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Windows 11 KB5011493 : la mise à jour de mars est là !

mercredi 9 mars 2022 à 08:38

Microsoft a publié la mise à jour cumulative de mars 2022 pour Windows 11 : la KB5011493. Quels sont les changements apportés par cette mise à jour ?

L'installation de cette mise à jour va modifier le numéro de version de Windows 11, et ce dernier va passer en  22000.556. Voici les modifications apportées par Microsoft :

Windows 11 KB5011493

La firme de Redmond a également corrigé un bug plutôt gênant au sein de OneDrive. En effet, lorsque l'utilisateur choisissez de réinitialiser complètement son PC, y compris en supprimant tous les fichiers et applications, et bien les fichiers OneDrive synchronisés ou téléchargés en local, n'étaient pas supprimés ! Plutôt embêtant si l'on ne vérifie pas et que l'on vend son ordinateur à quelqu'un d'autre... Suite à l'installation de cette mise à jour qui vient corriger le bug, certaines machines vont mettre jusqu'à 7 jours avant que le correctif soit pleinement opérationnel. Pour que ce soit effectif immédiatement, il faut utiliser le Windows Update Troubleshooter.

La mise à jour est disponible via Windows Update sur votre machine locale, mais aussi les autres canaux habituels : WSUS, Microsoft Catalog, etc. Le bulletin officiel Microsoft est disponible ici : Windows 11 KB5011493.

Microsoft a également mis en ligne son traditionnel Patch Tuesday, avec au programme 71 failles de sécurité corrigées, ainsi que 3 failles zero-day. De son côté, le navigateur Edge bénéficie d'une vingtaine de correctifs.

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Patch Tuesday – Mars 2022 : 71 vulnérabilités et 3 zero-day

mercredi 9 mars 2022 à 08:00

Le Patch Tuesday de Mars 2022 est dans les bacs ! Ce mois-ci, Microsoft a corrigé 71 vulnérabilités et 3 failles zero-day. Il est temps de regarder cela d'un peu plus près...

Microsoft a corrigé un total de 71 vulnérabilités, auxquelles s'ajoutent les 21 vulnérabilités corrigées dans le navigateur Edge. Parmi ces 71 failles, il y en a trois qui sont considérées comme étant critiques et elles sont de type "exécution de code à distance". D'ailleurs, il y a au total 29 failles de type "exécution de code à distance" et 25 failles de type "élévation de privilèges".

Parmi les produits et services Microsoft concernés ce mois-ci, nous avons : .NET, Visual Studio, Azure Site Recovery, Exchange Server, Intune, Visio, Word, librairie Windows Codecs, Hyper-V, Paint 3D, Windows Installer, le noyau Windows, un composant lié au Spouleur d'impression de Windows, Windows RDP et l'implémentation de SMB dans Windows.

Trois failles zero-day : CVE-2022-21990, CVE-2022-24459 et CVE-2022-24512

La firme de Redmond a corrigé trois failles zero-day au sein du Patch Tuesday de Mars 2022, et la bonne nouvelle, c'est qu'elles ne sont pas activement exploitées dans le cadre d'attaques informatiques.

Voici les trois vulnérabilités en question :

Patch Tuesday - Mars 2022

Même si Microsoft précise que ces failles de sécurité ne sont pas encore exploitées dans le cadre d'attaques, il existe des PoC publics pour les deux CVE suivantes : CVE-2022-21990 et CVE-2022-24459.

Attention à ces deux failles qui touchent Exchange et SMB

Microsoft attire l'attention sur deux autres vulnérabilités de type "exécution de code à distance" qui pourraient bien être utilisées par les pirates informatiques dans les prochaines semaines.

Cette vulnérabilité au sein de SMB v3 nécessite d'être authentifié pour être exploité, et elle touche les versions récentes de Windows telles que Windows 11, Windows 10 20H2+, Windows Server 2022 et Windows Server 20H2

Cette vulnérabilité au sein d'Exchange Server nécessite également que l'attaquant soit authentifié pour exploiter la vulnérabilité. Les versions suivantes sont touchées :

- Microsoft Exchange Server 2019 Cumulative Update 11
- Microsoft Exchange Server 2016 Cumulative Update 22
- Microsoft Exchange Server 2019 Cumulative Update 10
- Microsoft Exchange Server 2016 Cumulative Update 21
- Microsoft Exchange Server 2013 Cumulative Update 23

Les mises à jour cumulatives pour Windows 10 et Windows 11 sont en lignes. Pour plus d'infos :

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Test NETGEAR Nighthawk XR1000 : le routeur Wi-Fi ultime pour le gaming

mardi 8 mars 2022 à 14:00

I. Présentation

Depuis plusieurs années, NETGEAR propose au travers de sa gamme Nighthawk, des routeurs WiFi performants pour s'équiper à la maison, notamment en remplacement de la box de l'opérateur. Je suis bien placé pour vous dire que la box fourni par un opérateur internet peut vite montrer ses limites, notamment quand le nombre d'appareils connectés est important.

Dans cet article, je vous propose le test du routeur WiFi NETGEAR Nighthawk XR1000, un modèle disponible sur le marché depuis septembre 2020. Malgré tout, nous verrons que sa fiche technique reste au niveau en 2022 ! En effet, voici quelques caractéristiques clés de ce boîtier pour vous convaincre :

Pour tester ce routeur en conditions réelles, je vais l'installer en remplacement de ma box, donc il deviendra le routeur principal de mon installation, tout en sachant que l'on peut l'installer en complément. Après une présentation du matos, je vais évoquer la mise en route, les fonctionnalités du système et les performances.

II. Découverte du routeur NETGEAR Nighthawk XR1000

Le packaging proposé par NETGEAR est très soigné et la boîte est prête à être déposée en rayon de vos enseignes préférées. Ce qui me plait, c'est les nombreuses informations présentes sur la boîte : au moins, on sait ce que l'on achète. Avec ce modèle estampillé "Pro gaming" ou encore "Gaming router", on peut s'attendre à quelques folies de la part de NETGEAR afin de satisfaire le côté geek qui est en nous.

L'ensemble est correctement protégé et voici les éléments inclus à la boîte : le routeur WiFi et ses 4 antennes, un câble RJ45, ainsi qu'une alimentation. En complément, il y a de la documentation pour nous faciliter la mise en route. Les antennes sont numérotées : il suffira de les positionner au bon endroit.

Il faut l'avouer : il a une belle gueule ce routeur ! J'approuve totalement son design et le fait qu'il soit dans l'esprit "gaming". Avec ses antennes, il a presque des allures de vaisseaux, même si sur cet aspect il est battu par le modèle NETGEAR RAX120. Avec son boitier taillé en diamant et de couleur noire avec des éléments rouges, le design de ce routeur me fait penser à certains NAS ASUSTOR orienté gaming. Je suis sûr qu'ils iraient bien ensemble. 😉

Bon, comme vous pouvez le voir, j'ai retiré l'étiquette sur le dessus du routeur, car, esthétiquement, c'est du gâchis de la mettre à cet endroit, mais bon avec la colle sous l'étiquette... Autant dire que ce n'est pas si simple ! Plus sérieusement, l'aération du boîtier est réalisée avec la grille d'aération sur le dessus (en rouge), mais également par l'arrière et le dessous, ce qui sera largement suffisant. C'est d'autant plus important que le routeur n'intègre pas de ventilateur. La bonne nouvelle, c'est qu'il ne fait pas un bruit !

Test Netgear Nighthawk XR1000

L'ensemble de la connectique est l'arrière du boîtier, où nous avons les 5 ports Gigabit Ethernet donc le port WAN pour Internet qui est facilement identifiable (en jaune). En complément, nous avons le bouton reset, le port USB 3.0, ainsi qu'un bouton on/off. Sur le dessus, il y a également deux boutons : un pour activer/désactiver le WiFi et l'autre pour le WPS. Toujours sur le dessus, il y a une multitude de LED, 9 pour être précis ! Elles permettent d'indiquer précisément l'état de l'appareil : l'état de chaque ports RJ45, l'état de la connexion à Internet, l'état de la bande WiFi 2,4 GHz, l'état de la bande WiFi 5 GHz, etc. Si l'on regarde le dessous du routeur, on peut voir qu'il peut-être fixé facilement sur un mur ou sous un bureau, par exemple.

III. Le système DumaOS 3.0

Pour la mise en route de ce routeur, il faut bien sûr commencer par le brancher au réseau électrique et à votre connexion Internet (soit derrière votre box actuelle, soit en remplacement). Pour la configuration initiale, le plus simple est de procéder depuis son smartphone avec l'application Netgear Nighthawk. L'alternative consiste à se connecter sur le site "routeurlogin.com" depuis son PC. En suivant les différentes étapes pas-à-pas de l'application mobile, on parvient à initialiser le routeur assez facilement, en une dizaine de minutes.

Découvrons le système DumaOS 3.0 de ce routeur NETGEAR. Comme je le disais en introduction, il intègre des fonctionnalités plutôt cool et certaines sont clairement destinées aux gamers !

Lorsque l'on se connecte sur l'interface web, on arrive sur un tableau de bord constitué de différents widgets. Visuellement, c'est réussi, et totalement en adéquation avec le design du routeur. Le graphique "Aperçu du réseau" est intéressant, car il indique en temps réel la consommation en bande passante, aussi bien en émission qu'en réception.

Sur la gauche, on peut accéder aux différentes fonctionnalités. Commençons par la première : Géofiltre. Cette fonctionnalité va permettre d'optimiser vos parties de jeux en ligne en sélectionnant un serveur de jeu présent dans une certaine géographique. En complément, on peut également filtrer par ping : un serveur avec une forte latence, ne sera pas sélectionné. Le routeur peut gérer jusqu'à 4 consoles/machines en même temps, et prend en charge une vingtaine de jeux.

En complément, la fonction "Ping Heatmap" permettra d'envoyer un ping vers les serveurs de jeux afin de vous indiquer quels sont ceux avec le meilleur temps de réponse. Tout cela est affiché sur une carte mondiale.

La fonctionnalité "QoS" va permettre de prioriser le trafic selon certains critères. Par défaut, le routeur priorise les flux correspondants aux jeux vidéos reconnus par DumaOS au sein de la file d'attente : si votre ligne Internet est surchargée, cela pourrait permettre aux jeux d'avoir une latence plus faible malgré tout. Il est possible de créer ses propres règles personnalisées pour prioriser les flux d'un appareil spécifique de votre réseau. Ainsi, vos jeux peuvent passer au-dessus tout sur votre réseau local : chacun ses priorités ! 😉

De manière générale, vous pouvez attribuer plus ou moins de bandes passantes aux différentes catégories de service (Media, Livestream, Web, File sharing, etc...). Par défaut, c'est équilibré, mais la bande passante non utilisée est automatiquement allouée aux autres services, ce qui est indispensable pour ne pas perdre une partie de la bande passante.

DumaOS intègre un outil nommé "Banc d'essai de connexion" dont l'objectif est d'effectuer un test de débit de votre connexion : débit en réception, débit en émission, ainsi que le ping. Il est même indiqué la qualité à laquelle vous pouvez prétendre sur Netflix, en fonction de votre débit, ici on peut voir "Ultra HD" : vive la fibre ! 😉

La section "Gestionnaire de périphériques" permet d'avoir une cartographie des équipements connectés au réseau :

Il est possible d'éditer chaque appareil, pour le bloquer par exemple, mais aussi pour le nommer correctement. C'est intéressant pour avoir une carte complète de son réseau local, avec le nom et l'état de chaque équipement.

Si l'on continue à descendre dans le menu, on retrouve la section "Surveillance du réseau". Il s'agit d'une section qui va permettre de voir la consommation du réseau en temps réel, notamment par équipement. Si l'on clique sur un équipement, on peut voir la répartition de son trafic par catégorie grâce à un graphique qui s'affiche sur la droite.

Si vous estimez qu'un appareil ne doit pas se connecter pendant la nuit (la tablette des enfants, par exemple ;-)), vous pouvez créer une règle d'accès au sein du routeur pour bloquer l'accès à ce périphérique selon un planning personnalisé. La nuit, on dort et on réserve la bande passante pour les sauvegardes sur le NAS de papa. 🙂

Enfin, la section "Paramètres" va permettre d'accéder à tous les paramètres avancés complémentaires : configuration du réseau WiFi, redirection de ports, activation de l'accès VPN via OpenVPN, création de VLANs, blocage de services, blocage de sites, configuration DNS dynamique, etc. Disons que c'est la partie du système qui fera plaisir aux utilisateurs avertis. 😉

L'interface DumaOS est complète, agréable à utiliser et elle est facile à appréhender grâce à l'aide intégrée. Pour chaque module du système, il y a un assistant pas-à-pas qui permet d'apprendre à configurer la fonctionnalité en question, c'est vraiment appréciable.

Ce qui pourrait être amélioré, c'est la fluidité de l'interface lorsque l'on passe d'une fonctionnalité à une autre, car c'est un peu long à charger par moment. Autre chose, c'est un détail, mais j'y apporte de l'importance : le mot de passe du WiFi est affiché en clair sur la page d'accueil (dans la configuration avec les widgets définis par défaut). Heureusement, cette interface est protégée par un identifiant/mot de passe. Le temps que j'y suis, deux autres améliorations seraient bienvenues :

Je souhaitais terminer cette section par l'application mobile NETGEAR Nighthawk. Elle ne sert pas seulement à initialiser le routeur : elle offre une visibilité sur l'état du routeur, depuis son smartphone. En comparaison de l'interface web de DumaOS, c'est beaucoup plus limité et elle ne donne pas accès à toutes les fonctions avancées. Cela reste assez basique bien qu'utile, voici quelques exemples : voir les appareils connectés au réseau, effectuer un test de débit, voir l'état du réseau WiFi.

L'application sert à voir l'activité associée à la fonctionnalité "Netgear Armor" qui indique le score de sécurité de votre réseau. Lorsqu'un appareil se connecte au réseau pour la première fois, le routeur va le scanner à la recherche de vulnérabilités et une notification sera envoyée sur votre smartphone. En complément, cette fonctionnalité peut bloquer des domaines malveillants ou associés à du spam. Propulsée par Bitdefender, cette protection est payante (elle est désactivée à la fin de l'essai de 30 jours) : 99,99 dollars par an, soit environ 92 euros. Dommage que ce soit payant, car c'est pertinent comme solution.

IV. Performances

Quelques mots sur les performances, même si ce n'est jamais évident, car les performances ne dépendent pas que du routeur. La couverture WiFi offerte par le routeur Netgear Nighthawk est bonne, et elle permet même aux appareils situés à environ 10-12 mètres d'avoir une connexion sans-fil stable, avec un débit suffisant. Néanmoins, la couverture montrera forcément ces limites et comme il ne s'agit pas d'un système compatible Wifi Mesh, ce ne sera pas évident d'étendre le signal !

Depuis mon PC portable, compatible WiFi 6, en étant situé à environ 7 mètres de la box, dans une autre pièce, j'ai pu faire des copies de fichiers via SMB à environ 45 Mo/s. En me positionnant à environ 16 mètres du routeur, en sortant dans le jardin, le débit tombe à 4 Mo/s.

En filaire, avec ses liens 1 Gbit/s, il n'y a pas de différence notable en comparaison d'un switch intégré à une box. Par contre, ce routeur apporte surtout au niveau du WiFi, notamment avec une bonne stabilité et une faible latence (mesurée par un ping : 12 ms de moyenne en étant à 7 mètres de la box, dans une autre pièce).

V. Conclusion

Ce routeur il me plait beaucoup ! Déjà parce que visuellement, il claque, mais aussi parce qu'il bénéficie d'un système riche en fonctionnalités et qu'il est performant. Ces trois éléments font de lui un très bon produit ! Son réseau filaire sera au moins équivalent à celui de votre box, tandis que son réseau sans-fil sera probablement meilleur grâce au WiFi 6 et à la couverture offerte. Les différentes antennes n'y sont surement pas pour rien. Nous pouvons nous demander pourquoi il n'a pas de WiFi 6E, mais la norme n'existait pas au moment où ce modèle est sorti.

Le système DumaOS 3.0 et ses fonctionnalités gaming sont également utiles, même si certaines s'adressent uniquement aux joueurs, d'autres pourront satisfaire d'autres types d'utilisateurs (je pense notamment à la QoS). Il y a moyen de l'améliorer encore (voir mes commandes précédents), mais c'est clairement un bon OS !

Lancé au prix de 329,99 euros, le prix du NETGEAR Nighthawk XR1000 a diminué avec le temps. Aujourd'hui, on le retrouve à 277,99 euros chez la Fnac ou 279,99 euros sur Boulanger, par exemple.

Comme d'habitude, si vous avez des questions sur le produit, n'hésitez pas à laisser un commentaire ! 🙂

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Linux : recevoir un e-mail lors d’une connexion SSH

mardi 8 mars 2022 à 10:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment configurer un serveur Linux afin de recevoir une notification par e-mail lorsqu'une connexion SSH est ouverte. Pour ma part, je vais utiliser une machine sous Debian 11, mais cela peut s'appliquer à d'autres distributions.

Cette notification par e-mail me semble pertinente pour surveiller l'activité de son serveur Linux et être avertie lorsqu'une personne se connecte sur le serveur via SSH. Lorsqu'il y a de très nombreuses connexions sur une machine, on peut douter de la nécessité et de la pertinence de ces notifications, mais lorsque l'accès est limité à une personne ou un groupe de quelques personnes, je trouve que c'est pertinent.

Si le sujet vous intéresse et que vous souhaitez le mettre en place sur votre serveur Linux, alors suivez le guide !

II. Comment allons-nous procéder ?

Au moment de s'authentifier sur un hôte Linux, le système d'authentification PAM entre en jeu afin de permettre à l'application (ici SSH) d'authentifier l'utilisateur sur le système. À partir du moment où SSH est installé sur le serveur, il crée le fichier "/etc/pam.d/sshd" : c'est dans ce fichier que nous allons ajouter un appel "pam_exec", ce dernier étant un module PAM qui permet d'exécuter une commande externe, ici notre script Bash.

Dans un premier temps, nous allons créer le script, puis ensuite nous allons le déclarer dans ce fichier. Une fois que ce sera fait, il ne restera plus qu'à tester.

Votre serveur doit être capable d'envoyer des e-mails, donc vous devez configurer un relais SMTP local si nécessaire (postfix, msmtp, etc.).

Remarque : vérifiez bien votre configuration, et assurez-vous d'avoir un autre moyen de connexion au serveur, car si le script n'est pas correct, ou que le fichier "pam.d/sshd" n'est pas correctement modifié, vous pouvez faire planter l'authentification via SSH.

III. Script bash - Alerte e-mail SSH

Enregistrez ce script où vous le souhaitez sur votre machine Linux. Vous pouvez créer un dossier spécifique pour les scripts liés à PAM, au moins ce sera organisé :

sudo mkdir /etc/pam.scripts

Créez le script dans votre dossier et modifiez-le avec votre éditeur préféré.

nano /etc/pam.scripts/ssh-alert.sh

Ce script commence bien sûr par le shebang, en l'occurrence ici celui de Bash. Ensuite, nous allons déclarer plusieurs variables :

expediteur="`hostname`-ssh@domaine.fr"
destinataire="florian@domaine.fr"
objet="`hostname` - Connexion SSH"
body="<h2><b>Serveur `hostname` - Nouvelle connexion SSH</b></h2><br><b>- Hôte distant : </b>$PAM_RHOST<br><b>- Utilisateur : </b>$PAM_USER<br><b>- Date : </b>`date`"

Bien sûr, vous pouvez adapter le contenu de ces variables comme bon vous semble. L'e-mail sera envoyé au format HTML, ce qui permet d'utiliser les balises HTML pour mettre en forme l'e-mail, ajouter de la couleur, etc... Ensuite, ce script va contenir une condition if pour envoyer l'e-mail dans le cas où la session est ouverte, ce qui correspond à "open_session".

Voici le script "ssh-alert.sh" :

#!/bin/bash

expediteur="`hostname`-ssh@domaine.fr"
destinataire="florian@domaine.fr"
objet="`hostname` - Connexion SSH"
body="<h2><b>Serveur `hostname` - Nouvelle connexion SSH</b></h2><br><b>- Hôte distant : </b>$PAM_RHOST<br><b>- Utilisateur : </b>$PAM_USER<br><b>- Date : </b>`date`"

if [ ${PAM_TYPE} = "open_session" ]; then
    echo "${body}" | /usr/bin/mail -r "${expediteur}" -s "${objet}" "${destinataire}" -a "Content-Type: text/html"
fi
exit 0

Enregistrez le script, et attribuez-lui les droits qui vont bien :

chmod 700 /etc/pam.scripts/ssh-alert.sh
chmod +x /etc/pam.scripts/ssh-alert.sh

IV. Ajouter du script à pam.d/sshd

Le script est prêt, nous devons le déclarer dans le fichier "/etc/pam.d/sshd" :

nano /etc/pam.d/sshd

Tout à la fin, ajoutez le contenu suivant, basé sur pam_exec comme je l'évoquais précédemment (adaptez le chemin vers le script si besoin).

# Notification en cas de connexion SSH
session  required  pam_exec.so  /etc/pam.scripts/ssh-alert.sh

Enregistrez et fermez le fichier. Il ne reste plus qu'à tester.

V. Tester la notification par e-mail

C'est l'étape la plus simple : connectez-vous à votre serveur via SSH et vous devriez recevoir une notification par e-mail ! Le contenu du message sera semblable à celui-ci :

Notification e-mail SSH

Libre à vous d'adapter ce script afin de le personnaliser ! Mais, vous pouvez constater que cela fonctionne bien ! 🙂

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Test Xiaomi Vacuum Mop 2C : un aspirateur robot abordable et efficace

mardi 8 mars 2022 à 09:58

I. Présentation

Dans la catégorie maison connectée, la marque Xiaomi nous dévoile son nouveau robot aspirateur, le Vacuum Mop 2C que l'on pourrait aussi appeler Mi Robot 2C. Cet appareil hybride aspire et passe la serpillère en même temps, il est d’ailleurs équipé d’un tout nouveau réservoir d’eau plus petit et contrôlé électroniquement pour rendre le nettoyage plus homogène. Il embarque également un processeur ARM avec 4 cœurs pour des calculs plus efficients. Nous verrons toutes les nouveautés tout au long de ce test, mais commençons par présenter les caractéristiques techniques.

De l’aspirateur:

De la base de rechargement:

Lien utile : Fiche produit sur le site officiel

II. Package et design

Le carton de l’aspirateur est plutôt sobre, un croquis de l'aspi et quelques informations sont visibles dessus. A l’intérieur nous retrouvons :

L’aspirateur est majoritairement blanc, le capteur infrarouge à l’avant tranche un peu avec sa couleur noire. Sur le dessus nous avons deux boutons gris : home et marche/arrêt. Juste en dessous se trouve la caméra qui permet au robot de se repérer, de naviguer.

En soulevant le capot, nous accédons au réservoir à poussières, non loin un voyant LED bleu indique l’état de la connexion Wifi, celui-ci est accolé au bouton Reset.

Pour accéder au réservoir d’eau, il faut regarder à l’arrière de l’aspirateur, en dessous. Il est large, mais très fin comparés aux autres modèles existants, et la fixation se fait grâce à des aimants. Sa petite taille est due à l’électronique qui gère de façon précise le débit d’eau, ce qui évite les pertes.

Retournons à présent notre appareil pour voir ce qui se cache en dessous. Nous retrouvons les habituels capteurs de mouvements et de chutes, les contacts de recharges, la roue omnidirectionnelle, deux roues d’entrainement, la brosse principale et une seule brosse latérale.

Xiaomi Mi Robot 2C

Je vais terminer par la base de rechargement qui est comme le réservoir d’eau, compacte, elle est donc plus discrète. Néanmoins, c'est une taille classique pour une station de recharge. Elle respecte le même design que l’aspirateur, principalement blanc avec une touche de noir à l’avant. Le câble d’alimentation se situe à l’arrière. Il n’y a aucun système pour enrouler le câble et le cacher.

Xiaomi ne fournit pas d’accessoires complémentaires comme une brosse multifonctions ou encore d’accessoire de rechange comme des brosses latérales ou des serpillères.

Passons sans plus attendre à la mise en service et à l'utilisation.

III. Installation, efficacité, autonomie

A. Installation

La mise en service de l’appareil est un jeu d’enfant. En prérequis vous devez installer l’application Xiaomi Home et créer un compte chez le constructeur.

Pour ajouter l’aspirateur à votre application, un simple scan Bluetooth suffit ce qui facilite grandement son installation. Vous devrez ensuite renseigner votre mot de passe wifi pour terminer l’installation. Je vais vous résumer l’installation par les captures d’écran ci-dessous :

Le setup se termine par quelques conseils d'utilisation, puis par une mise à jour du firmware de l'appareil :

Nous sommes maintenant prêts à l’utilisation, voyons tout de suite ce que vaut le Xiaomi Robot Vacuum-Mop 2C.

B. Efficacité

Dans un premier temps, je rappelle que l’aspiration est le passage de la serpillère peut être réalisé en un seul passage. L’aspiration peut également être lancée seule.

Avant de lancer votre premier nettoyage, je vous conseille d’activer dans les paramètres de l’application le "Mode d’enregistrement des cartes (Fonctionnalités expérimentales)". Je reviendrai plus en détail dessus dans la partie "Application".

Pour nettoyer de façon efficace, notre robot aspirateur à plusieurs cordes à son arc. Comme la plupart de ses camarades, il dispose de plusieurs puissances d’aspiration. Elles sont au nombre de quatre "Silencieux", "Standard", "Fort" et "Turbo". Chacune d’entre elles à son utilité, et l’application est là pour vous le rappeler.

J’utilise le mode standard qui est suffisant même avec un chien à la maison.

Remarque : le mode d’aspiration ne change pas automatiquement en fonction du type de sol.

De plus, la brosse principale et l’orifice d’entrée pour la poussière sont plus larges, ce qui permet un ramassage des saletés plus efficace.

Concernant la partie serpillère, le débit d’eau est géré électroniquement, nous n’avons pas la main dessus. Cette particularité permet à Xiaomi de réaliser un nettoyage homogène et de contrôler la consommation en eau. C’est mission réussie, car la propreté est similaire à des modèles concurrents avec l’avantage de consommer moins d’eau. Avec un réservoir plus petit de 200ml, le nettoyage et efficace. Le Xiaomi 2C fait donc aussi bien avec moins d'eau !

L’aspirateur parcours la maison en faisant des allers-retours en forme de S et termine par longer les murs.

Je vais aborder maintenant la partie motricité. Comparé à certains modèles que j’ai pu tester, l’aspirateur ne se bloque pas sur des pieds de porte-manteaux ou de tabouret.

Pour terminer cette partie, je vais parler de la navigation, même si je reviendrais sur les cartes dans la partie application. Avec son processeur quad core, son capteur grand angle de 166° et ses 30 000 points d’acquisitions par seconde, Xiaomi met en avant sa navigation 2.0 qui serait plus performante, mais qu’en est-il vraiment ?

La différence d’efficacité avec la concurrence est visible, nous avons toujours besoin de 3 nettoyages complets pour obtenir une carte, mais le temps de nettoyage est réduit. Il faut environ une heure pour nettoyer mes 55 m² alors que les aspirateurs que j’ai testés jusqu’ici mettent au moins 15min de plus pour faire cette même surface. Plus rapide donc avec une qualité de nettoyage équivalente voire supérieure.

Regardons à présent quel est l’impact sur l’autonomie.

C. Autonomie

La batterie de 2600mAh permet, dans mon cas, un nettoyage complet de mon logement (55m2) en une seule passe avec le mode d’aspiration "Standard". À partir de la puissance "Fort", l’aspirateur est obligé de faire un tour au stand pour faire un nettoyage complet, au bout d'une heure environ. L’autonomie est satisfaisante. Si l’aspirateur n’a plus de batterie pendant un nettoyage, il reviendra automatiquement à la base et reprendra le nettoyage lorsqu’il sera rechargé à 80%. La vitesse de rechargement est qu’en à elle rapide, quelques heures suffisent pour une recharge complète.

Nous pouvons à présent passer à la partie fonctionnalité de l’application Xiaomi Home.

IV. Application

A. Cartographie

Dans la partie efficacité, j’ai précisé qu’il fallait activer l’option "Mode d’enregistrement des cartes (Fonctionnalités expérimentales)" avant le premier nettoyage. Sans elle, la carte de votre maison ne sera pas sauvegardée, vous aurez simplement une vue des endroits où votre aspirateur est passé, mais celle-ci sera effacée lors du prochain nettoyage.

Voici une vue de la carte sans (gauche) et avec (droite) la fonctionnalité d’activée :

Les traits blancs sur la capture de droites représentent le parcours que l'aspirateur a effectué pour faire son nettoyage.

Avec l’option d’active, je rappelle qu'il faudra 3 passages pour que la carte soit sauvegardée. Les pièces vont automatiquement être délimitées. Vous aurez cependant la possibilité de créer des zones virtuelles dans votre maison pour faire vos propres séparations, mais aussi de créer des murs virtuels afin d’empêcher l’accès à certains endroits de votre logement à votre aspirateur. Vous pouvez également créer des zones de nettoyages personnalisées. La configuration est très simple.

B. Planification et automatisation

Des paramètres de planification sont disponibles, vous pouvez configurer votre aspirateur pour qu’il lance un nettoyage de tout votre logement.

L’avantage de Xiaomi, c'est que vous pouvez faire interagir tous les types d’appareils de la marque ensemble grâce à la fonctionnalité "Automatisation". Vous pouvez créer des scénarios en fonction d’un déclencheur. Pour l’aspirateur, les options disponibles sont "Démarrer le nettoyage", "Mise en pause" et "Retourne au quai". Si ce n’est pas votre premier appareil Xiaomi, vous pourrez profiter de cet avantage.

De façon plus simple, des programmes de nettoyages peuvent être créés sans dépendance avec d'autres appareils de la marque.

C. Autres fonctionnalités

Dans cette partie je vais vous parler des fonctionnalités annexes, mais qui restent intéressantes. Une télécommande virtuelle est disponible depuis l’application, vous permettant de diriger l’appareil où bon vous semble. Vous pouvez coupler cette fonction avec le nettoyage d’une zone de 1,5m sur 1,5m (Spot Clean Mode). Ce mode de nettoyage s’active en appuyant 3 secondes sur le bouton home situé sur l’aspirateur. Une fois la zone nettoyée, l’appareil revient à son point de départ.

Le mot Spot Clean Mode ne se lance pas depuis l’application. Il faut physiquement appuyer sur le bouton home. Je trouve qu'il perd de son utilité.

Le robot est équipé d’un haut-parleur, il vous informe de l’état du nettoyage (départ, pause, fin retour à la base). Si votre robot est introuvable, une fonction "Trouver le robot aspirateur laveur" est disponible depuis l’application. Plusieurs langues sont disponibles dont le français.

Quant à la maintenance, l’usure des consommables est visible depuis l’application avec le nombre d’heures d’utilisation restante.

Ce test est à présent terminé, nous pouvons passer à la conclusion.

V. Conclusion

Pour moins de 250 euros, Xiaomi vous propose son nouvel aspirateur robot d'entrée de gamme, qui en plus d'aspirer, vous propose de "laver" votre sol grâce au passage d'une serpillière humidifiée avec de l'eau. Cet appareil hybride intègre toutes les fonctions standards d'un aspirateur robot, avec en plus cette fonctionnalité de cartographie, avec une gestion par zone, comme nous pouvons retrouver sur les appareils un peu plus haut de gamme. C'est un point positif.

Le Xiaomi Vacuum Mop 2C est performant, dans le sens où le nettoyage est satisfaisant, y compris pour moi qui ait un chien à la maison. La serpillière offre un complément à l'aspiration, toujours appréciable. Par rapport à d'autres modèles de gamme équivalente, je le trouve plus efficace et plus rapide. Dommage que Xiaomi n'ait pas inclus d'accessoires de rechange à son package : il faudra passer commande au moment de renouveler la brosse et le filtre. Enfin, le mode "Spot Clean Mode" perd un peu de son utilité, car il est impossible de le lancer depuis l'application : on aura tendance à l'oublier. Mise à part cela, l'application est bien fournie en fonctionnalités.

Offre de lancement : vous pouvez retrouver ce modèle sur Aliexpress au prix de 186,60 € au lieu de 245,48 € avec le code "TSFRD40" ! Ce code est valide jusqu'au 11 mars 2022, dans la limite de 500 utilisations et l'aspirateur-robot est expédié directement depuis la France ! 🙂

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