au format Unix.

dos2unix2

Vous pouvez exécuter à nouveau votre script, cette fois-ci sans erreur. Cependant, si l’erreur persiste, vérifiez votre script il contient surement des erreurs.

Facebook va passer son réseau interne en IPv6 !

lundi 16 juin 2014 à 20:45

Lors de la 4ème édition du V6 World 2014, Paul Saab de chez Facebook a souligné qu’ils sont en voix de migrer le réseau interne en IPv6 exclusivement. Il fait valoir que, pourquoi se prendre la tête à maintenir une double pile de protocole IP avec IPv4 et IPv6, alors qu’il suffit de migrer votre réseau local en IPv6, puis, ensuite avoir des équipements gérant les deux versions d’IP en bordure de réseau pour interagir avec le réseau Internet.

Quelques indications sont données :

- 100% des machines fonctionnent sous IPv6, celles qui ne le supportent pas sont retirées.

- 75% du trafic interne est maintenant en IPv6 avec pour objectif 100% dans le troisième trimestre 2014 (ou plus tard).

- 98% du trafic entrant et sortant d’HHVM est en IPv6. HHVM est une machine virtuelle Open Source utilisée pour exécutée des applications écritent en Hack et PHP.

- 100% IPv6 dans 2-3 ans.

facebook3

Facebook veut faire comprendre qu’il est nécessaire de changer la version d’IP utilisée en production sur Internet. Et vous, allez vous passer votre réseau local en IPv6 ?

Des informations intéressantes sont données dans ce slide notamment en ce qui concerne les problématiques liés à l’IPv6, et, à la compatibilité avec certains équipements et applications.

Retrouvez le slide complet : Facebook V6 World 2014

Source

Load-Balancing et Fail-Over Web avec Pfsense

lundi 16 juin 2014 à 09:00

I. Présentation

Les serveurs web se doivent aujourd’hui d’avoir une haute disponibilité et de supporter une haute charge au vue de l’importance qu’ils ont pour les entreprises. Il est souvent conseillé pour accroitre cette disponibilité de mettre en place plusieurs serveurs ayant le même rôle avec la possibilité de répartir la charge entre ceux-ci (ce que l’on appelle le Load-Balancing) mais également de prendre toute la charge sur un serveur si l’autre vient à être indisponible (ce que l’on appelle le Fail-Over).

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à mettre en place du Load-Balancing et du Fail-Over entre deux serveurs web avec la plate-forme libre et open-source Pfsense.

II. Architecture globale

Nous allons donc travailler sur l’architecture suivante :

LBpfsense01

Celle-ci est plutôt basique pour un soucis de clarté du tutoriel. Il faut savoir qu’au lieu de mettre des serveurs web en place, on pourrait utiliser n’importe quel autre service. Le service web est ici pris car il correspond à la majorité des contextes de mise en place. Nous allons travailler avec une Pfsense version 2.1.

Note : Les deux serveurs web seront quant à eux des serveurs Apache 2.2 sous Linux. Nous y mettrons volontairement deux pages web différentes sur l’un et l’autre pour illustrer le fonctionnement du Load-Balancing ainsi que du Fail-Over. Nous partons du principe que le réseau au niveau IP et les serveurs web sont déjà configurés.

III. Création du Pool de load Balancing

On va commencer par créer un pool, c’est à dire un groupe, dans lequel nous mettrons ensuite nos serveurs. La gestion par pool permet de travailler avec des groupes ce qui est plus simple et plus efficace lors de configurations complexes. On se rend donc dans  “Services” puis dans “Load Balancer” :

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On se retrouve ensuite face à un tableau qui est le tableau de gestion des Pools. On cliquera sur le “+” à droite de ce tableau pour en créer un nouveau :

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Tableau de gestion de pools de serveur dans Pfsense

On arrivera sur un formulaire sur lequel on pourra créer notre pool de serveur :

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Formulaire Load-Balancer

Dans ce nouveau formulaire nous allons remplir le premier cadre dans lequel nous saisirons le nom de notre Pool, le mode (ici Load-Balance), éventuellement une description et le port sur lequel il agira. Etant donné que nous mettons deux serveurs web derrière, on mettra 80. On saisi ensuite la valeur “Retry” qui permet d’indiquer combien de fois un serveur va être vérifié avant d’être déclaré hors service. Ici “3” signifie qu’au bout de 3 réponses de suite invalides de la part d’un serveur, celui-ci sera considéré comme hors service et s’appliquera alors le Fail-over, le seul serveur restant prendra toute la charge. En seconde partie de se formulaire nous indiquerons sur quel protocole le Pfsense doit faire ses vérifications, attention le choix est limité  :

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Formulaire Load-Balancer

Puis on ajoutera les différentes IP de nos serveurs web. Ici j’en ai deux, je les saisis puis cliquer sur “Add to pool”. On cliquera ensuite sur “Save” puis sur “Apply Change” sur la page suivante. On pourra alors voir un récapitulatif de notre pool dans le tableau des Pools :

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Tableau récapitulatif des pools de serveur

Il faut également savoir que l’on peut voir et modifier les métriques de base qui gèrent le load-balancing et le fail-over dans l’onglet “Settings” :

LBpfsense14

Dans l’onglet Settings, on voit les métriques de base appliquées au load-balancing

On voit ici donc trois métriques :

IV. Le serveur virtuel

Maintenant que notre pool est créé, nous allons faire ce que l’on appelle un serveur virtuel. C’est un serveur qui va représenter notre pool sur l’interface WAN sur lequel les requêtes web client arrivons. On va se rendre dans le tableau “Virtual Server” puis cliquer sur le “+” à droite du tableau pour arriver sur ce formulaire :

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Formulaire de création d’un virtual server

Ici nous allons indiquer le nom du serveur virtuel qui n’est qu’à titre indicatif, aucun rapport avec le nom DNS, une description puis l’adresse IP sur laquelle les requêtes clients arriveront. Ici , il s’agit de l’adresse IP WAN de mon serveur. On va ensuite lier notre pool web à ce serveur virtuel et indiquer le protocole de transport qui est ici TCP. Une fois de plus nous cliquerons sur “Submit” puis sur “Apply Change”.

Dans notre cas, les requêtes arrivent de l’extérieur, il faut donc créer une règle qui permettra aux requêtes d’arriver et d’être acceptées. Nous allons donc dans “Firewall” puis “Rules” on cliquera sur le “+” à droite du tableau pour ajouter une règle :

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La seule à modifier par rapport à ce qui est donné par défaut est le port de destination que l’on doit mettre en HTTP. On s’assurera que la règle est bien en “Pass” et on pourra ajouter des conditions supplémentaires si besoin est.

V. Test du Load-Balancing et du Fail-Over

Pfsense met en place différents outils permettant de voir l’état du Pool de serveur. On peut aller dans “Status” puis dans “Load Balancer :LBpfsense09

Ici on verra l’état des serveurs du pools ainsi que leur disponibilité actuelle et cumulée. Le pourcentage présent représente le temps global de disponibilité de chacun des serveurs par rapport au protocole de vérification indiqué.

LBpfsense10

Nous verrons plus globalement dans l’onglet “Virtual Servers” l’état actuelle du ou des serveurs virtuels :LBpfsense11

On peut également aller “Status” puis “System Logs” et aller dans l’onglet “Load Balancer” pour voir les logs concernant le Load balancing :

LBpfsense12

Enfin pour tester notre serveur virtuel et notre load-balancing, il suffit d’aller plusieurs fois sur l’IP WAN de notre serveur Pfsense (celle configurée dans notre serveur web virtuel) et voir que l’on arrive parfois sur un serveur, parfois sur un autre. Il faut bien sûr pour cela avoir mis en place une différence sur les pages web des deux serveurs pour pouvoir s’en apercevoir, ce qui n’est pas forcément le but final.

Comme test final, on pourra tout simple arrêter un serveur ou le service monitoré par Pfsense (ici le service web) et voir que cela ne cause aucune perturbation car tout le flux va sur l’autre serveur toujours opérationnel.

VI. Aller plus loin : Fail-Over des frontaux Pfsense

Dans cette architecture, nous pouvons identifier un SPOF (Single Point of Failure), c’est à dire un point unique et donc critique qui pourrait mettre à mal nos efforts pour la haute disponibilité. Il s’agit de l’unique serveur Pfsense, en effet, celui-ci étant l’unique passage pour aller vers les serveurs web qui sont eux redondés. Pour cela, je vous invite à mettre en place une redondance Pfsense en amont de vos serveurs web, ceux-ci partageront une IP coté “WAN” et permettra la mise en place d’une redondance des serveurs web mais également des serveurs Pfsense. Je vous invite à suivre ce tutoriel pour apprendre à mettre deux serveurs Pfsense en redondance .

On pourra alors avoir quelque chose qui ressemble à ce schéma au niveau fonctionnel :

LBpfsense13

 Ici on voit bien les deux couches (Pfsense & Web) qui sont chacune redondées pour prévoir la panne d’un des éléments des deux blocs de façon simultanée.