I. Présentation

Depuis Windows 7, il est possible de démarrer (booter) sur un disque dur virtuel VHD. Cette pratique s’est fait une réputation et est toujours utilisable sur Windows 8 et Windows 8.1.

Imaginez que votre disque dur où votre système d’exploitation est installé est plein, comment faire pour installer un second système d’exploitation ? C’est là l’intérêt de démarrer sur un disque dur virtuel, puisqu’il sera stocké sur votre système actuel, comme tout fichier standard (comme un disque dur virtuel de machine virtuelle classique) et vous pourrez démarrer dessus.

Grâce à ce mécanisme, on peut très bien tantôt utiliser une machine virtuelle via Hyper-V, mais aussi en cas de besoin ou pour profiter pleinement des ressources de la machine physique, démarrer directement sur le VHD/VHDX pour que la machine virtuelle devienne une pseudo-machine physique.

Récemment, j’ai eu la nécessité de booter sur un disque dur virtuel au format VHDX (disque dur virtuel de nouvelle génération, successeur du format VHD). Pas n’importe quel fichier VHDX, un fichier VHDX correspondant au disque dur virtuel d’une machine virtuelle présente dans mon Hyper-V. Cela signifie que le système d’exploitation est déjà installé et opérationnel.

Dans ce tutoriel, nous partons du principe que le disque VHDX existe déjà puisque je souhaite démarrer sur une machine virtuelle Hyper-V existante. Sachez qu’il est possible de créer un fichier VHD par le gestionnaire des disques Windows, et ensuite il faudra l’attacher au système. J’exerce depuis Windows 8.1.

Pour ceux qui souhaitent provisionner à l’avance une installation de Windows sur un disque VHD/VHDX, vous pouvez consulter mon tutoriel sur  Convert-WindowsImage.

II. bcdedit : Ajout d’une ligne de démarrage

Il est nécessaire d’ajouter une ligne de démarrage au Boot Loader de la machine, pour que, lors du démarrage on est le choix entre les deux systèmes d’exploitation.
De ce fait, il faut monter dans le système hôte le fichier VHDX dans un lecteur virtuel. Il suffit pour cela de double cliquer dessus.

Pour une machine virtuelle Hyper-V, on trouve le disque dur virtuel au chemin suivant :

\Dossier-stockage-VM\Nom-VM\Virtual Hard Disks

Vous obtiendrez un résultat semblable au mien une fois le disque dur virtuel monté dans votre système :

Ouvrez une invite de commande en tant qu’administrateur, et saisissez la commande suivante (en adaptant la lettre de lecteur à celle attribuée à votre disque virtuel) :

bcdboot H:\Windows

Le message “Les fichiers de démarrage ont bien été créés” doit apparaître. Pour vérifier cela on peut visualiser le magasin BCD :

bcdedit /v

Vous pourrez visualiser une nouvelle entrée, qui est facilement identifiable, car la ligne “device” commence par “vhd=” suivi du chemin vers votre fichier VHDX. Comme ceci :

Suite à cette opération, le système d’exploitation ajouté sera utilisé comme boot manager par défaut. Vous pouvez dès à présent démarrer sur votre VHD/VHDX, mais continuer à suivre ce tutoriel si vous souhaitez renommer le nom de la nouvelle entrée.

III. bcdedit : Renommer une entrée du menu

Pour bien différencier les différentes entrées de votre menu de démarrage, il est intéressant de les renommer. Pour cela et toujours dans l’invite de commandes, exécutez à nouveau la commande “bcdedit /v” (sauf si vous avez toujours le résultat précédent à l’écran).

Repérez l’identificateur correspondant à l’entrée du VHDX dans le magasin BCD. Sélectionnez et copiez cet identificateur.

Utilisez la commande suivante :

bcdedit /set {votre-id} description "votre description"

A la suite de cette opération, l’entrée sera renommée dans le menu de démarrage. Si vous le souhaitez, vous pouvez vérifier cela en recommençant la commande “bcdedit /v“.

Vous pouvez désormais profiter de votre dual boot ! Si vous souhaitez modifier graphiquement le magasin BCD, sachez qu’il existe le logiciel EasyBCD.

Sinon, dans Windows l’édition de quelques paramètres est déjà disponible. Pour accéder à ces paramètres : Système, Paramètres système avancés, Paramètres de la section Démarrage et récupération.

Vous pourrez alors définir un choix par défaut et indiquer la durée du décompte pour automatiquement démarrer sur l’entrée définie par défaut.

En cas de mauvaise manipulation, ni l’auteur de cet article ni le site IT-Connect ne pourront être tenus responsables. Cependant, nous sommes à votre disposition sur le forum pour vous venir en aide en cas de difficulté.

La Raspberry Pi Foundation annonce la disponibilité du Raspberry Pi 2, un nouveau modèle disponible pour un prix attractif de 35 dollars.

Bien plus puissant que le dernier Raspberry Pi B+, le Raspberry Pi 2 embarque un processeur Broadcom BCM2836 ARMv7 (Quad Core), accompagné de 1 Go de RAM. Pour la puce graphique, il s’agit d’un GPU VideoCore IV Dual Core.

Au niveau des connectiques, pas d’USB 3.0 à l’horizon, mais tout de même 4 ports USB 2.0, un port microSD pour le stockage, et pour la connectivité réseau un port Ethernet. Côté multimédia, on trouve une sortie audio et une sortie HDMI.

Pour ce nouveau bébé Raspberry Pi, la consommation est de 600mA.

De son côté, Microsoft annonce avoir travaillé avec la Raspberry Pi Foundation pour rendre Windows 10 compatible avec le Raspberry Pi 2. Ainsi, Microsoft continue dans sa logique de rendre son prochain OS compatible multiplateforme. Cela montre également que Windows 10 ne sera pas très gourmand, car la configuration du Raspberry Pi 2 reste légère par rapport à un poste de travail classique.

En France, on trouve ce nouveau modèle disponible chez plusieurs revendeurs, dont Kubii, pour 39.99€.

Les projets lancés par Google sont nombreux et parmi certains d’entre eux, il y en a qui sont un peu fous… C’est d’ailleurs le cas du projet Tango.

Le projet Tango en quelques mots

Le Project Tango consiste à l’utilisation d’une tablette et d’un smartphone, tous les deux équipés de multiples capteurs permettant de cartographier l’environnement en 3D.

Ce projet peut s’avérer intéressant dans divers cas de figure, notamment la cartographie de l’intérieur de bâtiments. Aimeriez-vous visiter le Musée du Louvre depuis votre canapé ?

Le projet Tango gagne son autonomie

Le Project Tango ne fait plus partie de la branche ATAP de Google, mais il est désormais un groupe autonome au sein de Google. Pour rappel, la branche ATAP a pour objectif d’imaginer l’avenir de nos appareils.

On ne sait pas si ce projet évoluera réellement, ou s’il sera enterré très rapidement, mais il a en tout cas gagné son autonomie.

Vidéo de présentation du Project Tango

Depuis vendredi dernier, pfSense 2.2 est disponible au téléchargement. Cette nouvelle version se base sur FreeBSD 10.1 au lieu de la version 8.3.

Voici en quelques points ce qu’apportent cette nouvelle version :

– Correction de 135 bugs de la version 2.1.5
– Correction de 202 bugs découvert lors du développement de cette version 2.2
– Passage de FreeBSD 8.3 à 10.1
– IPSec : Changement du daemon de racoon à strongSwan
– Passage à PHP 5.5 avec un remplacement de FastCGI vers PHP-FPM

Au niveau de la sécurité, quatre correctifs sont également apportés pour corriger des failles à impact faible :

– OpenSSL : Mise à jour pour corriger FreeBSD-SA-15:01.openssl
– Multiple failles XSS dans l’interface web – pfSense-SA-15_01
– OpenVPN : CVE-2014-8104
– NTP : Mise à jour pour corriger FreeBSD-SA-14:31.ntp

Retrouvez tous les détails sur les nouveautés et les changements sur cette page : pfSense 2.2 (en)

I. Présentation du Toshiba Stor.e Basics

Ce disque dur externe d’entrée de gamme de chez Toshiba, disponible depuis plusieurs années, est-il toujours à la hauteur aujourd’hui ? C’est ce que j’ai voulu vérifier quand je me suis retrouvé avec un Stor.e Basics de 500 Go entre les mains.

Il s’agit d’un disque dur externe USB 3.0, compatible USB 2.0, toujours vendu aujourd’hui par Toshiba. Son design noir est relativement simpliste mais n’est pas désagréable, par contre le boitier est en plastique ce qui prouve qu’il s’agit d’un disque d’entrée de gamme. Une LED d’activité est tout de même présente sur le dessus du boitier.

II. Caractéristiques

Dans la norme au niveau du poids (entre 150 et 180g selon la capacité), ce disque dur externe USB 3.0 au format 2,5″ dispose d’une interface de transfert de maximum 5 GBits/s.

Quatre capacités différentes sont disponibles : 500 Go, 750 Go, 1 To et 1.5 To.

Au niveau de la couleur, seul le noir mat est proposé. Enfin, je tiens à préciser qu’un câble USB 3.0 d’environ 30 cm est fournit, mais que par ailleurs, le disque dur n’intègre pas de logiciels (de sauvegarde, de chiffrement, etc. Comme on peut en trouver sur certains modèles).

III. Les performances

Pour mesurer les performances, j’ai réalisé quelques tests avec le logiciel CrystalDiskMark, en voici une synthèse :

 

Je trouve les performances vraiment bonnes sauf quand il s’agit de petits fichiers, mais ce modèle n’est pas le seul dans ce cas. Obtenir 110,8 Mo/s en lecture et 111,8 Mo/s en lecture en USB 3.0 sur un disque dur externe ça me semble tout de même très bon !

Note : Attention tout de même, il s’agit de la version 500 Go du disque dur, il se peut qu’avec les versions 1 To et 1,5 To les performances diminues légèrement (tout dépend des disques…).

J’ai fait des tests par moi-même de simple transfert de données, les valeurs remontées par CrystalDiskMark se sont confirmées.

IV. Conclusion

Le rapport qualité/prix du Toshiba Stor.e Basics est, à mon avis, bon. Tout comme le produit à part entière qui malgré qu’il soit d’entrée de gamme, est loin d’être décevant ! Il s’agit d’un bon produit pour faire du stockage, et que l’on peut trouver à des tarifs abordables.

Par exemple, la version 1 To est disponible sur Amazon à 66 euros (vendu par Toshiba). Autre exemple, sur Pixmania vous trouverez le disque à 69 euros.