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Test du NAS Asustor AS6204T

mercredi 26 octobre 2016 à 10:19

I. Présentation

logo-as6204tAprès m’avoir offert la possibilité de tester plusieurs de ses modèles, Asustor m’a permis de tester un modèle costaud équipé de 4 baies dont le nom de code est : AS6204T.

Avant d’entrer dans le vif du sujet du test de l’Asustor AS6204T, voici ses caractéristiques :

– CPU : Intel Celeron, Quad-Core, cadencé à 1.60GHz (jusqu’à 2.24 GHz avec le mode boost)
– RAM : 4 Go (2 x 2 Go – SO-DIMM DDR3L), extensible à 8 Go
– Nombre de baies : 4
– Capacité maximale : 40 To (4 disques durs de 10 To)
– Moteur de chiffrement matériel AES-NI
– Réseau : 2 cartes réseau Gigabit Ethernet
– Connectique stockage : USB 3.0 x 3, USB 2.0 x 2, eSATA x 2
– Connectique multimédia : HDMI 1.4b x 1, S/PDIF x 1
– Ventilation : 1 ventilateur à l’arrière de 120mm
– Autres : Écran LCD avec boutons de contrôle, récepteur infrarouge, verrouillage des baies, hotswap pour les disques durs

Sur le papier, ce modèle est alléchant, nous verrons dans ce test si cela se traduit dans les faits. Je précise que je dispose d’un modèle équipé de 4 Go de RAM pour ce test.

test-Asustor-AS6204T-3

II. Déballage et design

Le package, qui au passage est soigné, contient tout ce qu’il faut à l’intérieur : deux câbles Ethernet, l’alimentation externe, deux lots de visserie, un guide, l’habituel CD Asustor et bien sûr le NAS. Voyez par vous-même :

test-Asustor-AS6204T-1

Comme vous pourrez le constater, ce modèle n’hérite pas du nouveau design que l’on peut retrouver sur certains NAS ASUSTOR, nous avons ici le design classique d’un NAS ASUSTOR. Le boitier est entièrement en métal sauf la façade avant qui est en plastique, mais le tout inspire confiance.

Pour continuer ce test du NAS ASUSTOR AS6204T je vais vous parler de la façade avant, de l’arrière ainsi que d’une nouveauté.

Sur la façade avant, on retrouve comme souvent un port USB 3.0 et le bouton de copie rapide, ainsi que plus haut le bouton ON/OFF. Différentes LEDs sont présentes pour indiquer l’état de l’alimentation, des disques durs, l’état du réseau ainsi qu’un voyant sur chaque baie pour indiquer l’activité de chaque disque dur.

test-asustor-as6204t-facade

A l’arrière, le refroidissement du NAS est assuré par le ventilateur imposant de 120mm qui recouvre bien la largeur occupée par les 4 baies afin d’assurer la ventilation pour l’ensemble des disques durs. On retrouve la connectique avec une panoplie complète que j’ai déjà listée dans la présentation et que vous pourrez visualiser sur les clichés ci-dessous.

test-asustor-as6204t-arriere

La nouveauté sur ce boitier, c’est la présence d’un écran LCD accompagné de 4 boutons, ce qui permet d’afficher un bon nombre d’informations liées au NAS : température, espace disque disponible, configuration réseau… Mais on peut aussi déclencher un backup rapide (selon la tâche configurée et associée) et éteindre ou redémarrer le NAS, ce qui peut-être pratique.

asustor-as6204t-ecran-lcd

Voici tout une galerie photos pour ceux qui souhaitent voir le NAS plus en détails :


 

III. Montage et vue interne

Pour le montage, ce ne sera pas sans outil cette fois-ci ! En effet, pour ce modèle le tournevis sera de sortie puisqu’il faudra visser les racks et les disques durs ensembles.

test-asustor-as6204t-1

Rien de plus classique, avec deux vis de chaque côté, ce qui est largement possible avec la quantité importante fournie par ASUSTOR.

test-asustor-as6204t-2

Voilà, le tour est joué :

test-asustor-as6204t-4

Vous noterez en bas à droite du rack sur la photo ci-dessous, la possibilité de tourner une visse pour verrouiller le rack. Ceci permet d’empêcher qu’il soit éjecté puisque le bouton d’éjection qui sort la poignée sera bloqué. C’est un plus intéressant.

test-asustor-as6204t-3

A l’intérieur, le boitier reste relativement aéré, notamment au-dessus des disques durs où il y a un espace libre avec les câbles qui y passent. Voyez par vous-même :

test-asustor-as6204t-interieur-1

Sur le côté, on retrouve les barrettes mémoires, ici 2 x 2 Go sur ce modèle.

test-asustor-as6204t-interieur-2

L’assemblage s’effectue rapidement et simplement, à partir d’un moment où vous avez un tournevis sous la main.

IV. Le système d’exploitation ADM

Actuellement en version ADM 2.6.5, l’OS est reste identique au niveau de l’ergonomie de ce que je vous présente habituellement, il faut attendre ADM 3.0 pour voir des améliorations sur l’interface, que je ne manquerais pas de vous présenter 🙂

Il y a tout de même une option spécifique dans l’ADM comme il s’agit d’un modèle avec un écran LCD, on peut décider d’afficher un message personnalisé sur l’écran :

test-Asustor-AS6204T-2

Une mise à jour récente de l’app « ASUSTOR Portal » permet à cette application de bénéficier d’un nouveau design, et notamment d’une réorganisation des icônes pour les rendre plus facilement accessible par les utilisateurs. On retrouve trois onglets principaux pour trier les apps par catégorie : Tous, Vidéo et Social.

asustor-as6204t-asustor-portal-2

C’est l’une des dernières applications sorties sur l’AppCentral et elle se nomme « Media Cast ». Son but : diffuser une vidéo YouTube depuis votre mobile ou votre tablette directement sur l’ASUSTOR Portal pour afficher la vidéo sur votre TV. Pour cela, il faut bien entendu que le NAS soit relié à votre TV, ce qui est de toute façon inévitable pour exploiter l’application ASUSTOR Portal.

Pour ceux qui suivent nos tests ASUSTOR sur IT-Connect, vous devez commencer à bien connaître l’ADM car je vous en parle toujours de manière détaillée au sein des différents tests, en m’attardant sur les nouveautés.

Ces derniers temps, ASUSTOR ajoute des fonctionnalités autour de la sécurité et du Cloud, en atteste les récentes nouveautés : Let’s Encrypt est supporté pour avoir un certificat HTTPS valide et gratuitement notamment sur le domaine myasustor.com ce qui n’était pas le cas au début (voir notre tutoriel Let’s Encrypt et ASUSTOR), tout comme la validation en 2 étapes pour s’authentifier sur l’ADM (voir notre tutoriel validation en 2 étapes sur ASUSTOR). Par ailleurs, le DynDNS OVH est pris en charge et toujours en lien avec OVH, l’application « DataSync for HubiC » permet de synchroniser les données de son compte HubiC (service de stockage Cloud d’OVH).

datasync-hubic1

Pour la partie multimédia, ce qu’il faut savoir :

On notera aussi la volonté d’ASUSTOR de sécuriser l’ADM puisque des mises à jour sont régulièrement publiées notamment pour corriger des failles de sécurité. Ceci fût le cas récemment avec des patchs pour Samba 4.4 et OpenSSL 1.0.2h.

En résumé, l’ADM ne cesse de s’enrichir au fil du temps, que ce soit par le système d’exploitation en lui-même qui bénéficie de nouvelles options et fonctionnalités, mais aussi parce que toutes les applications autour évoluent (il s’oriente également vers la domotique avec Domoticz et l’ajout de pilotes spécifiques), et parce qu’il y a des nouvelles applications qui sont développées petit à petit.

V. Les performances de l’Asustor

Pour les performances, je me suis appuyé sur un PC équipé d’un SSD, relié au réseau 1 Gbit/s au même titre que le NAS, qui lui est monté sur un RAID-5 de 4 disques durs 2 To. Ensuite, j’ai réalisé différentes mesures avec le logiciel de benchmark Crystal Disk Mark.

asustor-as6204t-perfs-1

Passons maintenant aux mêmes tests mais avec le chiffrement actif.

asustor-as6204t-perfs-2

Les performances sont vraiment très bonnes, notamment sur de la lecture grâce au RAID-5 qui permet d’aller lire les données sur plusieurs disques en même temps, ce qui augmente les performances. Surtout, que ce soit avec ou sans chiffrement, les performances restent très proche, ce qui est important à signaler car on peut se permettre d’ajouter le chiffrement sans trop pénaliser les perfs.

VI. Conclusion

Ce NAS ASUSTOR AS6204T est vraiment performant et complet, que ce soit au niveau de la connectique mais de l’ADM. L’écran LCD apporte une touche supplémentaire et bienvenue, ce qui peut permettre notamment de se différencier par rapport à la concurrence.

award_itconnect_gold_lightPour terminer ce test de l’excellent ASUSTOR AS6204T, voici une liste des points positifs et des points négatifs selon moi.

Points positifs

Points négatifs

Pour ceux que ça intéresse (mais vous pouvez aussi aller sur une autre boutique, bien sûr) il est disponible sur Amazon :

it-connect-amazon

Pour finir, je tiens à partager avec vous deux informations croustillantes :

Lync : Statut « Ne pas déranger »

mardi 25 octobre 2016 à 10:55

I. Présentation

Lorsque vous modifiez votre statut par le statut « Ne pas déranger », personne ne peut engager une conversation avec vous. Ce statut est adapté lorsque vous souhaitez vous concentrer sur un sujet et que vous ne souhaitez pas être dérangé. Le problème est que même les membres de votre propre équipe ne peuvent vous contacter.  La solution : créer un groupe de travail.

II. Mise en place

Dans un premier temps, rendez-vous dans les options de Lync :

lync-1

 

Puis dans le menu « Alertes » modifiez le comportement du statut « Ne pas déranger ».

lync-2

 

Enfin, il vous faut ajouter des contacts à ce groupe de travail. Pour cela, dans la liste de vos groupes, sélectionnez un utilisateur que vous souhaitez ajouter, puis cliquez droit sur ce dernier et cliquez sur « Groupe de travail » :

lync-3

 

III. Conclusion

Pour voir la liste des utilisateurs faisant partie de votre groupe de travail, rendez-vous dans l’onglet « Relations ». Votre équipe pourra ainsi vous écrire même si votre statut « ne pas déranger » est actif.

5 Astuces de SEO pour les PME

lundi 24 octobre 2016 à 15:18

La plupart des entreprises, de toutes tailles, ont aujourd’hui besoin d’une visibilité sur le web. Parfois vitale, parfois optionnelle, cette visibilité et avant tout utile pour attirer de nouveaux clients ou pour gérer l’image de son entreprise.

Dans cet article, nous allons voir ensemble quelques conseils au niveau SEO à destination des chefs d’entreprise qui créent leurs PME. Nous ne chercherons pas ici à connaître les détails techniques qui perdront la plupart d’entre vous, mais plutôt de donner quelques actions concrètes à réaliser pour faire vivre son site web et, ainsi, améliorer sa position dans les moteurs de recherche.

Faites un site adapté aux mobiles (Responsive Design)

Le Responsive Design, c’est à dire le fait que votre site puisse être lu et parcouru aussi agréablement sous tablette, smartphone ou sur un grand écran, et aujourd’hui incontournable. Si vous utilisez un CMS comme WordPress, Drupal ou Joomla (ce qui est le cas la plupart du temps), une chance !

Beaucoup de thèmes sont nativement en Responsive Design. Si vous faites développer votre site par une autre société, pensez à préciser ce point. Les études autour du trafic web montrent aujourd’hui qu’une requête web peut provenir aussi bien d’un smartphone que d’un PC (pour certains site, les mobiles sont même une majorité), ainsi il est nécessaire de s’adapter à tous les écrans dès la conception du site.

Apprendre les techniques  SEO, ou ne pas hésiter à déléguer !

Le SEO, c’est un métier, et pour certaines activités, la visibilité sur le web est vitale. En fonction de l’importance de votre visibilité sur le net afin d’avoir de nouveaux clients, vous pourrez apprendre par vous même via des formations ou des livres, ce qui se fait très bien mais demande beaucoup de temps, ou alors déléguer cette tâche à des professionnels du métier comme https://www.zaacom.fr. L’avantage majeur de faire appel à une société externe et quelle sera parfaitement capable de gérer les points techniques du SEO. Vous laissant ainsi la place et le temps de gérer les autres points de cet article, qui sont tout aussi importants.

Faites vivre votre site web

Comme une entreprise, un site web doit montrer son activité et montrer qu’il y a de la vie pour évoluer dans le bon sens. Ainsi, il ne faut pas hésiter à mettre régulièrement son site à jour, et cela peut se faire via différentes méthode :

Cherchez l’interaction !

Outre les actions réalisées par vous mêmes, vos lecteurs peuvent être d’une grande aide en ce qui concerne le référencement et la vie de votre site web. Comme indiqué plus haut, plus le contenu d’un site évolue, plus celui-ci sera mis en avant. Ainsi, il ne faut pas hésiter à aller chercher l’interaction via d’autres facteurs, par exemple :

Utiliser des outils, avec parcimonie

Il existe une très grande quantité d’outils SEO et référencement. Outre les outils techniques qui analysent votre site web afin d’y relever les points à améliorer (placement des titres, des textes, poids de la page, temps de chargement), il existe des outils plus généraux qui vous donnent, par exemple, les tendances de recherches pour un terme donné, vous rapportent le nombre de visiteurs par jours ou par mois. Également, certains outils permettent de mettre en place une analyse des sites concurrents afin d’adapter son référencement. Quelques exemples :

Ses quelques conseils ne sont qu’une base. J’ai volontairement survolé les parties techniques dont les chefs d’entreprise ne souhaitent pas s’approcher. D’abord parce que cela prend du temps, mais aussi car c’est un métier à part entière et que celui-ci peut être complexe. Ainsi, il est important de connaître les actions basiques à réaliser. Bien que non techniques, elles peuvent vraiment faire la différence entre terme de SEO et donc de positionnement dans les moteurs de recherche.

N’hésitez pas à poser vos questions sur notre forum ou à donner votre avis dans les commentaires !

Linux : Monitoring simple et facile avec ez Server Monitor

lundi 24 octobre 2016 à 10:40

I. Présentation

Lorsque l’on gère son propre serveur ou même une petite infrastructure, il est toujours intéressant et utile de savoir mettre en place une service de monitoring léger qui nous permettra de visualiser rapidement l’état de notre serveur.

C’est ce que eZ (prononcer « easy ») server monitor va nous permettre de faire aujourd’hui.

eZ server monitor est un outil très pratique pour remplir cette tâche. Son action principale est de récupérer des informations concernant les ressources du serveur sur lequel il se situe, par exemple :

Le tout avec un affichage soit via une interface web légère, soit via un affichage terminal. Dans ce tutoriel, nous allons donc voir l’installation de ez Server Monitor sous sa forme shell et sous sa forme web.

L’installation  est réalisée sur une machine Debian.

II. Installation et utilisation de eZ server Monitor Web

L’installation est très simple, pour disposer de eZ server Monitor Web, il est nécessaire d’avoir Apache ainsi que PHP sur votre serveur.

apt-get install apache2 php5

Ensuite, nous allons télécharger l’archive de eZ server Monitor récupérée ici : https://www.ezservermonitor.com/esm-web/downloads

Placez l’archive zip dans /var/www/html. Nous allons ensuite décompresser cette archive :

cd /var/www/html
unzip ezservermonitor-web_v2.5.zip

En fonction de la dernière version parue de eZ server Monitor, la version de l’archive peut être différente. Par soucis de simplicité, nous allons renommer le dossier « ez » :

mv ezservermonitor-web_v2.5 ez

Bien, maintenant, il faut rendre l’utilisateur d’apache (« www-data« ) propriétaire de ces fichiers pour qu’il puisse les lire :

chown www-data:www-data -Rf ez/

A présent, il ne nous reste plus qu’à nous rendre en HTTP sur notre page de monitoring : http://IP_Serveur/ez

Voici le type d’affichage que vous pourrez avoir :

ezmonitor_web

On voit ici une présentation des différentes ressources de notre serveur et leur état, disque, réseau, CPU, mémoire et services.

III. Installation et utilisation de eZ server Monitor SH

De la même manière, nous allons commencer par télécharger et décompresser l’archive eZ Monitor SH ici :  https://www.ezservermonitor.com/esm-sh/downloads

unzip ezservermonitor-sh_v2.2.zip

Nous allons ensuite ajouter les droits d’exécution à l’utilisateur courant sur le script eZServerMonitor :

chmod u+x eZServerMonitor.sh

Enfin, nous pourrons exécuter le script avec la commande suivante :

./eZServerMonitor.sh -a

Bien entendu, le retour et l’affichage se fait dans le terminal après l’exécution, c’est la principale différence avec le format web qui lui peut être atteint à tout moment sans avoir à ré-exécuter une commande spécifique.ezmonitor_ssh

Différentes options peuvent être utilisées afin de récupérer tout ou parties des informations. Habituellement, on utilisera les options « -Ca » pour nettoyer le terminal (« -C« ), puis exécuter tous les checks disponibles (« -a« ). Si l’on souhaite récupérer uniquement les donnée disques, on utilisera « -d » ou « –disk » à la place de « -a« . Pour ne récupérer que les données réseaux, on utilisera « -n » ou « –network« , etc. Toutes ces options peuvent être récupérée via l’option « -h » :

ezmonitor_ssh01

eZ server monitor est un petit outil très pratique et très simple à mettre en place. Il est à noter qu’il est personnalisable facilement lorsque l’on a quelques bases de bash. Je vous encourage à vous pencher sur le sujet !

Lister les scripts utilisés lors d’un lancement de session

vendredi 21 octobre 2016 à 10:55

I. Présentation

Dans ce court tutoriel, nous allons voir comment utiliser la commande strace afin de lister tous les fichiers qui sont exécutés lors de l’ouverture d’une session.

En effet, nous avons vu dans le tutoriel précédent, .bashrc et .bash_profile, quelle différence ?, que lors de la création d’une session ou de l’ouverte d’un shell, plusieurs scripts sont exécutés :

Dans plusieurs contextes, et notamment lorsque l’on souhaite modifier l’un de ces fichiers, il peut être intéressant de connaître la liste exhaustive des fichiers exécutés lorsqu’un login script est exécuté

II. Utilisation de strace et grep pour surveiller les login shell

La commande strace est un outil de débogage sous Linux qui permet de surveiller les appels systèmes d’un programme. Il s’agit d’un outil très utile et efficace qui n’est pas aisé à manier lorsque l’on débute.

La possibilité de lister les fichiers exécutés lors  d’un lancement de session se déroule en trois étapes, nous allons dans un premier temps mettre la sortie de la commande « strace », généralement très verbeuse, dans un fichier nommé strace01.out :

strace -o strace01.out -e open -f bash --login -i

Le but de la commande précédente est de capturer tous les appels systèmes effectués lors de l’exécution de la commande « bash –login -i« , qui permet elle de lancer l’exécution d’un login shell. Grâce à l’option « -o » de strace, nous écrivons toutes les sorties vers le fichier strace01.out. L’option « -e » permet elle de filtrer uniquement les appels systèmes qui nous intéressent, en l’occurrence ici, les ouvertures de fichier dans le système de fichier, donc l’appel système « open »

Note : Pour plus d’informations sur les appels systèmes, je vous oriente vers cet article : Appel système

La prochaine étape est donc d’épurer un peu notre fichier de sortie afin de récupérer uniquement les informations intéressantes. Plus précisément, nous allons exclure, parmi les appels systèmes effectués, ceux qui ont répondu un « ENOENT », c’est à dire « Error NO ENTry« , quand le fichier n’existe pas. l’exclusion d’un terme est possible grâce à l’option « -v » de la commande « grep » :

grep -v ENOENT strace01.out | grep \"  | cut -d\" -f2  | egrep "/etc|$HOME"

Nous utiliserons également la commande « grep » afin de ne récupérer uniquement les commandes contenant un double quote, puis nous utiliserons « cut » pour couper les sorties restantes afin de ne récupérer que la partie après la double quote.

Note : Pour éviter les doublons qui peuvent complexifier la sortie à lire, je vous conseille de rajouter « |sort |uniq » à la fin de la commande précédente ;). Celles-ci permettent respectivement de trier par ordre alphabétique la sortie puis d’éliminer les doublons.

Enfin, nous utiliserons « egrep », qui n’est rien d’autre que la commande « grep » avec la possibilité d’utiliser des expressions régulières, afin de récupérer uniquement les lignes contentant « /etc » ou le contenu de la variable d’environnement « $HOME ».

Note : Lors de l’ouverture d’une session, les variables d’environnement sont initialisées et elles peuvent alors être utilisées par d’autres scripts. La variable $HOME contient le chemin vers le home de l’utilisateur courant .

Bien ! Analysons maintenant la sortie d’une telle commande :

root@debian:~# grep -v ENOENT OUT | grep \"  | cut -d\" -f2  | egrep "/etc|$HOME" |sort | uniq
/etc/bash.bashrc
/etc/bash_completion.d/debconf
/etc/bash_completion.d/desktop-file-validate
/etc/bash_completion.d/grub
/etc/bash_completion.d/initramfs-tools
/etc/bash_completion.d/inkscape
/etc/bash_completion.d/insserv
/etc/bash_completion.d/libreoffice.sh
/etc/bash_completion.d/pon
/etc/bash_completion.d/pulseaudio-bash-completion.sh
/etc/bash_completion.d/pygmentize
/etc/bash_completion.d/unar
/etc/bash_completion.d/whiptail
/etc/group
/etc/inputrc
/etc/ld.so.cache
/etc/nsswitch.conf
/etc/passwd
/etc/profile
/etc/profile.d/bash_completion.sh
/etc/profile.d/vte-2.91.sh
/etc/profile.d/vte.sh
/root/.bash_history
/root/.bashrc
/root/.profile

Sans surprise, nous retrouvons par exemple /root/.bashrc qui est le premier fichier auquel on pense lorsque l’on veut déclarer une variable d’environnement. Également, nous retrouvons /etc/bash_bashrc qui n’est rien d’autre que .bashrc valable pour tous les utilisateurs.

Note: J’ai utilisé les commandes « |sort |uniq » pour trier et supprimer les doublons de la sortie. Sans utiliser ces commandes, nous pourrons voir quel fichier entre /root/.bashrc et /etc/bashrc est exécuté en dernier et donc lequel surcharge et « remplace » l’autre 😉

Nous voyons également, et cela dépendsdes installations, différents fichiers provenant de /etc/bash_completion qui permet de déclarer des raccourcis pour la complétion bash.

Plus généralement, si vous souhaitez savoir ce qu’un fichier listé effectue, il suffit de le lire via la commande « cat ».

J’espère que ce tutoriel vous aura été utile. N’hésitez pas à utiliser les commentaires ou notre forum pour donnez votre avis ou poser des questions.