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Microsoft Teams : comment planifier un message d’absence ?

jeudi 1 juillet 2021 à 13:00

I. Présentation

C'est bientôt les vacances d'été, peut être même qu'elles ont commencé pour certains d'entre vous. C'est le moment de configurer Teams pour définir un message d'absence afin d'avertir vos contacts. Cela tombe bien, car je vais vous expliquer comment définir un message d'absence dans Teams !

Je vais manipuler depuis le client Desktop de Teams, sous Windows, mais cela fonctionne également depuis la version Web de Teams.

II. Configurer un message d'absence dans Teams

Au sein du client Teams, cliquez sur votre avatar en haut à droite pour afficher le menu. Cliquez ensuite sur le lien "Définir un message de statut".

Définir un message de statut dans Teams
Définir un message de statut dans Teams

La zone de saisie vous permet de rédiger votre message. Cela peut être un statut temporaire que vous pouvez définir pour indiquer une courte absence, même d'une heure ou deux. Ce n'est pas utile que pour les congés.

Néanmoins, lorsque vous partez en congé, pensez à cocher la case "Afficher lorsque des personnes m'envoient un message" : ce qui va permettre d'envoyer votre message prédéfini comme réponse automatique lorsqu'un utilisateur vous enverra un message Teams.

Il ne reste plus qu'à déterminer pendant combien de temps le message doit être configuré. Pour cela, il faut configurer le champ "Effacer le message de statut après..." et là vous choisissez la date et l'heure qui vous convient. Ce qui devrait correspondre à votre date de retour de congés. 🙁

Validez la création de votre statut en cliquant sur le bouton "Terminé". Ce message est visible dans votre statut Teams (pour les autres utilisateurs) et il s'affiche au sein du menu Teams :

D'après ce que j'ai constaté, lorsque l'on crée le message comme on vient de le faire, il n'est pas synchronisé sur Outlook. Pour avoir un message d'absence synchronisé entre Teams et Outlook, il faut utiliser une autre fonctionnalité nommée "Absent du bureau".

Peut-être que ce que l'on vient de voir conviendra à certains, mais pas à d'autres. Dans ce cas, lisez la suite de ce tutoriel... Pour accéder à cette fonctionnalité, accédez au menu comme toute à l'heure... et cliquez sur "Planifier les absences du bureau".

Un menu beaucoup plus complet que tout à l'heure va s'afficher. Voici ce que vous devez faire :

1 - Cochez l'option "Activer les réponses automatiques" et saisissez votre message.

2 - Cochez l'option "Envoyer des réponses en dehors de mon organisation" pour avertir toutes les personnes qui vous écriront que vous êtes absent.

3 - Cochez l'option "Envoyer des réponses uniquement pendant une période donnée" : ce qui vous permet de définir à partir de quand vous êtes absent, et jusqu'à quand. Là, il y a l'avantage de pouvoir définir la date de début de votre absence, ce qui n'était pas le cas avec la méthode précédente.

Le fait d'utiliser ce menu va synchroniser le statut entre Teams et Outlook. Validez.

Message d'absence synchronisé entre Teams et Outlook
Message d'absence synchronisé entre Teams et Outlook

Lorsque vous êtes en plein dans votre période d'absence, le message "Réponses automatiques" s'affichera dans Outlook. Si vous cliquez dessus, une fenêtre de configuration va s'afficher dans Outlook : les paramètres seront les mêmes que ceux définis dans Teams.

Voilà, je n'ai plus qu'une chose à dire : à vous les vacances....! ☀

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Créer des templates de VM avec VMware vCenter Server Appliance

jeudi 1 juillet 2021 à 12:57

I. Présentation

Aujourd'hui, nous allons voir comment créer des modèles de VM sous VMware afin de créer des VMs de "référence" pour vos déploiements. Celles-ci vous permettent de pouvoir créer des machines virtuelles à la volée, sans passer par l'étape fastidieuse de création de VM classique.

Un modèle de machine virtuelle est une image d'une VM personnalisable afin de répondre à certaines exigences métier. Un template peut être utilisé plusieurs fois à des fins de déploiement en masse d'instances de VMs. Après avoir déployé une VM à partir d'un modèle, elle n'est plus liée à son modèle, et est donc indépendante.

Note : certaines informations non essentielles de ce tutoriel ont été masquées.

II. Modèle VS clone VS OVA/OVF

A. La différence entre un clone de VM et un modèle de VM

Un clone de VM "standard" est une copie exacte d'une VM à un instant T qui n'est pas personnalisable (au niveau de l'OS, et certaines ressources physiques). Si vous devez cloner périodiquement une machine virtuelle en cours d'exécution, les clones résultant de celle-ci seraient différents les uns des autres. Un modèle de machine virtuelle vous aide à éviter ces problèmes, car il ne peut pas être modifié* et ne peut jamais être en cours d'exécution. On évite alors les erreurs de manipulations...

VMware fournit des outils qui simplifient la personnalisation du système d'exploitation invité pour les clones de VM. Un point que nous aborderons dans le troisième chapitre de ce tutoriel.

*Vous ne pouvez pas la mettre sous tension et modifier une machine modèle dès lors qu'elle a été créée, afin que personne ne puisse accidentellement démarrer/modifier la machine virtuelle utilisée comme modèle. Si vous souhaitez modifier un modèle, vous devez convertir un modèle en machine virtuelle, modifier la machine virtuelle, puis convertir la machine virtuelle modifiée en un nouveau modèle. Cette approche offre une plus grande sécurité (et une méthode plus « infaillible ») que les clonages classiques de VM.

B. La différence entre un modèle de VM et un modèle OVA/OVF

Les modèles OVA et OVF sont utilisés pour distribuer des logiciels préconfigurés en tant qu'appliances virtuelles. Ils peuvent contenir plusieurs machines virtuelles, ce qui est utile dans les cas où une application se compose de plusieurs instances de VM qui doivent fonctionner indépendamment.

Pour rappel :

Les modèles de VM ne sont pas compressés. Ils sont accessibles uniquement à partir d'emplacements disponibles pour vCenter (datastore, etc.) et ne sont pas destinés à être partagés avec d'autres organisations.

III. Environnement de mise en place

Plantons le décor, voici ce que nous allons utiliser :

Option : personnaliser votre machine virtuelle en installant un ensemble de logiciels pour vos besoins,  les besoins d'une entité particulière, etc. Je vous recommande d'utiliser le logiciel Ninite afin de faire une seule installation groupée des logiciels les plus connus et les plus utiles, que vous pourriez avoir besoin. Par exemple : WinRar, Firefox, Chrome, Visual Studio Code, etc.

Aperçu de la VM qui doit devenir un modèle

IV. Création du modèle

Depuis une machine virtuelle, fraichement installée, cliquez sur : action, clone, clonez vers un modèle.

Choisissez un nom pour cette future VM de référence. Il doit être différent du nom de la machine originale (ici : Win-10-Pro-21H1-Desktop). Le nom pour cette machine de référence sera dans mon cas Windows-10-Pro-21H1-Desktop-Master.

VMware - Assistant "Cloner la machine virtuelle vers un modèle"

Il vous est demandé par la suite de choisir la ressource de calcul pour héberger votre futur VM template. Choisissez par défaut votre cluster d'hôtes ESXi, ou un hôte ESXi en particulier.

Puis, sélectionnez le datastore où vous souhaitez stocker le modèle de machine virtuelle.

Ensuite, un récapitulatif des actions effectuées s'affiche à l'écran. Dès que vous cliquez sur "Finish", le template va se créer. Patientez pendant la création.

V. Création d'une spécification de personnalisation d'invité VM

La personnalisation du système d'exploitation invité est une fonctionnalité de vSphere qui permet aux utilisateurs de modifier les paramètres du système d'exploitation invité Linux ou Windows d'une Template de VM. Pour rappel l'approche traditionnelle était de :

Cette méthode est lourde et fastidieuse. Avec la personnalisation du système d'exploitation invité de VMware, vous pouvez créer un fichier de personnalisation et utiliser celui-ci pour personnaliser chaque instance de VM générée à partir du modèle. Vous pouvez facilement modifier les paramètres du réseau, le nom d'hôte, le nom d'utilisateur, le mot de passe, le fuseau horaire, les paramètres de licence, le SID (identifiant de sécurité) et le domaine/workgroup.

Remarque : les paramètres de personnalisation pour Linux et Windows sont différents. La procédure aussi. Les problèmes de compatibilité sont malheureusement nombreux en fonction des distributions. Cette fonctionnalité sera plus utile et exploitable pour un environnement virtuel Windows. Je ne vais donc pas la développer ici. Pour plus d'informations, reportez-vous à la documentation officielle de VMware.

Pour créer votre "procédure d'instanciation de template", rendez-vous dans > Menu > Stratégies et profils 

Puis, créez une nouvelle "spécification de personnalisation d'une VM" (sacré charabia ^^). Renseignez les informations suivantes :

Définissez par la suite le nom du propriétaire. Par défaut, ici je vais mettre User. Le nom du compte que j'ai crée lors de l'installation de Windows 10.

Puis, nous pouvons personnaliser le hostname (nom NETBIOS) de l'hôte Windows qui sera généré. Dans mon cas, je vais préfixer le nom d'hôte de chaque machine avec "PC-itco-" suivi d'un numéro d'identification random fourni par VMware, mais vous pouvez choisir de préfixer le nom de la machine, lors du déploiement de la VM, ou via une extension X via VCSA.

VMWare vous laisse le choix d'activer ou non Windows 10 depuis son formulaire en précisant une clé d'activation. 🙂

Vous devez ensuite définir le mot de passe du compte administrateur du template.

Puis, sélectionnez ensuite le bon fuseau horaire en fonction de votre géolocalisation.

Si vous souhaitez injecter un script PowerShell/batch, cette section est faite pour vous :). Dans mon cas, je ne vais pas l'utiliser.

Choisissez ensuite vos paramètres réseau. Dans mon cas, je vais utiliser l'option par défaut DHCP (IP+DNS), mais la deuxième option vous permet d'entrer manuellement les paramètres IP/DNS lors du déploiement d'une nouvelle VM.

La 9e étape nous octroie la possibilité de joindre directement la nouvelle machine déployée à un domaine Active Directory. Dans le cadre du tutoriel, nous allons nous en passer. ^^

Enfin, un récapitulatif vous est présenté. Il suffit de cliquer sur "Finish".

Le profil sera stocké, dans le menu : Menu > Stratégies et profils. À tout moment vous pouvez l'éditer, sans en créer un nouveau.

VI. Déploiement d'une machine virtuelle à partir de notre modèle

Afin de tester notre template, créez une machine virtuelle, cochez l'option "Déployer depuis un modèle", puis cliquez sur "Next".

Je vais donc choisir de déployer une VM Windows 10, à l'aide du template que je viens de réaliser.

Je lui assigne le nom suivant : Win10-21H1-Test. Remarque : le nom de la machine virtuelle, ce n'est pas son hostname au sein de l'OS.

Par la suite, je choisis d'utiliser mon cluster d'ESXi, pour gérer la partie gestion des ressources de calcul.

Je sélectionne un emplacement pour le stockage de cette future VM.

Arrive une étape importante, où nous pouvons choisir de cocher les options suivantes :

Évidemment, je vais sélectionner mon profil personnalisé.

Ensuite, si vous le souhaitez, vous pouvez ajuster les ressources physiques. Ce qui est l'occasion d'agrandir la taille du disque dur virtuel, par exemple.

Enfin, VCSA nous présente un récapitulatif des informations que nous lui avons fournies. Après quoi il déploiera la machine virtuelle.

Le déploiement de celle-ci prend environ une bonne minute. Et voilà, notre machine Win10-21H1-Test, est déployée et opérationnelle !

Nous pouvons constater que le nom d'hôte de la machine déployée a bien été modifié automatiquement lors du déploiement de celle-ci, ce qui confirme que la customisation de l'OS a bien été réalisée par VCSA.

VII. Conclusion

J'espère que l'article vous aura plu ! Avant de vous laisser, voici deux rappels pour conclure :

- Un modèle de machine virtuelle est une image spécifique d'une VM qui peut être utilisée pour créer des instances de VM lors de déploiements en masse. Les templates ne peuvent pas être modifiés et activés comme les machines virtuelles ordinaires, ce qui améliore la sécurité.

- La spécification de personnalisation de l'OS du template vous aide à personnaliser les paramètres du système d'exploitation tels que la configuration réseau, le nom de l'ordinateur, le fuseau horaire, injecter un script Batch/Powershell, etc. Cela rend vos déploiements de VM plus rapide et plus pratique. Vous bénéficiez d'avantages importants tel que l'automatisation, la réduction du nombre d'erreurs, et la standardisation de vos machines.

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Windows 10 : la mise à jour KB5004760 corrige un bug d’ouverture des PDF

jeudi 1 juillet 2021 à 08:44

Microsoft vient de publier une mise à jour optionnelle (KB5004760) pour Windows 10 dans le but de corriger un problème d'ouverture des fichiers PDF à partir de certaines applications.

Si vous utilisez Edge, Chrome ou Firefox comme lecteur de PDF, vous ne devriez pas être embêté par ce bug. D'après Microsoft, ce bug touche Internet Explorer 11 mais aussi les applications qui utilisent le contrôle WebBrowser. Il se produit lorsque l'option "Activer les processus 64 bits pour le mode protégé amélioré" est activée dans l'onglet "Avancé" des "Options Internet". Dans certains cas, la présence du plug-in Adobe Acrobat dans le navigateur peut poser des problèmes également.

Cette mise à jour s'applique à plusieurs versions de Windows :

Comme elle est optionnelle, elle ne s'installera pas automatiquement : à vous de l'installer sur vos machines, si cela est utile. Pour l'obtenir, rendez-vous sur le catalogue de Microsoft Update ou dans Windows Update sur votre machine.

Même si l'on pourrait penser que ce bug affecte peu de personnes, pour que Microsoft publie une mise à jour sans attendre la sortie du prochain Patch Tuesday, cela doit être très impactant pour un nombre important d'utilisateurs. Avez-vous rencontré ce cas sur vos machines ?

Voir la publication de Microsoft

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PrintNightmare : une faille critique qui touche le service « Spouleur d’impression »

jeudi 1 juillet 2021 à 08:18

PrintNightmare, c'est le nom de la nouvelle vulnérabilité critique qui touche le service "Spouleur d'impression" de Windows. Exploitable à distance, elle peut permettre à un attaquant de récupérer les droits SYSTEM sur un contrôleur de domaine.

Le 8 juin dernier, à l'occasion de son Patch Tuesday mensuel, Microsoft a déployé un correctif pour combler la faille de sécurité CVE-2021-1675 et qui affectait le spouleur d'impression, un composant présent par défaut sur Windows. Cette vulnérabilité permettait d'effectuer une élévation de privilèges en local sur la machine cible. Elle touche aussi bien Windows 7, Windows 8.1 que Windows 10, ainsi que toutes les versions de Windows Server depuis Windows Server 2008, y compris en Server Core.

Deux chercheurs ont présenté une nouvelle manière d'exploiter cette faille, cette fois-ci à distance, ce qui change la donne ! D'autant plus que cette attaque à distance permet d'obtenir les privilèges SYSTEM sur la machine cible. L'ANSSI estime qu'il faut prendre la faille CVE-2021-1675 très au sérieux, car des codes d'exploitation sont déjà disponibles sur Internet, publiquement. On peut même considérer cette faille comme étant une Zero-Day au sein du spouleur d'impression de Windows.

Lors de l'ajout d'une imprimante, c'est au moment de téléverser le pilote qu'il est possible d'installer le programme malveillant. En fait, à partir d'une machine de votre domaine Active Directory, disons un poste de travail compromis, un attaquant pourrait compromettre votre contrôleur de domaine en exploitant cette vulnérabilité. Quand on sait que l'on peut acheter des identifiants RDP pour quelques dizaines de dollars sur le Darkweb, cela simplifie d'autant plus la première étape.

Vous allez me dire "si j'ai installé le correctif de Microsoft publié le 8 juin, je suis protégé", et bien, malheureusement non. Le correctif proposé par Microsoft ne vous protège pas contre cette nouvelle méthode d'exploitation. Par conséquent, il est recommandé d'effectuer les actions suivantes sur les serveurs contrôleurs de domaine et sur tous les serveurs où le spouleur d'impression n'est pas utile (ce service gère les interactions entre votre machine et les imprimantes) :

Set-Service -Name Spooler -StartupType Disabled
Stop-Service -Name Spooler

De manière générale, sans parler de cette faille de sécurité, il est recommandé de désactiver le "Spouleur d'impression" sur les contrôleurs de domaine. Sur les serveurs où le service ne peut pas être désactivé, le CERT-FR recommande de mettre le processus "spoolsv.exe" sous surveillance.

Pour atténuer les risques et surveiller vos systèmes, vous pouvez consulter cette page sur GitHub qui regroupe des informations complémentaires. Les actions évoquées ci-dessus peuvent être effectuées par GPO également.

Chers admins système, si vous utilisez des machines sous Windows Server et plus particulièrement des contrôleurs de domaine, vous avez un peu de travail ! Bon courage !

Source

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WSLg : comment utiliser WSL pour ouvrir des applications GUI Linux ?

mercredi 30 juin 2021 à 11:30

I. Présentation

Dans la continuité de mes précédents articles sur WSL, je vais vous parler aujourd'hui de WSLg. C'est le nom donné par Microsoft à la nouvelle fonctionnalité de WSL qui permet d'ouvrir des applications GUI Linux directement depuis Windows. En fait, il faut imaginer une distribution Linux installée via WSL, avec un paquet d'une application avec une interface graphique installé sur cette même distribution, et l'on va venir ouvrir cette application Linux directement à partir de Windows et du raccourci dans le menu Démarrer.

🎥 Episode disponible au format vidéo :

Pour le moment, cette fonctionnalité est disponible seulement sur les versions preview de Windows 10 (je n'ai pas testé sur la version preview de Windows 11), accessibles par l'intermédiaire du programme Windows Insiders. Plus précisément, la fonctionnalité est disponible depuis Windows 10 Build 21364. Elle devrait être intégrée à Windows 11 lors de la sortie de la prochaine version stable prévue pour fin 2021.

L'alternative consiste à installer une interface graphique comme XFCE sur la distribution Linux géré par WSL 2 et de venir se connecter sur la machine via RDP ou VNC. Ensuite, on peut utiliser les applications sur la machine Linux, localement.

WSLg Windows 10

Si l'on regarde de plus près le schéma ci-dessus, qui provient de la documentation de Microsoft, on remarque que Microsoft s'appuie sur trois composants pour l'affichage :

- XWayland qui permet de faire fonctionner des applications Xorg (X11) avec Wayland. D'ailleurs, Wayland est destiné à remplacer le protocole de serveur d'affichage X11.

- Weston qui est une implémentation du protocole d'affichage Wayland et qui servira à gérer l'affichage des applications, aussi bien celles compatibles Wayland, que celles compatibles X11 (grâce à XWayland).

- FreeRDP qui est une implémentation open source du protocole RDP. Grâce à lui, le client Bureau à distance de Windows va pouvoir afficher l'application Linux dans le même esprit qu'une Remote App.

En complément, il faut savoir que WSLg supporte le copier-coller entre Windows et l'application Linux, ainsi que le multi-écrans, et la gestion de l'audio grâce au composant Pulse Audio Server.

Note : la majorité des commandes wsl.exe de cet article ne fonctionne pas sur les versions stables actuelles de Windows 10. Ce sont des commandes qui seront intégrées sur la future version de Windows, prévue pour fin 2021.

II. Prérequis de WSLg sur Windows 10

Comme je le disais, il faut au minimum Windows 10 Build 21364 pour pouvoir tester WSLg et utiliser les applications GUI de Linux depuis Windows. Ensuite, il faudra procéder à l'installer de WSL au sein de la machine Windows 10.

Avant de parler installation, sachez que WSL 2 est installable au sein d'une machine virtuelle hébergée sur un serveur VMware ESXi ! Il suffit d'activer l'option "Exposer la virtualisation assistée du matériel au SE invité" au sein des paramètres de la VM.

Pour revenir sur l'installation, vous pouvez utiliser mon tutoriel qui explique la méthode classique pour installer WSL 2 sur Windows 10.

À l'avenir, l'installation de WSL sera plus simple, enfin disons que ce sera plus par les fonctionnalités optionnelles de Windows. Il ne sera plus nécessaire également d'installer le Kernel WSL 2 manuellement, ce sera inclus. On pourra faire l'installation de WSL 2 directement à l'aide d'une seule commande :

wsl.exe --install

Une fois que la fonctionnalité est installée, pour être sûre de bien avoir tous les composants à jour, une petite mise à jour s'impose. On commence par stopper la machine virtuelle WSL :

wsl.exe --shutdown

Puis, on effectue la mise à jour :

wsl.exe --update

Une nouvelle fois, nous devons arrêter la machine virtuelle :

wsl.exe --shutdown

Passons à la suite.

III. Installer un distribution Linux sous WSL

Si vous avez déjà une distribution Linux via WSL sur votre poste de travail, vous pouvez passer à la suite. Pour rappel, l'installation d'une distribution Linux s'effectue généralement à partir du Microsoft Store.

Néanmoins, j'en profite là encore pour vous parler d'une nouvelle commande qui va permettre d'installer une distribution Linux depuis une commande wsl.exe. Par exemple, pour installer Ubuntu :

wsl --install --distribution Ubuntu

Tout en sachant que les distributions disponibles peuvent être listées :

wsl.exe -l -o

Pour utiliser WSLg, nous devons avoir une distribution Linux en version 2. Si vous venez de l'installer, normalement elle est en version 2 par défaut. Dans le doute, on va forcer l'utilisation de cette version :

wsl.exe --set-version <Nom de la distribution> 2
wsl.exe --set-version Ubuntu 2

Il est fort possible que le message "La distribution présente déjà la version demandée." s'affiche.

IV. Installer une application GUI Linux sous WSL

Venons en maintenant à la question du jour : comment installer une application GUI Linux avec WSL ? La réponse se trouve ci-dessous... En fait, le plus gros est déjà fait : installer WSL et le mettre à jour. Ensuite, c'est classique finalement. On met à jour le cache des paquets (pour récupérer les dernières versions) :

sudo apt update

On met à jour les paquets sur la machine (tous les paquets installés ayant besoin d'être mis à jour) :

sudo apt upgrade

Enfin, on installe l'application graphique de son choix. Prenons par exemple l'éditeur de texte Gedit :

sudo apt install gedit -y

Dès qu'il est installé, si l'on ouvre le menu Démarrer de Windows 10, on voit un nouvel icône : Text Editor (Ubuntu). Intéressant.

Si on ouvre l'application, Gedit s'ouvre sur Windows 10 et permet d'accéder au contenu de la machine Linux, en l'occurrence ici Ubuntu.

V. Installer VSCode sous WSL

Pour finir cet article, je vous propose de voir comment installer Visual Studio Code alias VSCode, un éditeur de code gratuit disponible sous Windows, mais aussi Linux. De quoi coder sous Linux directement à partir de sa machine Windows.

Suivez ces quelques étapes. Les commandes sont à exécuter directement depuis la machine Linux.

Positionnez-vous dans le dossier /tmp (ou ailleurs) :

cd /tmp

Téléchargez les sources de VSCode pour Ubuntu / Debian (fichier .deb) :

wget https://go.microsoft.com/fwlink/?LinkID=760868

Vous allez obtenir un fichier avec un "nom bizarre". On va le renommer en "vscode.deb" :

mv 'index.html?LinkID=760868' vscode.deb

Via Aptitude, on va installer notre paquet à partir du fichier .deb :

sudo apt install ./vscode.deb

Ce qui donne :

Dès que c'est terminé, on retrouve le raccourci "Visual Studio Code (Ubuntu)" directement dans le menu Démarrer de Windows 10. Il ne reste plus qu'à l'ouvrir et à coder ! Si vous installez PowerShell sur Linux, vous pouvez coder un script depuis VSCode et l'exécuter sur la machine Linux directement ! 🙂

Vous voyez, c'est assez simple d'utiliser les applications graphiques de Linux sous Windows 10 ! Le plus chiant, c'est d'attendre que ce soit disponible au sein d'une version stable de Windows. En attendant, vous pouvez toujours tester en VM.

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