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Elephone P8000, un air de famille avec le P7000

mardi 13 octobre 2015 à 14:30

L’Elephone P8000 complète la gamme de smartphones proposée par Elephone depuis quelques mois déjà, il a un air de famille important du point de vue des caractéristiques avec le P7000, que nous avons eu en test.

elephone-p8000

Avant de parler comparaison, voici un tour d’horizon des caractéristiques de l’Elephone P8000 :

– Système d’exploitation : Android 5.1
– Processeur : MTK6753, 64 bits, octa-core cadencés à 1,3 GHz
– Puce graphique : ARM Mali-T720
– RAM : 3 Go
– Mémoire de stockage : 16 Go
– Écran : 5,5 pouces IPS avec une résolution Full HD
– Lecteur d’empreintes digitales “Touch ID” à 360°
– Capteur photo arrière : 13 Mpixels avec flash et enregistrement vidéo en 1080p
– Capteur photo en façade : 5 Mpixels avec définition VGA
– Dual-SIM
– Bluetooth 4.0
– Poids : 203 grammes

La différence entre le P7000 et le P8000 se situe surtout au niveau du processeur puisque celui du P8000 est légèrement moins puissant : 1,3 GHz contre 1,7 GHz pour le P7000, le tout en octa-core. Cependant, le P8000 dispose d’une batterie plus costaud ce qui promet une meilleure autonomie puisque le P8000 embarque une batterie de 4000 mAh contre 3450 mAh pour le P7000. Comme le P7000, le P8000 ne dispose pas de la NFC (pour ceux qui se poseraient la question).

Cette comparaison entre ces deux smartphones très proche vous permettra de faire votre choix entre deux produits très proche (sans parler du design), avec une meilleure autonomie d’un côté (et un prix légèrement plus faible – P8000) ou plus de puissance de l’autre (P7000).

Pour voir les produits Elephone : Elephone

Pour rappel : Test Elephone P7000

Android 6.0 Marshmallow : Le Wi-Fi plombe l’autonomie

mardi 13 octobre 2015 à 10:30

Depuis la semaine dernière, le tout nouveau Android est proposé aux utilisateurs d’appareils Nexus 5, 6, 7 et 9. Cette nouvelle version appelée Android 6.0 Marshmallow ravi les utilisateurs notamment par le lot de nouveautés apportées, cependant il y a une ombre au tableau : un bug entraîne une surconsommation de la batterie par la connexion Wi-Fi.

Android Marshmallow est censé augmenter nettement l’autonomie des terminaux notamment par le biais de Project Doze, mais à cause de ce bug, ce n’est pas le cas. Même lorsque le Wi-Fi est désactivé, il consomme de la batterie.

À cause de ce bug, le Wi-Fi est le processus qui consomme le plus sur le smartphone pouvant aller jusqu’à 110% comme me le remontait notre rédacteur Jérémy, qui m’a remonté une copie d’écran de son Nexus 5 :

android-6-bug-wifi

Google devrait réagir prochainement et corriger ce bug qui est contreproductif pour les utilisateurs de la dernière mouture d’Android…

Installation de Windows 10 et premier contact

mardi 13 octobre 2015 à 09:45

I. Présentation

Ca y est, depuis le 29 juillet 2015, le très attendu Windows 10 :-) est officiellement disponible en version finale. Je vous propose donc de faire un petit tour d’horizon du sujet au travers d’un article, certes un peu long mais plein d’illustrations :-)

Ne vous attendez pas à un scoop dans cet article. Il s’agit d’une simple présentation d’installation de Windows 10, dans une machine virtuelle, sous Virtualbox 5.0. Le but étant d’initialiser un premier contact avec Windows 10, à partir d’un poste Windows 7 sp1 ou +, sans procéder à la mise à jour de votre système existant.

Pour faire court, la gamme de cette nouvelle mouture Windows est déclinée selon les versions traditionnelles, Famille, Professionnel ou PRO, et Entreprise, ainsi que de nouvelles déclinaisons telles que “Education” pour le corps enseignant et les étudiants, sans compter les variantes pour ARM, Smartphones ou encore “ioT” pour les objets connectés et l’informatique embarquée.

La première bonne nouvelle, c’est que les images de Windows 10 sont disponibles pour tout le monde. En effet, Microsoft a finalement opté pour une politique de mise à jour gratuite vers Windows  10 pour les détenteurs d’une édition de Windows 7 ou 8 (hors entreprise). Cette offre est à priori valable durant un an.

La seconde annonce, pour le moins surprenante, c’est que Windows 10 est la dernière version majeure du système d’exploitation de Microsoft. Autrement dit, il n’y aura donc pas (selon les dires de la firme), de Windows 11, 12… donc pas de nouvelle licence à acquitter pour les futures évolutions. (Est-ce que cette gratuité nous cache quelque chose, l’avenir nous le dira… A suivre 😀 )

Concrètement, pour installer Windows 10, vous disposez de 2 techniques possibles.

A. Mise à jour de votre système existant via Windows Update

Si vous vous êtes inscrit au programme de réservation de Windows 10, le programme résident, nommé “GWX.exe” vous tiendra au courant de la disponibilité.
.

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GWX : Le programme d’inscription et de notification

Et vous préviendra une fois que la mise à jour sera prête à être téléchargée.

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Notification automatique (pour être aux taquets :-) )

Si vous cliquez sur le lien proposé, le téléchargement démarre immédiatement ou un rappel sera programmé dans une tache planifiée.

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Windows 10 : Téléchargement en cours

Toutefois, il est possible que vous n’ayez toujours pas reçu de notification de disponibilité. Ceci est lié au fait que Microsoft diffuse cette mise à jour via Windows Update, et ce sur plusieurs mois… ou à un souci de configuration de Windows Update cf http://lecrabeinfo.net/resoudre-echec-erreur-probleme-installation-mise-a-jour-windows-10-sur-windows-update.html

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Etat d’avancement au niveau du panneau Windows Update

 

Puis une fois le téléchargement effectué, vous serez invité à mettre à jour votre système immédiatement ou reporter cette opération.

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Vous pouvez choisir la “Mise à niveau ultérieure“. Dans ce cas, une nouvelle échéance vous sera proposée, et le rappel sera stocké dans une tache planifiée.

B. Installation à partir d’un média (cf “Media Creation Tool”)

Si vous ne souhaitez pas attendre, ou dans le cas où la mise à jour ne serait pas encore téléchargée, je vous propose d’opter pour cette seconde technique très simple pour faire vos premiers pas avec cette nouvelle mouture de Windows.

De plus, contrairement à la première, cette technique d’installation via un média, vous permet d’installer un système “propre” dans une autre partition, voire une nouvelle machine virtuelle ou physique 😀

 

II. Créer un média d’installation

A. Utilisez l’outil Media Creation Tool

En premier lieu, vous devez télécharger l’outil “officiel” de Microsoft : “Media Creation Tool

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Media Creation Tool – Page de téléchargement de l’outil 32 ou 64 bits

Voici les liens de téléchargement direct :

Choisissez votre version de l’outil, selon vos préférences. Cela est sans conséquence sur l’architecture de l’image qui sera générée.

Démarrez l’exécutable “MediaCreationTool.exe” et acceptez l’élévation de privilège éventuelle.

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Cochez la seconde option puis cliquez sur “Suivant

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Sélectionnez la langue, puis l’édition ainsi que l’architecture 32, 64 bits ou les deux. Cliquez sur “Suivant

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Cochez l’option de votre choix en fonction du type d’installation désirée, à partir d’une clé USB ou d’un DVD (ou une machine virtuelle). Cliquez sur “Suivant

Selon l’option choisie vous serez invité à choisir un média de type USB dans le 1er cas ou sinon, un emplacement qui recevra le fichier .ISO. Cliquez ensuite sur “Suivant” pour que le téléchargement commence….

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Vous n’avez plus qu’à patienter…

En fait ce programme télécharge provisoirement le sources dans le dossier caché : “$Windows.~WS\Sources“.

Note : Vous pouvez constater la présence de fichiers “.esd” (installx86.esd ou installx64.esd), qui correspondent en fait aux versions encodées des fichiers d’images .WIM.

A la fin du téléchargement, si vous avez opté pour la seconde option, le programme procédera à la création du média. Aucune action n’est requise.

Une fois le processus terminé, il ne vous restera plus qu’à graver le fichier .ISO et/ou cliquer sur le bouton “Terminer

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Vous pouvez aussi utiliser l’ISO (mentionné dans cet écran) dans une machine virtuelle.

Je profite de l’occasion, pour vous encourager à tester la nouvelle mouture de Virtualbox v5.0, disponible ici http://download.virtualbox.org/virtualbox/5.0.0/ pour Linux ou Windows.

Note : A l’instar de son prédécesseur Windows 8, l’édition PRO de Windows 10 propose également l’hyperviseur intégré “Hyper-V”, à activer simplement au niveau des options “Programmes et fonctionnalités”. Il va sans dire qu’il faut tester cette capacité sur une machine physique et d’éviter d’installer un système de virtualisation concurrent afin d’éviter les mauvaises surprises.

 

B. Installation de Virtualbox 5.0.0

 

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Cliquez sur “Next

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Si vous n’avez pas d’objection, conservez les choix par défaut, puis cliquez sur “Next

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Là encore, sauf avis contraire, cliquez sur “Next“.

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Cliquez sur “Yes” si vous êtes prêt à démarrer l’installation.

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Cliquez sur “Install

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Une fois la procédure achevée, cliquez sur “Finish

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On peut constater quelques imperfections de traduction (Certains menus et termes restés en anglais dans la version française) – mais dans l’ensemble le produit est stable et très agréable à l’usage. Bref, que vous ne juriez que par Linux ou que vous ayez vendu votre âme à Microsoft, Virtualbox est un produit complet et simple à mettre en œuvre, idéal pour vos ateliers et autres bacs à sable techniques :-)

 

III. Création de la machine virtuelle

A. Prérequis Windows 10

A l’occasion, voici les prérequis que Microsoft recommande pour une configuration minimale de Windows 10

Architecture 32 bits 64bits
Processeur 1 GHz 1 GHz
Mémoire vive 1 Go 2 Go
Espace disque 16 Go 20 Go
Carte vidéo DirectX 9 ou + avec pilote compatible WDDM 1.0
Résolution écran 800 x 600 (! dixit Microsoft)

En résumé, pratiquement les mêmes recommandations que les versions précédentes.

Concernant la migration des systèmes existants, voici les préconisations:

Editions existantes Nouvelle édition Windows 10
Windows 7 Starter Windows 10 Famille (Home)
Windows 7 Familiale Basic
Windows 7 Familiale Premium
Windows 8.1
Windows 7 Professionnel Windows 10 Pro
Windows 7 Intégrale (Ultimate)
Windows 8.1 Pro
Windows Phone 8.1 Windows 10 Mobile

 

B. Déclaration de la VM Windows 10

Commencez par créer une nouvelle machine virtuelle en sélectionnant le système adéquat.

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Affectez un peu de mémoire (1024Mo pour 32 bits, 2048 pour 64 bits)

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Créez un nouveau disque virtuel.

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Vous pouvez choisir le format de disque virtuel (VDI par défaut). Personnellement, je préfère opter pour le format VHD, peut-être moins performant mais tellement plus simple à manipuler sous Windows (hors ligne).

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Choisissez le type d’allocation d’espace physique. Si vous avez de la place, soit une trentaine de giga disponibles n’hésitez pas à choisir “Taille fixe“.

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Entrez le nom et l’emplacement du fichier de disque virtuel et utilisez le curseur, ou le champ prévu à cet effet afin de stipuler la taille maximale. 20 Go peuvent largement suffire…

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De retour dans la fenêtre de Virtualbox, sélectionnez cette nouvelle machine virtuelle, puis cliquez sur le lien “Stockage

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Sélectionnez ensuite le CD/DVD (Vide) dans l’arborescence de stockage puis cliquez sur l’icône CD située à droite.

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Puis le menu “Choose Virtual Optical Disk File …” et sélectionnez le fichier .ISO précédemment constitué, “C:\Temp\Win10PRO.iso” dans mon exemple. Cliquez sur “OK” pour valider le changement.

Cliquez sur le bouton “Démarrer” (Fleche verte) et c’est parti !…

 

IV. Installation de Windows 10 Pro

Pour ma part, j’avais opté pour l’édition Windows Professionnel en version 32 et 64 bits, d’où le choix au démarrage sur le média.

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Après avoir valider le choix de l’architecture, on arrive sur les écrans “désormais traditionnels” du choix des préférences régionales puis celui d’installation (et/ou de réparation)

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Installation Windows 10 : Préférences régionales d’installation

 

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Installation Windows 10 : Ecran d’accueil (Installation / Réparation)

Avant de poursuivre, on en profite pour vérifier la version et l’architecture, via une invite WinPE, soit [Maj] + [F10]  (Vous vous rappelez ?)

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Contrôle de la version et de architecture via une invite WinPE

En tapant respectivement les commandes “ver” puis “set proc“, on constate qu’il s’agit bien de la dernière version “10.0.10240” en 32 bits (x86) – Quittez cette invite de commande via “Exit” puis cliquez sur le bouton “Installer maintenant

A l’instar de ces prédécesseurs, Windows 10 vous demande une clé d’activation.

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Cliquez sur “Ignorer” (Nous reviendrons plus tard sur cette information)

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Cochez l’accord de licence puis cliquez sur “Suivant

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Du fait qu’il s’agit d’une nouvelle instance, cliquez sur l’option “Personnalisé : Installer uniquement Windows (avancé)

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Si vous n’avez pas de besoin particulier en termes de partition, cliquez sur “Suivant

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Vous pouvez constater que le processus d’installation de Windows 10 est pratiquement identique à celui de ces prédécesseurs (La similitude est à s’y méprendre).

Une fois l’installation terminée, le processus vous demande de nouveau la clé produit. Cette fois, impossible d’y déroger, il faut impérativement une clé valide afin que le bouton “Suivant” soit effectif :-(

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Si vous n’en n’avez pas et/ou que votre but est simplement d’évaluer le produit, ne vous précipitez pas sur des techniques douteuses. Rendez-vous simplement sur le site officiel de Microsoft qui met à disposition ses clés KMS : https://technet.microsoft.com/en-us/jj612867.aspx

Windows 10 Professional W269N-WFGWX-YVC9B-4J6C9-T83GX
Windows 10 Professional N MH37W-N47XK-V7XM9-C7227-GCQG9
Windows 10 Enterprise NPPR9-FWDCX-D2C8J-H872K-2YT43
Windows 10 Enterprise N DPH2V-TTNVB-4X9Q3-TJR4H-KHJW4
Windows 10 Education NW6C2-QMPVW-D7KKK-3GKT6-VCFB2
Windows 10 Education N 2WH4N-8QGBV-H22JP-CT43Q-MDWWJ
Windows 10 Enterprise 2015 LTSB WNMTR-4C88C-JK8YV-HQ7T2-76DF9
Windows 10 Enterprise 2015 LTSB N 2F77B-TNFGY-69QQF-B8YKP-D69TJ

 

A. Première utilisation

Après avoir saisi la clé correspondante à l’édition installée, la première dans mon cas, cliquez sur le bouton “Suivant“. Après vérification de la  validité de la clé, l’écran suivant devrait apparaitre.

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Cliquez sur le bouton “Utiliser la configuration rapide

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Après “un petit instant” qui peut paraitre relativement long, l’écran suivant apparait:

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Avec le concept des “packages de mise en service” que j’aborderais dans un futur article, c’est LA NOUVEAUTE de Windows 10. Ce choix pratiquement irréversible, va déterminer l’usage futur de cet ordinateur.

 

– Usage personnel :

Si vous choisissez cette option, vous serez invité à renseigner quelques informations personnelles et éventuellement utiliser votre compte Microsoft (facultatif) et/ou créer un compte d’utilisateur local comme à l’accoutumé.

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– Usage professionnel (Active Directory)

Si vous choisissez cette option, vous serez invité à joindre soit :

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Cliquez sur “Continuer” pour achever la procédure.

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Bien, on attend donc :-)

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C’est presque bientôt fini 😀

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Là, c’est sûr, on tient le bon bout 😀 :-)

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Au besoin, le système redémarre une ou plusieurs fois.

Nous y voilà, enfin presque… Si vous êtes bien sur votre réseau local et pas en train de l’installer en dévorant un hamburger chez MacDo, alors cliquez sur “Oui”.

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Jetons un œil à la licence, via une invite de commande en mode Administrateur, puis “slmgr -dlv”

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Bien,on peut  constater que Windows n’est pas activé en raison de la clé que nous avons installée, mais cela ne devrait pas trop nous gêner avant un certain temps du fait que l’on dispose de plus de 1000 cartouches de réarmement ! Sans aucune information sur la durée de la période de notification (30 jours je suppose ?).

Notez qu’à propos de l’outil “slmgr”, celui-ci a été agrémenté de nouveaux commutateurs depuis Windows 8, particulièrement au sujet de l’activation par jeton ou via Active Directory. Pour plus d’information sur les options de Slmgr.vbs pour l’activation en volume https://technet.microsoft.com/fr-fr/library/dn502540.aspx

 

B. Installer les pilotes complémentaires d’invité Virtualbox

Cette opération reste facultative mais conseillée si vous souhaitez bénéficier d’une meilleure intégration et de meilleures performances dans votre VM.

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Au niveau du menu de la machine virtuelle, sélectionnez le choix “Périphériques … Insérer l’image CD des Additions Invité…“. La fenêtre suivante devrait apparaitre dans la VM. (Utilisez l’explorateur Windows dans le cas contraire)

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Acceptez l’élévation de privilège de l’UAC. (Toujours fidèle au poste 😀 )

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Cliquez sur le bouton “Suivant

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Acceptez le chemin proposé puis cliquez sur le bouton “Suivant

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Cliquez sur le bouton “Installer

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L’installation des pilotes et services est en cours puis vous demande une confirmation.

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Cochez éventuellement la case de confiance puis Cliquez sur le bouton “Installer“.

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A moins que vous ayez d’autres choses à faire, cliquez sur “Fermer” afin de redémarrez l’ordinateur virtuel comme demandé.

A vous de jouer avec Windows 10 !

Bien à vous

Christophe

Internet sans la main mise de Google ? Le projet de Framasoft

lundi 12 octobre 2015 à 13:40

Aujourd’hui, n’importe quel internaute utilise quotidiennement les services du géant Google et autres “GAFAM” (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Ceux-ci se servent d’ailleurs au passage de vos données personnelles pour les revendre ensuite. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde est notamment de Framasoft qui porte le projet “Dégooglisons internet”.

degooglisons-internet-02Framasoft est une association de loi 1901 à but non lucratif, il s’agit plus largement d’une communauté de bénévoles qui œuvrent pour la promotion, la diffusion et le développement de logiciels libres et de sa culture.

Le projet “Dégooglisons Internet” consiste donc à proposer des alternatives à un maximum des services de ces géants du net en utilisant uniquement des logiciels libres, l’intérêt premier étant alors la protection des données personnelles lors de l’utilisation de ces services. Le mot clé : indépendance, l’indépendance des internautes vis à vis des géants du net.

Voici le site du projet : Dégooglisons Intenret

Il s’agit d’un initiative lancée il y a maintenant deux ans et qui fait de plus en plus parler d’elle. l’objectif est donc d’avoir un ensemble de services en ligne avec comme bases :

On peut ici avoir une liste de tous les services alternatifs ainsi qu’une Roadmap sur ceux à venir : https://degooglisons-internet.org/liste

degooglisons-internet-03

Parmi les derniers services publiés :

Alors on peut se poser la question : quel intérêt à vouloir se passer d’un URL shortner hébergé ? (pour prendre cet exemple)

L’intérêt est multiple :

Il est également intéressant de noter que, parce qu’ils sont open-source, tous les outils hébergés par Framasoft peuvent être téléchargés et installés chez vous sur votre propre serveur/infrastructure. Vous profitez ainsi de ces logiciels open-source sans que ceux-ci soient hébergés. La liste mise en lien un peu plus haut peut alors vous permettre de trouver facilement une alternative libre et qui puisse être auto-hébergée pour tel ou tel service.

degooglisons-internet-01

En effet, chaque service mis en ligne par Framasoft indique clairement quel logiciel libre est utilisé pour le faire tourner. Libre alors à vous d’aller l’auditer ou de le télécharger pour l’installer chez vous.

Enfin, si le projet vous intéresse et que vous souhaitez le soutenir, c’est par ici : https://soutenir.framasoft.org/

Méthodologie kanban : Installation de Kanboard

lundi 12 octobre 2015 à 09:15

I. Présentation

La méthodologie Kanban est une méthodologie de travail assez connue et beaucoup utilisée dans le monde du développement, même si elle ne se limite pas du tout à ce domaine. Elle se caractérise notamment par l’utilisation d’un tableau blanc à plusieurs colonnes sur lesquelles on va visualiser et représenter les tâches par des post-it et l’état d’un projet. Voici un exemple de ce fameux tableau à post-it :

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Tableau Kanban. Source : freedif.org

La méthodologie est plus complète que le simple fait d’accrocher des post-it à un tableau, mais je ne saurait la décrire dans son exactitude et ce n’est pas l’objectif de ce tutoriel, pour cela je vous renvoie vers un article plus complet : Méthodologie Kanban

Bref ! Aujourd’hui, nous allons installer Kanboard ! Il s’agit d’une application web légère et efficace pour vous permettre de travailler en utilisant la méthodologie Kanban, mais en mode web. Le fait d’avoir votre propre instance de cet outil et de ne pas utiliser des produits en ligne ou commerciaux hébergés on ne sait où vous permettra entre autre de gagner en confidentialité en utilisant des produits libres et auto-hébergés !

Kanboard a été développé par le Canadien Frédéric Guillot, et voici le site officiel du projet : Kanboard

Afin de mener à bien ce tutoriel, il est nécessaire d’avoir un serveur web fonctionnel (Apache 2 dans mon cas), il nous faudra également un système SGDB (Système de gestion de base de données) type MySQL ou Sqlite. Enfin il sera nécessaire d’avoir PHP d’installé, en bref un serveur LAMP ! Je vous oriente vers ce tutoriel si vous avez besoin d’être guidé pour l’installation d’un serveur LAMP : Installation d’un serveur LAMP

Petite note pour PHP, il sera notamment nécessaire d’installer les paquets “php5-sqlite” et “php5-gd” qui sont des librairies PHP nécessaires au bon fonctionnement de kanboard. Pour une distribution Debian / Ubuntu :

apt-get install php5-sqlite php5-gd

Accessoirement, on pourra également installer “unzip” pour décompresser l’archive de kanboard que nous allons télécharger

II. Téléchargement et installation de Kanboard

On se rend donc dans /var/www/html (pour ma Debian 8), ou plus précisément à la racine de son répertoire web, pour ensuite y télécharger kanboard via la commande suivante :

wget http://kanboard.net/kanboard-latest.zip

On va ensuite décompresser cette archive

unzip kanboard-latest.zip

On se retrouve donc avec un répertoire “kanboard” qui contient une ensemble de scripts PHP et une base de données Sqlite, le tout est par défaut déjà utilisable ! Il faut néanmoins avant rendre le tout lisible et exécutable par notre serveur web (l’utilisateur “www-data” sous Debian/Ubuntu, “apache” sous Fedora/RHEL 😉 ), on utilisera donc la commande “chown” pour modifier le propriétaire et groupe du dossier :

chown www-data:www-data kanboard -Rf

Pour une installation basique, utilisant une base Sqlite simple, l’installation est déjà terminée !

III. Première connexion et utilisation

On pourra alors se connecter sur notre page d’authentification ( en utilisant le login “admin” et le password “admin“).

kanboard-kanban-installation-01Avant toute action, je vous montre comment changer le mot de passe de l’administrateur, c’est l’étape à ne surtout pas manquer pour un minimum de sécurité. On se rend donc dans “Gestion des utilisateurs” puis sur “admin” et enfin dans “Changer le mot de passe” :
kanboard-kanban-installation-03

Voila chose faite ! Vous pouvez maintenant vous lancer dans l’exploration de cette application web, voici l’interface d’accueil :

kanboard-kanban-installation-02et une vue projet avec le “fameux” tableaux à post-it 😉

kanboard-kanban-installation-04Pour plus d’information sur les fonctionnalités et l’utilisation de ce formidable outils Open-Source, je vous oriente vers la documentation du site officiel : Documentation Kanboard

Note : Pour ceux qui désirent utiliser Kanboard mais qui n’ont pas la possibilité de l’auto-hébergé, l’association consacrée aux logiciels libres Framablog héberge des instances de Kanboard : Framaboard