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Partager simplement vos fichiers via votre navigateur avec ShareDrop

mercredi 18 février 2015 à 10:30

I. Présentation

Les pro Apple connaissent tous AirDrop, cette application qui permet de partager du contenu (photos, vidéos …) avec un autre utilisateur en utilisant le Bluetooth ou le Wifi. Super pratique, puisqu’en un seul clic vous pouvez effectuer un transfert de fichiers entre deux périphériques. Malheureusement, cette application est disponible uniquement sur iOS… Mais ça, c’était avant que ShareDrop montre le bout de son nez. Sharedrop est la version HTML5 d’AirDrop, à la différence qu’il est totalement open source. De plus il fonctionne sur tout système (iOS, Windows, Android) depuis votre navigateur web préféré : Chrome, Firefox, Opera, etc. sur votre réseau local, mais également à l’extérieur.

Depuis votre navigateur, il faut se rendre sur la page suivante : https://sharedrop.io pour y accéder.

II. ShareDrop : Interface et fonctionnement

Voici l’interface de ShareDrop avec votre machine et son IP locale :

sharedrop_02

Si vous souhaitez partager du contenu depuis votre réseau local, vous devez ouvrir sharedrop.io depuis le navigateur des appareils sur lesquels vous voulez envoyer du contenu, puis de cliquer sur l’image représentant un personnage pour déposer un fichier ou avec un seul geste : glisser – déposer et cliquer sur le bouton “send” :

sharedrop_01

L’appareil sur lequel vous avez envoyé un fichier va automatiquement recevoir une notification. Il aura comme choix d’accepter ce dernier ou de le refuser.

Si l’appareil ne se trouve pas sur le même réseau que vous, vous pouvez dans ce cas créer une Room avec une URL unique. Pour cela, cliquez sur le petit + dans le coin supérieur droit de la page. Vous allez être redirigé sur l’URL unique, qu’il faudra partager avec les personnes se trouvant sur un réseau différent du vôtre :

sharedrop_03

III. Conclusion

Et voilà, cet outil peer-to-peer qui ne nécessite aucune installation vous permet de partager simplement des documents, photos et vidéos en LAN ou en WAN avec plusieurs personnes.

Windows 10 sera compatible FIDO pour renforcer l’authentification

mercredi 18 février 2015 à 09:50

En début de semaine, Microsoft a annoncé que Windows 10 sera compatible avec la norme FIDO pour l’authentification biométrique. Microsoft entend bien renforcer la sécurité sur son prochain OS.

Après Google, c’est Microsoft qui se rejoint l’alliance FIDO (Fast Identity Online) avec pour objectif l’implémentation de la norme FIDO 2.0 au sein de Windows 10.

Avec FIDO, vous pouvez vous authentifier sans saisir de mot de passe, notamment en s’appuyant sur différents types d’appareils compatibles (lecture des empreintes digitales, la reconnaissance vocale ou encore l’iris).

logo-fidokey1D’ailleurs, comme je le disais précédemment, Google s’est déjà intéressé à l’alliance FIDO et à son standard FIDO 1.0. Cela avait abouti à une collaboration avec la société Yubico et le développement d’une clé de sécurité (USB). Cette clé permet l’authentification à deux facteurs au niveau de son compte Google, tout d’abord on saisit le mot de passe, et ensuite on insère la clé dans l’ordinateur, et on presse un bouton pour déclencher l’authentification. Retrouvez notre test de la clé “FIDO U2F Security Key” à l’adresse suivant : Test Yubico FIDO U2F Security Key

De son côté, Microsoft affirme que les utilisateurs peuvent tester la norme FIDO au sein de la Technical Preview de Windows 10. Cependant, le standard n’est pas finalisé.

A l’avenir, la norme FIDO pourrait être intégrée comme méthode d’authentification pour les comptes Microsoft.

Bien appréhender la Supervision… Partie 2

mardi 17 février 2015 à 14:30

Cet article fait suite à :  Bien appréhender la Supervision… Partie 1

5. La gestion des actions

Une action, c’est quoi ? Et bien c’est tout simplement ce qui va se passer (les actions que vous voulez entreprendre – ben oui, c’est vous qui décidez non?) après une « alarme », c’est-à-dire quand un test échoue et qu’un voyant rouge apparaît, mais pas que… Il faut aussi que l’on puisse faire quelque chose quand le voyant passe du rouge au vert, ne serait-ce que pour prévenir certaines personnes que tout est à nouveau dans un état normal…

Il arrive souvent qu’une seule action ne suffise pas et on doit alors pouvoir grouper les actions dans un groupe d’actions, permettant par exemple d’envoyer un SMS et de redémarrer un service ou un process par exemple…

Les actions nécessaires de base :

Petit truc auquel il faut penser : Une fois l’action (ou les) effectuée, l’outil de supervision a fait son job au regard de cette alarme, si cela repasse au vert, tant mieux, à l’inverse il est peut être intéressant de vouloir rejouer cette action (ou cette liste d’action) jusqu’à temps que le voyant passe au vert ou que quelqu’un désactive (ou acquitte – quoiqu’on en reparlera ensuite des « acquittements »…) cette alarme. Ce peut-être utile pour « réveiller une astreinte » !

Les actions (ou liste d’actions) peuvent être également rattachées à un groupe d’opérateurs (d’utilisateurs) de la solution de supervision afin qu’un utilisateur « standard » ne puisse pas affecter des actions qui ne seraient pas de son ressort (dans le sens « compétences ») sur un moniteur donné.

Enfin, ce ne serait pas plus mal que l’on puisse déclencher une action ou une liste d’action, selon un calendrier (voir paragraphe suivant) et pas seulement suite à une alarme, cela pourrait rendre de grands services quant à la gérance d’un système d’informations…

Bon, avec tout cela, on a déjà de quoi faire non ?

6. Un calendrier…

Un calendrier, associé à la solution de supervision est indispensable ne serait-ce que pour suspendre la supervision d’un « système » pendant une période donnée. Cette période peut être liée à une plage de maintenance programmée d’un système ou tout simplement parce que le système à superviser ne fonctionne pas H24 et 7 jours sur 7 et que par conséquent il ne peut pas être supervisé à des horaires définis. On retiendra alors la possibilité de suspendre un moniteur tous les dimanches par exemple, ou tous les 1ers de chaque mois voire de ne l’activer qu’un seul jour par mois ou que tous les lundis… Lors d’une maintenance programmée, on devra alors pouvoir paramétrer une période comme du 01/01/2015 de 01h00 à 03h15.

Mais le calendrier a une deuxième raison d’être et pas des moindres… A quoi servirait de prévenir un opérateur de supervision (un technicien du support) s’il est en congé ? Vous avez compris, le calendrier doit comporter les périodes de présence de vos techniciens, permettant ainsi à la solution de supervision de ne prévenir que les gens qui sont là et d’éviter à vos techniciens, un torrent de mails ou de SMS pour rien, ce qui est l’ennemi public n° 1 lorsque l’on met en place un tel outil… Trop d’alarmes tuent l’alarme… !

Enfin, on pourra utiliser le calendrier comme un ordonnanceur, afin de lancer une action ou une liste d’actions (voir paragraphe précédent) à un horaire bien défini et indépendamment du système de gestion des alarmes, ce qui pourrait rendre de grands services !

7. Les objets à superviser…

Alors là, tout est permis dans le sens où l’on peut (on doit ?) superviser tout « système » connecté au réseau informatique de l’entreprise ou tout système externe que l’on peut atteindre à partir du réseau local (exemple : un site internet hébergé chez un prestataire). Quelques exemples :

Tout l’art réside dans le fait de bien « organiser » tous ces objets, car on a peut-être envie de grouper ces objets selon différentes catégories, ce qui permet par exemple de rattacher des opérateurs à un groupe donné exemples : seuls les opérateurs du groupe 1 peuvent faire « joujou » avec les objets du groupe A, ou bien encore seuls les opérateurs du groupe 1 « reçoivent » les alarmes concernant les objets du groupe A… C’est un peu prise de tête au début, mais c’est un passage obligé…

De même, on peut très bien créer deux « objets » (ou plus) à partir d’un même système, exemple : vous disposez d’un serveur hébergeant une base de données, alors vous créez un objet, appelé « Serveur X » qui contiendra uniquement les sondes « techniques » (tests CPU, RAM, Disques, IO…etc.) et un deuxième objet qui s’appellera « Base de données Y » et qui contiendra uniquement des sondes permettant de superviser les métriques de cette base de données. Ce peut être une des manières de s’organiser…

A suivre…

Test du NAS Asustor AS5002T

mardi 17 février 2015 à 10:15

I. Présentation de l’Asustor AS5002T

Aujourd’hui, on se retrouve pour la première fois pour tester un NAS de la marque Asustor (filiale d’Asus). Il s’agit du modèle Asustor AS5002T dont la sortie est prévue courant février 2015, nous réalisons ce test en avant-première et en exclusivité !Asustor AS5002T

Pour parler rapidement de la marque Asustor, il s’agit d’une marque de NAS présente sur le marché depuis fin 2012, mais qui rattrape à grands pas ses concurrents. Ils n’hésitent pas à innover et à proposer du matériel et un OS de qualité pour se faire une place au soleil. C’est ce que nous tenterons de vérifier dans ce test.

Pour commencer, faisons un tour d’horizon des caractéristiques techniques de l’Asustor AS5002T.

– Processeur : Intel Celeron 2.41GHz Dual-Core (boost jusqu’à 2.58 GHz)
– Mémoire (RAM) : 1 Go SO-DIMM DDR3L, extensible jusqu’à 8 Go
– Baies : 2 – compatible disques durs 2.5″ et 3.5″, et SSD
– Réseau : 2 interfaces Ethernet Gigabit
– Connectivité : 3 x USB 3.0, 2 x USB 2.0 et 2 x eSATA
– Multimédia : une sortie HDMI 1.4a et une sortie S/PDIF
– Récepteur infrarouge
– Ventilation : 1 ventilateur 70mm

Les caractéristiques propres au système d’exploitation seront détaillées au fur et à mesure, au sein de l’article.

II. Déballage et design

Au niveau du contenu du package, on trouve bien entendu le NAS, ainsi que l’alimentation externe (similaire à celle d’un ordinateur portable), deux câbles RJ45 (Catégorie 5e), un disque d’installation contenant notamment quelques logiciels et deux kits de visserie (2 x 8 vis – qui serviront à fixer les disques sur les racks).

Asustor AS5002T - Package

Passons maintenant au design de ce NAS. Comme on peut le voir, les couleurs choisies sont sombres.

À mon sens l’aspect global est séduisant, la façade avant est noire alors que le reste du boitier est gris foncé. Au niveau des composants utilisés, la façade est en plastique alors que le reste du boitier est en acier, ce qui renforce la solidité de l’ensemble.

Pour revenir plus en détail sur la façade, elle se découpe en deux zones : la zone de gauche avec les voyants et les boutons d’actions, et la zone de droite qui donne accès aux baies de disques. Cette zone de droite est légèrement renfoncée, sûrement pour éviter d’appuyer sur les boutons d’éjections des baies de disques par inadvertance.

Voici un aperçu de la façade avant :

Asustor AS5002T - Façade avant

On notera la présence d’un port USB 3.0 en façade, un point intéressant en termes d’accessibilité. Les autres ports USB sont exclusivement accessibles à l’arrière du boitier.

Quant à la façade arrière :

Asustor AS5002T - Façade arrière

Asustor AS5002T – Façade arrière

En dessous, quatre patins anti-déparant et antivibrations sont présents : un bon point.

Asustor AS5002T - Vue de dessous

Asustor AS5002T – Vue de dessous

Pas de folies dans ce design « rectangulaire », mais qui est tout de même travaillé, je trouve que les finitions sont bonnes et l’aspect agréable à l’œil.

III. Montage et vue interne

Pour le montage, va falloir sortie la caisse à outils ! J’exagère un peu, mais disons que pour monter les disques sur les racks, il faut un tournevis. En effet grâce à une pression en façade, sur le bas d’un rack, on peut l’éjecter en le tirant vers soi, on répétant l’opération sur chaque rack ils seront tous les deux éjectés.

Asustor AS5002T - Éjection des racks

Asustor AS5002T – Éjection des racks

On se retrouve avec les deux racks en main.

Asustor AS5002T - Les racks

Asustor AS5002T – Les racks

Il suffit alors de positionner votre disque dans un rack et de le visser (deux vis de chaque côté) grâce aux visses fournies. Cela permet de maintenir le disque dur bloqué dans le rack. Il suffit ensuite de remettre le rack dans le NAS et d’activer le cran de blocage du rack dans le boitier.

Note : Pour assurer la haute disponibilité du NAS, Asustor a prévu le coup en intégrant la possibilité de changer à chaud un disque dur.

Sans les racks, voici la vue que l’on a de l’intérieur du NAS :

Asustor AS5002T - Vue interne

Asustor AS5002T – Vue interne

La carte que l’on aperçoit sur la gauche est « double face » puisqu’elle contient sur l’autre face (non visible sur cette photo), le connecteur pour ajouter la barrette mémoire.

Asustor AS5002T - Ajouter la barrette mémoire

Asustor AS5002T – Ajouter la barrette mémoire

La possibilité de pouvoir éjecter les racks directement en façade rend le montage relativement rapide malgré tout. Par contre, on a déjà vu mieux en terme de montage, notamment quand il suffit d’ouvrir une porte et d’insérer les disques, mais on a aussi vu pire…

La vue interne est épurée, le fait d’externaliser l’alimentation permet un gain de place important. L’accessibilité est également intéressante notamment pour ajouter une barrette mémoire, car il suffit d’enlever le « capot » du boitier.

IV. Première mise en route

Lors du premier démarrage du NAS, vous devriez le voir apparaître sur le réseau après quelques minutes. Bien sûr, faut qu’il soit connecté au réseau et qu’un serveur DHCP lui attribue une adresse IP.

Deux choix s’offrent à vous :

– Vous connaissez l’adresse IP attribuée au NAS et vous pourrez accéder directement à l’interface web

– Vous ne connaissez pas l’adresse IP, alors vous installez « ASUSTOR Control Center » disponible sur le CD fournit avec le NAS, et vous pourrez détecter le NAS sur le réseau, comme ceci :

Asustor AS5002T - Initialiser le NAS

Asustor AS5002T – Initialiser le NAS

Pour initialiser le NAS, il faut le sélectionner dans la liste et cliquez sur « OK » au sein de la fenêtre « Initialiser le NAS ». Vous serez alors redirigé vers l’interface web du NAS, qui est accessible à l’adresse : « http://ip-du-nas:8000 ».

La mise en route se fait très rapidement et simplement grâce à l’assistant « One-Click ». Il suffit d’indiquer un nom pour le NAS, un mot de passe pour le compte « admin » et de configurer l’espace de stockage selon deux modes prédéfinis.

Note : Un mode d’initialisation plus avancé est également disponible pour ceux qui souhaitent accéder à plus d’options.

Asustor AS5002T - One Click Setup

Asustor AS5002T – One Click Setup

Le NAS s’occupe du reste ! Vous, vous n’avez qu’à patienter quelques minutes…

Asustor AS5002T - One Click Setup

Asustor AS5002T – One Click Setup

V. Le système d’exploitation ADM

Sans compter sur les spécificités techniques offertes et le matériel en lui-même, le système d’exploitation a un rôle essentiel et déterminant sur les NAS. J’imagine que vous attendez avec impatience de voir ce que l’OS « ADM 2.3 » d’Asustor a dans le ventre ! Ouvrez grand les yeux !

ADM 2.3

La page de connexion à l’interface est accueillante. Elle pourra d’ailleurs être modifiée par la suite au niveau de la configuration du NAS.

Asustor AS5002T - Page de connexion

Asustor AS5002T – Page de connexion

Une fois connecté, on arrive sur un « Bureau » en ligne comme on peut le retrouver chez la plupart des concurrents à Asustor.

Asustor AS5002T - Le Bureau Web

Asustor AS5002T – Le Bureau Web

Il est possible d’ouvrir plusieurs fenêtres à la fois, comme sur un OS classique en fait, mais je précise ce point, car ce n’est pas le cas sur tous les OS de NAS.

Une fonctionnalité intéressante et qui a attiré mon attention est la possibilité de pouvoir créer plusieurs pages d’icônes. De la même manière que sur un smartphone, on a plusieurs pages d’icônes, on peut alors imaginer créer des sections (les pages pouvant être renommées) : une page « Multimédia », une page « Administration », etc.

Il est possible d’organiser les icônes en faisant des glisser-déposer.

Pour passer la langue en Français, il suffit d’aller dans « Setting », « Regional Options » puis dans l’onglet « Language » et de modifier la langue.

Asustor AS5002T - Modifier la langue

Asustor AS5002T – Modifier la langue

L’ADM permet vraiment de gérer tout le NAS afin d’en tirer le meilleur. Cela va de l’activation du serveur web à la connexion SSH, en passant par la configuration de la luminosité des LEDs du boitier et de la vitesse de rotation du ventilateur.

Asustor AS5002T - Contrôle des LEDs

Asustor AS5002T – Contrôle des LEDs

Pour les accès au NAS à distance, vous pouvez l’enregistrer auprès d’Asustor afin d’obtenir un « ID ASUSTOR ». Après, vous pourrez accéder à distance à votre NAS et bénéficier du support technique sur le produit, car avec cet « ID ASUSTOR » configuré sur votre NAS cela facilite l’accès aux techniciens de chez Asustor.

ADM Defender

D’ailleurs, grâce à la fonctionnalité « ADM Defender » vous pourrez filtrer les accès à votre NAS pour ajouter une couche de sécurité et protéger vos données. Cette fonctionnalité permet de se protéger des attaques de type « brute force ». En effet, après avoir activé l’ADM Defender, l’adresse IP du client sera bloquée s’il y a trop de tentatives de connexion incorrectes dans la période de temps spécifiée.

Une adresse IP bloquée ne pourra pas accéder aux services suivants : SAMBA, AFP, FTP, HTTP, SSH. De plus, vous pouvez ajouter une adresse IP manuellement ou supprimer une adresse IP, notamment si c’est un « faux positif » pour la retirer de la blacklist.

Asustor AS5002T - ADM Defender

Asustor AS5002T – ADM Defender

Cet ADM Defender inclut également un pare-feu qui permet de faire des règles de filtrage, comme par exemple autoriser uniquement les connexions sur le port 80 (http) pour les clients provenant de l’extérieur.

App Center

L’App Center est un magasin d’application accessible depuis l’interface du NAS et qui permet d’ajouter des fonctionnalités à votre NAS. Par exemple : ownCloud, support de Python, Plex Media Server, BitTorrent Sync, Avast, Kodi, TeamSpeak, Dropbox, Geo IP, Tomcat, phpMyAdmin, Node.js, etc.

Asustor AS5002T - L'App Center

Asustor AS5002T – L’App Center

On dénombrait 140 applications disponibles sur l’App Center en Novembre 2014. Il est à noter que des développeurs externes peuvent soumettre une application aux ingénieurs Asustor pour valider l’application et l’intégrer dans le store. Il y a un aspect communautaire qui se dégage autour de cet App Center.

- Dr. Asustor

En tombant sur la fonctionnalité « Dr. Asustor », je me suis dit que c’était une idée intéressante et qui pourrait aider les néophytes à configurer leur NAS correctement, et aux utilisateurs confirmés de ne pas faire d’oubli de configuration.

En fait, Dr. Asustor effectue un diagnostic du système et génère un rapport afin de vous aider dans la configuration et la maintenance du NAS. Voici un aperçu de l’interface :

Asustor AS5002T - Dr. Asutor

Asustor AS5002T – Dr. Asutor

Asustor Portal

Cette application permet d’ajouter un portail sur votre NAS lorsque vous connectez en HDMI à un équipement (TV, écran PC, vidéoprojecteur). Ainsi, vous obtiendrez la jolie interface suivante :

Asustor AS5002T - L'Asustor Portal sur une TV

Asustor AS5002T – L’Asustor Portal sur une TV

Il est possible d’accéder à YouTube, mais aussi à la configuration de son NAS, ou encore de l’éteindre.

D’autres applications peuvent être ajoutées pour une utilisation via le portail, comme le navigateur Google, il s’agit de la version Linux du navigateur donc il est compatible avec les différentes extensions. D’autre part, on pourra installer des applications comme Boxee ou XBMC.

Une fois connecté à la TV, vous pouvez contrôler le portail en connectant un clavier et/ou souris directement sur le NAS.

Remote Center

Pour contrôler à distance les différentes applications que l’on peut utiliser sur une TV, par exemple l’Asustor Portal, on peut activer l’application « Remote Center ».

Ensuite, sur votre smartphone grâce à l’application « Asustor Remote Control » ou « AiRemote » (compatible iOS et Android), vous pourrez contrôler l’application et ça marche très bien. J’ai pour ma part essayé l’application AiRemote, voici un aperçu :

Application AiRemote - Télécommande virtuelle

Application AiRemote – Télécommande virtuelle

L’application permet de remplacer facilement le clavier, et la souris en simulant un touchpad (voir copie d’écran de gauche), voir même jouer le rôle d’une télécommande (voir copie d’écran de droite).

Il est à noter qu’Asustor vend également une télécommande officielle pour ses NAS, mais pour ceux qui préfèrent, il est possible d’utiliser une télécommande Logitech Harmony.

Les applications mobiles

Une dizaine d’applications pour smartphones et tablettes sont disponibles et développées par Asustor. Parmi ces applications on trouve :

AiRemote : « Télécommande » pour gérer l’écran du NAS lors d’un affichage par HDMI
AiMaster : Gestion complète du NAS
AiVideos : Lecture des vidéos en streaming
AiData : Parcourir les données du NAS (télécharger, partager, consulter, etc.)
AiPhotos : Visualiser les photos stockées sur le NAS et en envoyer de nouvelles
AiMusic : Lecture des musiques stockées sur le NAS, création de playlists, etc.
AiSecure : Visualiser ses caméras depuis n’importe où

Ces applications évoluent de temps à autre, comme notamment l’application AiMaster qui fût récemment mise à jour.

Application AiMaster

Application AiMaster

Les fonctionnalités du NAS

De nombreux outils de surveillance du NAS sont intégrés, ils permettent notamment de contrôler l’état général du système, l’état des disques durs, contrôler les températures… La partie monitoring est intéressante et complète.

Par ailleurs, des services sont proposés, il est donc possible d’activer les protocoles CIFS/SMB (SMB 2.0), AFP, NFS, FTP, WebDAV, Rsync, SSH, SFTP, HTTP, HTTPS, ou encore le TFTP.

L’iSCSI est également de la partie, avec la possibilité de gérer 256 targets différentes et 256 LUNs. Il y a également le support du MC/S (Multiple Connection per Session). De plus, le NAS est compatible avec les technologies Citrix puisqu’il est « Citrix Ready ».

Il est possible de configurer des ACL (gestion des droits) aussi bien en utilisant la méthode Linux ou la méthode Windows, par exemple on peut activer les ACL Windows uniquement sur un dossier partagé spécifique.

Une fonction est également intégrée pour restaurer les permissions par défaut rapidement.

Différentes marques de caméras sont supportées par le NAS, avec la possibilité de déclencher des enregistrements sur événement, ou encore de recevoir une notification à la suite d’un événement.

Enfin, il est à noter que 4 licences sont incluses gratuitement pour la gestion des caméras, un chiffre en hausse par rapport à la concurrence.

Enfin, je précise que les ports USB peuvent être utilisés pour connecter des périphériques de stockage, un dongle Wi-Fi, un dongle Bluetooth, une imprimante, un récepteur infrarouge ou encore une souris et un clavier.

Je ne vais pas m’attarder sur l’importance des sauvegardes, mais plutôt sur les méthodes proposées au sein de l’ADM d’Asustor :

– Synchronisation à distance via « rsync »
– Sauvegarde sur un FTP
– Sauvegarde sur un appareil externe (exemple : disque dur externe connecté au NAS)
– Sauvegarde sur le Cloud Amazon S3

Il est à noter qu’un bouton en façade du NAS peut être configuré pour permettre de déclencher rapidement une sauvegarde/restauration, ce qui est bien pensé.

La liste des fonctionnalités détaillées ci-dessus n’est pas exhaustive, mais ce serait trop long et pas forcément utile de détailler chaque fonctionnalité au sein de ce test.

Le verdict sur le système d’exploitation

En conclusion, je dirais que le système d’exploitation ADM est vraiment agréable, je suis agréablement surpris que l’OS soit d’une telle qualité pour une marque relativement récente par rapport à la concurrence. C’est sans aucun doute un des atouts majeurs de ce NAS, l’interface accessible par HDMI est également un gros plus.

De nombreuses fonctionnalités sont intégrées à l’OS, et sont complétées par l’App Center qui offre des fonctionnalités intéressantes. Cela permet d’adapter le NAS aux besoins de chacun. Bien sûr, on peut toujours progresser sur ce point en ajoutant de nouvelles applications, mais les développeurs semblent aller dans ce sens aussi, et c’est tant mieux.

Pour finir, je tiens à préciser que l’ADM 2.4 sera disponible dans les semaines ou les mois à venir sur ce NAS, il est actuellement disponible en version Beta.

VI. Les performances de l’Asustor

Pour mesurer les performances du NAS, je me suis appuyé sur le protocole SMB, avec un PC Windows 8.1 connecté au NAS par l’intermédiaire d’un commutateur. Le NAS quant à lui contient deux disques durs Western Digital (Blue) montés en RAID 1.

Asustor AS5002T - Les performances, exprimées en Mo/s

Asustor AS5002T – Les performances, exprimées en Mo/s

Le NAS dispose de deux interfaces Ethernet et permet l’agrégation de liens, c’est-à-dire que l’on regroupe les deux liens réseau en un seul (virtuellement) afin d’améliorer les performances puisqu’il y aura une bande passante plus importante. De ce fait, avec cette configuration et ce NAS, on pourra s’attendre à atteindre près de 180 Mo/s en écriture et 200 Mo/s en lecture. Ceci est très intéressant pour les entreprises et dans certains cas d’utilisation précis.

Globalement, le NAS répond bien aux sollicitations et lorsqu’on lui demande plusieurs choses en même temps, comme la lecture d’une vidéo HD et un transfert de fichiers en simultanés.

En plein travail, la température du système est de 40°C et celle du processeur de 60°C, ce qui est dans la norme et n’est pas inquiétant pour la suite. Les disques durs quant à eux sont à 41°C.

Asustor AS5002T - Température (°C)

Asustor AS5002T – Température (°C)

VII. Économie d’énergie

De nos jours, l’économie d’énergie est un point non négligeable, donc je trouve intéressant de vérifier que c’est le cas pour Asustor également.

Tout d’abord, il faut savoir que le NAS est capable de passer en différents modes de fonctionnement, qui ont un impact direct sur la consommation électrique et l’usure de l’équipement (et des disques durs).

Chez Asustor, on trouve deux modes de fonctionnement exclusifs :

Possibilité de planifier le passage en mode nuit, ce mode permet d’arrêter la rotation des disques, de réduire le niveau sonore de l’appareil, ce qui implique une baisse de la consommation d’énergie.

De plus, il est possible de gérer les différentes LEDs de façon dépendante pour réduire la lumière dégagée par l’appareil notamment en pleine nuit, car cela peut être gênant.

Un mode veille S3 est également intégré, une fois en veille dans ce mode, le NAS pourra être réveillé instantanément il n’est pas nécessaire d’attendre longtemps le temps du démarrage…

Le NAS peut passer automatiquement en mode veille, si vous lui permettez, cela permet de prolonger la durée de vie des disques durs, mais aussi d’économiser de l’énergie.

Pour prolonger la durée de vie des disques durs, aussi bien internet qu’externe, vous pouvez spécifier à partir de combien de temps les disques doivent rentrer en hibernation. Cela signifie que lorsqu’il n’y a aucun accès sur les disques durs pendant le délai spécifié, les disques passeront dans cet état.

Au niveau de la consommation, en mode veille S3 le NAS consomme moins de 5 watts, alors qu’en plein travail et au démarrage il consommera moins de 20 watts.

Pour gérer tous ces modes au mieux, il est possible de définir un calendrier d’alimentation, ce qui vous évite de jouer manuellement tous les jours avec les différents modes.

Asustor AS5002T - Calendrier d'alimentation

Asustor AS5002T – Calendrier d’alimentation

VIII. L’avis final

Ce NAS Asustor AS5002T, qui bénéficie de 3 ans de garantie, est réellement un excellent produit sur tous les points et que l’on prend plaisir à utiliser, car le système d’exploitation ADM est vraiment très complet.

award_itconnect_gold_lightLe travail effectué par Asustor sur ce modèle est vraiment sérieux, que ce soit au niveau de la finition du NAS en lui-même ou la qualité du système d’exploitation.

Quand je cherche un point négatif… J’ai vraiment du mal à en trouver… Je pourrais tout de même pointer du doigt la traduction en français de l’OS, perfectible, mais tout de même compréhensible. La version finale 2.4 de l’ADM améliorera peut-être la traduction, l’avenir nous le dira.

Avec ce NAS, vous pourrez vous faire plaisir en personnalisant le NAS à souhait avec la multitude d’applications disponible sur l’App Center. Pour vous aider, Asustor a créé le « Collège Asustor » qui est un espace en ligne où l’on trouve des fiches en PDF pour apprendre à bien configurer et utiliser son NAS.

Asustor commence très fort l’année 2015 en nous proposant cet excellent NAS AS5002T, très complet et qui répondra à tous vos besoins (à moins qu’ils soient vraiment spécifiques…). Pour ma part, je recommande fortement ce NAS pour une utilisation à la maison !

Et vous qu’en pensez-vous ?

Carbanak, le malware qui dérobe les banques !

mardi 17 février 2015 à 09:10

Kaspersky Lab a publié aujourd’hui une nouvelle campagne de cybercriminalité internationale. Oui, internationale, car son équipe de chercheurs en sécurité est à l’origine des informations fournies, mais avec l’aide d’Interpol, d’Europol ainsi que les autorités de plusieurs pays. Ça ne rigole plus !

Des banques et institutions financières sont victimes d’attaques informatiques par un groupe inconnu, depuis fin 2013 et jusqu’à aujourd’hui. À chaque fois, le mode opératoire utilisé est le même et les attaques prennent entre 2 et 4 mois.

La France fait partie de la trentaine de pays touchés par ces attaques. Des attaques qui auraient pu entraîner des pertes financières s’élevant à 1 milliard de dollars, et qui ont atteint au minimum 300 millions de dollars. Dans certains cas, une seule attaque aurait permis de dérober jusqu’à 10 millions de dollars.

Les attaques sont longues, car il faut du temps pour pénétrer dans le réseau, et arriver sur le premier ordinateur de la banque. D’ailleurs, pour cela les hackers ont utilisé du phishing et le malware Carbanak. Une seconde phase comprend la découverte du réseau et notamment l’apprentissage du fonctionnement des administrateurs de ce réseau, d’apprendre les moindres détails sur les employés… Jusqu’à arriver au point final : la réalisation d’un transfert “fantôme” de l’argent vers un autre compte.

Kaspersky donne des indications pour savoir si la banque contient des traces de Carbanak.

carbanak1

Par ailleurs, voici une carte publiée par Kaspersky et qui montre les payés ciblés par Carbanak :

map-carbanak1