I. Qu’est-ce que la vitesse de chargement d’une page ?

Appelée également “Page Speed“, la vitesse de chargement d’une page correspond au temps qu’il faut pour afficher l’intégralité du contenu d’une page spécifique, tout en prenant en compte le “Time To First Byte” (TTFB).

Le TTFB c’est le “le temps de chargement du premier octet“, qui dépend directement du temps de réaction de votre serveur web et du réseau utilisé pour l’acheminement.

De ce fait, Google et les autres moteurs de recherche donnent de l’importance à ce critère de temps de chargement. D’autant plus que les moteurs de recherche sont directement affectés, car les robots “perdront” du temps quand ils viendront indexer votre site, si ce dernier est lent. Plus une page est rapide, mieux c’est ! D’ailleurs, cela impacte directement votre référencement puisque le classement (ranking) d’une page pourra varier selon la vitesse de chargement.

D’où l’importance d’optimiser la configuration de son site et de son serveur ! Mais alors, qu’est-ce qu’il faut faire ? Voyons quelques pistes ensemble…

II. Activer la compression

Implémentez GZip dans la configuration de votre serveur web pour compresser votre contenu avant de l’envoyer aux clients. La compression de fichiers doit être appliquées (si possible) aux fichiers CSS, JavaScript et HTML.

Dans certains cas, un fichier compressé verra son poids diminué de 80% ce qui est réellement intéressant pour améliorer le temps de chargement. Grâce à la compression GZip le poids général de la page pourra être diminué de manière conséquente.

Bien entendu, cela dépend notamment du nombre de fichiers CSS et JavaScript que vous utilisez, et de leur poids.

Voici un exemple de ce que ça peut donner (regardez la taille en Ko) :

III. Minification des fichiers

Une autre méthode pour alléger le poids des fichiers est la minification des fichiers CSS, JavaScript et HTML.

Minifier c’est optimiser le code en retirant les espaces, les commentaires, les sauts de lignes, les caractères inutiles, etc… Moins de caractères dans une page = moins de poids.

Le seul inconvénient de la minification c’est que ça rend le code difficilement lisible par l’humain.

Des outils en ligne permettent de minifier un fichier facilement (exemple : CSSMinifier)

Voici un exemple simple :

Plus d’infos sur le sujet : Minification

IV. Rassemblez les fichiers CSS et JavaScript

Concaténer les fichiers CSS ensemble et les fichiers JavaScript ensemble au maximum ! Bien que cela pose parfois des problèmes… Il faut essayer de faire des regroupements au maximum pour limiter le nombre de requêtes. Il vaut mieux charge un seul fichier CSS de 50 Ko que 5 fichiers CSS de 10 Ko chacun, car les 50 Ko pourront être transférés en une seule connexion.

C’est notamment un problème que l’on rencontre avec les CMS, notamment WordPress puisque chaque plug-in apporte son CSS voir même son JS ce qui fait deux fichiers à charger en plus potentiellement à chaque fois…

V. Optimisez les images

Évitez d’utiliser des images trop lourdes, notamment si vous affichez de nombreuses images dans une page. Le poids des images peut également alourdir votre page et prendre du temps à télécharger côté client. De ce fait, optimisez votre image tout en essayant de garder la meilleure qualité possible.

Lorsqu’une image a peu de couleurs différentes, préférez le PNG qui donnera un excellent rendu avec un faible poids. Par contre, lorsqu’il s’agit d’une image avec de nombreuses couleurs, préférez le JPEG tout en essayant de compresser l’image (Photofiltre permet cela) pour gagner quelques Kilo-octets.

Le “Lazy load” est également intéressant puisque ce mécanisme permet de différer le chargement des images au fur et à mesure qu’elles doivent apparaître dans la page. Par exemple, une image située en bas d’un article ne sera pas affichée dès le début, mais sera chargée lorsqu’on descendra vers le bas de l’article et qu’elle deviendra alors visible par l’utilisateur. Cela est intéressant pour permettre une lecture plus rapide tout en téléchargeant petit à petit les images. De plus, cela évite de charger des images inutilement si l’utilisateur ne regarde pas tout l’article…

Ah oui, au niveau des images, vous pouvez également regarder de plus près la notion de “CSS Sprite”.

VI. Profitez du cache navigateur

Le navigateur met en cache certains éléments lorsque vous accédez à un site, cependant c’est vous qui devez donner les directives sur ce qu’il faut mettre en cache, et combien de temps faut le mettre en cache.

Avec Apache, cela s’effectue grâce au module mod_expires où l’on pourra ensuite définir des règles. Par exemple : le cache des fichiers CSS est valable 2 semaines.

VII. Éviter les redirections

Il faut éviter les redirections d’une page vers une autre pour limiter les requêtes HTTP. Par exemple, si le visiteur accède à “mon-domaine.fr” et que vous le redirigez vers “www.mon-domaine.fr” puis vers “www.mon-domaine.fr/accueil/”, c’est très lourd en requête HTTP et une perte de temps considérable (évitable).

VIII. Utilisez un CDN (Content Delivery Network)

Un CDN est un réseau de serveurs qui sont utilisés pour se distribuer la charge pour délivrer le contenu au client. En fait, une copie de votre site est stockée sur plusieurs serveurs, situés à des endroits géographiques différents afin qu’un client accède à la version du site la plus proche de lui géographiquement. Le fait d’accéder à la version du site la plus proche permet d’améliorer la vitesse de chargement.

IX. Le temps de réponse du serveur

Optimisez le temps TTFB afin que votre serveur délivre les réponses plus rapidement et soit plus réactif. La configuration de votre serveur, la rapidité du routage, les logiciels utilisés (Apache, PHP, WordPress, etc..) ou encore l’hébergement (1&1, OVH, Online, etc.) choisi fait partie des critères à prendre en compte (et à étudier).

X. Quelques outils

Voici une liste non exhaustive de quelques outils intéressants pour mesurer la rapidité du chargement des pages, et généralement ils sont suffisamment bien élaborés pour vous dire les points à corriger.

– GTMetrix
– WebPageTest
– Pingdom
– YSlow (extension pour Firefox)
– Firebug (extension pour Firefox)
– PageSpeed (outil Google)

Alors qu’en août sortait le OnePlus 2, qui aurait imaginé que OnePlus lancerait une nouvelle gamme avec le OnePlus X ? Surement pas grand monde, surtout que ce smartphone prend d’autres horizons que ses grands frères.

D’un côté, on a le OnePlus 2 qui est clairement un modèle haut de gamme, un modèle phare, et qui est une bête technologique. De l’autre côté, on a ce OnePlus X qui mise plutôt sur le design au détriment de la puissance, plutôt pour séduire les utilisateurs qui préfèrent un smartphone beau, pas trop gros, sans forcément avoir besoin d’énormément de puissance.

Le OnePlus X ne viendra pas marcher sur le OnePlus 2, mais plutôt cibler de nouveaux clients, avec d’autres besoins.

Bien que le processeur du OnePlus X soit un produit sorti il y a deux ans, le OnePlus X devrait délivrer des performances solides.

Voici quelques infos sur ses spécifications :

– Processeur : Qualcomm Snapdragon 801 – Quad Core 2.3GHz
– GPU : Adreno 330
– Stockage : 16 Go (extensible)
– Écran : Full HD de 5 pouces
– Caméras : 13 Mpixels à l’arrière, 8 Mpixels à l’avant
– OS : Oxygen OS basé sur Android 5.1
– Dual SIM
– Support de la 4G
– Batterie : 2450 mAh

Pour le prix, il sera de moins de 300 euros. Qu’en pensez-vous ?

Pour une précommande, vous pouvez le retrouver sur le site Gearbest à un prix attractif, soit en noir, soit en blanc :

– OnePlus X – version 2 Go de RAM
– OnePlus X – version 3 Go de RAM

Cela fait plus d’un an que l’on avait entendu parler de ce nouveau projet, aujourd’hui le service de messagerie lié à Tor voit le jour en version bêta. Un grand pas en avant dans ce projet qui mise sur la sécurité et l’anonymat.

Disponible sous Linux, Windows, et OS X, ce client de messagerie nommé Tor Messenger est basé sur l’outil libre Instantbird développé du côté de chez Mozilla. Lors de l’utilisation de cet outil, le trafic transite automatiquement vers le réseau Tor tout en fonctionnant en mode client/serveur, ce qui laisse quelque part une trace de la connexion… Mais cela ne signifie pas que vos messages sont lus.

Cette application qui se veut ergonomique et sécurisée souffre encore de quelques bugs, ce qui est norme puisque l’on est sur une version bêta. Tout retour sera apprécié l’équipe de Tor.

Par ailleurs et c’est très intéressant, Tor Messenger est compatible avec de nombreux chats qui supportent le chiffrement : Jabber (XMPP), IRC, Google Talk, Facebook Chat, Twitter, Yahoo.

Pour le téléchargement : Tor Messenger

Si vous suivez un peu les articles sur IT-Connect, ( ce que je l’espère ), vous connaissiez déjà sûrement Wix, un éditeur de solution web proposant un CMS simple d’accès pour créer son propre site ou blog. Et bien Wix a récemment lancé Wix Music ! 

Le principe ? Permettre vos visiteurs d’écouter, télécharger, partager sur les réseaux sociaux et à leur contact et également acheter votre musique !

Voilà une solution que les artistes en herbe et autres Youtubeurs/Youtubeuzes adeptes des reprises de morceaux regarderons avec attention.

L’objectif est simple, il s’agit d’une solution qui vous permettra de faire écouter, distribuer et vendre vos morceaux de musique au travers une vitrine web. Une sorte d’iTunes autogéré.

Depuis quelques années, il est de plus en plus facile de partage sa fibre artistique, les plateformes comme YouTube ou SoundCloud on fait naître et connaître bon nombre d’artistes aujourd’hui reconnu. Ils passent alors forcément par la case albums et ventes de disque. Il est, je l’imagine, aisé de dédié ces tâches à des « majors » lorsque l’on est connu, mais les solutions comme Wix musique permettent aux artistes moins connus de vendre également leurs produits, morceaux, albums et produits dérivés

Comme il est d’usage pour les solutions Wix, une attention particulière est portée à la simplicité d’accès, d’installation et de configuration. Les artistes n’ont pas de temps à perdre avec la maintenance d’un site web. C’est pourquoi Wix Music suit la lignée des solutions Wix en misant sur un produit facile d’utilisation

Wix Music vous permettra donc de gérer votre boutique de morceaux, albums, paroles et tout ce qui va autour. La mise en ligne de vos morceaux de musique se fait via un “glisser-déposer”, vous pourrez ensuite définir vos prix avec un versement via PayPal.

À ma connaissance, peu nombreuses sont ces types de solutions. Et le meilleur pour la fin : Wix ne prend aucune commission sur la vente de vos produits, à l’instar des géants du domaine comme iTunes par exemple.

Il est vrai que depuis de nombreuses années, il est nécessaire de passer par de grandes plateformes d’hébergement, de partage et de vente de musique pour vendre ses morceaux. Ces plateformes vous facilitent les choses, mais prennent également une commission importante au passage pour chaque titre vendu. Wix Music vise donc à proposer une solution alternative dans laquelle l’artiste peut lui même gérer ces titres, ces albums et les détails qui s’y réfèrent tout en gardant 100 % de son prix de vente, car aucune commission n’est prise lors de la vente d’un titre produit.

Si vous souhaitez plus d’information sur ce Wix Music, tout est expliqué ici pour bien débuter : Commencer avec Wix Music

Pour ceux qui ont déjà tenté l’aventure Wix pour la création d’un blog ou d’un site web, attendez-vous à retrouver la même efficacité et simplicité d’utilisation.

Pour ceux qui souhaiteraient tenter Wix Music, n’hésitez pas à nous en faire un retour dans les commentaires !

I. Présentation

Windows 10 intègre à la barre des tâches une zone de recherche où s’est indiqué “Rechercher sur Windows“. Cette zone de recherche effectue ses requêtes sur votre ordinateur pour ressortir une application ou des données qui correspondent à votre recherche. De plus, différents résultats web sont indiqués grâce au moteur de recherche Bing, ce qui peut permettre d’effectuer rapidement une recherche sur internet.

Si comme moi, vous préférez garder cette zone de recherche pour effectuer des recherches sur des données locales, suivez ce tutoriel pour désactiver la recherche web.

II. Procédure

Au sein de cette fameuse zone de recherche, saisissez “Cortana” et cliquez sur “Paramètres de Cortana et Rechercher“, on remarquera que des requêtes web comme “cortana windows 10” sont proposée, ce sont elles que l’on veut supprimer.

Le panneau de configuration apparaît au sein même du panneau de recherche, descendez dans la fenêtre et désactivez l’option “Rechercher en ligne et inclure les résultats web“. Le tour est joué !

Pour le fun, on peut retenter une recherche et on voit que les résultats web ne sont plus indiqués :

Voilà ce tutoriel rapide qui présente une astuce sous Windows 10 est terminé.