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PXE sur Linux, Windows, et pourquoi pas les deux ?

jeudi 15 octobre 2015 à 10:00

I. Présentation

L’idée de ce tutoriel est de vous présenter différentes techniques de mise en œuvre de l’amorçage réseau PXE (Pre-boot eXecution Environment). Pour ne léser personne, j’ai opté pour 2 implémentations distinctes, l’une consistant à installer un PXE sur un NAS de type Busybox (Linux) et l’autre chargé de modifier le mécanisme d’amorçage WDS en y injectant un syslinux.

L’intérêt principal de PXE réside dans le fait qu’il vous affranchit des médias de type CD ou autres clés USB. Toutefois, il peut également engendrer une augmentation significative du trafic réseau et doit donc être implémenté avec parcimonie dans votre environnement. Notez également qu’il n’est pas obligatoire d’implémenter un serveur PXE sur chaque sous-réseau. En effet, pour bénéficier des services PXE dans plusieurs sous-réseaux, il suffit d’agir sur l’option DHCP 66 sur laquelle je reviendrais plus tard.

A. Rappels sur PXE (WDS)

Pour garantir un mécanisme d’amorçage PXE, il est nécessaire d’offrir un adressage IP dynamique aux clients via un serveur BOOTP ou DHCP. Les clients peuvent ensuite télécharger un système d’amorçage via un serveur Trivial FTP (alias TFTP). Le schéma ci-après symbolise les principales étapes de ce processus.

PXE01-img01

Mécanisme d’amorçage PXE sous WDS

Notez que les serveurs DHCP et PXE (dérivé de BOOTP) sont techniquement très proches et utilisent les mêmes ports de communication réseau.(D’où la nécessiter de désactiver l’option d’écoute lorsque le DHCP est présent sur le serveur WDS lui-même).  En présence d’Active Directory, les serveurs WDS doivent être “autorisés” au même titre que les serveurs DHCP.

Concernant PXE, les 2 options DHCP les plus intéressantes sont :

Option 66 : Nom d’hôte du serveur de démarrage – C’est-à-dire l’adresse IP ou le nom du serveur chargé de fournir un système d’amorçage à la machine cliente.

Option 67 : Nom du fichier de démarrage – permets de stipuler le nom du fichier d’amorçage (précédé du chemin éventuel, relatif à la racine TFTP du serveur). – Ne confondez pas l’option 67 avec le port 67, ça n’a rien à voir  :-)

 

II. Mise en œuvre de WinPE/PXE sur un NAS Synology

Si comme moi, vous disposez d’un petit serveur NAS, de type Synology et d’une FreeBox (ou autre boitier d’accès Internet) chargée de distribuer les  adresses IP sur votre réseau local, vous pouvez envisager la solution suivante.

A. Activation du service NFS sur le NAS

Commencez par activer le service NFS sur votre NAS, via le panneau de configuration Synology (DSM4.3) en cliquant sur l’icône ci-dessous :

PXE01-img02

Configuration des partages sur Synology

 

Sélectionnez l’onglet “Service NFS“, puis cochez la case “Activez NFS” puis par la même occasion cochez la case “Activer la prise en charge de NFS 4“.

PXE01-img03

Configuration de NFS sur Synology

Laissez les autres valeurs par défaut puis cliquez sur le bouton “Appliquer“. Acceptez le message vous indiquant que les services réseau vont redémarrer, puis fermez cette page.

 

B. Création d’un partage SMB (Windows) et NFS (Unix)

À partir de l’icône “File Station“, créez un nouveau dossier partagé, comme par exemple “PXEBOOT

PXE01-img04

Nouveau dossier partagé

Cliquez sur le bouton “OK“. Cette action doit vous amener sur l’écran de “configuration des privilèges“.

PXE01-img05

Configuration des privilèges

Pour simplifier les copies et l’administration par la suite, cochez la case “Lecture/écriture” pour le compte “Admin“, puis cliquez sur le bouton “OK“.

De retour dans la fenêtre “Panneau de configuration … Dossier partagé“, votre nouveau partage doit être sélectionné. Cliquez alors sur le bouton “Privilèges … Privilèges NFS“, puis sur le bouton “Créer

PXE01-img06

Privilèges NFS

Sous la fenêtre “Créer une règle NFS“, entrez la/les machine(s) qui auront accès au partage NFS dans le champ “Nom d’hôte ou IP*”

Note : Comme indiqué *, plusieurs syntaxes sont autorisées. Ici, nous avons opté pour la notation CIDR (Classless Inter-Domain Routing), soit le réseau 192.168.0.0 avec un masque de classe C par défaut (255.255.255.0) donc /24

 

Sélectionnez ensuite “Lecture seule” dans la liste du champ “Privilège” et la valeur “Mapper vers guest” dans le champ “Root squash” *

Note : Cette option (de sécurité linux) a pour but d’empêcher un client de devenir root sur le système de fichiers NFS stockés sur le serveur

Cliquez 2 fois sur les boutons “OK” pour valider cette configuration.

 

C. Installation du PXE sur le NAS Synology

Pour cela, il faut procéder au téléchargement puis à la configuration d’un syslinux  (Modules PXE sous Linux). Vous pouvez trouver différents tutoriels sur la toile, comme par exemple en français ici et les sources de syslinux  ici

En gros, il vous faudra principalement modifier le fichier “PXEBOOT\pxelinux.cfg\default” afin qu’il ressemble à ceci :

DEFAULT menu.c32
MENU TITLE PXE Boot Menu de demo
PROMPT 0
TIMEOUT 100
ONTIMEOUT chainlocal

LABEL chainlocal
	MENU LABEL Demarrage sur le disque local
    MENU DEFAULT
	KERNEL chain.c32
	APPEND hd0

LABEL Demarrage sur WinPE generique
   LINUX memdisk
   INITRD ISO/Generic_x86.iso
   APPEND iso raw
  
LABEL Demarrage de CloneZilla
   LINUX memdisk
   INITRD ISO/clonezilla-live-2.4.2-10-i686-pae.iso
   APPEND iso

Je vous conseille d’effectuer la modification de ce fichier sans extension avec Notepad++ afin d’éviter les effets de bords et de format liés à l’utilisation du Bloc-notes Windows.

 

Et stocker vos images .iso sous le dossier “PXEBOOT\ISO“, comme par exemple une image de client LiteTouch ou générique de MDT, une image WinPE de votre cru, une image de réparation WinRE et pourquoi pas une image du logiciel libre Clonezilla – Pour peu que cela soit des images amorçables au format .ISO, ou (WinImage) libre à vous de choisir  :-)

Si vous ne voulez vraiment pas vous casser la tête, vous pouvez télécharger mon exemple prêt à l’emploi :

 

PXE01-img07

Créer un ISO de WinPE générique avec MDT

Pour CloneZilla, vous trouverez les sources ici, sans oublier de choisir le format “.iso” au niveau de “File Type”

Copiez tous ces fichiers dans le fameux dossier “PXEBOOT” du NAS, créé précédemment.

Dans le panneau de configuration du NAS, cliquez sur l’icône “FTP“, puis sélectionnez l’onglet “TFTP / PXE“.

PXE01-img08

Configuration de TFTP/PXE et du DHCP

Cochez la case “Activer le service TFTP” puis cliquez sur le premier bouton “Selectionnez” afin de choisir le dossier racine “PXEBOOT“.

Cochez la case “Configurer le service DHCP sur ce serveur pour PXE

A ce moment, il est possible que l’interface vous demande d’installer DHCP Server s’il n’est pas déjà installé. Laissez vous guider par l’assistant Synology, il va très bien s’en charger pour peu que l’accès Internet soit valide.

Cliquez sur le second bouton “Selectionnez” afin de choisir le fichier du chargeur de démarrage, soit “pxelinux.0

La particularité de cette configuration réside dans la présence de 2 serveurs DHCP sur un même réseau. En effet, dans mon cas, la Freebox assure la distribution standard des adresses IP alors que le NAS fournira le chargeur de démarrage (option DHCP 67).

Dans le champ “Serveur DNS” et “Passerelle” entrez l’adresse de la box. Pour le reste, entrez une petite plage d’adresse IP (celles-ci ne seront pas retenues par le client DHCP)

Ça marche plutôt très bien, mais malgré mon analyse je n’ai pas encore d’explication claire sur ce comportement et j’aurais préféré stipuler explicitement l’option 66 sur le serveur DHCP (Freebox) afin d’indiquer le serveur PXE (NAS). – N’hésitez pas à commenter cet article si vous avez  des informations pertinentes sur le sujet :-)  

Ensuite cliquez sur le bouton “Appliquer“.

D. Test du résultat

À partir d’une machine virtuelle ou physique, démarrer l’ordinateur sur l’amorçage PXE (généralement via [F12]). Après quelques secondes, vous devriez voir apparaître le menu suivant:

PXE01-img09

Voilà, c’est fini pour cet exemple, mais cela devrait marcher pour la plupart des NAS de type Busybox et pour les moins fortunés, je vous conseille la lecture d’un excellent article de Julien Darakdjian sur “Déployer Windows avec un Raspberry Pi“. Je vous concède que c’est un peu geek sur les bords, mais j’avoue que pour l’avoir testé, avoir un MDT complet dans le creux de la main pour une petite trentaine d’euros, c’était plutôt plaisant ( kifant pour les plus jeunes 😉 )

 

III. Mise en œuvre de syslinux sur WDS

Pour de nombreuses sociétés, universités ou centres de formation, la solution de déploiement ne se cantonne pas toujours à des machines sous Windows et peut conduire à des choix difficiles. Dans le cadre d’une complémentarité  avec les systèmes d’exploitation tels que Linux que WDS ne prend pas en charge, je vous propose une approche alternative,  prétexte à une analyse plus approfondie des mécanismes du chargeur de démarrage WDS (“bootstrap loader”).

A. Rappels et précisions sur WDS

Au besoin, reportez-vous à mon tutoriel sur WDS.

En premier lieu, il convient de présenter la structure des dossiers retenue par Microsoft pour son serveur WDS. La racine, dénommée “TFTP Root“, est située dans le dossier défini lors de l’installation (ie. “E:\RemoteInstall\” ), mais les clients ont un droit de lecture par défaut uniquement sur les sous-dossiers “boot” et “tmp”. Ces réglages sont respectivement stipulés sous la clé de registre  suivante :

HKLM:\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\WDSServer\Providers\WDSTFTP

Au niveau de la racine TFTP, on distinguera 2 dossiers essentiels :

 

Dans la structure de dossier “Boot“,  il semblerait que Microsoft ait choisi d’utiliser un sous-répertoire propre à chaque plateforme (x86, x64, IA64,arm …), dans lesquels sont stockés les fichiers  d’amorçage (tels que bootmgr.exe , default.bcd, pxeboot.com, wdsnbp.com …)  et un sous-dossier “Images” dans lequel sont placés les images .WIM de WinPE ainsi qu’un fichier “.WIM.bcd” associé.

Sur le plan pratique, il apparait que les fichiers situés dans les dossiers x86 et x64 sont identiques et le répertoire  x86x64 ne contient que le fichier de configuration d’amorçage. En focalisant les actions uniquement sur le dossier x86, je n’ai pas relevé de soucis notables avec des machines x64. Réciproquement, si vous travaillez sur le dossier x64, et adaptez les réglages en conséquence, les résultats devraient être sensiblement les mêmes.

PXE01-img10

Le premier chargeur d’amorçage PXE, nommé “wdsnbp.com” commence par valider l’architecture processeur du client puis, initialise l’amorçage correspondant. En fonction des réglages du serveur la machine peut attendre une confirmation (cf  périphériques en attente)  ou initialiser le chargeur par défaut “pxeboot.com“(son équivalent, le fichier “pxeboot.n12” évite la confirmation du chargement via un second appui sur la touche [F12]). En fonction des images de démarrage disponibles, un éventuel menu est ensuite affiché puis le chargement du noyau WinPE est effectué.

Ce processus peut être modifié au niveau des propriétés du serveur sous l’onglet “Démarrer“.

PXE01-img11

Aperçu de l’onglet “Démarrer” sur WDS2012R2

En résumé, sous WDS, le principe d’amorçage standard PXE pourrait schématiquement être représenté comme suit :

PXE01-img12

Enchaînement de l’amorçage sous WDS

 

Note : Sous WDS, les fichiers portant l’extension “.n12” sont équivalents à leurs homologues “.com”  à la différence qu’ils ne demandent pas de confirmation via l’appui de la touche [F12].

B. Mise en œuvre d’un chainage PXE Linux sur WDS

Dans cette démonstration ostensiblement marginale, je souhaitais simplement démontrer qu’il était possible de substituer ce système d’amorçage par un chargeur Linux ayant la possibilité de rendre la main au chargeur WDS initial en cas de besoin.

1. Récupérer un noyau syslinux

Pour modifier le processus d’amorçage précédemment décrit, vous devez préalablement télécharger un noyau “syslinux” tel que la version 4.07 à l’adresse suivante  http://www.kernel.org/pub/linux/utils/boot/syslinux/

Sachant que certains de ces fichiers spéciaux ne portent pas d’extension, pensez à démasquer les extensions de fichiers connus afin d’éviter les confusions, surtout si vous effectuez ces manipulations via l’interface graphique de Windows.

Choisissez l’un des packages proposés,  portant idéalement une extension “.zip” afin de le gérer au sein de l’explorateur Windows. Vous devrez ensuite extraire de cette archive  les 3 fichiers suivants vers le dossier “Boot\x86”  situé sous la racine TFTP du serveur WDS, soit “\RemoteInstall“.

 

2. Facultatif : Récupérer une distribution Linux

Téléchargez ensuite un noyau d’amorçage réseau Linux comme par exemple celui d’une distribution Ubuntu à l’adresse suivante : http://archive.ubuntu.com/ubuntu/dists/devel/main/installer-i386/20101020ubuntu387/images/hd-media/

Enregistrez les 2 fichiers “vmlinuz” et “initrd.gz” dans le même dossier “boot\x86” situé sous la racine TFTP du serveur WDS.

Note : Faites bien attention à respecter les extensions. En effet, lors du téléchargement d’un fichier spécial tel que “vmlinuz” une extension “.txt” peut être ajoutée à votre insu via l’explorateur Windows.

 

3. Facultatif : Ajouter un outil de test mémoire

Pour compléter cet exemple, je vous propose d’ajouter le célèbre outil de test mémoire “Memtest86” que vous pouvez télécharger à l’adresse suivante : http://www.memtest.org/download/5.01/memtest86+-5.01.bin

Si vous avez récupéré un fichier au format “.gz”, ouvrez cette archive avec “7-Zip” et faites une extraction de l’unique fichier dans ce même dossier “boot/x86” sous la racine TFTP du serveur WDS, puis renommez ce fichier “memtest86sans extension.

 

4. Préparer les amorces PXE

À partir de l’explorateur Windows ou en ligne de commande, au niveau du sous-dossier “Boot\x86“, créez une copie du fichier “pxeboot.n12” et renommez-la en “pxeboot.0“. Faites de même pour le fichier “abortpxe.com” que vous renommerez en “abortpxe.0

Au regard du schéma précédent sur WDS, vous pourriez me reprocher de ne pas prendre en considération le fichier “wdsnbp.com”. Ceci est lié au comportement de ce “pré-chargeur” qui redemander une confirmation via [F12] et tourner en boucle sur le menu.

Créez un sous-dossier nommé “pxelinux.cfg” : Un fichier de configuration nommé “Default.” (sans extension) doit être stocké dans ce dossier. Tapez les commandes suivantes :

mkdir E:\RemoteInstall\Boot\pxelinux.cfg
echo "" > E:\RemoteInstall\Boot\pxelinux.cfg\default.

Ajoutez le contenu suivant dans ce fichier en prenant garde à ne pas ajouter d’extension erronée.

#
# Fichier de configuration PXE
#
default menu.c32
prompt 0

menu title Demarrage PXE / Installation

label WDS (Services d'installation Windows)
	menu default
	kernel pxeboot.0
	
label Test memoire
	kernel memtest86

label Installation Ubuntu
	kernel vmlinuz
	append initrd=initrd.gz vga=788

label Demarrage sur disque local
	localboot 0

label Linux PXE
  menu label Linux PXE server...
 	kernel pxechain.com
	append 192.168.100.201::pxelinux.0
	# Entrez l'adresse IP du serveur PXE Linux
# append 192.168.100.201::\boot\x86\wdsnbp.com
  	# ou d'un autre serveur WDS "standard"

Label Annuler le boot PXE
	kernel abortpxe.0

A ce stade, le dossier “boot/x86” doit contenir les dossiers/fichiers suivants (surlignés)

PXE01-img13

Nouveau contenu du dossier .\boot\x86

Pour activer la nouvelle amorce sur le noyau PXE linux, entrez les commandes suivantes dans une invite de commande sur le serveur WDS.

 

wdsutil /set-server /bootprogram:boot\x64\pxelinux.0 /architecture:x64
wdsutil /set-server /N12bootprogram:boot\x64\pxelinux.0 /architecture:x64
wdsutil /set-server /bootprogram:boot\x64\pxelinux.0 /architecture:x86
wdsutil /set-server /N12bootprogram:boot\x64\pxelinux.0 /architecture:x86

 

5. Stipuler le fichier de démarrage au niveau des options DHCP

Il ne reste plus qu’à modifier l’option DHCP  stipulant le  fichier d’amorçage. Au niveau de la console du serveur DHCP (sous Windows), développez l’arborescence afin de sélectionner “DHCP … NomDuServeur … IPv4 … Etendue [Nom d’étendue] … Options d’étendue

Si vous n’avez pas déjà configuré cette option, utilisez le menu “Action … Configurer les options” ou le menu contextuel.  Cochez la case “067  Nom du fichier de démarrage“, puis entrez la valeur “Boot\x86\pxelinux.0” dans le champ “Valeur de chaine“. Dans le cas contraire, éditez simplement l’option existante afin d’en modifier la valeur.

PXE01-img14

Options d’étendue DHCP (N° 66 et 67)

Pour les accrocs de la ligne de commande, vous pouvez configurer ces options d’étendue sur un DHCP  Windows via les commandes suivantes

 

netsh dhcp server scope 192.168.100.0 set optionvalue 066 STRING 192.168.100.201
netsh dhcp server scope 192.168.100.0 set optionvalue 067 STRING boot\x86\pxelinux.0

Ou via le module DHCP de Powershell depuis Windows Server 2012

Set-DhcpServerv4OptionValue -ScopeId 192.168.100.0 -OptionId 66 -Value "192.168.100.201"
Set-DhcpServerv4OptionValue -ScopeId 192.168.100.0 -OptionId 67 -Value "boot\x86\pxelinux.0"

 

C. Test du résultat

À partir d’une machine virtuelle ou physique, démarrer l’ordinateur sur l’amorçage PXE (généralement via [F12]).

Le résultat devrait ressembler à ceci :

PXE01-img15

Exemple de résultat PXE Linux avec lien vers WDS

Le premier choix aura pour conséquence de poursuivre l’initialisation de l’amorce WDS classique, comme par exemple :

PXE01-img16

Exemple d’enchaînement vers un menu traditionnel de WDS

Voilà, c’est tout pour cette fois. Si vous avez des questions, des remarques ou même des critiques à formuler sur cet article, n’hésitez pas à utiliser les commentaires : cette démarche d’échange est généralement plutôt constructive.

Bien à vous

Christophe

IV. Annexe : Mon complément sur les mécanismes DHCP et PXE

1. Démarrage du poste client

2. Le BIOS de la carte réseau initialise le processus PXE et envoie une diffusion générale (broadcast DHCP-Discover) avec l’option #60 (Client Class IDentifier) définie sur “PXEClient”

Note : Si cette option est aussi définie au niveau du serveur DHCP, cela indique que le serveur assure également un service PXE. L’usage de l’option #43 (Vendor Specific) est similaire, mais déconseillé en raison de sa complexité de mise en œuvre.

3. La carte réseau obtient une ou plusieurs propositions d’adresse IP (DHCP_Offer) et choisit celle qui répond à l’option #60 ou à défaut celle du DHCP le plus rapide.

4a. Si ces trames de retour contiennent les options DHCP #66 et #67, la carte réseau utilise directement le contenu de ces options pour communiquer avec le serveur PXE.

4b. Si les options DHCP #66 et #67 ne sont pas spécifiées, alors la carte réseau envoie une nouvelle diffusion générale afin trouver un serveur PXE. Si le serveur PXE n’est pas sur le sous-réseau local, un agent relai (ou iphelper) peut transmettre la demande vers autre serveur DHCP/PXE. Une fois le serveur PXE est contacté, il renvoie l’information au client afin que le client puisse communiquer directement avec le serveur PXE.

5. Si le serveur PXE a pu être contacté, il délivre le bootstrap (NBP) au client

6. La carte réseau charge l’image d’amorçage via TFTP à partir du serveur PXE.

Bitdefender Internet Security 2016 : Les nouveautés

mercredi 14 octobre 2015 à 09:45

A l’occasion de la rentrée, la nouvelle version de Bitdefender est sortie et se décline comme tous les ans en plusieurs versions, avec plus ou moins de fonctionnalités mais la même base solide. Aujourd’hui, je vais vous parler de Bitdefender Internet Security 2016.

Rapidement, je précise qu’il y a trois versions : Antivirus Plus, Internet Security et Total Security qui est la version la plus complète puisqu’il y a notamment une fonctionnalité d’optimisation 1-click, le chiffrement de fichiers et une fonction d’antivol.

bitdefender-2016-4La plus grosse nouveauté de cette année est une fonctionnalité anti-ransomware, exclusive dans le monde de l’antivirus. La protection contre les ransomware est proactive, avec la possibilité d’empêcher le chiffrement de certains dossiers dans le cas où un cryptoware tenterait de le faire… C’est intelligent de la part de Bitdefender d’ajouter cette fonctionnalité quand on sait qu’en France sur les 6 premiers mois de l’année, il s’agit de la deuxième menace la plus active.

Notamment avec un ransomware en particulier comme le précise Bitdefender dans une étude :

« Trojan.Ransom.A est un JavaScript qui verrouille l’écran de l’utilisateur, et prétend que les autorités ont pris le contrôle de l’ordinateur en raison d’activités illégales. Un écran de blocage s’affiche alors, ce qui empêche l’utilisateur d’accéder à ses fichiers ou à la plupart des fonctionnalités du navigateur. Ce ransomware très dangereux est capable d’infecter n’importe quel appareil Windows, Mac OS ou Linux. »

Par ailleurs, Bitdefender mise sur la simplicité d’utilisation avec des actions et fonctionnalités one-click, et toujours d’après l’éditeur, son logiciel n’a aucun impact sur les performances de l’ordinateur. La protection de votre machine passe par un système d’exploitation et des logiciels à jour, c’est pourquoi Bitdefender vérifiera également vos mises à jour, en plus de proposer : un antispam, un contrôle parental, un pare-feu, une fonction d’analyse comportementale, une fonction de protection lors d’achat en ligne, etc.

Anti-ransomware, comment ça se configure ?

Par défaut ce module est désactivé au sein de l’antivirus, mais on le retrouve dans le panneau des modules et il peut être activé. Comme promis, il est possible de protéger certains dossiers contre les tentatives de chiffrement.

bitdefender-2016-1

Il faudra également configurer les applications sans risques et les applications bloquées, vous pourrez le faire au fur et à mesure puisque Bitdefender affiche une notification lorsqu’il opère un blocage. Au fil du temps, vous obtiendrez alors une liste d’applications de confiance complète.

Lorsque la protection ransomware est active, le contrôle du comportement des applications est nettement intensifié.

bitdefender-2016-2

MyBitdefender devient Bitdefender Central

Lors de l’installation de Bitdefender, la connexion à votre compte Bitdefender Central est demandée, il est à noter que ceci correspond à votre compte MyBitdefender mais cela change de nom à l’occasion de cette nouvelle version. Pourquoi un changement de nom ? Très certainement car votre compte Bitdefender permet d’accéder à une console de gestion unifiée pour surveiller ses différents appareils.

…et s’enrichit d’un lot de fonctionnalités

Voici quelques exemples de fonctionnalités intégrées à la plateforme Bitdefender Central :

– Envoyer un lien d’installation par e-mail
– Etat des périphériques associés à votre compte (état de la protection, licence, etc)
– Configuration du contrôle parental
– Visualiser ses licences

bitdefender-2016-3

C’en est terminé concernant cette présentation de Bitdefender Internet Security 2016, restez connectés car il y aura bientôt un concours pour tenter de remporter votre propre licence ou un lot de goodies !

Elephone P8000, un air de famille avec le P7000

mardi 13 octobre 2015 à 14:30

L’Elephone P8000 complète la gamme de smartphones proposée par Elephone depuis quelques mois déjà, il a un air de famille important du point de vue des caractéristiques avec le P7000, que nous avons eu en test.

elephone-p8000

Avant de parler comparaison, voici un tour d’horizon des caractéristiques de l’Elephone P8000 :

– Système d’exploitation : Android 5.1
– Processeur : MTK6753, 64 bits, octa-core cadencés à 1,3 GHz
– Puce graphique : ARM Mali-T720
– RAM : 3 Go
– Mémoire de stockage : 16 Go
– Écran : 5,5 pouces IPS avec une résolution Full HD
– Lecteur d’empreintes digitales “Touch ID” à 360°
– Capteur photo arrière : 13 Mpixels avec flash et enregistrement vidéo en 1080p
– Capteur photo en façade : 5 Mpixels avec définition VGA
– Dual-SIM
– Bluetooth 4.0
– Poids : 203 grammes

La différence entre le P7000 et le P8000 se situe surtout au niveau du processeur puisque celui du P8000 est légèrement moins puissant : 1,3 GHz contre 1,7 GHz pour le P7000, le tout en octa-core. Cependant, le P8000 dispose d’une batterie plus costaud ce qui promet une meilleure autonomie puisque le P8000 embarque une batterie de 4000 mAh contre 3450 mAh pour le P7000. Comme le P7000, le P8000 ne dispose pas de la NFC (pour ceux qui se poseraient la question).

Cette comparaison entre ces deux smartphones très proche vous permettra de faire votre choix entre deux produits très proche (sans parler du design), avec une meilleure autonomie d’un côté (et un prix légèrement plus faible – P8000) ou plus de puissance de l’autre (P7000).

Pour voir les produits Elephone : Elephone

Pour rappel : Test Elephone P7000

Android 6.0 Marshmallow : Le Wi-Fi plombe l’autonomie

mardi 13 octobre 2015 à 10:30

Depuis la semaine dernière, le tout nouveau Android est proposé aux utilisateurs d’appareils Nexus 5, 6, 7 et 9. Cette nouvelle version appelée Android 6.0 Marshmallow ravi les utilisateurs notamment par le lot de nouveautés apportées, cependant il y a une ombre au tableau : un bug entraîne une surconsommation de la batterie par la connexion Wi-Fi.

Android Marshmallow est censé augmenter nettement l’autonomie des terminaux notamment par le biais de Project Doze, mais à cause de ce bug, ce n’est pas le cas. Même lorsque le Wi-Fi est désactivé, il consomme de la batterie.

À cause de ce bug, le Wi-Fi est le processus qui consomme le plus sur le smartphone pouvant aller jusqu’à 110% comme me le remontait notre rédacteur Jérémy, qui m’a remonté une copie d’écran de son Nexus 5 :

android-6-bug-wifi

Google devrait réagir prochainement et corriger ce bug qui est contreproductif pour les utilisateurs de la dernière mouture d’Android…

Installation de Windows 10 et premier contact

mardi 13 octobre 2015 à 09:45

I. Présentation

Ca y est, depuis le 29 juillet 2015, le très attendu Windows 10 :-) est officiellement disponible en version finale. Je vous propose donc de faire un petit tour d’horizon du sujet au travers d’un article, certes un peu long mais plein d’illustrations :-)

Ne vous attendez pas à un scoop dans cet article. Il s’agit d’une simple présentation d’installation de Windows 10, dans une machine virtuelle, sous Virtualbox 5.0. Le but étant d’initialiser un premier contact avec Windows 10, à partir d’un poste Windows 7 sp1 ou +, sans procéder à la mise à jour de votre système existant.

Pour faire court, la gamme de cette nouvelle mouture Windows est déclinée selon les versions traditionnelles, Famille, Professionnel ou PRO, et Entreprise, ainsi que de nouvelles déclinaisons telles que “Education” pour le corps enseignant et les étudiants, sans compter les variantes pour ARM, Smartphones ou encore “ioT” pour les objets connectés et l’informatique embarquée.

La première bonne nouvelle, c’est que les images de Windows 10 sont disponibles pour tout le monde. En effet, Microsoft a finalement opté pour une politique de mise à jour gratuite vers Windows  10 pour les détenteurs d’une édition de Windows 7 ou 8 (hors entreprise). Cette offre est à priori valable durant un an.

La seconde annonce, pour le moins surprenante, c’est que Windows 10 est la dernière version majeure du système d’exploitation de Microsoft. Autrement dit, il n’y aura donc pas (selon les dires de la firme), de Windows 11, 12… donc pas de nouvelle licence à acquitter pour les futures évolutions. (Est-ce que cette gratuité nous cache quelque chose, l’avenir nous le dira… A suivre 😀 )

Concrètement, pour installer Windows 10, vous disposez de 2 techniques possibles.

A. Mise à jour de votre système existant via Windows Update

Si vous vous êtes inscrit au programme de réservation de Windows 10, le programme résident, nommé “GWX.exe” vous tiendra au courant de la disponibilité.
.

W10a-img01

GWX : Le programme d’inscription et de notification

Et vous préviendra une fois que la mise à jour sera prête à être téléchargée.

W10a-img02

Notification automatique (pour être aux taquets :-) )

Si vous cliquez sur le lien proposé, le téléchargement démarre immédiatement ou un rappel sera programmé dans une tache planifiée.

W10a-img03

Windows 10 : Téléchargement en cours

Toutefois, il est possible que vous n’ayez toujours pas reçu de notification de disponibilité. Ceci est lié au fait que Microsoft diffuse cette mise à jour via Windows Update, et ce sur plusieurs mois… ou à un souci de configuration de Windows Update cf http://lecrabeinfo.net/resoudre-echec-erreur-probleme-installation-mise-a-jour-windows-10-sur-windows-update.html

W10a-img04

Etat d’avancement au niveau du panneau Windows Update

 

Puis une fois le téléchargement effectué, vous serez invité à mettre à jour votre système immédiatement ou reporter cette opération.

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W10a-img06

Vous pouvez choisir la “Mise à niveau ultérieure“. Dans ce cas, une nouvelle échéance vous sera proposée, et le rappel sera stocké dans une tache planifiée.

B. Installation à partir d’un média (cf “Media Creation Tool”)

Si vous ne souhaitez pas attendre, ou dans le cas où la mise à jour ne serait pas encore téléchargée, je vous propose d’opter pour cette seconde technique très simple pour faire vos premiers pas avec cette nouvelle mouture de Windows.

De plus, contrairement à la première, cette technique d’installation via un média, vous permet d’installer un système “propre” dans une autre partition, voire une nouvelle machine virtuelle ou physique 😀

 

II. Créer un média d’installation

A. Utilisez l’outil Media Creation Tool

En premier lieu, vous devez télécharger l’outil “officiel” de Microsoft : “Media Creation Tool

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Media Creation Tool – Page de téléchargement de l’outil 32 ou 64 bits

Voici les liens de téléchargement direct :

Choisissez votre version de l’outil, selon vos préférences. Cela est sans conséquence sur l’architecture de l’image qui sera générée.

Démarrez l’exécutable “MediaCreationTool.exe” et acceptez l’élévation de privilège éventuelle.

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Cochez la seconde option puis cliquez sur “Suivant

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Sélectionnez la langue, puis l’édition ainsi que l’architecture 32, 64 bits ou les deux. Cliquez sur “Suivant

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Cochez l’option de votre choix en fonction du type d’installation désirée, à partir d’une clé USB ou d’un DVD (ou une machine virtuelle). Cliquez sur “Suivant

Selon l’option choisie vous serez invité à choisir un média de type USB dans le 1er cas ou sinon, un emplacement qui recevra le fichier .ISO. Cliquez ensuite sur “Suivant” pour que le téléchargement commence….

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Vous n’avez plus qu’à patienter…

En fait ce programme télécharge provisoirement le sources dans le dossier caché : “$Windows.~WS\Sources“.

Note : Vous pouvez constater la présence de fichiers “.esd” (installx86.esd ou installx64.esd), qui correspondent en fait aux versions encodées des fichiers d’images .WIM.

A la fin du téléchargement, si vous avez opté pour la seconde option, le programme procédera à la création du média. Aucune action n’est requise.

Une fois le processus terminé, il ne vous restera plus qu’à graver le fichier .ISO et/ou cliquer sur le bouton “Terminer

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Vous pouvez aussi utiliser l’ISO (mentionné dans cet écran) dans une machine virtuelle.

Je profite de l’occasion, pour vous encourager à tester la nouvelle mouture de Virtualbox v5.0, disponible ici http://download.virtualbox.org/virtualbox/5.0.0/ pour Linux ou Windows.

Note : A l’instar de son prédécesseur Windows 8, l’édition PRO de Windows 10 propose également l’hyperviseur intégré “Hyper-V”, à activer simplement au niveau des options “Programmes et fonctionnalités”. Il va sans dire qu’il faut tester cette capacité sur une machine physique et d’éviter d’installer un système de virtualisation concurrent afin d’éviter les mauvaises surprises.

 

B. Installation de Virtualbox 5.0.0

 

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Cliquez sur “Next

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Si vous n’avez pas d’objection, conservez les choix par défaut, puis cliquez sur “Next

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Là encore, sauf avis contraire, cliquez sur “Next“.

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Cliquez sur “Yes” si vous êtes prêt à démarrer l’installation.

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Cliquez sur “Install

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Une fois la procédure achevée, cliquez sur “Finish

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On peut constater quelques imperfections de traduction (Certains menus et termes restés en anglais dans la version française) – mais dans l’ensemble le produit est stable et très agréable à l’usage. Bref, que vous ne juriez que par Linux ou que vous ayez vendu votre âme à Microsoft, Virtualbox est un produit complet et simple à mettre en œuvre, idéal pour vos ateliers et autres bacs à sable techniques :-)

 

III. Création de la machine virtuelle

A. Prérequis Windows 10

A l’occasion, voici les prérequis que Microsoft recommande pour une configuration minimale de Windows 10

Architecture 32 bits 64bits
Processeur 1 GHz 1 GHz
Mémoire vive 1 Go 2 Go
Espace disque 16 Go 20 Go
Carte vidéo DirectX 9 ou + avec pilote compatible WDDM 1.0
Résolution écran 800 x 600 (! dixit Microsoft)

En résumé, pratiquement les mêmes recommandations que les versions précédentes.

Concernant la migration des systèmes existants, voici les préconisations:

Editions existantes Nouvelle édition Windows 10
Windows 7 Starter Windows 10 Famille (Home)
Windows 7 Familiale Basic
Windows 7 Familiale Premium
Windows 8.1
Windows 7 Professionnel Windows 10 Pro
Windows 7 Intégrale (Ultimate)
Windows 8.1 Pro
Windows Phone 8.1 Windows 10 Mobile

 

B. Déclaration de la VM Windows 10

Commencez par créer une nouvelle machine virtuelle en sélectionnant le système adéquat.

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Affectez un peu de mémoire (1024Mo pour 32 bits, 2048 pour 64 bits)

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Créez un nouveau disque virtuel.

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Vous pouvez choisir le format de disque virtuel (VDI par défaut). Personnellement, je préfère opter pour le format VHD, peut-être moins performant mais tellement plus simple à manipuler sous Windows (hors ligne).

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Choisissez le type d’allocation d’espace physique. Si vous avez de la place, soit une trentaine de giga disponibles n’hésitez pas à choisir “Taille fixe“.

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Entrez le nom et l’emplacement du fichier de disque virtuel et utilisez le curseur, ou le champ prévu à cet effet afin de stipuler la taille maximale. 20 Go peuvent largement suffire…

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De retour dans la fenêtre de Virtualbox, sélectionnez cette nouvelle machine virtuelle, puis cliquez sur le lien “Stockage

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Sélectionnez ensuite le CD/DVD (Vide) dans l’arborescence de stockage puis cliquez sur l’icône CD située à droite.

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Puis le menu “Choose Virtual Optical Disk File …” et sélectionnez le fichier .ISO précédemment constitué, “C:\Temp\Win10PRO.iso” dans mon exemple. Cliquez sur “OK” pour valider le changement.

Cliquez sur le bouton “Démarrer” (Fleche verte) et c’est parti !…

 

IV. Installation de Windows 10 Pro

Pour ma part, j’avais opté pour l’édition Windows Professionnel en version 32 et 64 bits, d’où le choix au démarrage sur le média.

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Après avoir valider le choix de l’architecture, on arrive sur les écrans “désormais traditionnels” du choix des préférences régionales puis celui d’installation (et/ou de réparation)

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Installation Windows 10 : Préférences régionales d’installation

 

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Installation Windows 10 : Ecran d’accueil (Installation / Réparation)

Avant de poursuivre, on en profite pour vérifier la version et l’architecture, via une invite WinPE, soit [Maj] + [F10]  (Vous vous rappelez ?)

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Contrôle de la version et de architecture via une invite WinPE

En tapant respectivement les commandes “ver” puis “set proc“, on constate qu’il s’agit bien de la dernière version “10.0.10240” en 32 bits (x86) – Quittez cette invite de commande via “Exit” puis cliquez sur le bouton “Installer maintenant

A l’instar de ces prédécesseurs, Windows 10 vous demande une clé d’activation.

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Cliquez sur “Ignorer” (Nous reviendrons plus tard sur cette information)

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Cochez l’accord de licence puis cliquez sur “Suivant

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Du fait qu’il s’agit d’une nouvelle instance, cliquez sur l’option “Personnalisé : Installer uniquement Windows (avancé)

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Si vous n’avez pas de besoin particulier en termes de partition, cliquez sur “Suivant

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Vous pouvez constater que le processus d’installation de Windows 10 est pratiquement identique à celui de ces prédécesseurs (La similitude est à s’y méprendre).

Une fois l’installation terminée, le processus vous demande de nouveau la clé produit. Cette fois, impossible d’y déroger, il faut impérativement une clé valide afin que le bouton “Suivant” soit effectif :-(

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Si vous n’en n’avez pas et/ou que votre but est simplement d’évaluer le produit, ne vous précipitez pas sur des techniques douteuses. Rendez-vous simplement sur le site officiel de Microsoft qui met à disposition ses clés KMS : https://technet.microsoft.com/en-us/jj612867.aspx

Windows 10 Professional W269N-WFGWX-YVC9B-4J6C9-T83GX
Windows 10 Professional N MH37W-N47XK-V7XM9-C7227-GCQG9
Windows 10 Enterprise NPPR9-FWDCX-D2C8J-H872K-2YT43
Windows 10 Enterprise N DPH2V-TTNVB-4X9Q3-TJR4H-KHJW4
Windows 10 Education NW6C2-QMPVW-D7KKK-3GKT6-VCFB2
Windows 10 Education N 2WH4N-8QGBV-H22JP-CT43Q-MDWWJ
Windows 10 Enterprise 2015 LTSB WNMTR-4C88C-JK8YV-HQ7T2-76DF9
Windows 10 Enterprise 2015 LTSB N 2F77B-TNFGY-69QQF-B8YKP-D69TJ

 

A. Première utilisation

Après avoir saisi la clé correspondante à l’édition installée, la première dans mon cas, cliquez sur le bouton “Suivant“. Après vérification de la  validité de la clé, l’écran suivant devrait apparaitre.

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Cliquez sur le bouton “Utiliser la configuration rapide

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Après “un petit instant” qui peut paraitre relativement long, l’écran suivant apparait:

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Avec le concept des “packages de mise en service” que j’aborderais dans un futur article, c’est LA NOUVEAUTE de Windows 10. Ce choix pratiquement irréversible, va déterminer l’usage futur de cet ordinateur.

 

– Usage personnel :

Si vous choisissez cette option, vous serez invité à renseigner quelques informations personnelles et éventuellement utiliser votre compte Microsoft (facultatif) et/ou créer un compte d’utilisateur local comme à l’accoutumé.

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– Usage professionnel (Active Directory)

Si vous choisissez cette option, vous serez invité à joindre soit :

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Cliquez sur “Continuer” pour achever la procédure.

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Bien, on attend donc :-)

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C’est presque bientôt fini 😀

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Là, c’est sûr, on tient le bon bout 😀 :-)

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Au besoin, le système redémarre une ou plusieurs fois.

Nous y voilà, enfin presque… Si vous êtes bien sur votre réseau local et pas en train de l’installer en dévorant un hamburger chez MacDo, alors cliquez sur “Oui”.

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Jetons un œil à la licence, via une invite de commande en mode Administrateur, puis “slmgr -dlv”

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Bien,on peut  constater que Windows n’est pas activé en raison de la clé que nous avons installée, mais cela ne devrait pas trop nous gêner avant un certain temps du fait que l’on dispose de plus de 1000 cartouches de réarmement ! Sans aucune information sur la durée de la période de notification (30 jours je suppose ?).

Notez qu’à propos de l’outil “slmgr”, celui-ci a été agrémenté de nouveaux commutateurs depuis Windows 8, particulièrement au sujet de l’activation par jeton ou via Active Directory. Pour plus d’information sur les options de Slmgr.vbs pour l’activation en volume https://technet.microsoft.com/fr-fr/library/dn502540.aspx

 

B. Installer les pilotes complémentaires d’invité Virtualbox

Cette opération reste facultative mais conseillée si vous souhaitez bénéficier d’une meilleure intégration et de meilleures performances dans votre VM.

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Au niveau du menu de la machine virtuelle, sélectionnez le choix “Périphériques … Insérer l’image CD des Additions Invité…“. La fenêtre suivante devrait apparaitre dans la VM. (Utilisez l’explorateur Windows dans le cas contraire)

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Acceptez l’élévation de privilège de l’UAC. (Toujours fidèle au poste 😀 )

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Cliquez sur le bouton “Suivant

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Acceptez le chemin proposé puis cliquez sur le bouton “Suivant

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Cliquez sur le bouton “Installer

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L’installation des pilotes et services est en cours puis vous demande une confirmation.

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Cochez éventuellement la case de confiance puis Cliquez sur le bouton “Installer“.

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A moins que vous ayez d’autres choses à faire, cliquez sur “Fermer” afin de redémarrez l’ordinateur virtuel comme demandé.

A vous de jouer avec Windows 10 !

Bien à vous

Christophe