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Windows : Et si un launcher intégrait Google Now ?

mardi 31 mars 2015 à 09:40

L’assistant Cortana sera au coeur du prochain système d’exploitation de Microsoft, Windows 10. De son côté, Google serait bien tenté de venir concurrencer Cortana avec un nouveau launcher intégrant Google Now.

chrome-launcher1
Le nouveau launcher de Google, en version 2.0, se veut plus envahissant et veut apporter encore plus d’informations à l’utilisateur. Outre la mise à disposition d’une barre de recherche classique, Google Now vous donnera des informations par l’intermédiaire de ce launcher : météo, bourse…

François Beaufort, qui est membre de l’équipe de Chromium a diffusé cette information sur le réseau social Google+. D’après lui, l’OS de Google, Chrome OS, sera mis à jour vers une nouvelle version qui intégrera Google Now.

Ce n’est pas tout, puisque Google proposera d’installer son Chrome Launcher 2.0 sur OS X, mais aussi sur Windows 10 ! Lorsqu’il est installé, une icône est ajoutée dans la barre des tâches de Windows.

Microsoft a confirmé vouloir porter Cortana sur les plateformes d’Apple et Android, Google a trouvé sa réponse avec ce Chrome Launcher 2.0.

Afficher la RAM utilisée sous Linux avec free

mardi 31 mars 2015 à 09:20

I. Présentation de free

La commande “free” sous Linux fait partie des commandes à connaitre lorsque l’on travaille fréquemment sur Linux. Cette commande, présente nativement sur de nombreuses distributions comme Debian et ses dérivées permet d’afficher l’état de la mémoire RAM du système, elle possède plusieurs options qu’il est intéressant de connaître et que nous allons voir ici. Suivez le guide !

II. Affichage de la RAM utilisée, tampon et RAM libre

Pour utiliser la commande, rien de plus simple :

free

On a alors un affichage qui ressemble à celui-ci :

affichage-ram-linux-01

Ici, nous avons plusieurs informations :

Les colonnes qui suivent “shared”, “buffers” et “cached” sont toujours utilisées, mais à quoi correspondent-elles ? En fait, lorsque Linux va détecter une partie de la mémoire RAM non utilisée, il va en profiter pour charger des blocs du disque dur en RAM, rendant ainsi leur consultation beaucoup plus rapide. Ces blocs mis en RAM sont ce qui constitue la partie “buffers/cached”. Cette partie de la RAM n’est pas réellement une occupation de la mémoire, car si un programme ou l’OS ont besoin de RAM, Linux va écraser ces données pour repasser dans un mode habituel où il lit les donner directement sur le disque dur. Cela est donc une optimisation des ressources au profit d’une plus grande rapidité.

Cette ligne représente la ligne mémoire en y ayant soustrait les valeur “buffers” et “cached”. On obtient alors la quantité réelle de mémoire disponible pour les applications et le système. Une autre méthode d’obtenir des informations sur la mémoire libre est la commande “top” ou “htop”, il arrive qu’il y a de gros écarts sur la quantité de mémoire libre et utilisée entre “top” et “free”. Cela parce que free affiche en première ligne la valeur avec le cache compris alors que top l’exclue de l’affichage, considérant qu’il ne s’agit pas réellement d’une occupation de la mémoire RAM.

Cette valeur représente la quantité de contenu mémoire ayant été mise temporairement sur le disque. La Swap étant une extension de la RAM volatile sur le disque dur. Elle permet de positionner des éléments qui ne sont pas souvent utilisés. Cela, car la Swap offre des taux de lecture / écriture beaucoup moins bons que la RAM. Lors des périodes de fortes charges, la Swap est présente comme une pure extension de la RAM, des problèmes de lenteurs se font alors ressentir.

Les valeurs retournées par free ne sont pas forcément parlantes, comme je l’ai dit, il s’agit de valeur en Kilooctets. Cependant, nous pouvons modifier ces valeurs en affichant, par exemple, la mémoire en Mégaoctets (avec l’option “-m”) ou en Gigaoctets (avec l’option “-g”), comme dans l’exemple suivant :

affichage-ram-linux-02

A noter que l’opération inverse est aussi possible, on peut vouloir afficher une unité plus petite : l’octet. Pour cela, il suffit d’utilisation l’option “-b” pour “bytes”, qui signifie “octet”. Pour que l’unité soit indiquée (ce que l’on appelle un affichage “human readable”),  il suffit d’ajouter l’option “-h” :

affichage-ram-linux-04

Il est aussi possible d’afficher le total, représenté par l’addition de la RAM et de la SWAP, pour cela, il faut utiliser l’option -t :

free -t

Voici la ligne additionnelle que nous pourrons voir :

affichage-ram-linux-03

III. Affichage dynamique

Il est possible, avec la commande “free”, d’effectuer une sorte d’affichage dynamique de la RAM. Cela peut se faire via l’option “-c” qui va permettre de renouveler la commande X fois. Par exemple si je souhaite que la commande free me donne les détails de la RAM pendant 10 secondes, j’utiliserais la commande suivante :

free -c 10

Il est bien sûr possible de combiner les options, par exemple si je souhaite faire la même chose, mais avec un affichage au format “human readable” :

free -h -c 10

Ici, free va donc s’exécuter 10 fois toutes les secondes, on peut néanmoins déterminer un intervalle de rééxécution plus long en combinant l’option “-c” à l’option “-s” qui prend une valeur en seconde. Par exemple, pour un intervalle de 10 secondes pour 10 répétitions :

free -c 10 -s 10

Voilà, nous avons fait le tour de cette commande qui, une fois que l’on sait comment interpréter ses résultats et correctement l’utiliser, peut devenir très utile !

 

 

Thecus N5810PRO : un NAS avec un onduleur intégré

lundi 30 mars 2015 à 14:15

Thecus annonce aujourd’hui un nouveau NAS 5 baies : le N5810PRO. Il a la particularité d’intégrer une batterie de mini-onduleur, on retrouve la mention “Mini-UPS”.

Cette batterie lithium-ion permet au système de stocker les données non écrites sur les disques durs et de s’arrêter en toute sécurité. Ainsi, l’intégrité et la sécurité des données sont renforcées.

« Dans les environnements numériques en évolution constante d’aujourd’hui, les entreprises ont besoin de solutions de stockage robustes qui offrent des performances de choix avec la tranquillité d’esprit qu’offre l’assurance de la sécurité des données », explique Florence Shih, PDG de Thecus Technology.

Thecus N5810PRO

Au niveau du matériel, il s’appuie sur 4 Go de RAM ainsi qu’un processeur Intel Celeron J1900 (Quad Core 2,0 GHz SoC). Il est équipé de 5 ports Ethernet en gigabit, ce qui lui permet de supporter l’agrégation de liens pour augmenter la bande passante considérablement.

Destiné aux entreprises, il supporte jusqu’à 40 To de stockage, et il prend en charge différents environnements de virtualisation : VMware, Citrix et Hyper-V. Par ailleurs, il intègre une sortie HDMI qui lui permet de gérer Kodi pour faire office de Media Center, alors qu’un outil de clonage et d’effacement de disque sera intégré.

Ce NAS devrait être disponible fin avril 2015, sans que l’on sache à quel prix.

Consulter la fiche produit : Thecus N5810PRO

thecus4

Créer une vidéo animée avec GoAnimate

lundi 30 mars 2015 à 10:20

I. Présentation de GoAnimate

GoAnimate est une plateforme en ligne qui permet de créer des vidéos animées professionnelles. En quelques heures de manipulation, j’ai pu prendre en main l’outil est créer une première vidéo avec un rendu très sympa et professionnel.

Ces vidéos sont notamment très appréciées pour présenter son entreprise et ses activités de façon « ludique » tout en restant professionnels, en créant justement un film animé comme le propose GoAnimate.

GoAnimate est un outil payant (tous ces outils sont payants à partir du moment où l’on souhaite vraiment créer une vidéo animée de qualité), mais vous pouvez le tester gratuitement pendant durée de 14 jours. Ce qui permettra de se faire une idée bien précise des possibilités offertes par cette plateforme.

Voici, selon moi, les atouts principaux de cette plateforme :

- Mise en scène prédéfinie

Des scènes prédéfinies sont disponibles et prêtes à être insérées au sein de votre création. Ces scènes représentent des courtes séquences voire même des environnements préaménagés (une cuisine meublée, une chambre, un arrêt de bus, un bureau, une salle de réunion, une chambre d’hôpital, une salle de classe, etc.)

Ces scènes et espaces préconfigurés peuvent vous donner des idées et font surtout gagner du temps.

- Bibliothèques de médias

Par défaut, quelques bibliothèques de médias sont mises à disposition. C’est très intéressant pour que la création soit homogène puisque tous les éléments du décor sont « dessinés » de la même manière, appartienne au même thème.

On trouve aussi bien des fonds d’écrans, que des personnages, des objets (de tout type), des musiques et des effets sonores. Il est aussi possibilité d’intégrer des graphes prédéfinis pour agrémenter la création.

Personnellement, j’adore le thème « Business Friendly » qui permet d’avoir des personnages très bien animés, avec un très bon rendu. C’est d’ailleurs sur ce thème que se basera ce tutoriel.

- Story-board

L’interface permet de créer facilement son story-board et de l’adapter au fur et à mesure de la création, les séquences étant facilement interchangeables (aussi facilement que l’on inverse deux slides dans PowerPoint…).

Le story-board est divisé en trois parties : images, enregistrements vocaux et musiques.

Il est intéressant de diviser les enregistrements vocaux de la musique, car ça permet de mettre la musique en fond pour accompagner la voix, et dynamiser la vidéo.

Sans lui, la création serait impossible…

- Création de personnages

De base, une pléthore de personnages est fournie, de l’enfant au médecin, de l’homme d’affaires au prisonnier, de l’étudiant à l’éboueur, du cowboy au paysan… Il y a une palette très importante de personnages à votre disposition.

GoAnimate - Quelques personnages

GoAnimate – Quelques personnages

Si vous ressentez le besoin de créer vos propres personnages, cela est possible ! GoAnimate intègre un véritable créateur de personnages, où l’on personnalise complètement son individu : vêtements (de la tête au pied) et aspect physique (forme du visage, yeux, bouche, nez, oreilles, pilosité, cheveux, bijoux, lunettes…). À l’origine de la création, il faut également sélectionner la morphologie du personnage.

- Expression et mise en situation des personnages

Un même personnage peut être mis dans des dizaines de dispositions différentes en deux clics. On peut prendre un personnage de base et gérer ses émotions, ainsi il pourra être triste, heureux, inquiet, effrayé, fou, intéressé, curieux,… Ce qui ne manquera pas de donner encore plus de vie à votre création.

Par ailleurs, les personnages peuvent être mis en situation, c’est-à-dire qu’on peut indiquer qu’il s’agit d’un dentiste et « simuler » une opération, ou encore un manager qui téléphone, un étudiant qui joue à la tablette… Et ce en quelques clics puisque toutes ces animations sont prédéfinies.

Assez « parlé », on va maintenant s’intéresser de plus près à la plateforme et créer une vidéo de quelques secondes pour exploiter GoAnimate. Cela vous permettra de voir les possibilités offertes par cette plateforme. Let’s go !

II. Créer sa première vidéo animée

Pour commencer et avant de partir dans la création, voici un aperçu de l’interface de l’outil GoAnimate :

GoAnimate - L'interface

GoAnimate – L’interface

Trois zones principales se démarquent : la zone « Médias » qui permet d’insérer tout type de contenus, la zone « Storyboard » qui permet de gérer le scénario et le déroulement de la vidéo, et enfin la zone « Scènes » qui affiche l’aperçu du rendu de la scène sélectionnée.

Au niveau de la scène, elle est constituée de différents objets (disponibles dans les médias) et qui peuvent être bougés, d’autres objets peuvent aussi être ajoutés… Lorsqu’on survole un objet avec la souris, il s’entoure en orange, comme ceci :

GoAnimate - Sélection d'un élément

GoAnimate – Sélection d’un élément

A. L’histoire de cette vidéo…

Une vidéo animée raconte en quelque sorte une histoire, comme fil conducteur dans le cadre de ce tutoriel, je vais réaliser une vidéo animée qui représente 2 individus qui réalise un rendez-vous.

B. Le fond d’écran

Commençons par voir comment changer le fond d’écran de la vidéo, pour cela, sur la gauche il y a onglets dédiés à cela, nommé « Backgrounds ». On retrouve soit des mises en scène (lieux), des fonds d’écran de couleurs (avec animations pour certains) et des concepts (exemple : un fond bleu avec une carte du monde colorée au milieu).

Pour ma part je vais choisir un lieu prédéfini et qui représente une salle de réunion avec un vidéoprojecteur.

GoAnimate - Décor

GoAnimate – Décor

Le décor est planté (facile, n’est-ce pas ?), maintenant il va falloir ajouter des personnages et dynamiser tout cela.

C. Placer et animer un personnage

Juste à côté de l’onglet « Backgrounds » se trouve « Characters » pour ajouter des personnages. Il faut bien des acteurs dans notre film !

On va commencer par ajouter un premier personnage, prenons cet homme en costume (il suffit de cliquer dessus pour l’ajouter à la scène actuelle).

Voici le résultat :

GoAnimate - Placer un premier personnage

GoAnimate – Placer un premier personnage

Ce personnage est le premier arrivé à la réunion… Il s’ennuie… Faisons-le s’asseoir sur une chaise et montrer son mécontentement.

Dès lors que l’on sélectionne un objet, en l’occurrence ici un personnage, un panneau apparaît sur la gauche afin d’effectuer des actions liées à ce personnage. La liste des actions est conséquente et regroupée par thématique, par défaut on se positionne dans la catégorie des postures.

Si l’expression du personnage ne convient pas, elle peut être modifiée via le champ « Expression », ce qui permet de mixer d’une part les actions et d’autres parts l’expression du personnage. Les possibilités sont donc « quasi illimitées ».

GoAnimate - Posture du personnage

GoAnimate – Posture du personnage

Après avoir cliqué sur le personnage pour le sélectionner, il faut jouer avec les boutons d’actions qui s’affichent pour effectuer une rotation symétrique de la personne (vaut mieux qu’il soit assis dans le bon sens, ça fera mieux sur le film…). De plus, il faut gérer les couches d’éléments (arrière-plan et premier plan, pour que le personnage soit devant la chaise, mais derrière la table.

Voici le résultat :

GoAnimate - Rotation symétrique du personnage

GoAnimate – Rotation symétrique du personnage

Ah oui, faut penser à sauvegarder sa création de temps en temps !

GoAnimate - Sauvegarder sa création

GoAnimate – Sauvegarder sa création

D. Les effets d’entrées et de sorties

On va créer une seconde scène, où l’on va imaginer les pensées de notre personnage qui s’impatiente… Cliquez sur le bouton avec + dans le Storyboard pour ajouter une nouvelle scène. Lorsqu’on ajoute une nouvelle scène, elle reprend automatiquement l’état de la scène d’avant ce qui permet de repartir de l’état actuel du film.

GoAnimate - Ajouter une scène

GoAnimate – Ajouter une scène

On choisir un objet de type texte, en forme de bulle et inscrire du texte après avoir placé l’élément au-dessus du personnage.

GoAnimate - Créer une bulle de dialogue

GoAnimate – Créer une bulle de dialogue

Pour que la scène soit plus dynamique, on va faire ajouter un effet sur l’entrée de la bulle. Pour cela, cliquez sur la bulle et sur la gauche, sélectionnez « ENTER/EXIT » et « ADD ENTER MOTION ».

On ajoute l’effet « Flying – words » qui permet d’ajouter les mots du texte un à un, comme s’ils arrivaient en volant. Dans le cas où plusieurs animations sont présentes au sein d’une même scène, on peut indiquer si elle arrive ensemble, ou après la précédente, combien de temps dure l’animation ou pendant combien de temps elle doit attendre avant de se déclencher. Ce que je dis doit rappeler à certains d’entre vous la gestion des animations dans PowerPoint.

GoAnimate - Animation d'entrée et de sortie

GoAnimate – Animation d’entrée et de sortie

Ce que nous venons faire jusqu’ici, c’est déjà une grosse partie des manipulations que l’on fera et qui permettront d’obtenir une vidéo dynamique et professionnelle. Bien sûr, il faudra augmenter le nombre d’interaction et d’événements pour donner de la vie à la vidéo.

Pour continuer la vidéo, je simule l’arrivée d’une seconde personne à la réunion, puis la réponse de la seconde personne déjà présente, qui parlera sur un ton énervé (changement de l’expression du visage de cette personne).

Concrètement voici la scène :

GoAnimate - Exemple d'une scène

GoAnimate – Exemple d’une scène

Au niveau de l’enchaînement des animations, voici comment c’est ordonné :

GoAnimate - Ordonner les actions animées

GoAnimate – Ordonner les actions animées

Le deuxième personnage entre, il parle et le second lui répond.

J’ai continué ainsi sur deux scènes supplémentaires, voici l’état du story-board :

GoAnimate - Multi-scènes

GoAnimate – Multi-scènes

E. La gestion des scènes

Au niveau des scènes, il est possible de jouer sur la durée d’une scène, il suffit d’élargir ou de diminuer la vignette de la scène dans le story-board, et le temps s’adaptera. Voyez par vous-même :

GoAnimate - Gérer la durée d'une scène

GoAnimate – Gérer la durée d’une scène

En effectuant un glisser-déposer, on peut aussi facilement déplacer une scène et la placer à un autre moment de la vidéo. Pour copier une scène existante, il suffit de cliquer sur la scène en question et de faire « Copy ».

Des effets au niveau de la caméra peuvent être également réalisés, comme le zoom sur une partie de la scène, en indiquant le sens de mouvement de la caméra, comme ceci :

GoAnimate - Mouvement de la caméra (zoom)

GoAnimate – Mouvement de la caméra (zoom)

F. Ajouter une musique

Dernière étape avant l’aperçu final de cette vidéo de démonstration, l’ajout d’une musique pour rendre la lecture plus agréable pour celui qui regarde la vidéo, à défaut d’avoir une voix off.

Des musiques sont incluses dans la bibliothèque de base, mais rien ne vous empêche d’importer vos propres morceaux.

Il suffit d’aller dans l’onglet « Music » et de choisir le morceau que l’on souhaite. Une fois placé dans le story-board au niveau de la section musique, on prend soin de placer le morceau au début de la première scène, et de le faire s’arrêter à la fin de la dernière.

Comme ceci :

GoAnimate - Intégrer une musique

GoAnimate – Intégrer une musique

G. Ajouter de la voix

Il est possible d’importer ses propres fichiers de voix, notamment de voix-off, mais aussi de faire parler les personnages en plusieurs langues dont le français. La diction n’est pas forcément très fluide mais la fonctionnalité a le mérite d’exister.

Il suffit de sélectionner un personnage, d’aller dans l’onglet “Dialog” et de choisir “Text-to-speech“.

go-animate-19

Il ne reste plus qu’à saisir votre texte, de sélectionner une langue et le personnage que vous souhaitez entendre parler. Des voix d’hommes et de femmes sont disponibles.

go-animate-20

Cette création n’est qu’un exemple, rapide et facile à créer, pour vous donner un aperçu de la plateforme. Pour ceux que ça intéresse, vous trouverez bien d’autres créations sur le site GoAnimate, ça permet de voir le potentiel de cette plateforme sous différents angles.

III. Aperçus de quelques animations

Rapidement, je souhaitais mettre quelques copies d’écran qui montre certaines postures que l’on peut donner aux personnages, et certaines mises en scène prédéfinies.

go-animate-16

go-animate-17

go-animate-18

IV. Conclusion

GoAnimate s’adapte à tous les cœurs de métiers et à tous les projets de création, les possibilités peuvent évoluer si vous décidez d’importer vos propres médias, tout en profitant des possibilités offertes par la plateforme.

Bien sûr, il manque une véritable voix off pour que le rendu sonore soit aussi bien que le rendu vidéo. Pour cela, GoAnimate propose de travailler avec d’autres plateformes externes et spécialisées dans le domaine. À moins que vous ayez un ami capable de faire une voix off digne de ce nom. Sinon, il est tout de même possible de faire parler les personnages avec des voix prédéfinies, mais le rendu ne sera pas aussi bon, les voix étant quelque peu “robotisées”.

Pour les musiques, vous pouvez toujours acheter des droits sur un morceau, on en trouve sur des plateformes spécialisées pour une dizaine d’euros.

Malheureusement, l’interface de la plateforme est accessible uniquement en anglais, mais ce n’est pas gênant, car c’est intuitif.

Pour la qualité des vidéos, il n’y a rien à dire puisqu’elles peuvent être exportées aussi bien en 720p qu’en 1080p, le rendu est excellent !

Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez aller sur le site de GoAnimate.

Voici la vidéo créée pour cette démonstration (loin d’être parfaite) :

Configurer postfix pour envoyer des mails avec gmail

vendredi 27 mars 2015 à 09:30

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment envoyer un mail avec Postfix. Cela peut être utile notamment pour envoyer des mails de notification dans Nagios. Pour cela, rien de trop compliqué, il y a des paquets à installer et quelques fichiers de configuration à modifier.

II. Installation des paquets

On commencer par une mise à jour des paquets du système :

apt-get update

Nous allons maintenant installer les paquets suivants :

apt-get install postfix mailutils libsasl2-2 ca-certificates libsasl2-modules

Les paquets : postfix c’est postfix, mailutils permet la gestion des courriels par la console, libsasl2-2 est l’implémentation de l’interface de programmation de Cyrus SASL, ca-certificates contient des fichiers PEM de certificats CA, et pour finir libsasl2-modules contient des modules pour le paquet libsasl2-2.

Lors de l’installation, il faut choisir Site Internet et ensuite mettre mail.exemple.com (ceci n’a pas d’importance).

III. Configuration

Nous allons maintenant nous occuper de la configuration. On ouvre le fichier de configuration de Postfix :

nano /etc/postfix/main.cf

On modifie la ligne :

relayhost =

Par :

relayhost = [smtp.gmail.com]:587

Cela sert à indiquer que nous utiliserons le SMTP de Gmail.  Ensuite, en dessous, on ajoute les lignes suivantes :

smtp_sasl_auth_enable = yes
smtp_sasl_password_maps = hash:/etc/postfix/sasl_passwd
smtp_sasl_security_options = noanonymous
smtp_tls_CAfile = /etc/postfix/cacert.pem
smtp_use_tls = yes

Cela sert à activer l’authentification, à indiquer où se trouve le fichier sasl_passwd que nous créerons plus tard, à interdire le mode anonyme, à indiquer où se trouve le certificat, et pour finir à utiliser le tls. On enregistre et on quitte.

On va maintenant préciser l’adresse Gmail d’où nous voulons que les mails partent. Pour cela il faut créer le fichier suivant :

nano /etc/postfix/sasl_passwd

Dans ce fichier vide, on ajoute les lignes suivantes :

[smtp.gmail.com]:587 USERNAME@gmail.com:PASSWORD

Comme vous l’aurez compris, on remplace USERNAME par notre nom d’utilisateur gmail.com et PASSWORD par notre mot de passe. Au début on laisse le smtp de Gmail. On enregistre et on quitte. On attribut maintenant les droits pour pouvoir utiliser ce fichier :

chmod 400 /etc/postfix/sasl_passwd

On exécute un postmap, cela permettra de créer une sorte de base de données.

postmap /etc/postfix/sasl_passwd

On redirige le certificat vers /etc/postfix/cacert.pem :

cat /etc/ssl/certs/Thawte_Premium_Server_CA.pem | sudo tee -a /etc/postfix/cacert.pem

On relance postfix pour que tous nos changements soient pris en compte.

/etc/init.d/postfix reload

IV. Test

Pour tester, nous pouvons exécuter la commande suivante :

echo "Test mail from postfix" | mail -s "Test Postfix" adresse@mail.com

Remplacez adresse@mail.com par l’adresse mail de la personne qui recevra le mail. Dans les messages envoyés dans votre adresse gmail.com, vous devriez voir que vous avez envoyé un mail dont l’objet est “Test Postfix”, le contenu du mail est “Test mail from postfix”, le destinataire est adresse@mail.com. Le destinataire doit normalement avoir reçu votre mail.