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Serrures connectées : Nuki dévoile deux nouveaux modèles et des accessoires

jeudi 4 novembre 2021 à 16:07

Le fabricant Nuki a dévoilé deux nouveaux modèles de serrures connectées : Smart Lock 3.0 et Smart Lock 3.0 Pro, avec un prix de départ fixé à 159 euros. À cela s'ajoutent un capteur de porte et un cylindre universel.

Lorsque l'on parle maison connectée et que l'on évoque le sujet des serrures connectées, il est difficile de ne pas parler de Nuki. Avec plus de 200 000 serrures connectées vendues, Nuki est le leader européen de ce secteur. Pourtant, il y a encore une marge de progression puisque seulement 1,5% des portes de maisons individuelles sont équipées.

Smart Lock 3.0 et Smart Lock 3.0 Pro

La serrure Smart Lock 3.0 est la version de démarrage de cette nouvelle génération et son prix est fixé à 149 euros. Elle reprend toutes les fonctionnalités de la génération précédente, et se veut toujours simple à installer (à condition d'avoir une porte compatible) et sans percer le moindre trou. L'entreprise Nuki a amélioré le mécanisme de verrouillage pour le rendre plus silencieux et le bouton intégré à la serrure permet d'effectuer le verrouillage/déverrouillage. Enfin, ça, c'est la première option puisque la serrure connectée est pilotable à partir d'une application pour smartphone (il devient une véritable clé numérique) mais pour le faire à distance vous avez besoin du Nuki Bridge avec cette version.

Nuki Smart Lock 3.0 Pro

Quant à la serrure Smart Lock 3.0 Pro, elle est plus haut de gamme et sera vendue plus cher : 249 euros. Par exemple, le bouton en plastique de la version standard est remplacé par un bouton en acier inoxydable avec un effet brossé. Cette version Pro intègre également le Power Pack, c'est-à-dire une batterie qui va prendre la place des piles afin d'étendre l'autonomie de la serrure connectée. Ce n'est pas tout puisque cette version Pro intègre le Wi-Fi directement donc elle peut se connecter directement à Internet via votre Box sans s'appuyer sur le Nuki Bridge (contrairement à la Smart Lock 3.0 standard). Ce qui signifie que la serrure connectée est pilotable depuis n'importe où avec votre smartphone.

Enfin, ces serrures connectées sont compatibles avec les accessoires existants (Nuki Keypad, Nuki Bridge, Nuki Fob, etc.), mais aussi avec des systèmes externes comme Apple HomeKit, Amazon Alexa, Google Assistant, IFTTT, etc.

Nouveaux accessoires : Nuki Door Sensor et Nuki Universal Cylinder

Le capteur de porte Nuki Door Sensor est vendu 39 euros et il permet de surveiller l'état de votre porte d'entrée. Par exemple, si la porte d'entrée est ouverte pendant plus de 5 minutes (selon une durée définie) ou si une porte normalement verrouillée est ouverte, vous pouvez recevoir une alerte. Il est compatible avec cette troisième génération de serrures connectées uniquement.

Par ailleurs, le Nuki Universal Cylinder est un cylindre universel qui pourrait bien permettre à Nuki de conquérir de nouveaux clients. En effet, certains cylindres ne sont pas compatibles avec les serrures connectées, notamment celles de Nuki, car il n'est pas possible d'effectuer un déverrouillage de l'extérieur si une clé est restée sur la porte à l'intérieur. Cette fonction d'urgence est recommandée, mais pas présente sur toutes les portes. Développé avec la société M&C, le cylindre de Nuki respecte les normes de sécurité les plus strictes , s'adapte en longueur pour être ajusté à votre porte et bien sûr, il permet l'installation de la serrure Nuki. Le cylindre universel de Nuki sera livré avec 5 clés et proposé au prix de 79 euros. Cela rajoute un surcout en plus de la serrure connectée, mais il permettra à certaines personnes d'outrepasser la problématique liée à un cylindre incompatible.

Si vous souhaitez savoir si votre porte est compatible ou non, rendez-vous sur le site de Nuki : Compatibilité Nuki Smart Locks

Pour plus d'infos, rendez-vous sur le site officiel : Nuki.io

Source : communiqué de presse officiel

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Comment désinstaller une mise à jour Windows par GPO ?

jeudi 4 novembre 2021 à 10:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment désinstaller une mise à jour Windows par GPO à l'aide d'un script et d'une simple commande.

Ces derniers temps, les mises à jour Windows ont donné du fil à retordre aux administrateurs système... Notamment à cause des problèmes d'impression à répétition. Oups, je viens de parler d'un sujet sensible... Dans certains cas, désinstaller la mise à jour à l'origine du dysfonctionnement est suffisant. Alors même si c'est toujours gênant de désinstaller une mise à jour, quand les perturbations sont trop importantes, on n'a pas toujours le choix.

Plutôt que de supprimer la mise à jour à la main sur chaque poste de travail ou chaque serveur, on peut s'appuyer sur un script qui va venir désinstaller la mise à jour Windows automatiquement.

Note : si vous utilisez un serveur WSUS pour gérer les mises à jour et les déployer sur votre parc informatique, sachez qu'il y a une option qui permet d'approuver une mise à jour pour la suppression, plutôt que l'installation. Cela peut représenter une solution intéressante à la place du script exécuté via GPO.

La première étape avant de commencer consiste à récupérer le nom de la mise à jour à désinstaller. Si c'est la mise à jour d'octobre 2021 pour Windows 10 qui vous embête, ce sera la KB5006670 tandis que si c'est sur Windows 11, ce sera la KB5006674. Dans tous les cas, la procédure reste la même.

Si vous cherchez simplement à désinstaller une mise à jour manuellement via l'interface graphique, suivez ce tutoriel :

II. Désinstaller une mise à jour Windows en ligne de commande

Avant de voir comment désinstaller une mise à jour Windows par GPO, on va d'abord le faire en ligne de commande en local sur un seul poste. Cela va permettre de tester notre commande de désinstallation. Si elle fonctionne, il ne restera plus qu'à l'ajouter dans un script à exécuter par GPO, mais vous allez voir que ce n'est pas si évident.

A. Désinstaller une mise à jour avec WUSA

Pour supprimer une mise à jour, vous pouvez utiliser l'outil natif "wusa.exe". La syntaxe est la suivante :

wusa.exe /uninstall /kb:<numéro KB> /norestart /log

Par exemple pour la mise à jour KB5006670 :

wusa.exe /uninstall /kb:5006670 /norestart /log

La commande ci-dessus va permettre de désinstaller la mise à jour KB5006670, sans redémarrer l'ordinateur à la fin de l'opération. L'option "log" est facultative, mais elle permet de générer un événement (log) sur la machine locale et visible via l'Observateur d'événements.

Désinstaller màj Windows en ligne de commande

Il est à noter que le commutateur "/quiet" ne fonctionne plus sur Windows 10 et sur Windows 11. Pourtant il était bien pratique puisqu'il permettait de désinstaller une mise à jour de façon silencieuse, alors que là il faut valider manuellement.

Par conséquent, la méthode avec WUSA n'est pas viable pour être utilisée avec notre GPO. Voyons une autre méthode.

B. Désinstaller une mise à jour avec DISM

DISM est un autre outil intégré à Windows qui permet d'agir sur une image Windows en ligne ou hors ligne, notamment pour réparer les fichiers système. Il sert aussi à gérer les fonctionnalités et mises à jour installées.

Pour lister les paquets installés (fonctionnalités à la demande, mise à jour, etc.) on va utiliser l'option /Get-Packages. En effectuant un filtre sur la chaîne "Package_for" on va pouvoir récupérer seulement les mises à jour.

dism /Online /Get-Packages /Format:table | findstr "Package_for"

On remarque que la difficulté, c'est de trouver le nom de la mise à jour à désinstaller, car il n'y a pas le nom "KBXXXXXX" comme d'habitude... Il faut essayer de faire le lien entre le nom "Package_for_" et le numéro de KB que l'on recherche. Pour cela, on peut s'aider du numéro de version à la fin du nom du paquet, plus il est haut, plus la mise à jour est récente, et de la date d'installation. On retrouve aussi la date d'installation dans l'historique d'installation des mises à jour.

Dans ce cas, j'ai pu déterminer que la KB5006674 est associée au nom de package suivant :

Package_for_RollupFix~31bf3856ad364e35~amd64~~22000.258.1.5

Il ne reste plus qu'à constituer la commande de désinstallation avec DISM.

Au final, la commande DISM ressemble à la commande WUSA, sauf que les noms des paramètres sont un peu différents, et que cette fois-ci on peut effectuer l'opération silencieusement ! Cela fonctionne sur Windows 10 et sur Windows 11.

dism /Online /Remove-Package /PackageName:Package_for_RollupFix~31bf3856ad364e35~amd64~~22000.258.1.5 /quiet /norestart

Au bout de quelques minutes, la mise à jour est supprimée de votre machine !

C. Le module PowerShell PSWindowsUpdate

Une autre méthode consiste à utiliser le module PowerShell nommé PSWindowsUpdate et qui permet de gérer Windows Update via des commandes PowerShell. Il est disponible sur la PowerShell Gallery donc on peut l'installer facilement :

Install-Module -Name PSWindowsUpdate

Dans ce cas, la commande devient :

Remove-WindowsUpdate -KBArticleID KB5006670 -NoRestart

Ensuite, la commande ci-dessous ne devrait rien retourner puisque la mise à jour est désinstallée :

 Get-WindowsUpdate -KBArticleID KB5006670

Pour la suite de ce tutoriel, je vais utiliser DISM puisque c'est un outil natif et qu'il permet de désinstaller la mise à jour de façon silencieuse.

III. Désinstaller une mise à jour par GPO

Désormais, nous allons automatiser la suppression de la mise à jour Windows par GPO. Ouvrez le Bloc-notes sur votre serveur afin de créer un script avec une seule ligne, correspondante à la commande DISM vue précédemment.

Enregistrez ce fichier au format ".bat" ou ".cmd", car c'est un script MS-DOS classique. Ce n'est pas nécessaire d'utiliser un script au format PowerShell même si c'est possible.

Supprimer mise à jour par GPO

Ensuite, créez une nouvelle GPO nommée "Desinstaller-KB5006674", ou autrement. Modifiez cette GPO et parcourez les paramètres comme ceci :

Configuration ordinateur >  Stratégies > Paramètres Windows > Scripts (démarrage/arrêt)

Vous avez deux choix : désinstaller la mise à jour au démarrage ou à l'arrêt de Windows. Si c'est fait au démarrage, il y a des chances que ce soit fait plus rapidement, car oui, il faut démarrer une machine avant de l'arrêter ! Trêve de plaisanterie, sinon il faudra attendre le prochain arrêt de la machine.

Ensuite, dans l'onglet "Scripts" cliquez sur le bouton "Ajouter".

Une fenêtre s'ouvre, cliquez sur "Parcourir". Vous arrivez dans le dossier "Machine\Scripts\Startup" de votre GPO (si c'est un script de démarrage). Prenez votre script BAT créé précédemment et collez-le à cet emplacement. Sélectionnez-le et validez, vous devez obtenir ceci :

Note : vous pouvez aussi stocker le script à un autre endroit, mais dans ce cas indiquez le chemin UNC vers le script.

Script suppression mise à jour Windows

Validez et fermez la GPO, car elle est prête ! Il ne vous reste plus qu'à faire les liaisons pour cibler les machines qui vont bien. Pour affiner le filtrage, vous pouvez créer un groupe de sécurité dans l'AD qui contiendra uniquement les machines sur lesquelles désinstaller la mise à jour et ajuster le filtrage de sécurité de la GPO.

La suite des événements se situe sur le poste client où vous devez mettre à jour les GPO (gpupdate /force) et redémarrer la machine. Au prochain démarrage, la mise à jour sera désinstallée automatique grâce à la GPO !

IV. Conclusion

Grâce à l'utilitaire DISM et à une GPO toute simple, nous venons de voir comment supprimer une mise à jour Windows sur plusieurs machines. Si vous souhaitez miser sur PowerShell, vous devez plutôt utiliser le module PowerShell "PSWindowsUpdate", mais avec DISM ça fonctionne très bien. Par contre, on a pu voir que WUSA est un peu mis de côté puisque le commutateur /quiet ne fonctionne plus et c'est bien dommage.

Si vous avez un serveur WSUS, je vous recommande de gérer les désinstallations des mises à jour depuis ce serveur directement. Si vous décidez d'utiliser une GPO malgré la présence d'un WSUS, il faudra penser à bloquer la mise à jour en question sur votre serveur WSUS pour éviter que Windows l'a réinstalle à chaque fois.

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Sur Windows 11, certaines applications ne s’ouvrent pas : que faire ?

jeudi 4 novembre 2021 à 07:32

Depuis quelques jours, certains utilisateurs de Windows 11 se plaignent de ne plus pouvoir utiliser certaines applications intégrées à Windows. Sachez que ce problème est dû à un certificat qui est expiré !

Microsoft explique que depuis le 1er novembre 2021, certains utilisateurs ne peuvent plus ouvrir certaines applications intégrées à Windows 11, car ils n'ont pas installé la mise à jour KB5006746, disponible depuis le 21 octobre 2021. En cause ? Un certificat qui a expiré le 31 octobre 2021.

Les machines qui exécutent Windows en mode S sont plus impactées, car elles sont limitées aux applications modernes et notamment celles intégrées par Microsoft.

Voici la liste des applications impactées et qui ne veulent plus s'ouvrir :

La mise à jour KB5006746 est proposée sur votre machine en tant que mise à jour optionnelle pour le moment. Vous devez déclencher son installation à partir de Windows Update pour corriger ces problèmes, même si cela ne s'applique pas à l'Outil capture d'écran en mode S. Microsoft recherche une solution complémentaire.

Pour rappel, je vous ai déjà parlé de cette mise à jour dans un précédent article, car elle corrige d'autres bugs, notamment les problèmes de performance en jeux sous Windows 11. Visiblement, la mise à jour KB5006746 pourrait rapidement devenir indispensable.

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Meta décide d’abandonner la reconnaissance faciale sur Facebook

mercredi 3 novembre 2021 à 13:30

Facebook a fait une annonce surprenante : la fonctionnalité de reconnaissance faciale ne sera plus utilisée sur le réseau social et 1 milliard de profils de reconnaissance faciale vont être supprimés.

Lancée en 2010, la fonction de reconnaissance faciale de Facebook va être abandonnée et les identifications supprimées. Jusqu'ici, elle permettait d'identifier automatiquement les personnes présentent sur une photo grâce à l'intelligence artificielle. Pour cela, Facebook s'appuyait sur les données de votre profil, notamment les photos et les photos sur lesquelles vous étiez identifié. Grâce à ces données, Facebook pouvait établir un profil de reconnaissance faciale pour chaque utilisateur.

Dans son communiqué de presse, l'entreprise Meta (nouveau nom de l'entreprise Facebook) précise : « Nous arrêtons le système de reconnaissance faciale de Facebook. Les personnes qui y ont adhéré ne seront plus reconnues automatiquement dans les photos et les vidéos et nous supprimerons les modèles de reconnaissance faciale de plus d'un milliard de personnes ». Ce système sera toujours utilisé pour des cas spécifiques, notamment pour vérifier l'identité d'un utilisateur ou lutter contre l'usurpation d'identité. Les données seront supprimées dans les prochaines semaines.

On peut se demander pourquoi Meta a pris cette décision maintenant, est-ce pour marquer le coup et affirmer de nouvelles intentions une semaine après le changement de nom de Facebook vers Meta ? Ou alors, on peut imaginer que Meta utilisera toujours la reconnaissance faciale en tâche de fond au sein de ses algorithmes, sans que cela soit perceptible sur l'interface du réseau social Facebook ?

Quel est votre avis sur le sujet ?

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NAS – Test ASUSTOR Drivestor 2 (AS1102T)

mercredi 3 novembre 2021 à 13:00

I. Présentation

On se retrouve aujourd'hui pour le test de l'ASUSTOR AS1102T alias Drivestor 2, un NAS deux baies d'entrée de gamme qui est proposé au prix de 179,00 euros.

Voici les caractéristiques principales :

Une fiche technique minimaliste, mais conforme à ce que l'on attend d'un entrée de gamme, d'autant plus que l'on a le droit à deux ports USB 3.2 et surtout une interface 2,5 Gbit/s : de quoi se faire plaisir et d'avoir de belles performances. C'est ce que nous vérifierons dans la partie de ce test dédiée aux performances.

II. Déballage, design et montage

Même s'il s'agit d'un modèle d'entrée de gamme, l'emballage n'est pas négligé pour autant ! ASUSTOR propose un packaging soigné, où l'on peut obtenir les informations essentielles sur ce modèle, et le matériel est correctement emballé et protégé.

À l'intérieur, le NAS est accompagné par son alimentation externe, un câble réseau de catégorie 5e,  un guide d'installation rapide et 8 vis pour fixer les disques durs à l'intérieur du boîtier.

L'ASUSTOR AS1102T ne bénéficie pas de la façade taillée en forme de diamant comme sur d'autres modèles, mais d'un boîtier un peu plus classique comme celui de l'ASUSTOR AS3202T. Même si la forme du boîtier est classique, la façade est tout de même travaillée et propose des reflets sympas.

Sur la façade logotée ASUSTOR, nous retrouvons plusieurs LEDs correspondantes à l'alimentation, à l'état du système, au réseau et à l'activité des disques durs. Un peu plus bas sur la façade, nous retrouvons un port USB, qui est bien pratique.

Je n'ai pas mentionné le bouton d'alimentation, mais c'est normal, il est à l'arrière du boîtier (dans le haut, heureusement), ce qui n'est pas habituel chez ASUSTOR, et ce qui n'est pas très pratique si vous ne souhaitez pas laisser le NAS actif tout le temps. Néanmoins, le NAS peut être géré via l'application AiMaster et même démarré à distance depuis n'importe où avec le Wake on WAN.

À l'arrière, nous retrouvons le second port USB, le ventilateur, le système de verrouillage Kensington, ainsi que deux boutons : le bouton Power et le bouton Reset. Sans oublier le port RJ45 en 2,5 Gbit/s, un débit qui est devenu un standard chez ASUSTOR et c'est d'autant plus appréciable que le fabricant propose désormais un switch avec des ports 2,5 Gbit/s. En dessous, nous avons 4 patins antidérapants, qui vont permettre d'atténuer les vibrations et de surélever le NAS pour faciliter la circulation de l'air.

Pour monter les disques durs, ne cherchez pas à retirer les baies de disque, car il n'y en a pas. Il faut ouvrir le boîtier en retirant les deux vis à l'arrière pour accéder au cœur du NAS. Cela va permettre de positionner les disques et de les visser ; une action réalisable sans outil, car il s'agit de vis à tête moletée. En soi, le montage n'est pas difficile (et c'est à faire qu'une fois...), mais c'est un peu moins pratique que le système de rack sans outil qu'ASUSTOR propose sur certains modèles, même si là le montage s'effectue toujours sans outil.

Il faut savoir que ce modèle peut accueillir uniquement des disques durs au format 3,5 pouces. Ce n'est pas étonnant puisqu'il s'agit d'un modèle d'entrée de gamme, susceptible d'accueillir aussi des disques d'entrée de gamme.

À l'inverse, il s'agit d'un modèle évolutif puisqu'il peut être connecté à une unité d'expansion AS6004U de 4 baies qui viendra se connecter en USB afin de passer de 2 à 6 baies sur l'AS1102T. Comme il a deux ports USB, on peut même imaginer connecter deux unités d'expansion, si l'on voit les choses en grand !

Avec l'AS1102T, ASUSTOR propose un boîtier sobre, mais élégant malgré tout grâce à une jolie façade. À mon sens, ce boîtier à un inconvénient : le bouton d'alimentation positionné à l'arrière.

III. Le système d’exploitation ADM 4.0

Comme pour le test précédent, ce NAS ASUSTOR tourne sur le système ADM 4.0 sauf que cette fois-ci, il s'agit d'une version stable.

Ci-dessous en image, l'initialisation du NAS à partir d'un ordinateur et d'un navigateur Internet. Il existe une alternative sur mobile avec l'application mobile AiMaster. Plusieurs écrans successifs s'affichent afin de configurer le NAS pour la première utilisation : mode personnalisé, mode 1-click, nom du NAS, compte admin, date et heure, gestion du stockage, etc... L'essentiel est là pour configurer les paramètres de base.

Voici des copies écrans des différentes étapes :

À la fin, on arrive sur le Bureau virtuel du système ADM. La première fois, un assistant s'exécute pour vous proposer une petite visite guidée du système. L'interface est fluide et jolie, avec des icônes et des fenêtres aux coins arrondis, un peu comme sur Windows 11.

Sur la partie de droite, on peut activer un panneau latéral avec plusieurs widgets dans le but d'afficher les utilisateurs connectés, l'utilisation des ressources du système, l'état du stockage et les journaux. On peut voir qu'au repos, le NAS consomme 36% de RAM et entre 1 et 2% de CPU.

Si vous souhaitez des détails complets sur les nouveautés d'ADM 4.0, notamment les options de personnalisation de la page de connexion et la nouvelle application Web Center, je vous invite à lire mon test sur l'ASUSTOR Drivestor 2 Pro.

Sur les NAS ASUSTOR, comme chez la concurrence, nous avons les fonctionnalités natives intégrées au système, mais cette base n’est pas figée ! Pour faire évoluer votre NAS et lui ajouter de fonctionnalités supplémentaires, il faut s’orienter vers le magasin d’applications, en l’occurrence l’App Central sur le système ADM. Il contient des applications développées par ASUSTOR, mais aussi des applications proposées par des développeurs tiers.

L'App Central contient plusieurs sections, notamment les applications officielles, les meilleures applications et ensuite on peut rechercher les applications par catégories (blog, base de données, domotique, formation en ligne, hébergement Web, gestion de contenu, etc.).

Voici quelques applications disponibles dans l’App Central d’ASUSTOR :

Sur ce modèle, ce ne sera pas possible d'utiliser VirtualBox car il y a 1 Go de RAM et il faut minimum 4 Go pour utiliser cette application. Par contre, Docker est utilisable sur ce modèle d'entrée de gamme donc vous pouvez créer des containers. Néanmoins, il sera tout à fait possible d'héberger une application Web comme NextCloud pour créer votre Cloud privé, de mettre en place le VPN pour l'accès à distance à votre réseau local ou encore la gestion de votre collection de photos avec PhotoGallery.

Même s'il s'agit d'un modèle d'entrée de gamme, il dispose d'un système ADM complet avec l'ensemble des fonctionnalités. Voici quelques-unes des fonctions intégrées au système :

Si vous décidez de gérer une bibliothèque de vidéos sur le NAS avec LooksGood, sachez que l'AS1102T est capable de réaliser du transcodage 4K : un modèle d'entrée de gamme capable de réaliser ce type de traitement, ce n'est pas une généralité, loin de là. Sans oublier que la lecture sera possible sur mobile grâce à l'application AiVideos liée à LooksGood. ASUSTOR propose d'autres applications pour interagir avec son NAS depuis son smartphone ou sa tablette (AiMaster, AiData, AiMusic, AiDownloads, etc.).

IV. Performances ASUSTOR AS1102T

Nous avons fait connaissance avec le matériel et le système ADM. Il est temps de s'intéresser aux performances du NAS Drivestor 2 (AS1102T). Bien sûr, au préalable j'ai monté les disques sans outil. La classe.

De la même façon que pour mes tests précédents, je vais utiliser deux disques Western Digital RED de 4 To (5400 rpm) destinés aux NAS. Ils sont montés en RAID-0 pour optimiser les performances, le système de fichiers EXT4 sera utilisé. Pour la partie réseau, je vais tester deux cas : 1 Gbit/s dans le premier cas, et 2.5 Gbit/s dans le second cas avec l'adaptateur officiel ASUSTOR.

En complément, je vais m'appuyer sur quatre échantillons de fichiers :

De son côté, ASUSTOR annonce 215 Mo/s en lecture et 270 Mo/s en écriture, en mode séquentiel, avec deux disques montés en RAID-1.

A. Benchmark avec connexion 1 Gbit/s

Commençons par les performances avec une liaison Ethernet 1G : le débit le plus répandu à ce jour sur les switchs et les Box, donc je pense que ces mesures intéresseront de nombreuses personnes.

B. Benchmark avec connexion 2.5 Gbit/s

Puisque le NAS est équipé d'une carte 2.5 Gbit/s, nous allons voir ce qu'elle peut nous offrir comme performance, et voir aussi si le CPU et la RAM répondent présent. Pour cela, je vais utiliser une liaison RJ45 directe entre mon PC et le NAS, en utilisant l'adaptateur USB-Ethernet 2.5 GHz d'ASUSTOR.

C. Le CPU et la RAM

Lors des tests de performance en 2,5 Gbit/s, on peut voir qu'il y a des pics d'activité au niveau de la RAM et du CPU. C'est tout à fait logique, et on peut voir que la RAM plafonne à environ 80% d'utilisation, tandis que le CPU accepte un peu mieux la charge (maximum 65%). C'est une bonne nouvelle de voir que le NAS répond présent lorsqu'il est sollicité de façon intensive, pendant plusieurs minutes. Cela risque d'arriver si vous l'utilisez pour effectuer du transcodage 4K...

D. Mon avis sur les performances

Si l’on regarde attentivement les graphiques ci-dessus, et que l'on compare ces graphiques avec d'autres modèles plus haut de gamme, on peut voir que l'ASUSTOR AS1102T n'a pas à rougir ! Les performances en 1 Gbit/s sont conformes à ce que l'on peut attendre avec un réseau qui utilise ce débit. Avec la connexion 2,5 Gbit/s, on franchit un cap pour atteindre 214 Mo/s en écriture dans le meilleur des cas, sur une installation en RAID-0.

Alors même si la RAM et le CPU montent plus rapidement dans les tours que sur les modèles de gamme supérieure, le NAS répond présent et ce qui compte. Ces résultats montrent que le CPU RealTek RTD1296 est réellement performant !

On peut comprendre le choix d'ASUSTOR de ne pas permettre l'utilisation de disques 2,5 pouces, et donc de disques SSD sur ce modèle, car ce sont surement le CPU et la RAM qui seraient arrivés à saturation avant les disques.

V. Conclusion

Pour 179 euros, vous pouvez vous offrir un NAS qui tient la route et qui répondra présent : il bénéficie du nouveau système ADM 4.0 et d'un CPU RealTek qui est étonnant dans le bon sens, car les performances sont très satisfaisantes. Disons que pour mettre à la maison afin de stocker ses données et faire un peu de streaming à partir de sa bibliothèque de vidéos locale, l'AS1102T alias Drivestor 2 sera un très bon compagnon au quotidien. En prime, les utilisateurs avertis pourront même s'essayer à la gestion de containers avec Docker.

Autre point à noter, c'est la garantie de 3 ans proposée par ASUSTOR alors qu'elle est bien souvent limitée à 2 ans chez les concurrents. De quoi être serein pendant les trois prochaines années en cas d'incident.

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