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Restaurer les GPO « Default Domain Policy » et « Default Domain Controllers Policy »

jeudi 8 octobre 2020 à 09:15

I. Présentation

Lorsqu'un domaine Active Directory, il est livré avec deux stratégies de groupe par défaut : "Default Domain Policy" et "Default Domain Controllers Policy". La première s'applique au niveau du domaine alors que la seconde s'applique seulement sur les contrôleurs de domaine. Elles contiennent notamment des paramètres liés à la sécurité, y compris la politique de mots de passe par défaut.

Puisque la GPO "Default Domain Policy" contient la stratégie de mots de passe par défaut, on a tendance à vouloir la modifier directement pour ajuster cette stratégie. Néanmoins, mise à part pour modifier certains paramètres comme la politique de mots de passe, c'est contraire aux recommandations de modifier ces GPOs.

📌 En savoir plus sur ces deux stratégies de groupe

Si vous souhaitez restaurer les GPO "Default Domain Policy" et "Default Domain Controllers Policy" avec leurs valeurs par défaut, l'utilitaire dcgpofix va s'avérer utile. En effet, il va permettre de restaurer les deux GPO ou seulement l'une des deux. Voyons comment procéder.

Avant de commencer, je vous recommande de réaliser une sauvegarde de ces deux GPOs.

II. Restaurer les GPO par défaut avec dcgpofix

Pour utiliser dcgpofix.exe, il y a surtout trois commandes à connaître.

- Restaurer les deux GPO par défaut

dcgpofix.exe

- Restaurer la GPO "Default Domain Controllers Policy"

dcgpofix.exe /target:DC

- Restaurer la GPO "Default Domain Policy"

dcgpofix.exe /target:Domain

Lorsque vous allez exécuter l'une de ces trois commandes, il faudra effectuer deux validations en indiquant "O" puis sur Entrée (deux fois).

Pour consulter l'aide de cet outil, c'est par ici : Doc dcgpofix.exe

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Windows 10 : la version 2004 seulement sur un tiers des PC

mercredi 7 octobre 2020 à 13:00

Alors qu'elle est disponible depuis cinq mois, le déploiement de la version 2004 de Windows 10 est lent : seulement un tiers des machines utilisent cette version.

En se basant sur les données de 150 000 ordinateurs à travers le monde, la société AdDuplex a publié un graphique pour montrer la répartition entre les différentes versions de Windows 10.

La version qui domine le marché actuellement est Windows 10 version 1909 avec 34,5% de part de marché alors que Windows 10 version 2004 compte 33,7%.

Il faut dire que la version 2004 pose de nombreux problèmes depuis sa sortie, avec une dizaine de bugs gênants : ce qui ne doit pas encourager les utilisateurs à l'installer. En plus, cette version était bloquée sur de nombreux appareils à sa sortie et sur la Surface Pro 7 par exemple, elle a mis plusieurs semaines avant d'être disponible. Par ailleurs, la version 1909 est plus intéressante pour les entreprises, car elle bénéficie de six mois de support supplémentaires vis-à-vis de la version 2004.

On constate également sur ce graphique que Windows 10 version 1903 est encore installé sur 25,7% des PC. Cette mise à jour étant sortie il y a un an et demi, cela signifie qu'il y a plus d'un quart des PC qui n'ont pas fait de mise à niveau depuis plus d'un an.

La prochaine version de Windows 10 (20H2) doit sortir ce mois-ci : l'occasion de basculer dessus directement ? Pas sûr. En tout cas, elle est déjà installée sur 0,7% des PC grâce à la disponibilité de la version bêta au sein du programme Windows Insiders.

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Test Reolink Argus PT : une caméra autonome qui peut faire encore mieux !

mercredi 7 octobre 2020 à 09:00

I. Présentation

Dans ce nouvel article, je vous propose le test de la caméra Argus PT de chez Reolink, un fabricant qui propose une gamme riche en matière de caméras dont certains modèles sont autonomes. Ce que j'entends par autonome, c'est le fait d'être autonome en énergie. En effet, cette caméra intègre une batterie mais ce n'est pas tout : si vous achetez le panneau solaire Reolink et que vous l'associez à cette caméra, alors elle sera capable de se recharger elle-même.

La caméra Argus PT est conçue pour un usage en extérieur et elle est de type "Pan and tilt" c'est-à-dire qu'elle est motorisée. Sans plus attendre, voici ses caractéristiques principales :

- Résolution full HD 1080p (15 images par seconde)
- Vision nocturne (10 mètres)
- Champ de vision : 105° en diagonale
- Zoom numérique 6x
- Rotation motorisée : 355° horizontale et 140° vertical
- Boîtier étanche (IP65)
- Capteur de mouvement
- Connexion à distance depuis un smartphone
- Audio bidirectionnel
- Alarme
- Batterie rechargeable (6500 mAh)
- Stockage des enregistrements sur carte microSD (64 Go max.)
- Connexion réseau Wi-Fi 2.4 GHz (IEEE 802.11b/g/n)
- Compatible Google Assistant et Alexa
- Température de fonctionnement : de -10° jusqu'à 55° C
- Poids : 470 g (batterie incluse, sans panneau solaire)
- Garantie : 2 ans

En image, les dimensions de la caméra :

II. Découverte Reolink Argus PT

A l'intérieur de la boîte scellée de la caméra Argus PT, nous retrouvons la caméra en elle-même, ainsi que les éléments suivants :

Force est de constater que la caméra Argus PT est imposante en comparaison d'autres modèles similaires. Entièrement blanche, la bande chromée autour de la base permet de faire la différence, visuellement, entre la partie motorisée et la partie fixe. A noter également que la tête de la caméra (partie noire) est capable d'aller de haut en bas, et inversement. Sur le modèle que j'ai reçu, il y avait quelques rayures sur le boîtier, à un endroit.

La caméra est équipée d'un interrupteur on/off pour gérer l'alimentation, d'un port microUSB pour la recharger, d'une LED pour indiquer le statut de la batterie, d'une antenne pour améliorer le signal Wi-Fi, ainsi que d'un slot pour insérer la microSD et d'un trou pour la réinitialisation. Le support de fixation se fixe sur le dessus de la caméra (lorsque l'écriture Reolink est à l'endroit, autrement dit sur les photos ci-dessous, il faut la retourner).

La façade de la caméra contient l'optique ainsi que le haut-parleur, une LED d'état, des LED pour la vision infrarouge (x6), le capteur de mouvement, le capteur de luminosité ainsi que le micro.

Il est à noter que cette caméra se connecte au réseau exclusivement en Wi-Fi. Il n'y a pas de port RJ45, que ce soit pour l'alimentation PoE ou la connectivité réseau. D'un point de vue de l'alimentation, Reolink propose en option son panneau solaire : ce n'est donc pas un problème, d'autant plus que la caméra intègre une batterie.

III. Le panneau solaire Reolink

Le panneau solaire Reolink est commercialisé en option et il est compatible avec certains modèles de caméras. Il est vendu 29.90 euros (Amazon), ce qui est raisonnable compte-tenu du confort qu'il offre : plus besoin de recharger la caméra. Néanmoins, esthétiquement, l'installation sera moins discrète. Le panneau solaire est léger, il pèse 280 grammes et voici ses dimensions : 120.4 x 185.4 x 12 mm.

Probablement parce que la prise au vent est plus importante, le support de fixation est en métal et semble beaucoup plus costaud que celui de la caméra. J'aurais apprécié avoir un support de la même qualité pour la caméra. Quant à la liaison entre la caméra et le panneau solaire, elle s'effectue grâce au câble microUSB de 4 mètres. D'ailleurs, il dispose d'un connecteur étanche.

Je n'ai pas rencontré de difficultés particulières pour utiliser le panneau solaire, il fonctionne normalement et alimente très bien la caméra. Lorsque le soleil est moins présent ou absent, la batterie prend le relais de toute façon.

Pour finir, voici les caractéristiques du panneau solaire au niveau de l'énergie :

L'autonomie infinie apportée par le panneau solaire en complément est un bel atout pour éliminer la contrainte liée à l'énergie. Même en Normandie où il n'y a pas toujours du soleil, je vous assure que ça fonctionne !

IV. Initialisation de la caméra

L'initialisation s'effectue grâce à l'application Reolink, disponible sur Android et iOS gratuitement. Le processus d'ajout de la caméra est classique et simple : on commencer par ajouter un nouvel appareil et à scanner le code QR au dos de la caméra. Bien sûr, au préalable il faut allumer la caméra.

Après avoir réalisé cette première étape, il est nécessaire d'indiquer les informations de connexion au réseau Wi-Fi : cela va générer un code QR sur le smartphone. Il faudra positionner l'optique de la caméra face au smartphone pour qu'elle scanne le code et se connecte à votre WiFi.

Lorsque la connexion est établie, il reste à définir un mot de passe personnalisé afin de sécuriser l'accès à la caméra, puis à lui donner un petit nom. Ensuite, on peut commencer à l'utiliser et la caméra nous souhaite la bienvenue : Welcome to Reolink. Concrètement, comptez 2 minutes pour réaliser l'initialisation.

Pour l'installation physique sur un mur ou un plafond, il faudra utiliser le support fournit par Reolink. Il est en plastique et me semble un peu light : à voir dans le temps, en fait.

V. Utilisation et configuration

L'accès à la caméra s'effectue à partir de l'application mobile, que ce soit en étant connecté au réseau local de son domicile ou à distance via une connexion mobile. Aucune souscription payante n'est demandée pour utiliser les fonctionnalités de la caméra.

L'application offre un bon nombre de fonctionnalités pour contrôler la caméra :

Globalement, l'application intègre de nombreuses fonctionnalités mais c'est désorganisé et le nom de certaines fonctions n'est pas très explicite. Par exemple, la section "Réglages PIR" ne va pas parler à tout le monde : il faut déjà savoir que cela fait référence aux capteurs infrarouges.

Pour le moment, l'Argus PT propose uniquement le stockage des enregistrements sur carte microSD. En fait, le stockage sur le Cloud Reolink n'est pas encore disponible en France. C'est dommage, mais il faudra encore patienter au minimum jusqu'à l'année prochaine pour en profiter. Malheureusement, il n'est pas possible de stocker les enregistrements sur un NAS via le protocole RTSP ou via FTP.

La détection de jour fonctionne parfaitement et l'image est vraiment de bonne qualité. L'application permet en complément d'ajuster la sensibilité, ce qui sera d'autant plus utile pour la détection nocturne. En mode nocturne, il y a une perte de qualité indéniable au niveau de l'image et il faut être à maximum 6 mètres de la caméra pour être détecté.

Lorsqu'un mouvement est détecté, un enregistrement vidéo commence. Par défaut, sa durée est de 8 secondes. Il y a deux autres valeurs possibles : 15 secondes et 30 secondes. Ce qu'il manque concrètement, c'est le suivi des mouvements : lorsqu'un mouvement est détecté, la caméra reste fixe. Dommage qu'elle ne suive pas le mouvement de la personne afin d'exploiter pleinement le fait qu'elle soit motorisée.

L'application permet d'exclure certaines zones de la détection en créant des zones appelées "filtre de confidentialité". La zone sera complètement floutée sur l'image. Cette fonction est intéressante si votre caméra prend un peu chez le voisin dans son champ de vision...

VI. Conclusion

La caméra Reolink Argus PT est très intéressante, d'une part car elle est totalement autonome grâce à la connexion Wi-Fi et au panneau solaire, et d'autre part car elle est motorisée (dommage que ce soit sous exploité). Vendue 154.99 euros, son prix descend de temps en temps aux alentours de 130 euros. Son prix de base est très correct et lui permet d'avoir un bon rapport qualité/prix.

L'application est très complète et propose de nombreuses fonctionnalités pour pleinement profiter de la caméra. Comme je le disais, c'est dommage que ce soit désorganisé dans l'application et parfois il est difficile de retrouver un paramètre facilement. Finalement, le résultat pourrait être encore plus satisfaisant avec quelques options supplémentaires sur le stockage des enregistrements, le suivi des mouvements lors d'une détection et une meilleure organisation des paramètres au sein de l'application pour gagner en ergonomie.

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Windows 10 – KB4577063 pour corriger WSL 2 et les problèmes d’Internet

mardi 6 octobre 2020 à 15:06

Microsoft a publié la mise à jour KB4577063 à destination de Windows 10 pour corriger différents bugs, dont deux gênants pour de nombreux utilisateurs.

En effet, les mises à jour récentes avaient créées des dysfonctionnements au sein de WSL 2 (Windows Subsystem for Linux) où le message d'erreur "Elément non trouvé" s'affichait. Par ailleurs, ces mêmes mises à jour avaient impactées la connexion Internet sous Windows 10, celle-ci s'affichait comme défaillante alors que la connexion en elle-même était stable et fonctionnelle. L'icône réseau dans la barre des tâches basculait sur l'état "Pas d'accès Internet". Compte tenu de l'importance d'une connexion Internet sur un PC, ce problème aléatoire s'avère perturbant pour les utilisateurs (et le service informatique).

La mise à jour KB4577063 va corriger ces deux problèmes et elle est disponible via Windows Update et le catalogue Microsoft Update. Elle va être déployée automatiquement par l'intermédiaire du Patch Tuesday d'Octobre 2020 qui sera diffusé à partir du mardi 13 octobre.

Si vous ne souhaitez pas attendre, vous pouvez retrouver cette mise à jour sur le catalogue Microsoft Update en ligne ou sur votre PC au sein des mises à jour facultatives. Un redémarrage sera nécessaire pour que Windows applique les modifications au sein du registre et des API Windows.

Page Microsoft - KB4577063

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Rock Pi X : architecture x86 et même format qu’un Raspberry Pi

mardi 6 octobre 2020 à 12:00

Le Rock Pi X est un ordinateur monocarte qui fait tout de suite penser au célèbre Raspberry Pi, et pour cause il fait la même taille. Sa principale différence : l'architecture de son processeur.

Le Rock Pi X intègre un processeur Intel x86, ce qui signifie qu'il peut faire tourner Windows 10 nativement. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives. Il est l'œuvre de la société Radxa, une société chinoise basée à Shenzhen.

La carte de 85 x 54 mm est équipée par un processeur Intel Atom x5-Z8350 cadencé à 1,44 GHz et qui peut atteindre 1,84 GHz en mode boost. La puce graphique Intel Gen8 HD est intégrée à ce CPU.

Concernant la partie RAM, elle est de type LPDDR3-1866 et il est possible d'avoir 1, 2 ou 4 Go de RAM. Pour faire tourner Windows 10, il sera préférable de partir sur 4 Go. Concernant le stockage, il y a deux options puisqu'il y a un lecteur de carte microSD mais également une mémoire flash eMMC de 8, 16, 32, 64 ou 128 Go. À l'instar du Raspberry Pi, l'ordinateur de chez Radxa intègre un connecteur GPIO 40 broches : intéressant pour étendre les capacités de la carte.

Enfin, au niveau des connecteurs, nous avons : 1 x HDMI 2.0, audio jack 3.5mm, 1 x USB-A 3.0, 3 x USB-A 2.0 et un port USB-C. Pour la connectivité réseau, il y a également un port Gigabit Ethernet RJ45 avec support du PoE, une puce Wi-Fi 5 ainsi que le Bluetooth 4.2.

Il est à noter qu'il ne s'agit pas du premier ordinateur de petite taille à embarquer un processeur x86. Par contre, c'est la première fois que l'on arrive sur une carte qui fait la même taille que le Raspberry Pi. Il serait intéressant de voir dans quelle mesure les accessoires du Raspberry Pi sont compatibles avec ce modèle.

Reste maintenant à se le procurer : le tarif officiel est de 39$ et ce prix évolue en fonction de la configuration sélectionnée.

Retrouvez le Wiki officiel : Rock Pi X : Specs

Source

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