PROJET AUTOBLOG


IT-Connect

Site original : IT-Connect

⇐ retour index

Changer les couleurs par défaut de vim

vendredi 20 février 2015 à 09:33

I. Présentation de vim

Le logiciel vim est un éditeur de texte open-source très utilisé sous Linx & BSD. Pour rappel, vim est une version open-source et libre du logiciel “vi” et qui comporte, comme son nom l’indique, des améliorations notables, telle que la coloration syntaxique en fonction du type de fichier (bash, python, etc.), ce qui permet d’écrire et de lire plus aisément en ligne de commande.

Un détail un peu gênant avec vim est la coloration des commentaires qui, notamment pour les fichiers bash ou les fichiers de configurations, est bleu foncé sur fond noir. Cela oblige la plupart du temps à relire plusieurs fois une ligne avec attention pour la comprendre, ce qui peut vous provoquer d’horribles rides ! ;)

couleur-commentaires-vim

Coloration syntaxique par défaut dans vim

Voyons ensemble comment changer cela et rendre la lecture et l’écriture des commentaires plus facile !

II. Changer la couleur de vim

En réalité, vim intègre déjà une commande permettant de changer la coloration syntaxique de vim, et en passant, celle des commentaires, il s’agit de “colorscheme”. Pour effectuer une modification de la couleur de la syntaxe dans vim, rien de plus simple, on commence par ouvrir n’importe quel fichier avec “vim” :

vim fichier1

Puis on appuie sur “ECHAP” et on saisie :

:colorscheme "nom du jeu de couleur"

Instantanément, la coloration syntaxique va être modifiée, par exemple :

:colorscheme evening

coloration-commentaires-vim

Coloration de la syntaxe vim modifiée

Une autre exemple avec le thème “murphy” :

:colorscheme murphy

Voici les couleurs que vous pourrez avoir avec ce jeu de couleurs :

couleur-commentaires-vim-03

Coloration de la syntaxe vim modifiée

Voici la liste des colorations syntaxiques présentes et utilisables par défaut :

Il y en a même pour les allergiques du fond noir comme “morning”, “blue” ou “shine” ! Par exemple :

:colorscheme morning

Voici à quoi ressemblera la coloration syntaxique :  couleur-commentaires-vim-2

III. Changement permanent de la couleur dans vim

On peut également vouloir rendre ce changement de la coloration syntaxique de vim permanent, pour cela, il faut se rendre, ou créer, le fichier de configuration ~.vimrc de l’utilisateur courant si l’on souhaite configurer cette modification pour l’utilisateur courant ou directement dans le fichier de configuration commun et central /etc/vim/vimrc pour y ajouter, à n’importe quel endroit, la commande colorscheme :

colorscheme "nom du jeu de couleur"

Ainsi, dès que vous ouvrirez un fichier, la coloration syntaxique sera celle indiquée et non celle par défaut.

Supervision : Comprendre et créer ses contrôles

jeudi 19 février 2015 à 09:30

I. Présentation

Nous allons voir comment créer des contrôles dans un système de supervision open source. Je me suis basé sur la configuration de Naemon, mais c’est parfaitement applicable sur d’autres systèmes comme Nagios, Inciga ou Shinken.

Pour commencer, il nous faut des hôtes (si ce n’est pas fait, rendez-vous ici). Par défaut en créant un hôte on créer un contrôle. Il va seulement nous indiquer si l’équipement est en vie ou non. Mais nous pouvons faire bien plus que ça ;) Je vois que vous êtes impatient, alors sans perdre de temps on passe à la 1ere étape !

II. Définir les éléments à superviser

C’est vraiment important. Avant de se lancer, faites une liste des éléments que vous souhaitez superviser. Et surtout, demandez-vous s’ils ont une utilité. On a souvent tendance à balancer des contrôles de partout, c’est vrai c’est chouette dans l’interface. Mais au final est-ce que ça nous apporte quelque chose ? Prenons l’exemple du serveur Exchange. Les serveurs exchange utilisent par défaut 100% de la RAM et c’est le fonctionnement normal du serveur. Bien que l’on soit tenté de contrôler la RAM de toutes nos machines, sur un serveur Exchange, ceci apporte peu d’intérêts.

III. Trouver ses plugins

A. Qu’est-ce que c’est un plug-in ?

Les plug-ins, ce sont des scripts exécutés par votre système pour réaliser un contrôle. Ils retournent un code qui sera interprété comme l’état du contrôle.

Vous avez plusieurs manières de trouver vos plug-ins. Vous pouvez installer le paquet nagios-plugins qui fournit des scripts pour contrôler une grande variété de services et protocoles.

apt-get install nagios-plugins

Vous devriez retrouver vos scripts dans le répertoire suivant /usr/lib/nagios/plug-ins

Si ces plug-ins ne vous suffisent pas, vous pourrez chercher sur internet un script qui correspond à votre besoin. En général vous trouverez ce que vous cherchez. Vous pouvez visiter ces sites :

Si vous ne trouvez pas votre bonheur et que vous avez l’âme d’un développeur, vous pouvez toujours vous lancer dans le développement de votre plug-in. Ou bien vous rapprocher d’une société de développement qui le fera pour vous.

B. Tester son plug-in

Étant donné que les plug-ins sont des scripts, vous pouvez directement lancer le script « à la main » sur votre système. Bien souvent vous trouverez une aide sur l’utilisation des scripts en les lançant avec l’option –help.

root@CYSA-NAEMON:~# /usr/lib/naemon/plugins/check_ssh --help
check_ssh v1.4.16 (nagios-plugins 1.4.16)
Copyright (c) 1999 Remi Paulmier <remi@sinfomic.fr>
Copyright (c) 2000-2007 Nagios Plugin Development Team
<nagiosplug-devel@lists.sourceforge.net>

Essaye de se connecter à un serveur SSH précisé à un port précis

Utilisation:
check_ssh [-46] [-t ] [-r ] [-p ]
...

De cette manière nous pourrons tester différentes façons d’utiliser notre plug-in :

root@CYSA-NAEMON:~# /usr/lib/naemon/plugins/check_ssh -p 22 127.0.0.1
SSH OK - OpenSSH_6.0p1 Debian-4+deb7u2 (protocol 2.0) | time=0,007751s;;;0,000000;10,000000

Attention : Pensez à vérifier que le compte de votre système de supervision a les droits d’exécution sur votre script. Le mieux est de tester son script directement avec le compte de supervision.

Vous pouvez voir sur la sortie de cette commande différentes informations.

Si la réponse avait dépassé les 10 secondes, nous aurions eu le retour suivant :

CRITICAL - Le socket n'a pas répondu dans les 10 secondes

Nous avons toujours en première partie le retour du plug-in puis la sortie du plug-in, qui nous indique seulement ici qu’il n’a pas reçu de retour dans le délai du timeout.

IV. Créer une commande

Nous venons de déterminer la manière dont nous voulons utiliser notre plug-in. Nous allons pouvoir créer un objet commande qui sera utilisée par le système pour effectuer les contrôles.

define command {
   command_name check_ssh
   command_line /usr/lib/naemon/plugins/check_ssh -p 22 $HOSTADDRESS$
}

Ici nous avons créé un objet dont le nom est check_ssh. Chaque fois que le système appellera chech_ssh il exécutera la commande en paramètre command_line en remplaçant $HOSTADDRESS$ par l’adresse IP de la machine concernée. On appelle ceci une macro. C’est vraiment très utile et je vous ferais un détail sur comment utiliser les macros.

A. Les seuils de criticité

Suivant le type de votre contrôle, vous pouvez définir des seuils de criticité. Je vous invite à prendre le temps de réfléchir à ceci. Il est important qu’un changement d’état reflète la réalité de la situation. Dans énormément de cas, vous trouverez des configurations qui remontent des alertes critiques qui ne sont pas traitées. Simplement parce que l’alerte en réalité ne l’ai pas. Ce genre de situation pollue fortement l’efficacité de votre système, vos vraies alertes sont noyées avec les fausses.

C’est votre plug-in qui vous permettra de configurer vos seuils. Pour les modifier, nous interviendrons au niveau de l’objet command car c’est lui qui détermine les paramètres à utiliser. Petit exemple avec un contrôle d’espace disque. Avec le paramètre -w nous pouvons déterminer le seuil qui déclenchera l’état warning. Avec -c le seuil de l’état critique.

root@CYSA-NAEMON:~# /usr/lib/naemon/plugins/check_disk -w 20000 -c 10000 –u MB -p /
DISK WARNING - free space: / 16926 MB (92% inode=95%);| /=1382MB;-712;4288;0;19288
root@CYSA-NAEMON:~# /usr/lib/naemon/plugins/check_disk -w 20% -c 10% -p /
DISK OK - free space: / 16925 MB (92% inode=95%);| /=1383MB;15430;17359;0;19288

Je peux constater en testant mon plug-in que celui-ci me propose de définir des seuils de façons différentes. Dans mon premier test le seuil est défini par une volumétrie en MB alors que dans le second en pourcentage de la volumétrie global. J’ai choisi l’unité MB avec le paramètre -u. Vous pouvez choisir les valeurs suivantes : octets, kb, MB, GB et TB. Par défaut c’est MB.

Dans ce cas-ci, mon volume est plutôt fixe et évolue peu. J’ai décidé de fixer mon état d’avertissement à 5GB d’espace libre et mon état critique à 1GB.

define command {
   command_name check_local_disk
   command_line /usr/lib/naemon/plugins/check_disk -w 5000 -c 1000 -p /
}

Admettons que j’avais voulu contrôler un espace sur un serveur de fichier, j’aurais certainement pris une marge plus importante, car les volumes évoluent fortement. À vous d’adapter vos contrôles suivant vos capacités de réaction lorsqu’il s’agit de contrôles à but préventif.

En tout cas c’est super d’avoir créé une commande me direz-vous, mais comment je l’utilise pour contrôler mon serveur ? Hé bien pour cela, nous avons besoin de créer des services.

V. Créer un service

Les services vont définir les différents contrôles sur nos hôtes. Ce sont des objets, qui s’appliquent sur un ou plusieurs hôtes et qui s’appuient sur un objet command pour réaliser le contrôle. Comme pour les hôtes, nous aurons plusieurs états possibles pour nos services :

Si vous avez bien suivi, c’est le script (plug-in) qui détermine l’état du service. Voici quelques paramètres à utiliser pour créer un service :

define service {
   host_name SRV01
   service_description État SSH
   check_command check_ssh
   max_check_attempts 5
   check_interval 5
   retry_interval 3
   check_period 24x7
   notification_interval 30
   notification_period 24x7
   notification_options w,c,r
   contact_groups administrateurs
}

À ce stade vous avez configuré sur votre système un contrôle. Votre système se chargera ensuite de planifier les exécutions suivant les paramètres que vous avez configurés. Il sera surement nécessaire de configurer vos équipements/serveurs pour qu’ils répondent à vos contrôles. Ceci dépendra de la manière dont votre plug-in va les interroger.

Voici en bonus un petit schéma pour synthétiser les relations entre les objets à travers les paramètres que nous venons de voir :

supervision-controles

Relations entre les objets au travers différents paramètres

Voir la partie précédente de ce cours : Supervision créer des objets et des hôtes

Qui se cache derrière la marque Asustor ?

mercredi 18 février 2015 à 14:15

Depuis quelque temps, on vous parle de l’actualité de la marque Asustor, une marque encore peu connue sur le sol français bien qu’elle propose des produits de qualité. Mais alors, qui se cache derrière Asustor ?

asustor1

Dans “Asustor“, on trouve le mot “Asus” et ce n’est pas un hasard puisqu’Asustor est directement une filiale d’Asus, spécialisée dans la production et la commercialisation de NAS. Le Président d’ASUS, Jonney Shih, remplit le même rôle dans le Conseil d’Administration d’ASUSTOR. Le siège social de la marque est situé à Taipei, la capitale de Taiwan.

Cette marque est jeune comparée aux ténors du domaine que sont Synology, QNAP,… Puisqu’elle fût créée en août 2011. Cependant, ses produits progressent très rapidement et n’ont pas à rougir face à la concurrence.

Aujourd’hui, Asustor c’est environ deux douzaines de NAS, qui ciblent aussi bien le grand public que les grandes entreprises, selon les modèles. Dans le même temps, on trouve sur le store d’applications 180 applications et 7 d’applications pour mobile.

Asustor AS5002T - L'App Center

Asustor AS5002T – L’App Central

Pour se différencier de la concurrence, Asustor propose uniquement des processeurs Intel au sein de ses NAS (Celeron, i3, etc.), et les boitiers sont tous – sans exception – en métal, peu importe le niveau de gamme du produit.

En août 2013, la version 2.0 de l’ADM sortait, depuis elle évolue version après version. Aujourd’hui, nous en sommes à la version stable 2.3 du système d’exploitation ADM, que l’on trouve sur les NAS Asustor, mais la version 2.4 est déjà en préparation est disponible en beta.

Asustor AS5002T - Le Bureau Web

Asustor AS5002T – Le Bureau Web

Une nouvelle version de l’application Android nommée AiMaster est récemment sortie, elle permet de gérer tout le NAS depuis un smartphone. De plus, on peut même utiliser cette application pour effectuer l’initialisation du NAS lors du premier démarrage. Par ailleurs, la prochaine version d’XBMC, nommée Kodi est déjà disponible en application Beta pour être installée sur les NAS Asustor.

Asustor est une marque jeune et dynamique, qui s’investit beaucoup au niveau de son système d’exploitation, de son store d’applications et des applications mobiles.

Si vous souhaitez en savoir plus sur leurs produits, consultez nos articles récents en lien avec Asustor :

Plus de 5 millions de Raspberry Pi vendus en 3 ans !

mercredi 18 février 2015 à 11:10

Les créateurs du Raspberry Pi doivent se frotter les mains ! Eux qui pensaient vendre seulement quelques milliers d’exemplaires à des écoles, on parle aujourd’hui de plusieurs millions.

Bien que la tendance des consommateurs soit plutôt d’acheter une tablette qu’un nouveau PC, le Raspberry Pi quant à lui continue à se faire une place.

Hier, la fondation Raspberry Pi a annoncé que les ventes avaient dépassé les cinq millions, et cela en trois ans.

Mais à quoi peut bien servir un Raspberry Pi ?

Le Raspberry Pi n’a pas le même but que les ordinateurs familiaux, bien que cela pourrait s’en rapprocher avec le support de Windows 10. Néanmoins, la majorité des acquéreurs font bien d’autres choses avec ce micro-ordinateur.

logo-raspberry1Bien que les performances sont limitées, cela ne semble pas poser trop de problèmes aux utilisateurs, sachant que le Raspberry Pi 2 (infos sur le Raspberry Pi 2), sorti récemment, est nettement plus puissant.

Le Raspberry Pi est utilisé pour des projets en tout genre : Media Center (XBMC, Plex, etc.), un serveur (VPN, ownCloud, Git, FTP, BitTorrent, etc.), une station météo, ou encore installer Android sur le micro-ordinateur, voir même un mini char d’assaut… Autant de projets différents voir fous, qui suscite un intérêt important chez les utilisateurs, et notamment les bidouilleurs en herbe.

Avez-vous un Raspberry Pi ? Que faites-vous avec ? Venez en discuter dans notre forum : à quoi sert votre Raspberry Pi ?

Partager simplement vos fichiers via votre navigateur avec ShareDrop

mercredi 18 février 2015 à 10:30

I. Présentation

Les pro Apple connaissent tous AirDrop, cette application qui permet de partager du contenu (photos, vidéos …) avec un autre utilisateur en utilisant le Bluetooth ou le Wifi. Super pratique, puisqu’en un seul clic vous pouvez effectuer un transfert de fichiers entre deux périphériques. Malheureusement, cette application est disponible uniquement sur iOS… Mais ça, c’était avant que ShareDrop montre le bout de son nez. Sharedrop est la version HTML5 d’AirDrop, à la différence qu’il est totalement open source. De plus il fonctionne sur tout système (iOS, Windows, Android) depuis votre navigateur web préféré : Chrome, Firefox, Opera, etc. sur votre réseau local, mais également à l’extérieur.

Depuis votre navigateur, il faut se rendre sur la page suivante : https://sharedrop.io pour y accéder.

II. ShareDrop : Interface et fonctionnement

Voici l’interface de ShareDrop avec votre machine et son IP locale :

sharedrop_02

Si vous souhaitez partager du contenu depuis votre réseau local, vous devez ouvrir sharedrop.io depuis le navigateur des appareils sur lesquels vous voulez envoyer du contenu, puis de cliquer sur l’image représentant un personnage pour déposer un fichier ou avec un seul geste : glisser – déposer et cliquer sur le bouton “send” :

sharedrop_01

L’appareil sur lequel vous avez envoyé un fichier va automatiquement recevoir une notification. Il aura comme choix d’accepter ce dernier ou de le refuser.

Si l’appareil ne se trouve pas sur le même réseau que vous, vous pouvez dans ce cas créer une Room avec une URL unique. Pour cela, cliquez sur le petit + dans le coin supérieur droit de la page. Vous allez être redirigé sur l’URL unique, qu’il faudra partager avec les personnes se trouvant sur un réseau différent du vôtre :

sharedrop_03

III. Conclusion

Et voilà, cet outil peer-to-peer qui ne nécessite aucune installation vous permet de partager simplement des documents, photos et vidéos en LAN ou en WAN avec plusieurs personnes.