PROJET AUTOBLOG


IT-Connect

Site original : IT-Connect

⇐ retour index

Installer le Bash Ubuntu sous Windows 10

vendredi 5 août 2016 à 13:30

I. Présentation

A la grande surprise de nombreuses personnes, Microsoft et Canonical (l’éditeur de la distribution Ubuntu) ont travaillé main dans la main afin de proposer la possibilité d’installer le Bash d’Ubuntu sous Windows 10.

Avec l’arrivée récente de Windows 10 Anniversary Update (version 1607, Build 14393), cette fonctionnalité est désormais disponible à tous ! Bien qu’elle soit encore en bêta, vous pouvez facilement l’installer. Cette portabilité du Bash sur Windows 10 n’est pas réservé seulement aux versions « Professionnel » et « Entreprise » puisque même avec la version « Familiale » vous pouvez en profiter !

Le Bash est bien natif à Windows, il ne s’agit pas de virtualisation ou même d’un container.

Dans ce tutoriel, nous verrons comment installer cette fonctionnalité qui nécessite au préalable l’installation du mode développeur, puis on testera ensemble quelques commandes 🙂

II. Activer le mode développeur

Ouvrez le menu démarrer sur Windows 10, et recherchez « développeurs« . Vous devriez pouvoir sélectionner « Pour les paramètres de développeur » au sein des résultats.

windows-bash-1

Vous êtes directement amené au seins des paramètres liés aux fonctionnalités de développement. Il est nécessaire de passer en mode développeur en cliquant sur « Mode développeur » et acceptez l’avertissement qui s’affichera.

En fait, le Bash s’installe en arrière-plan à partir du Windows Store, et comme il n’est pas directement disponible sur le Windows Store, il faut passer dans ce mode pour pouvoir installer des paquets alternatifs.

windows-bash-2

Dès lors que le mode développeur est actif, passons à la deuxième étape.

III. Installer le Bash sur Windows

Au sein du panneau de configuration, puis « Programmes et fonctionnalités » nous allons ajouter une fonctionnalité à Windows. Cette fonctionnalité se nomme « Sous-système Windows pour Linux (bêta)« .

Pour l’ajouter, cliquez sur la gauche sur « Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows« , comme vous pouvez le voir sur la copie d’écran ci-dessous.

windows-bash-3

Suite à cette installation, vous devez redémarrer votre machine.

Quand elle sera redémarrée, dans la zone de recherche via le menu Démarrer, recherchez « bash » et « bash.exe » doit apparaître. Cliquez dessus pour débuter l’installation.

Une pseudo-invite de commande va s’ouvrir, tapez « o » pour indiquer que, oui, vous souhaitez réaliser l’installation. En arrière-plan, Windows va alors télécharger les paquets depuis le Windows Store.

windows-bash-5

Quand l’installation est terminée, la dernière étape consiste à définir un nom d’utilisateur et un mot de passe propre à l’utilisation du Bash Ubuntu. Ce compte est totalement indépendant de celui que vous utilisez sous Windows.

windows-bash-6

Le Bash Ubuntu est installé sur Windows 10 ! De nombreuses commandes devront s’exécuter de manière logique avec les droits super-utilisateurs, pour cela on indiquera « sudo » devant la commande.

Par exemple, pour mettre à jour la liste des paquets disponibles, on effectuera la commande :

sudo apt-get update

Voyez par-vous même le résultat :

windows-bash-7

Vous remarquerez rapidement que les volumes locaux sont montés dans /mnt/ dans un point de montage qui porte la lettre du volume. Par exemple, pour accéder au volume C: ce sera /mnt/c

A. Où sont stockées les données ?

Le Bash stocke ses données au sein de votre profil utilisateur, dans un répertoire nommé « lxss » que vous retrouverez à l’emplacement suivant : C:\Users\<utilisateur>\AppData\Local\lxss

windows-bash-8

On retrouvera notamment dans le home de l’utilisateur les fichiers habituels que sont .bashrc et .profile.

B. Quelques commandes

Pour information, voici quelques commandes que j’ai testé à l’occasion et qui fonctionne :

Et il est même possible d’établir une connexion SSH avec un hôte distant ou encore d’utiliser RSync 🙂

windows-bash-9

Voilà, maintenant vous ne serez plus forcé d’utiliser Cygwin sous Windows pour réaliser certains tests et certaines intégrations, alors que cela pouvait-être nécessaire auparavant.

N’hésitez pas à partager en commentaire vos expériences et tests avec le Bash sous Windows.

Désinstallation silencieuse d’Adobe Reader DC avec MsiExec

mercredi 3 août 2016 à 11:00

I. Présentation

Réaliser une installation silencieuse d’un logiciel c’est bien, c’est d’ailleurs ce que l’on peut chercher à faire en l’occurrence avec le logiciel Adobe Reader DC. Néanmoins, pour désinstaller Adobe Reader de façon silencieuse, comment faire ? On va voir cela ensemble dans ce tutoriel.

II. Récupérer le ProductCode

Pour désinstaller un logiciel avec MsiExec, on peut s’appuyer sur un MSI mais aussi sur le ProductCode du logiciel, qui est un identifiant unique. Sous Windows, on retrouve cette information dans le registre au sein de la ruche HKEY_LOCAL_MACHINE.

Sinon et je trouve ça plus sympa, on peut utiliser PowerShell avec le module « PackageManagement » que vous pourrez télécharger très facilement sur GitHub : Module PackageManagement.

Ensuite, on va importer le module :

Import-Module PackageManagement

Le commandlet « Get-Package » intégré à ce module permet d’obtenir de nombreuses informations liées à un logiciel, on pourra rechercher Adobe Reader comme ceci :

Get-Package -Name "Adobe Acrobat Reader DC" | Format-List

Dans la sortie de la commande, on remarquera la propriété « SwidTagText » qui contient des infos en XML et où l’on pourra retrouver le « ProductCode » que j’ai mis en évidence sur la capture d’écran ci-dessous. Ce ne sera pas toujours au sein de cette propriété, mais vous pourrez le retrouver dans la sortie de la commande.

Le ProductCode est « AC76BA86-7AD7-1036-7B44-AC0F074E4100 » et il est propre à cette version spécifique d’Adobe Reader DC, à chaque changement de version, le ProductCode est modifié.

adobe-acrobat-reader-dc-1

III. Désinstaller Adobe Reader DC

Enfin, par l’intermédiaire de MsiExec et de l’option « /x » qui permet la désinstallation, et de l’option « /qn » qui active le mode silencieux, nous allons désinstaller le logiciel. Voici la commande :

msiexec.exe /x "{AC76BA86-7AD7-1036-7B44-AC0F074E4100}" /qn

Il est essentiel d’entourer le ProductCode avec des guillemets et des accolades, comme dans cet exemple. Après quelques secondes… Selon la rapidité de votre machine… Le logiciel sera désinstallé. D’ailleurs, si vous réitérez la commande Get-Package en recherchant Adobe Reader DC, il n’y aura pas de résultat.

NAS Asustor : Installer un certificat Let’s Encrypt

lundi 1 août 2016 à 10:45

I. Présentation

Let’s Encrypt est une autorité de certification ouverte dont l’ISRG est à l’origine et qui n’a pas pour objectif de réaliser des profits, d’ailleurs elle vous permet d’obtenir un certificat de sécurité gratuitement. A l’heure du HTTPS, ce projet tombe à pic si vous ne souhaitez pas débourser d’argent dans un certificat (bien qu’il y ait différents niveaux de sécurité dans les certificats), pour le mettre sur son NAS à la maison ce sera parfait ! Et en plus, ça permettra de sécuriser vos connexions avec un véritable certificat.

logo-asustor30Let’s Encrypt va nous permettre d’obtenir un certificat X.509 pour le protocole TLS, de manière gratuite et automatisée, car le processus est transparent de notre côté (création, validation, signature, etc.).

Depuis la version ADM 2.6.2 du système d’exploitation pour les NAS Asustor, il est possible de créer automatiquement un certificat Let’s Encrypt pour son NAS, depuis l’interface du NAS. C’est d’ailleurs cette fonctionnalité qui fait l’objet de ce tutoriel, la finalité sera d’avoir un certificat installé sur notre NAS et qui sécurise les connexions. De son côté, Synology a également intégré cette possibilité sur son système d’exploitation DSM, ce sont d’ailleurs les deux seuls fabricants à proposer cette fonctionnalité pour le moment.

II. Préparer son NAS : Ouvrir le port 80

Lors du processus de création du certificat, une connexion doit s’effectuer entre Let’s Encrypt et votre NAS, pour cela le NAS doit avoir un serveur web accessible sur le port 80. Ceci est temporaire le temps de la création du certificat, pas de panique 🙂

Pour activer le serveur web sur le port 80, rendez-vous dans « Services » sur l’interface de l’ADM, puis dans « Serveur Web » cochez la case « Activer serveur Web« . Veillez à ce que le port d’écoute soit 80.

asustor-lets-encrypt-8

Le routeur/firewall doit être configuré pour qu’en accédant à votre nom de domaine (qui doit avoir votre IP publique enregistrée dans les DNS) sur le port 80 on tombe sur le serveur web du NAS. Pour cela, si vous utilisez la fonctionnalité EZ-Routeur du NAS effectuez la configuration depuis l’ADM, sinon je vous laisse effectuer la configuration sur votre équipement.

L’objectif est de rediriger le port 80 externe vers le port 80 à destination du NAS.

Pour rappel, l’EZ-Routeur est accessible dans « Paramètres » puis « Accès facile« . La règle créée doit être semblable à celle ci-dessous :

asustor-lets-encrypt-9

Une fois que la redirection est en place, vous pouvez tester depuis un navigateur et vous devez obtenir cette page :

asustor-lets-encrypt-10

Si c’est le cas, c’est tout bon, vous pouvez passer à la suite ! 😉

III. Générer et installer le certificat Let’s Encrypt

On va s’attaquer à la partie Let’s Encrypt, où il est nécessaire d’accéder au « Gestionnaire de certificat » au sein des « Paramètres » sur l’image ci-dessous, et cliquez sur « Ajouter » pour démarrer l’assistant de création d’un nouveau certificat.

Avant de commencer, pour ceux que ça intéresse voici la liste officiel des DDNS supportés : Public Suffix DDNS

asustor-lets-encrypt-1

Cochez « Créer un nouveau certificat » et nommez-le comme vous le souhaitez, je vous conseille d’utiliser le nom de domaine comme nom pour le certificat.

Il est à noter que pour le moment, vous ne pouvez pas configurer un certificat Let’s Encrypt avec un sous-domaine à « myasustor.com » proposé au sein des NAS Asustor. Pour ma part, j’utilise un nom de domaine avec l’extension « .ovh« .

Au passage pour que le certificat devienne le certificat principal sur le NAS, cochez la case « Définir comme certificat par défaut« .

asustor-lets-encrypt-2

Sélectionnez « Créer certificat à partir de Let’s Encrypt » et poursuivez.

asustor-lets-encrypt-3

Nous voilà à la dernière étape de la création, indiquez votre nom de domaine, une adresse e-mail valide, et le tour est joué.

Note : Si vous le souhaitez, vous pouvez enregistrer un certificat pour votre domaine principal ainsi que pour différents sous-domaines qui utilisent ce domaine racine, pour cela il faudra remplir la zone « Nom Alternatif Sujet » avec un sous-domaine par ligne. Ceci peut être intéressant notamment si vous voulez avoir différents sous-domaine qui pointent vers diverses applications sur le NAS.

Par exemple, le nom de domaine est « it-connect.fr » et les sous-domaines peuvent être : plex.it-connect.fr, proxy.it-connect.fr, mail.it-connect.fr, photos.it-connect.fr, etc… Selon vos besoins.

Cliquez sur « Finir » une fois que les différents champs sont remplis.

asustor-lets-encrypt-4

Si tout est OK, vous obtiendrez un message « Succès« , si ce n’est pas le cas, cliquez à nouveau sur « Finir » pour retenter l’opération. Si vraiment ça ne fonctionne toujours pas, décochez l’option qui permet de mettre à jour automatiquement le certificat, car lors de mes différents tests j’ai vu qu’elle pouvait poser problème (pour le moment).

asustor-lets-encrypt-5

Au sein du gestionnaire de certificat, notre certificat Let’s Encrypt apparaît, on voit qu’il est valide pour 3 mois et il pourra être renouvelé automatiquement si vous avez coché l’option lors de la création.

asustor-lets-encrypt-6

Si l’on se connecte à son NAS en HTTPS, on peut voir que la connexion est désormais sécurisée ! Le certificat est vérifié par l’autorité de certification Let’s Encrypt, ce qui est logique compte tenu de la configuration effectuée.

asustor-lets-encrypt-7

Voilà, votre NAS dispose désormais d’un véritable certificat pour sécuriser le flux HTTPS avec un certificat valide et vérifié. Au fait, pensez à supprimer l’ouverture de port du 80, ce n’est plus utile de la conserver maintenant que le certificat est là 😉

WAMP : Sauvegarder une base de données avec mysqldump

lundi 25 juillet 2016 à 11:11

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à sauvegarder une base de données MySQL sous Windows, suite à l’installation d’un serveur web WAMP. On s’appuiera sur un outil natif fourni avec MySQL nommé « mysqldump ».

Pour information, j’utilise WAMP 2.5 et on sauvegarde une base de données nommée « mabase ».

II. Sauvegarder la base de données

Ouvrez une invite de commandes sous Windows. En s’appuyant sur l’exécutable « mysqldump » on peut sauvegarder rapidement une base de données :

cd "C:\wamp\bin\mysql\mysql5.6.17\bin\"
mysqldump.exe -u root -p mabase > C:\Backup\mabase.sql
Enter password: ****************

logo-mysql50On commence par se placer dans le répertoire où se situe l’exécutable, et ensuite on exécute mysqldump.exe avec l’option -u pour le nom d’utilisateur, l’option -p pour que l’on demande le mot de passe et l’option -p permet d’indiquer le nom de la base de données. Ensuite, la fin de la ligne permet d’enregistrer la sortie dans un fichier nommé « mabase.sql » et situé dans le répertoire « C:\Backup« .

L’inconvénient c’est de devoir saisir le mot de passe à chaque fois, ce qui n’est pas pratique pour réaliser la sauvegarde dans un script. Voyons une solution plus adaptée.

A la racine du lecteur C, créer un fichier « my.cnf » avec le contenu suivant en adaptant les infos :

[mysqldump]
user=utilisateur
password=mot de passe

Enregistrez ce fichier, qui peut être également positionné aux endroits suivants d’après la documentation de MySQLDump :

– C:\WINDOWS\my.cnf
– C:\wamp\mysql\my.cnf

Sur ce fichier, n’hésitez pas à limiter les droits d’accès par sécurité, indiquez des autorisations pour le compte Système et le compte sous lequel s’exécute WAMP sur votre serveur.

Enfin on retire l’option « -p » de la commande puisqu’il ne sera plus nécessaire d’indiquer un mot de passe, il va se référer directement au fichier my.cnf

cd "C:\wamp\bin\mysql\mysql5.6.17\bin\"
mysqldump.exe -u root mabase > C:\Backup\mabase.sql

La sauvegarde doit fonctionner, sans intervention de votre part pour saisir le mot de passe !

Pour scripter le tout, vous pouvez ajouter la date dans le nom du fichier, enregistrer cela dans un fichier script Batch et l’exécuter par tâche planifiée. Voici d’autres tutoriels que nous avons rédigés sur le sujet :

Script mysqldump

Mysqldump sous Linux

Test Teclast X80 Power : Que vaut cette tablette dual-OS ?

jeudi 21 juillet 2016 à 10:05

I. Présentation

Il s’agit du premier test d’une tablette sur IT-Connect, alors j’espère qu’il vous plaira, concernant la tablette en elle-même il s’agit d’une Teclast X80 Power. Certes ce n’est pas du Samsung, du Lenovo ou de l’Apple, mais ces tablettes mystérieuses issues du marché chinois proposent des spécifications intéressantes, à un prix généralement agressif, alors à quoi s’attendre avec ce modèle ? Bonne ou mauvaise surprise, la réponse à la fin de ce test.

logo-teclast2Voici les caractéristiques de la tablette :

– Écran : 8 pouces, IPS, résolution de 1920 x 1200
– Processeur : Intel Cherry Trail X5 Z8300, Quad Core, 1.84 GHz
– RAM : 2 Go
– GPU : Intel HD Graphic (Génération 8)
– OS :  Windows 10 Home et Android 5.1
– Stockage : 32 Go interne, extensible par microSD
– Caméras : 0,2 mégapixel à l’avant, 2 mégapixels à l’arrière
– Connectivité réseau : Bluetooth 4.0, WiFi 802.11b/g/n
– Connectique : microSD, microUSB, microHDMI, prise Jack
– Batterie : 3800 mAh
– Poids : 320 grammes

Il est à noter que cette tablette existe seulement en version 32 Go, l’extension du stockage devra s’effectuer par microSD.

II. Package et design

La tablette est fournie avec un câble USB, un chargeur ainsi qu’un adaptateur électrique correspondant à la norme du pays de l’acheteur, ce qui est bien puisque ce n’est pas toujours le cas lors de l’importation d’un produit. Il est à noter que la tablette est bien protégée dans une boite en polystyrène, et c’est Banggood qui s’occupe de l’emballage de ce produit, car il estime que la protection de l’emballage d’origine est insuffisante.

Passons désormais à la bête de 8 pouces :

teclast-x80-0

 

Comme j’ai pris l’habitude de le faire, une galerie photo du produit que je vous propose de regarder et ensuite on va parler du produit en lui-même :


Cette tablette unibody et relativement slim dispose d’une coque arrière en plastique, avec des coins arrondis, dont la couleur donne un aspect granuleux, sans pour autant que ce le soit au touché. La façade est entièrement vitrée, avec un logo Windows en dessous de l’écran, et la caméra frontale placée au centre au-dessus de l’écran quant à elle.

Note : Le bouton tactile en forme de logo Windows n’est pas là seulement pour faire joli, il sert d’accès rapide à l’accueil, en l’occurrence le menu Démarrer sous Windows 10.

La tablette se prend bien en main, mais ce n’est pas étonnant puisque c’est le format qui veut ça, finalement la tablette donne une bonne impression quand on regarde son aspect. Quand on regarde de près, on peut voir que les finitions ne sont pas – toujours – parfaites, mais étant donné le prix du produit se sera facilement pardonnable.

III. Systèmes d’exploitation, au pluriel

Cette tablette embarque 2 systèmes d’exploitation, Windows 10 Home d’un côté, Android 5.1 de l’autre. Le tout pour proposer à l’utilisateur une expérience plus variée et encore plus de possibilités. Je découpe donc cette partie en deux :

Le premier point, important, c’est que Windows 10 est livré en édition familiale avec cette tablette, ce qui est compréhensible, car la licence est moins onéreuse et Teclast ne vise pas forcément les entreprises avec ce produit.

teclast-x80-9

Je suis agréablement surpris de voir que l’installation de Windows 10 fournie n’est pas surchargée par des logiciels inutiles comme on peut le voir sur de nombreux PC préinstallés. Par contre, l’installation de Windows 10 est déjà finalisée alors on ne peut pas configurer les options de confidentialité, la langue, le nom du compte, etc… au premier démarrage, il faudra réaliser ceci manuellement par la suite.

Au niveau des périphériques, l’installation des pilotes est bien réalisée également puisqu’il n’y a pas de pilotes manquants :

teclast-x80-13

Le point négatif, c’est l’espace disponible sur la partition système de Windows 10 : 3,60 Go sur 14,8 Go de la partition. Eh oui, une tablette de 32 Go pour deux OS ça pique un peu… Heureusement le slot microSD est là…

teclast-x80-11

Teclast a tout de même intégré un outil pour gérer le Dual-boot, notamment pour l’activer ou le désactiver, ainsi que pour passer directement à Android lors du prochain redémarrage :

teclast-x80-10

 

L’avantage que la tablette propose Windows 10, c’est qu’on peut utiliser CrystalDiskMark pour le benchmark 🙂

Les performances sont correctes, bien que l’on pourrait s’attendre à mieux sur de la mémoire flash… On est sur une moyenne à 70 Mo/s en lecture et 30 Mo/s en écriture.

teclast-x80-12

Globalement, la tablette réagit bien, le tactile aussi, après il faut un temps d’adaptation pour comprendre comment fonctionne les commandes tactiles sous Windows 10, mais l’on appréciera également le mode tablette de cet OS qui permet vraiment de simplifier l’utilisation de Windows et de rendre l’interface plus adaptée au tactile. Après en quelques touchés on peut switcher d’un mode à l’autre. Le seul point négatif que j’ai remarqué, c’est que la connexion Wi-Fi a tendance à « couper » de temps en temps, bien que le routeur Wi-Fi soit stable et le signal très bon.

teclast-x80-14

Contrairement à Windows 10 qui est la dernière version de Windows, Android 5.1 n’est pas la dernière version d’Android, ce qui malheureusement est déjà un train de retard pour la tablette, mais bon ce n’est pas comme si la fragmentation des OS était un problème chez Android… Hum hum.

Contrairement à Windows, ici on retrouve diverses applications un peu exotique : Tencent Video, MeiTuan, Ifeng News, MoliPlayer, Baidu, IQIYI Video… La plupart sont en chinois. Pour le reste, les applications Android de base sont là et Android est préconfiguré en anglais. Pour finir sur les applications, Teclast intègre « TeclastOTA » pour rechercher les mises à jour disponibles pour la tablette.

teclast-x80-16

Du côté des options, un menu pour gérer l’affichage HDMI est intégré notamment pour ajuster l’image lorsque l’on connecte une source vidéo externe à la tablette :

teclast-x80-15

Au niveau d’Android, vous aurez plus d’espace libre que sous Windows 10, puisqu’ici nous avons 8,18 Go de disponibles.

Le dual boot est proposé à chaque démarrage puisqu’un écran s’affiche avec deux icônes, l’un représentant Android, l’autre Windows, il suffit alors de faire son choix pour démarrer le système d’exploitation souhaité.

IV. Multimédia

V. Autonomie

Un mot sur l’autonomie que je n’avais pas encore abordée, elle sera moindre sur Windows 10 que sur Android : comptez entre 3h-3h30 de batterie avec Windows 10 et une luminosité réglée à la moitié, pour Android on atteint 4 heures d’autonomie avec la luminosité au maximum. Certes tout dépendra aussi de ce que vous faites avec la tablette, c’est dans tous les cas une autonomie relativement faible, mais qui correspond à cette gamme de produits aux alentours de 100€. Pour recharger la batterie, comptez entre 2 heures et 4 heures selon si la tablette est éteinte ou allumée pendant la recharge.

VI. Conclusion

Après plusieurs heures passées entre mes mains, il est temps de conclure sur cette tablette Teclast qui m’a globalement donné une bonne impression, bien qu’elle ait ses défauts. Mais peut-on demander à un produit à 100€ d’être irréprochable ? Je ne pense pas.

Disponible au prix de 115,99$ sur le site Banggood, vous pouvez même bénéficier d’une réduction de 17$ avec le code « b3d2f0 » (indiqué dans la description sur la fiche produit). Ce qui vous permet d’avoir une bonne tablette polyvalente pour moins de 100 euros.

Pour la fiche produit sur Banggood : Teclast X80 Power

La liste des points positifs et négatifs ci-dessous repose sur mon expérience et mon avis à propos de cette tablette Teclast X80 Power.

Points positifs :

Points négatifs :