PROJET AUTOBLOG


IT-Connect

Site original : IT-Connect

⇐ retour index

Tester l’authentification d’un compte AD avec PowerShell

mercredi 9 mars 2022 à 15:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment tester l'authentification d'un compte AD avec PowerShell, afin de vérifier si un couple "nom d'utilisateur" et "mot de passe" est correct, sans avoir à s'authentifier sur une machine.

Prenons l'exemple suivant : vous avez en votre possession un compte utilisateur et son mot de passe, et vous avez besoin de savoir si les informations sont correctes. Plutôt que d'ouvrir une session en local sur une machine du domaine avec le compte en question, pour vérifier s'il est valide ou non, on peut s'appuyer sur PowerShell. Ce sera surement plus rapide puisque l'on a le résultat en direct, sans avoir à attendre que la session s'ouvre, etc... Vous voyez l'idée.

II. Tester un compte AD avec PowerShell

Pour atteindre notre objectif, nous ne pouvons pas utiliser un cmdlet prêt à l'emploi du module Active Directory, car il n'en existe pas aujourd'hui. Ce n'est pas très grave, nous allons créer un objet spécifique et créer notre propre fonction. Plus précisément, nous allons créer un objet de type "DirectoryServices.DirectoryEntry" qui permet de récupérer différentes informations auprès d'un annuaire Active Directory. Notre objectif, c'est simple de voir si les informations d'authentifications sont correctes.

Nous avons besoin de définir 3 arguments pour créer cet objet :

Si l'on parvient à créer notre objet, c'est que l'authentification a réussi, et donc que les informations sont bonnes. Dans le cas où ce n'est pas correct, la création de l'objet retournera le message "L'exception suivante s'est produite lors de la récupération du membre « distinguishedName » : « Le nom d’utilisateur ou le mot de passe est incorrect.". Nous allons récupérer la base DN du domaine et si elle n'est pas nulle, c'est que l'on a pu s'authentifier et récupérer la valeur.

Appelons cette fonction "Test-ADUserAuthentication" (ou "Test-ADAuthentication" comme on peut trouver sur le net). Cette fonction va avoir deux paramètres obligatoires pour le nom d'utilisateur et le mot de passe. Ce qui donne :

Function Test-ADUserAuthentication {
    param(
        [parameter(Mandatory=$true)]
        [string]$ADUserLogin,
        [parameter(Mandatory=$true)]
        [string]$ADUserPassword)

        ((New-Object DirectoryServices.DirectoryEntry -ArgumentList "",$ADUserLogin,$ADUserPassword).psbase.name) -ne $null
}

Si la fonction retourne "True" c'est que les informations sont bonnes, sinon elle retournera "False". Il ne reste plus qu'à définir les deux variables :

$ADUserLogin = "NomUtilisateur"
$ADUserPassword = "MotDePasse"

Puis, on appelle notre fonction :

Test-ADUserAuthentication -ADUserLogin $ADUserLogin -ADUserPassword $ADUserPassword

Si l'on préfère avoir une jolie phrase, ou effectuer une action dans le cas où le mot de passe est bon/pas bon, on peut utiliser une condition if :

if(Test-ADUserAuthentication -ADUserLogin $ADUserLogin -ADUserPassword $ADUserPassword){
     Write-Host "Le compte est valide !" -ForegroundColor Green
}else{
     Write-Host "Le compte est invalide !" -ForegroundColor Red
}

Voici un exemple :

Tester authentification AD avec PowerShell

Il faut savoir que si l'authentification échoue, cela peut être dû à plusieurs choses : l'identifiant ou le mot de passe est incorrect (ou les deux), le compte AD est désactivé, le compte AD est verrouillé, ou l'utilisateur doit changer son mot de passe à la prochaine connexion.

Notre fonction est prête, vous n'avez plus qu'à l'utiliser au besoin ! 🙂

Je vous rappelle que le cours sur l'Administration de l'Active Directory avec PowerShell est toujours disponible !

The post Tester l’authentification d’un compte AD avec PowerShell first appeared on IT-Connect.

Mises à jour Windows 10 de mars 2022 : KB5011487 et KB5011485

mercredi 9 mars 2022 à 09:01

Comme tous les mois, Windows 10 a le droit à ses mises à jour cumulatives pour chaque version encore sous support, à l'instar de Windows 11. Microsoft a notamment mis en ligne les KB5011487 et KB5011485.

Au-delà d'inclure les derniers correctifs de sécurité, ces nouvelles mises à jour intègrent aussi des corrections de bugs. Voici les changements principaux apportés par Microsoft :

Comme pour Windows 11, Microsoft a également corrigé un bug plutôt gênant au sein de OneDrive. Lorsque l'utilisateur décide de réinitialiser complètement son PC, y compris en supprimant tous les fichiers et applications, et bien les fichiers OneDrive synchronisés ou téléchargés en local, ne sont pas supprimés ! Il faut l'avouer, c'est gênant !

Voici la liste des mises à jour disponibles pour Windows 10 :

- Windows 10 versions 20H2, 21H1 et 21H2 — KB5011487
- Windows 10 version 2004 — Fin du support
- Windows 10 version 1909 — KB5011485
- Windows 10 version 1903 — Fin du support
- Windows 10 version 1809 — KB5011503
- Windows 10 version 1803 — Fin du support
- Windows 10 version 1709 — Fin du support
- Windows 10 version 1703 — Fin du support
- Windows 10 version 1607 — KB5011495
- Windows 10 version 1507 — KB5011491

Ces mises à jour sont disponibles via les canaux habituels : Windows Update, WSUS, Microsoft Catalog, etc.

Je vous rappelle que depuis le 14 décembre 2021, Windows 10 version 2004 n'est plus sous support, ce qui explique que la KB ne soit pas disponible pour cette version (sauf pour Entreprise et Education). Concernant les versions 1507 et 1607, il s'agit de version avec un support étendu (LTSB).

Microsoft a également mis en ligne la mise à jour cumulative pour Windows 11 (KB5011493). Ce n'est pas tout, puisque son traditionnel Patch Tuesday est aussi de la partie, avec au programme 71 failles de sécurité corrigées, ainsi que 3 failles zero-day. De son côté, le navigateur Edge bénéficie d'une vingtaine de correctifs.

Source

The post Mises à jour Windows 10 de mars 2022 : KB5011487 et KB5011485 first appeared on IT-Connect.

Windows 11 KB5011493 : la mise à jour de mars est là !

mercredi 9 mars 2022 à 08:38

Microsoft a publié la mise à jour cumulative de mars 2022 pour Windows 11 : la KB5011493. Quels sont les changements apportés par cette mise à jour ?

L'installation de cette mise à jour va modifier le numéro de version de Windows 11, et ce dernier va passer en  22000.556. Voici les modifications apportées par Microsoft :

Windows 11 KB5011493

La firme de Redmond a également corrigé un bug plutôt gênant au sein de OneDrive. En effet, lorsque l'utilisateur choisissez de réinitialiser complètement son PC, y compris en supprimant tous les fichiers et applications, et bien les fichiers OneDrive synchronisés ou téléchargés en local, n'étaient pas supprimés ! Plutôt embêtant si l'on ne vérifie pas et que l'on vend son ordinateur à quelqu'un d'autre... Suite à l'installation de cette mise à jour qui vient corriger le bug, certaines machines vont mettre jusqu'à 7 jours avant que le correctif soit pleinement opérationnel. Pour que ce soit effectif immédiatement, il faut utiliser le Windows Update Troubleshooter.

La mise à jour est disponible via Windows Update sur votre machine locale, mais aussi les autres canaux habituels : WSUS, Microsoft Catalog, etc. Le bulletin officiel Microsoft est disponible ici : Windows 11 KB5011493.

Microsoft a également mis en ligne son traditionnel Patch Tuesday, avec au programme 71 failles de sécurité corrigées, ainsi que 3 failles zero-day. De son côté, le navigateur Edge bénéficie d'une vingtaine de correctifs.

Source

The post Windows 11 KB5011493 : la mise à jour de mars est là ! first appeared on IT-Connect.

Patch Tuesday – Mars 2022 : 71 vulnérabilités et 3 zero-day

mercredi 9 mars 2022 à 08:00

Le Patch Tuesday de Mars 2022 est dans les bacs ! Ce mois-ci, Microsoft a corrigé 71 vulnérabilités et 3 failles zero-day. Il est temps de regarder cela d'un peu plus près...

Microsoft a corrigé un total de 71 vulnérabilités, auxquelles s'ajoutent les 21 vulnérabilités corrigées dans le navigateur Edge. Parmi ces 71 failles, il y en a trois qui sont considérées comme étant critiques et elles sont de type "exécution de code à distance". D'ailleurs, il y a au total 29 failles de type "exécution de code à distance" et 25 failles de type "élévation de privilèges".

Parmi les produits et services Microsoft concernés ce mois-ci, nous avons : .NET, Visual Studio, Azure Site Recovery, Exchange Server, Intune, Visio, Word, librairie Windows Codecs, Hyper-V, Paint 3D, Windows Installer, le noyau Windows, un composant lié au Spouleur d'impression de Windows, Windows RDP et l'implémentation de SMB dans Windows.

Trois failles zero-day : CVE-2022-21990, CVE-2022-24459 et CVE-2022-24512

La firme de Redmond a corrigé trois failles zero-day au sein du Patch Tuesday de Mars 2022, et la bonne nouvelle, c'est qu'elles ne sont pas activement exploitées dans le cadre d'attaques informatiques.

Voici les trois vulnérabilités en question :

Patch Tuesday - Mars 2022

Même si Microsoft précise que ces failles de sécurité ne sont pas encore exploitées dans le cadre d'attaques, il existe des PoC publics pour les deux CVE suivantes : CVE-2022-21990 et CVE-2022-24459.

Attention à ces deux failles qui touchent Exchange et SMB

Microsoft attire l'attention sur deux autres vulnérabilités de type "exécution de code à distance" qui pourraient bien être utilisées par les pirates informatiques dans les prochaines semaines.

Cette vulnérabilité au sein de SMB v3 nécessite d'être authentifié pour être exploité, et elle touche les versions récentes de Windows telles que Windows 11, Windows 10 20H2+, Windows Server 2022 et Windows Server 20H2

Cette vulnérabilité au sein d'Exchange Server nécessite également que l'attaquant soit authentifié pour exploiter la vulnérabilité. Les versions suivantes sont touchées :

- Microsoft Exchange Server 2019 Cumulative Update 11
- Microsoft Exchange Server 2016 Cumulative Update 22
- Microsoft Exchange Server 2019 Cumulative Update 10
- Microsoft Exchange Server 2016 Cumulative Update 21
- Microsoft Exchange Server 2013 Cumulative Update 23

Les mises à jour cumulatives pour Windows 10 et Windows 11 sont en lignes. Pour plus d'infos :

Source

The post Patch Tuesday – Mars 2022 : 71 vulnérabilités et 3 zero-day first appeared on IT-Connect.

Test NETGEAR Nighthawk XR1000 : le routeur Wi-Fi ultime pour le gaming

mardi 8 mars 2022 à 14:00

I. Présentation

Depuis plusieurs années, NETGEAR propose au travers de sa gamme Nighthawk, des routeurs WiFi performants pour s'équiper à la maison, notamment en remplacement de la box de l'opérateur. Je suis bien placé pour vous dire que la box fourni par un opérateur internet peut vite montrer ses limites, notamment quand le nombre d'appareils connectés est important.

Dans cet article, je vous propose le test du routeur WiFi NETGEAR Nighthawk XR1000, un modèle disponible sur le marché depuis septembre 2020. Malgré tout, nous verrons que sa fiche technique reste au niveau en 2022 ! En effet, voici quelques caractéristiques clés de ce boîtier pour vous convaincre :

Pour tester ce routeur en conditions réelles, je vais l'installer en remplacement de ma box, donc il deviendra le routeur principal de mon installation, tout en sachant que l'on peut l'installer en complément. Après une présentation du matos, je vais évoquer la mise en route, les fonctionnalités du système et les performances.

II. Découverte du routeur NETGEAR Nighthawk XR1000

Le packaging proposé par NETGEAR est très soigné et la boîte est prête à être déposée en rayon de vos enseignes préférées. Ce qui me plait, c'est les nombreuses informations présentes sur la boîte : au moins, on sait ce que l'on achète. Avec ce modèle estampillé "Pro gaming" ou encore "Gaming router", on peut s'attendre à quelques folies de la part de NETGEAR afin de satisfaire le côté geek qui est en nous.

L'ensemble est correctement protégé et voici les éléments inclus à la boîte : le routeur WiFi et ses 4 antennes, un câble RJ45, ainsi qu'une alimentation. En complément, il y a de la documentation pour nous faciliter la mise en route. Les antennes sont numérotées : il suffira de les positionner au bon endroit.

Il faut l'avouer : il a une belle gueule ce routeur ! J'approuve totalement son design et le fait qu'il soit dans l'esprit "gaming". Avec ses antennes, il a presque des allures de vaisseaux, même si sur cet aspect il est battu par le modèle NETGEAR RAX120. Avec son boitier taillé en diamant et de couleur noire avec des éléments rouges, le design de ce routeur me fait penser à certains NAS ASUSTOR orienté gaming. Je suis sûr qu'ils iraient bien ensemble. 😉

Bon, comme vous pouvez le voir, j'ai retiré l'étiquette sur le dessus du routeur, car, esthétiquement, c'est du gâchis de la mettre à cet endroit, mais bon avec la colle sous l'étiquette... Autant dire que ce n'est pas si simple ! Plus sérieusement, l'aération du boîtier est réalisée avec la grille d'aération sur le dessus (en rouge), mais également par l'arrière et le dessous, ce qui sera largement suffisant. C'est d'autant plus important que le routeur n'intègre pas de ventilateur. La bonne nouvelle, c'est qu'il ne fait pas un bruit !

Test Netgear Nighthawk XR1000

L'ensemble de la connectique est l'arrière du boîtier, où nous avons les 5 ports Gigabit Ethernet donc le port WAN pour Internet qui est facilement identifiable (en jaune). En complément, nous avons le bouton reset, le port USB 3.0, ainsi qu'un bouton on/off. Sur le dessus, il y a également deux boutons : un pour activer/désactiver le WiFi et l'autre pour le WPS. Toujours sur le dessus, il y a une multitude de LED, 9 pour être précis ! Elles permettent d'indiquer précisément l'état de l'appareil : l'état de chaque ports RJ45, l'état de la connexion à Internet, l'état de la bande WiFi 2,4 GHz, l'état de la bande WiFi 5 GHz, etc. Si l'on regarde le dessous du routeur, on peut voir qu'il peut-être fixé facilement sur un mur ou sous un bureau, par exemple.

III. Le système DumaOS 3.0

Pour la mise en route de ce routeur, il faut bien sûr commencer par le brancher au réseau électrique et à votre connexion Internet (soit derrière votre box actuelle, soit en remplacement). Pour la configuration initiale, le plus simple est de procéder depuis son smartphone avec l'application Netgear Nighthawk. L'alternative consiste à se connecter sur le site "routeurlogin.com" depuis son PC. En suivant les différentes étapes pas-à-pas de l'application mobile, on parvient à initialiser le routeur assez facilement, en une dizaine de minutes.

Découvrons le système DumaOS 3.0 de ce routeur NETGEAR. Comme je le disais en introduction, il intègre des fonctionnalités plutôt cool et certaines sont clairement destinées aux gamers !

Lorsque l'on se connecte sur l'interface web, on arrive sur un tableau de bord constitué de différents widgets. Visuellement, c'est réussi, et totalement en adéquation avec le design du routeur. Le graphique "Aperçu du réseau" est intéressant, car il indique en temps réel la consommation en bande passante, aussi bien en émission qu'en réception.

Sur la gauche, on peut accéder aux différentes fonctionnalités. Commençons par la première : Géofiltre. Cette fonctionnalité va permettre d'optimiser vos parties de jeux en ligne en sélectionnant un serveur de jeu présent dans une certaine géographique. En complément, on peut également filtrer par ping : un serveur avec une forte latence, ne sera pas sélectionné. Le routeur peut gérer jusqu'à 4 consoles/machines en même temps, et prend en charge une vingtaine de jeux.

En complément, la fonction "Ping Heatmap" permettra d'envoyer un ping vers les serveurs de jeux afin de vous indiquer quels sont ceux avec le meilleur temps de réponse. Tout cela est affiché sur une carte mondiale.

La fonctionnalité "QoS" va permettre de prioriser le trafic selon certains critères. Par défaut, le routeur priorise les flux correspondants aux jeux vidéos reconnus par DumaOS au sein de la file d'attente : si votre ligne Internet est surchargée, cela pourrait permettre aux jeux d'avoir une latence plus faible malgré tout. Il est possible de créer ses propres règles personnalisées pour prioriser les flux d'un appareil spécifique de votre réseau. Ainsi, vos jeux peuvent passer au-dessus tout sur votre réseau local : chacun ses priorités ! 😉

De manière générale, vous pouvez attribuer plus ou moins de bandes passantes aux différentes catégories de service (Media, Livestream, Web, File sharing, etc...). Par défaut, c'est équilibré, mais la bande passante non utilisée est automatiquement allouée aux autres services, ce qui est indispensable pour ne pas perdre une partie de la bande passante.

DumaOS intègre un outil nommé "Banc d'essai de connexion" dont l'objectif est d'effectuer un test de débit de votre connexion : débit en réception, débit en émission, ainsi que le ping. Il est même indiqué la qualité à laquelle vous pouvez prétendre sur Netflix, en fonction de votre débit, ici on peut voir "Ultra HD" : vive la fibre ! 😉

La section "Gestionnaire de périphériques" permet d'avoir une cartographie des équipements connectés au réseau :

Il est possible d'éditer chaque appareil, pour le bloquer par exemple, mais aussi pour le nommer correctement. C'est intéressant pour avoir une carte complète de son réseau local, avec le nom et l'état de chaque équipement.

Si l'on continue à descendre dans le menu, on retrouve la section "Surveillance du réseau". Il s'agit d'une section qui va permettre de voir la consommation du réseau en temps réel, notamment par équipement. Si l'on clique sur un équipement, on peut voir la répartition de son trafic par catégorie grâce à un graphique qui s'affiche sur la droite.

Si vous estimez qu'un appareil ne doit pas se connecter pendant la nuit (la tablette des enfants, par exemple ;-)), vous pouvez créer une règle d'accès au sein du routeur pour bloquer l'accès à ce périphérique selon un planning personnalisé. La nuit, on dort et on réserve la bande passante pour les sauvegardes sur le NAS de papa. 🙂

Enfin, la section "Paramètres" va permettre d'accéder à tous les paramètres avancés complémentaires : configuration du réseau WiFi, redirection de ports, activation de l'accès VPN via OpenVPN, création de VLANs, blocage de services, blocage de sites, configuration DNS dynamique, etc. Disons que c'est la partie du système qui fera plaisir aux utilisateurs avertis. 😉

L'interface DumaOS est complète, agréable à utiliser et elle est facile à appréhender grâce à l'aide intégrée. Pour chaque module du système, il y a un assistant pas-à-pas qui permet d'apprendre à configurer la fonctionnalité en question, c'est vraiment appréciable.

Ce qui pourrait être amélioré, c'est la fluidité de l'interface lorsque l'on passe d'une fonctionnalité à une autre, car c'est un peu long à charger par moment. Autre chose, c'est un détail, mais j'y apporte de l'importance : le mot de passe du WiFi est affiché en clair sur la page d'accueil (dans la configuration avec les widgets définis par défaut). Heureusement, cette interface est protégée par un identifiant/mot de passe. Le temps que j'y suis, deux autres améliorations seraient bienvenues :

Je souhaitais terminer cette section par l'application mobile NETGEAR Nighthawk. Elle ne sert pas seulement à initialiser le routeur : elle offre une visibilité sur l'état du routeur, depuis son smartphone. En comparaison de l'interface web de DumaOS, c'est beaucoup plus limité et elle ne donne pas accès à toutes les fonctions avancées. Cela reste assez basique bien qu'utile, voici quelques exemples : voir les appareils connectés au réseau, effectuer un test de débit, voir l'état du réseau WiFi.

L'application sert à voir l'activité associée à la fonctionnalité "Netgear Armor" qui indique le score de sécurité de votre réseau. Lorsqu'un appareil se connecte au réseau pour la première fois, le routeur va le scanner à la recherche de vulnérabilités et une notification sera envoyée sur votre smartphone. En complément, cette fonctionnalité peut bloquer des domaines malveillants ou associés à du spam. Propulsée par Bitdefender, cette protection est payante (elle est désactivée à la fin de l'essai de 30 jours) : 99,99 dollars par an, soit environ 92 euros. Dommage que ce soit payant, car c'est pertinent comme solution.

IV. Performances

Quelques mots sur les performances, même si ce n'est jamais évident, car les performances ne dépendent pas que du routeur. La couverture WiFi offerte par le routeur Netgear Nighthawk est bonne, et elle permet même aux appareils situés à environ 10-12 mètres d'avoir une connexion sans-fil stable, avec un débit suffisant. Néanmoins, la couverture montrera forcément ces limites et comme il ne s'agit pas d'un système compatible Wifi Mesh, ce ne sera pas évident d'étendre le signal !

Depuis mon PC portable, compatible WiFi 6, en étant situé à environ 7 mètres de la box, dans une autre pièce, j'ai pu faire des copies de fichiers via SMB à environ 45 Mo/s. En me positionnant à environ 16 mètres du routeur, en sortant dans le jardin, le débit tombe à 4 Mo/s.

En filaire, avec ses liens 1 Gbit/s, il n'y a pas de différence notable en comparaison d'un switch intégré à une box. Par contre, ce routeur apporte surtout au niveau du WiFi, notamment avec une bonne stabilité et une faible latence (mesurée par un ping : 12 ms de moyenne en étant à 7 mètres de la box, dans une autre pièce).

V. Conclusion

Ce routeur il me plait beaucoup ! Déjà parce que visuellement, il claque, mais aussi parce qu'il bénéficie d'un système riche en fonctionnalités et qu'il est performant. Ces trois éléments font de lui un très bon produit ! Son réseau filaire sera au moins équivalent à celui de votre box, tandis que son réseau sans-fil sera probablement meilleur grâce au WiFi 6 et à la couverture offerte. Les différentes antennes n'y sont surement pas pour rien. Nous pouvons nous demander pourquoi il n'a pas de WiFi 6E, mais la norme n'existait pas au moment où ce modèle est sorti.

Le système DumaOS 3.0 et ses fonctionnalités gaming sont également utiles, même si certaines s'adressent uniquement aux joueurs, d'autres pourront satisfaire d'autres types d'utilisateurs (je pense notamment à la QoS). Il y a moyen de l'améliorer encore (voir mes commandes précédents), mais c'est clairement un bon OS !

Lancé au prix de 329,99 euros, le prix du NETGEAR Nighthawk XR1000 a diminué avec le temps. Aujourd'hui, on le retrouve à 277,99 euros chez la Fnac ou 279,99 euros sur Boulanger, par exemple.

Comme d'habitude, si vous avez des questions sur le produit, n'hésitez pas à laisser un commentaire ! 🙂

The post Test NETGEAR Nighthawk XR1000 : le routeur Wi-Fi ultime pour le gaming first appeared on IT-Connect.