I. Présentation

Le fabricant d'objets connectés Koogeek propose une prise connectée intelligente, avec une connectivité Wi-fi et pilotable à partir d'Amazon Alexa ou Google Assistant. En complément, elle est pilotable depuis votre smartphone et l'application fournie par Koogeek sur les stores. Je vous propose le test de la prise connectée Koogeek KLSP1 dans cet article.

Avant d'aller plus loin, voici les caractéristiques de l'appareil :

- Modèle : KLSP1
- Entrée : 220-240VAC Max, 50/60Hz
- Puissance maximale : 2300 W (10A)
- Connexion réseau sans-fil (Wi-fi) : 802.11b/g/n sur la bande de fréquence 2,4 GHz uniquement
- Contrôle à distance avec l'application Koogeek Life App
- Compatible avec les assistants Amazon Alexa et Google Assistant
- Utilisation en intérieur exclusivement
- Certification : CE, RoHS
- Garantie : 12 mois

II. Design et package

La boîte contient la prise ainsi qu'un guide utilisateur (français inclus), sans protection particulière. Disons qu'il y a le strict minimum au niveau du package. La prise connectée en elle-même est assez compacte, exclusivement vendue en blanche. Sur le dessus, nous retrouvons un bouton qui offre la possibilité d'éteindre ou d'allumer la prise via une interaction physique.

Par contre, en regardant les photos ci-dessous attentivement, vous remarquerez qu'il y a un problème : la prise n'intègre pas de trou pour la broche terre, ce qui fait qu'elle ne peut pas être branchée sur les prises ! À moins d'avoir une vieille installation électrique... Je ne comprends pas ce choix de la part de Koogeek... Face à ce problème, nous avons deux solutions :

• Utiliser un adaptateur en complément (ce qui va rendre la prise plus épaisse...)
• Bricoler un peu et réaliser soi-même le trou, ce qui est possible, car il n'y a pas de composants à cet endroit, mais nécessite d'y passer un peu de temps...

C'est décevant d'acheter un produit neuf et de se retrouver face à cette contrainte, c'est le gros point négatif de ce produit. Dommage. À noter également le même problème sur la prise intégrée à la prise connectée, où il n'y a pas la broche pour la terre.

Note :  la terre n'est pas oubliée par Koogeek, ce sont les deux languettes métalliques en haut et en bas qui jouent ce rôle. La norme EU se décline en deux versions, celles que nous utilisons en France et celle proposée par Koogeek (utilisée dans d'autres pays).

Ci-dessous, vous pouvez voir que l'épaisseur de la prise est impactée par l'ajout d'un adaptateur (photo de gauche), mais cela est indispensable à moins de percer la prise pour réaliser soi-même le trou (photo du milieu). Lorsque le trou est percé, il devient possible de brancher la prise directement au mur, sans passer par un adaptateur (photo de droite).

Comparée à la prise connectée TP-Link, celle de Koogeek est plus compacte : moins haute, mais également moins épaisse. Ceci est notamment dû au bouton placé en façade sur le modèle TP-Link qui occupe une place importante, alors que sur la prise Koogeek il est sur le dessus.

III. Utilisation

L'association entre votre smartphone et la prise connectée via l'application Koogeek est relativement simple : il suffit de passer la prise en mode association en appuyant quelques secondes sur le bouton, et de lancer une recherche sur l'application. D'ailleurs, c'est bien expliqué en français dans la notice fournie.

Lorsque l'appareil est ajouté, nous pouvons lui donner un nom et l'associer à une pièce de la maison. Ensuite, l'application permet d'accéder aux différentes fonctionnalités.

En termes de fonctionnalités, nous retrouvons :

• Minuteur (appelée "countdown") : éteindre la prise connectée dans X minutes/heures, ce qui permet de programmer l'extinction automatique d'un équipement au bout d'un certain temps
• Planification (appelée "timer") : pour chaque jour de la semaine, configurez des heures d'allumage et d'extinction de la prise connectée, donc par extension de l'équipement connecté sur cette même prise. Un moyen simple d'automatiser la gestion de l'alimentation d'un équipement
• Consommation électrique (appelée "electric") : visualisez la consommation en temps réel de la prise (en mA et en Watts), ainsi que le total de kWh consommé. Pour chaque mois, obtenez le nombre total de kWh consommés, avec un détail pour chaque jour sous forme de graphique
• Pilotage à distance : outre l'application Koogeek Life, la prise connectée peut-être pilotée par Alexa d'Amazon, Google Assistant ou encore via le standard IFTTT

Il est à noter également que l'application Koogeek Life intègre une notion de partage des équipements, c'est-à-dire que chaque membre de la famille peut avoir son compte Koogeek, tout en ayant la possibilité de piloter les mêmes appareils que vous grâce à cette notion de partage.

Autre fonctionnalité intéressante de l'application : la création de groupe d'appareils. Dans le cas où vous disposeriez de plusieurs prises Koogeek, vous pouvez les allumer/éteindre ensemble.

Si vous souhaitez utiliser la prise connectée avec Alexa, vous devez passer utiliser la skill Alexa "Smart Life" et non celle qui se nomme Koogeek. Cette skill nécessite de se connecter sur votre compte Koogeek Life.

Lorsqu'Alexa sera connecté à votre compte, il sera possible d'allumer et d'éteindre la prise à l'aide de la voix, mais également l'intégrer à vos routines (scénarios) au sein d'Alexa 🙂

IV. Conclusion

Plutôt compacte, la prise connectée Koogeek est attirante au premier coup d'oeil et la qualité de fabrication est bonne. L'application Koogeek Life qui sert à initialiser l'appareil et à le piloter est simple et fluide, avec cependant un bémol sur la traduction : la section "Timer" est traduite en "Minuteur" alors qu'en fait il s'agit plutôt du planificateur. Bref. À noter la présence du bouton sur le dessus de la prise qui permet de l'allumer ou l'éteindre par action physique, sans devoir passer par l'appli, Alexa ou l'Assistant Google.

Finalement, compte tenu de son prix relativement faible en importation, ce produit reste attractif malgré qu'il soit nécessaire de le bricoler... (Quid de la garantie en cas de problème...). Néanmoins, je suis persuadé que ce problème de conception restera un frein pour certaines personnes qui ne feront pas le pas à cause de ça, ce qui est dommage. L'appareil en lui-même a un bon rapport qualité/prix, surtout parce qu'il y a la mesure de la consommation électrique : loin d'être le cas sur la majorité des modèles, à moins de monter en gamme.

L'utilisation d'une prise connectée de ce type en interception entre votre prise murale et votre équipement rend l'ensemble relativement épais, mais cette contrainte est générale sur les prises connectées de ce type. Ce n'est pas un point négatif de ce produit, mais plutôt une remarque globale sur les prises connectées.

Si vous avez un budget serré, ce modèle de prise connectée est intéressant, car la qualité de fabrication est bonne et la couche applicative complète.

Offre spéciale : obtenez la prise connectée Koogeek à 10,78 € au lieu de 14,38 € avec le code "FRKLSP". La livraison est gratuite. Si cela t'intéresse, c'est par ici : Koogeek KLSP1

Points positifs

• Format compact et bonne qualité
• Mesure de la consommation électrique, à ce prix c'est très intéressant
• Compatibilité avec Alexa et Google Assistant

Points négatifs

• Absence du trou pour la broche terre (version européenne, mais non française)

 

I. Présentation

Microsoft a intégré au panneau des paramètres de Windows 10 une section "Caméra" qui offre plus de contrôle sur les applications qui sont autorisées ou non à accéder à votre caméra (webcam). La date de dernière utilisation, par application, est également précisée.

Voyons comment utiliser le panneau de gestion de la caméra.

II. La gestion de la caméra sous Windows 10

Accédez aux Paramètres Windows, puis cliquez sur la catégorie "Confidentialité".

Sur la gauche, si vous descendez, je vous invite à cliquer sur "Caméra" sous "Autorisations pour les applications".

Nous voilà dans le vif du sujet : le panneau de contrôle de la caméra de votre PC.

De manière radicale, vous pouvez bloquer totalement la webcam sur votre PC (hormis pour Windows Hello), en cliquant sur "Modifier" sous "Autoriser l'accès à la caméra sur cet appareil". Si vous bloquez à ce niveau, le blocage sera généralisé à toutes les applications.

Ensuite, nous avons une section nommée "Choisir les applications du Microsoft Store qui peuvent accéder à votre caméra". Cette section est intéressante, car cela vous offre la possibilité d'activer l'utilisation de la webcam pour une ou plusieurs applications spécifiques.

Si vous descendez encore d'un cran, vous avez la liste des applications "Bureau" qui peuvent accéder à votre caméra. Il se peut que cette liste soit vide, tout dépend de vos logiciels.

Microsoft précise que certaines applications n'apparaissent pas ici (malheureusement), notamment si un pilote spécifique est utilisé ce qui offre un accès bas-niveau.

L'accès à la gestion de la caméra étant plutôt simple, nous pouvons imaginer désactiver complètement l'accès à la caméra et l'autoriser que lorsqu'on en a l'utilité.

Soyons clairs : la meilleure protection pour éviter toute utilisation malveillante reste la plus radicale, à savoir débrancher votre webcam de votre PC. Malheureusement, dans le cas de l'utilisation d'un portable c'est plus compliqué, il faudra donc se tourner vers la désactivation matérielle. Sinon, il existe le bon vieux morceau de scotch sur la lentille de la webcam, entre très populaire de nos jours.

Pour ceux qui ça intéresse, Windows 10 intègre une gestion similaire pour le microphone de votre PC.

Microsoft a diffusé auprès des Windows Insiders une mauvaise version de Windows 10, ou en tout cas une version qui n'était pas censée sortir maintenant. Celle-ci contient notamment un nouveau menu Démarrer. Décidément, chez Microsoft ils adorent le refaire encore et encore ce fameux menu !

Livré avec la version 18947, ce nouveau menu Démarrer abandonne les tuiles dynamiques (Live Tiles), il y avait notamment les applications Météo et Photos qui affichaient un aperçu directement dans le menu.

Sur l'aperçu, le menu Démarrer arbore un fond gris clair, au lieu du fond sombre habituel. Il faut dire aussi que sur la copie d'écran, Windows est configuré pour utiliser le thème clair "Glacier".

S'agissant d'une version interne tout juste compilée, il se peut que ce "nouveau" menu Démarrer reste finalement en interne et ne voit pas le jour. Nous le saurons lors de la sortie de la build 18947, mais Microsoft prépare visiblement quelque chose...

Outre les autocollants, badges, ou magnets en tout genre, un bon moyen de communiquer pour une entreprise, notamment si vous bossez dans l'IT, c'est d'opter pour un tapis de souris personnalisé. Je ne parle pas des tapis de souris pour gamer, vous savez ceux qui recouvrent tout le bureau... Ici, on est plus sur le visuel, sur la com'

Différentes boutiques en ligne proposent de vous vendre un tapis de souris personnalisé pour les sociétés, avec différents niveaux de finition. Au-delà de l'aspect publicitaire, et du fait qu'il peut booster votre visibilité, vous pouvez offrir un véritable confort à vos clients à condition d'y mettre le prix. Il s'agit notamment de modèles qui intègrent un repose-poignet, ce qui est clairement un plus ! 😉

Mais il est possible d'aller encore plus loin : on peut trouver un tapis de souris personnalisable avec une zone de recharge sans-fil (Qi) pour smartphone intégrée directement. L'inconvénient bien entendu, c'est le fil pour alimenter le tapis de souris. D'ailleurs, Logitech s'est penché en 2017 sur le sujet de la recharge sans-fil pour les souris gamers, ce qui est quand même top : plus besoin de brancher votre souris pour la recharger, elle le fait pendant que vous l'utilisez ! Cependant, le standard de Logitech est différent de la recharge par induction Qi.

Au niveau tarif, un tapis de souris personnalisé très basique coûtera moins de 2€ par unité. Un tarif qui peut monter jusqu'à 25 euros par unité pour un modèle qui intègre une zone de recharge sans-fil et un support téléphone. Si vous souhaitez gâter vos clients, les modèles avec repose-poignet intégré sont vendus environ 10 euros pièce. Pour un tapis de souris au format A3, ce sera entre 8 et 10€ pièce également. Un budget qui peut s'avérer conséquent, sachant qu'il faut commander en lot pour obtenir ce tarif et cela démarre souvent à 100 unités. En soi, cela n'est pas déconnant pour une entreprise.

Alors qu'avant-hier je publiais un article pour comparer Tor au VPN, aujourd'hui il est question de l'intégration de Tor au sein de Firefox sous la forme d'une extension. Après son intégration au sein du navigateur web open source Brave, Tor cherche à aller encore plus loin.

Les modes "Navigation privée" inclus aux navigateurs étant un peu juste en termes de protection de la vie privée, l'exploitation du réseau Tor permettrait de réaliser un progrès intéressant. C'est pourquoi Brave intègre désormais un mode de navigation privée renforcée s'appuyant sur Tor.

Cela permettrait également de rendre le réseau Tor accessible au plus grand nombre, mais le problème c'est que Firefox pourrait apporter une marée d'utilisateurs importante. Le réseau Tor serait aujourd'hui sous-dimensionné par rapport à ce pic de charge potentiel, tout en sachant qu'il y a déjà des lenteurs en temps normal.

Avant d'envisager une intégration complète directement dans Firefox, il y aura dans un premier temps une extension Tor pour Firefox afin de prendre la température. Notamment sur l'intérêt des utilisateurs de Firefox pour Tor. L'extension permettrait d'utiliser Tor en tant que proxy depuis votre navigateur.

Pour l'instant, il s'agit d'un projet... nous ne savons pas quand il verra le jour. A suivre...

PS : en attendant, il y a Brave ou Tor Browser 😉