PROJET AUTOBLOG


IT-Connect

Site original : IT-Connect

⇐ retour index

Asustor : Gérer vos photos avec PhotoGallery 2 et AiFoto 2

lundi 22 août 2016 à 09:24

I. Présentation

PhotoGallery 2 est une application gratuite et disponible sur les NAS Asustor qui permet de gérer ses albums photos directement depuis une interface web dédiée, accessible sur le NAS. AiFoto 2 est l’application pour mobile qui permet également la consultation des photos et albums, ainsi que la gestion de ces derniers.

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment utiliser et configurer PhotoGallery 2 et AiFoto 2, je précise qu’il s’agit bien de la deuxième version de l’application, toujours en phase de développement, puisque la première version est toujours disponible en parallèle.

II. L’application PhotoGallery

Elle permet aux utilisateurs d’organiser de manière interactive leurs photos avec la création d’albums, la gestion des privilèges sur chaque album ou encore la possibilité d’ajouter des tags aux photos. Différentes fonctions qui seront utiles à la maison pour organiser ses photos mais aussi pour la publication des photos en interne dans votre entreprise, elles seront alors plus agréable à consulter et à retrouver que si elles se trouvent simplement sur un serveur de fichiers.

photogallery2

Voici les fonctions clés :

– Gestion des privilèges pour accéder aux albums (privé, public ou mot de passe) avec la gestion des droits pour les utilisateurs

– Tag pour les photos

– Couverture des albums personnalisables

– Commenter les photos

– Partager les photos et albums sur les réseaux sociaux

– Description des photos et conservation des données EXIF

– Recherche avancée (ex : rechercher les photos prises entre deux dates)

– Différents types d’affichage des photos

– Mode diaporama

III. L’application AiFoto 2

aifoto1Après avoir installé l’application sur le NAS, je me suis jeté sur mon smartphone pour installer l’application AiFoto pour Android, je voulais voir quelles étaient les options proposées à partir d’un appareil mobile.

Et après quelques minutes d’utilisation, j’ai pu me rendre que l’application est vraiment riche car on peut tout faire à partir de cette application : gérer les albums et notamment en créer, envoyer des photos dans ses albums ce qui est agréable si comme moi vous prenez beaucoup de photos avec votre smartphone, ou encore tout simplement visualiser les photos des albums.

Par ailleurs, AiFoto peut-être configuré de façon à envoyer directement vos nouvelles photos sur le NAS, avec une synchronisation entre votre appareil local et votre NAS, ce qui permet à la fois d’alimenter vos albums sur le NAS et de sauvegarder vos photos, en tout transparence. Ce qui est bien c’est que l’on peut dire que la synchronisation doit s’effectuer uniquement en WiFi, voire même uniquement lorsque l’on se connecte sur un réseau WiFi spécifique, c’est un paramétrage très fin.

aifoto2

 

La connexion devra être effectuée avec votre NAS, et comme dans d’autres applications Asustor sur Android, comme AiMaster, vous pouvez ajouter le NAS par son IP, son Cloud ID ou par la découverte réseau. Il y a une ergonomie semblable au fil des versions au sein des différentes applications Asustor – c’est appréciable.

Note : L’application AiFoto peut-être utilisée également pour gérer les albums stockés en local sur votre smartphone, dans le but de remplacer l’application native à Android (plus particulièrement à votre smartphone) dédiée à cela.

Dès lors que la connexion est établie, on peut aussi bien accéder aux albums du NAS que ceux en local.

aifoto3

 

IV. Créer un premier album avec AiFoto 2

Pour créer mon premier album, je suis resté sur l’application mobile pour la tester jusqu’au bout et me mettre vraiment en condition d’utilisation, pour quelqu’un qui voudrais effectuer une gestion totale depuis son mobile.

Dans la section albums de votre NAS, depuis l’application AiFoto, il y a un bouton d’action en haut à droite, qui permet différentes actions notamment la création d’un album par l’intermédiaire du bouton « Créer album« . Sinon, vous pouvez aussi réaliser les actions que je vous montre sur la copie d’écran ci-dessous.

aifoto4

On nomme l’album et on peut éventuellement indiquer la description, ensuite pour les permissions, plusieurs choix sont possibles :

aifoto5

Dans le menu des actions, vous pouvez ensuite choisir « Charger » pour envoyer des photos stockées sur votre téléphone, directement sur votre NAS au sein d’un album. Dans l’application, au sein du menu latéral il y a une section « Tâches » qui vous permet de suivre l’évolution des tâches de téléchargement et d’envoi de photos, comme ceci :

aifoto6

Votre album va alors apparaître dans la liste avec comme vignette, l’une de vos photos au sein de cet album, vous pourrez éventuellement définir une autre photo en vignette (couverture).

aifoto7

V. Aller plus loin avec AiFoto 2

L’application mobile peut faire plus que simplement la gestion des albums, il y a différentes options dont voici la description :

aifoto9

Vous pouvez aussi partager le contenu à partir de l’application AiFoto, par exemple par SMS, où un lien est généré avec un ID comme ceci :

aifoto8

Par ailleurs, lorsque l’on regarde un album voici ci-dessous à quoi ressemble l’affichage, avec la possibilité d’une navigation rapide par les vignettes dans la partie inférieure de l’écran, et la possibilité de commenter une photo simplement.

aifoto10

Une adresse e-mail, et le texte, et le tour est joué :

aifoto11

VI. La navigation via PhotoGallery 2

Retour sur PhotoGallery 2, où directement depuis l’interface PhotoGallery accessible depuis un navigateur, vous pouvez naviguer dans vos albums, et visualiser vos photos sous cette forme :

aifoto12

Note : Il est possible de zoomer sur une photo jusqu’à 500%

La vue ci-dessus affiche sur la droite les données relatives à la prise de vue, mais aussi les tags liés et la partie commentaire. Il est possible de masquer cette barre latérale, tout comme il est possible de passer en mode diaporama, avec une option qui permet de gérer le temps entre chaque photo pendant la lecture.

aifoto13

Je ne vais pas m’attarder sur la navigation puisque c’est simple et intuitif, comme vous pouvez le constater. Néanmoins, j’aimerais tout de même voir parler des deux modes disponibles pour la navigation au sein de vos photos :

Ce mode permet une navigation orientée « explorateur de fichiers » puisque l’on visualise l’arborescence sur la gauche directement au niveau dossier. Sur la droite cette arborescence s’affiche sous forme de vignettes, pour ensuite naviguer dans vos albums de cette manière et accéder aux différentes fonctions comme le mode diaporama.

photogallery4

Ce mode permet de naviguer dans vos albums en ayant directement une vue d’ensemble qui affiche l’ensemble de vos albums, il reste plus qu’à faire votre choix et à regarder vos photos ! On notera que sur la gauche on visualise une liste d’albums directement, contrairement au mode parcourir où l’on voit l’arborescence de dossiers.

photogallery3

A tout moment, vous trouverez la présence d’un bouton de partage (sur AiFoto 2 également) afin de partager vos albums et photos avec vos proches.

Note : AiFoto 2 permettra de partager également vos photos directement sur Instagram ou WhatsApp, et d’autres

Que ce soit par e-mail ou par différents réseaux sociaux, ça s’effectue très simple et accessible d’un simple lien généré :

photogallery6

VII. Personnaliser la qualité des photos pour la visualisation

Le paramétrage de PhotoGallery 2 contient quelques options, notamment pour optimiser l’affichage, que ce soit des informations à afficher mais aussi de la qualité des photos pour la visualisation.

La qualité normale est configurée par défaut, ce qui permet d’avoir un bon rendu et de la fluidité pour charger les photos, après tout dépend de la vitesse de la connexion. Si l’on se trouve hors de chez soi et que la connexion est de mauvaise qualité, ce sera plus efficace que si l’on passait en mode haute qualité.

La modification de cette option n’impacte pas la réelle qualité du fichier source, c’est uniquement un traitement pour l’affichage.

photogallery7

VIII. La recherche intelligente

La fonctionnalité de recherche intégrée est vraiment puissante, puisque de nombreux critères peuvent être pris en compte pour effectuer la recherche, avec un filtre affiné. Alors quand vous aurez énormément d’album, ce sera une fonctionnalité incontournable à mon sens.

On peut rechercher des photos selon une période, sachant que cette période peut-être la date à laquelle vous avez mis en ligne la photo sur PhotoGallery ou la date à laquelle la photo a été prise (à partir des données EXIF du fichier).

Par ailleurs, on peut rechercher avec les mots clés, ou alors des tags si vous renseignez un tag dans vos photos et albums, on peut aussi rechercher uniquement au sein d’une sélection d’albums. Voyez par vous même les différents choix :

photogallery5

Le fait d’avoir une fonctionnalité de recherche dite « intelligente » apporte vraiment un plus à cette application.

IX. La gestion des privilèges via PhotoGallery 2

Sur l’interface de PhotoGallery 2 on retrouve bien entendu la gestion des droits comme sur l’app AiFoto 2. Je ne vais donc pas me répéter sur les différents types de privilège que l’on peut attribuer à un album. Par contre, je vais tout de même détailler le mode « Privé » et la gestion des droits proposés.

photogallery9

Pour chaque utilisateur de votre NAS, vous pouvez attribuer des droits sur chaque album :

photogallery8

Il suffira ensuite de valider, et le tour est joué !

X. Conclusion

Ce tutoriel est terminé, j’espère qu’il vous permettra une bonne prise en main de PhotoGallery et AiFoto 2 , deux applications qui fonctionnent ensemble et qui forment une paire complète pour gérer vos albums photos de façon numérique. Il y a un bon nombre de fonctionnalités intéressantes, c’est vraiment complet et ça correspond à de nombreux cas d’utilisation.

La solution de gestion des photos proposée par Asustor sur ses NAS méritait d’être présentée au travers d’un tutoriel, d’où cet article pour passer en revue ces deux apps.

Connecter un lecteur réseau OneDrive sous Windows

mardi 16 août 2016 à 09:46

I. Présentation

Connecter un lecteur réseau OneDrive sur son poste de travail Windows, c’est une alternative à l’utilisation du client OneDrive pour accéder à ses données dans le Cloud. Un accès à ses données par l’intermédiaire de l’explorateur Windows, sans les synchroniser en local comme c’est le cas avec le client OneDrive.

Une approche intéressante et suffisante pour de la bureautique par exemple, où l’on pourra stocker ses documents au travers du lecteur réseau, et sans avoir une connexion internet énorme, on pourra envoyer les fichiers facilement.

Bref, il peut y avoir diverses raisons de vouloir monter son compte OneDrive sous forme de lecteur réseau.

II. Récupérer l’ID

Avec votre navigateur authentifiez-vous sur votre compte OneDrive, voici le lien si besoin : https://onedrive.live.com/

Une fois que vous êtes connecté, regardez dans l’URL il y a un paramètre CID qui correspond à un ID personnel associé à votre compte. Vous devez le copier, car on va l’utiliser pour connecter le lecteur réseau.

onedrive-connect-1

III. Connecter le lecteur réseau OneDrive

Maintenant que l’on a récupéré le CID, on va pouvoir monter le connecteur via l’explorateur Windows. Dans « Ce PC » puis l’onglet « Ordinateur » choisissez « Connecter un lecteur réseau » comme ci-dessous (cet exemple est sous Windows 10 mais similaire sur les autres OS).

onedrive-connect-2

Pour le champ « Dossier » qui correspond à l’adresse du lecteur, vous allez devoir indiquer ceci :

https://d.docs.live.net/<CID>

Autrement dit, l’adresse « https://d.docs.live.net/ » suivie de votre CID personnel, comme sur la copie d’écran ci-dessous. Pensez également à cocher les deux cases pour reconnecter toujours le lecteur réseau et la seconde pour que l’on puisse préciser les informations d’authentification liée à votre compte Microsoft.

onedrive-connect-3

Lorsque la fenêtre d’authentification apparaît, indiquez votre adresse e-mail correspondante à votre compte OneDrive et le mot de passe associé. Validez.

onedrive-connect-4

Si les informations saisies sont bonnes, le lecteur réseau doit se monter sur votre poste de travail par l’intermédiaire d’une connexion sécurisée, comme ceci :

onedrive-connect-5

Voilà, vous n’avez plus qu’à profiter de cette connexion à OneDrive 🙂

Wondershare PDFelement : Modification avancée des PDF

lundi 15 août 2016 à 11:29

I. Présentation

PDFelement est un logiciel payant développé par Wondershare est qui a pour objectif de modifier des fichiers PDF, comme peuvent le proposer d’autres éditeurs logiciels, dont Adobe et la version Professionnelle de son logiciel Adobe Reader.

Dans cet article sur Wondershare PDFelement, je vais faire effectuer une présentation globale du logiciel et je vais m’attarder sur l’utilisation de quelques fonctionnalités.

pdfelement-4

A. Fonctionnalités principales

Voici une liste des fonctionnalités principales de l’application PDFElement :

Il intègre aussi une fonctionnalité pour convertir un document PDF en Word, PowerPoint, Excel, image, texte, HTML voire même en ePub.

pdfelement-3

B. Licences et tarifs

Pour une utilisation personnelle, comptez 69,95€ pour une licence 1 PC et 89,95€ si vous optez pour la version avec OCR. Une seconde licence personnelle de 2 à 5 PC est proposée au prix de 242,95€.

logo-wondershare1Pour la licence commerciale, le prix est différent de la licence personnelle pour la même chose : 139,95€ pour 1 PC et 179,95€ pour la version avec OCR.

Il est à noter qu’une licence académique est aussi proposée, à un tarif inférieur à la licence personnelle.

Sachez que d’après ce qui est mentionné sur le site de Wondershare, les mises à jour du logiciel seront gratuites et cela à vie. Enfin, le prix des licences peut paraître élevé pour certains, mais c’est moindre que les licences chez Adobe – Après je ne dit pas que c’est la même qualité de produit derrière, mais ça nous allons voir ensemble ce que vaut PDFelement.

II. Utilisation, ergonomie, efficacité

Avec son interface avec une ergonomie semblable à Office, PDFelement présente l’intérêt de débarquer avec une interface dont l’ergonomie est devenue courante, on retrouve ainsi des onglets par thématiques avec différents boutons d’actions à l’intérieur.

pdfelement-8

Les fenêtres des différentes actions sont simples, bien que parfois il y a encore quelques soucis de traduction à corriger mais qui n’empêche pas l’utilisation du logiciel.

On peut par exemple ajouter un lien facilement au sein du PDF, avec différentes options de mise en forme :

pdfelement-1

…Ou encore faire pivoter une ou plusieurs pages du PDF dans divers sens, et ça reste simple, et on bénéficie également d’un aperçu sur la droite qui permet d’avoir un aperçu du rendu.

pdfelement-2

Un mot aussi sur la conversion qui est tout aussi simple, et qui prend en charge l’OCR (une fonction que nous allons voir plus tard), et la possibilité d’ajouter directement un dossier complet. PDFelement va alors prendre tous les PDF du dossier que vous ajoutez, pour vous proposer de les convertir, ce qui peut être pratique pour des changements en lots.

pdfelement-5

Le résultat sur le document que j’ai pris pour test est vraiment bon, car si par exemple je prend la première page, mise à part le cadre du titre qui est bleu dans le document Word à la place du noir, tout est parfait ! Et d’ailleurs pour revenir sur le bleu, il est dû au fait – probablement – qu’il y a un lien sur le cadre du titre et que dans Word il est repris en bleu, qui est la couleur par défaut pour les liens.

A gauche le PDF original, à droite le Word issus de la conversion via PDFelement :

pdfelement-6

Tout est vraiment bien converti, même les tableaux sont mis en page correctement :

pdfelement-7

En résumé, PDFelement est vraiment à l’aise pour éditer les documents PDF, on peut faire beaucoup de choses de manière simple. Le logiciel est agréable à utiliser et il fonctionne bien, il faut le dire.

Maintenant, on va s’intéresser à la partie OCR, qui représente un niveau de difficulté supérieur puisque c’est basé sur de la reconnaissance de caractères à partir de documents numérisés.

III. L’univers OCR

La fonction PDF OCR – qui au passage signifie « Reconnaissance optique de caractères » – permet de convertir des documents scannés dans un format éditable. Ce type de modification est nettement plus poussé que la modification d’un PDF qui provient directement de Word, par exemple, car là il s’agit d’un document qui provient d’un scan à partir d’un support physique. Le format du PDF n’est alors pas le même puisqu’il s’agit plus d’une image de votre document au sein du PDF.

Lorsque l’on ouvre un PDF de ce type, le logiciel détecte automatiquement qu’il est nécessaire d’utiliser l’OCR et vous le propose via une barre de notification :

pdfelement-test-ocr-0

Pour tester la fonctionnalité OCR sur un document PDF avec de l’écriture manuscrite, je me suis amusé sur une feuille à écrire différentes choses pour voir comment ce serait reconnu. Le résultat est, malheureusement, pas convaincant : j’écris pas si mal pourtant, si ? 🙁

Néanmoins je pense que si les lettres sont vraiment bien écrites et bien espacées, le logiciel reconnait très bien l’écriture, mais le but c’est d’utiliser un document rédigé naturellement. Et là malheureusement, PDFelement n’apprécie pas trop ma façon d’écrire.

pdfelement-test-ocr-1

Si l’on effectue un test d’OCR sur un document numérisé, voici le résultat :

pdfelement-test-ocr-2

Le résultat est… impeccable ! En effet la source (à gauche) est totalement retranscrite dans un PDF modifiable. Pour information, j’ai créé le PDF source à partir d’un document Word, que j’ai imprimé puis que j’ai numérisé afin d’obtenir un document PDF à partir d’une source numérisée.

La conclusion sur l’OCR tout de suite après dans la conclusion générale.

IV. Conclusion

Avec son lot de fonctionnalités et une interface aux allures d’Office, PDFelement avait fier allure à première vue. Et cette première impression s’est confirmé lorsque je l’ai utilisé car les fonctions sont simples à utiliser et ça fonctionne diablement bien !

Pour l’OCR, je dirais tout simplement qu’il y a deux visages pour cette fonctionnalité, d’un côté un résultat inexploitable lorsqu’il s’agit d’un document numérisé avec du contenu manuscrit, d’un autre côté un résultat impeccable lorsque le document contient des lettres imprimées.

Globalement, PDFelement est un bon logiciel et représente une solution fiable et efficace pour manipuler les fichiers PDF avec des fonctions avancées.

Set-Privacy : Un script pour gérer sa vie privée sous Windows 10

jeudi 11 août 2016 à 14:30

Disponible sur GitHub, le script PowerShell « Set-Privacy » permet de configurer les paramètres de Windows 10 liés à votre vie privée.

Il intègre le trois modes :

Pour effectuer la modification, il faut invoquer le script depuis une console PowerShell, par exemple comme ceci pour appliquer le mode strong (en se positionnant dans le dossier où se situe le script au préalable) :

.\Set-Privacy.ps1 -Strong

set-privacy

L’avantage c’est qu’il s’agit d’un script donc on peut adapter le code si besoin, et aussi on peut récupérer les clés de registre associées aux différents paramètres, ce qui peut être intéressant pour faire des modifs par GPO, par exemple. Après, par GPO vous pouvez aussi exécuter le script 🙂

La page du script : Set-Privacy

NAS Asustor : Configurer l’authentification en deux étapes

jeudi 11 août 2016 à 10:35

I. Présentation

Depuis la version 2.6.3 de l’ADM sortie il y a quelques jours, Asustor propose l’authentification en 2 étapes pour se connecter à l’interface d’administration de l’ADM. Le principe c’est qu’en plus du mot de passe habituel, vous devrez saisir un code éphémère à 6 chiffres fournis par le service Google Authenticator et faisant office de deuxième phase d’authentification.

Ce code éphémère est généré par rapport à la clé utilisateur qui vous est attribuée, et il change toutes les 30 secondes ! D’où l’utilité à ce que le NAS et le smartphone soient bien à l’heure, pour que le code fourni par le smartphone soit accepté par le NAS.

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment configurer cette fonctionnalité sur un compte utilisateur.

II. ADM : Configurer la synchronisation NTP

Commencez par accéder aux « Paramètres » de votre NAS depuis l’interface ADM, puis sous « Options régionales » vous pouvez ensuite configurer le serveur NTP au sein de l’onglet « Date & Heure« .

J’ai pour habitude de me référencer sur « fr.pool.ntp.org » qui cible un pool de serveurs NTP français et qui sont publics. Dans un environnement d’entreprise, on ciblera surement un serveur en interne, comme un contrôleur de domaine, par exemple.

Pour configurer le serveur, on passe en mode « Synchroniser depuis un serveur NTP » et on indique son adresse, pensez à le tester pour s’assurer que la configuration fonctionne. Pour la fréquence de mise à jour, mettez « Journalier » pour éviter au maximum une désynchronisation horaire du NAS qui perturberait le bon fonctionnement de la double authentification.

Cliquez sur « Appliquer » pour valider.

asustor-google-authenticator-1

Puisque nous sommes en France et qu’il y a l’heure d’été, il va falloir effectuer la configuration également. Pour cela, dans l’onglet « Fuseau Horaire » activez la fonction heure d’été avec un ajustement automatique, ce qui permettra au NAS de se mettre à jour tout seul comme un grand.

asustor-google-authenticator-2

Là encore, cliquez sur « Appliquer » et on va pouvoir passer à la suite.

III. ADM : Configurer la double authentification

La configuration de la double authentification s’effectue au niveau de votre propre compte utilisateur, vous ne pouvez pas configurer cette fonctionnalité pour quelqu’un d’autre ! A moins de se connecter à l’ADM avec différents comptes…

Cliquez sur votre nom en haut à droite puis sur « Paramètres« .

asustor-google-authenticator-3

Dans l’onglet « Personnel » cochez la case « Activer la validation en 2 étapes« .

asustor-google-authenticator-4

Un assistant va s’ouvrir… Cliquez sur « Suivant« .

asustor-google-authenticator-5

Désormais, il va falloir passer sur le smartphone, Android dans mon cas et installer l’application « Google Authenticator« . Ensuite, vous devez soit scanner le code QR affiché dans l’assistant, soit fonctionner par code, c’est d’ailleurs ce que j’ai choisi.

Depuis votre smartphone, dans l’application Google Authenticator, accédez au menu en haut à droite puis appuyez sur « Configurer un compte« .

asustor-google-authenticator-10

Choisissez « Saisir la clé fournie » (ou « Scanner un code-barres« , mais il faudra installer une application pour lire les codes QR). Vous devrez alors saisir les informations fournies dans l’assistant sur l’ADM.

asustor-google-authenticator-11

Si vous saisissez les bonnes informations, ce dont je ne doute pas, le compte doit se valider et votre NAS apparaîtra dans l’application. Le compte à rebours sur la droite vous indique le temps de validité restant du code actuellement affiché sur l’écran du smartphone. Sans plus attendre, testons notre configuration…

asustor-google-authenticator-12

Alors qu’au niveau du NAS, vous êtes normalement à la fin du processus de configuration, cliquez sur « Finir ».

asustor-google-authenticator-7

Reconnectez-vous à votre NAS avec le compte que l’on vient de configurer :

asustor-google-authenticator-8

Tiens tiens, le mot de passe est passé, mais on me demande un code (Asustor corrigera probablement le « Undefined » par un mot plus explicite dans une mise à jour future). Rendez-vous sur l’application pour obtenir le code est saisissez-le pour finaliser l’authentification 🙂

Note : Pour le moment, il n’est pas possible de définir un ordinateur dans une liste de clients de confiance pour éviter de saisir un code à chaque fois.

asustor-google-authenticator-9

Voilà, la configuration est opérationnelle ! Sachez que vous pouvez à tout moment désactiver la fonctionnalité dans les paramètres de votre compte utilisateur. Pour finir, voici une note importante :

Note : Si vous n’avez pas votre smartphone avec vous, vous n’aurez pas de code et donc vous ne pourrez pas vous connecter à votre NAS ! Je préconise de garder, par sécurité, un compte administrateur sans double authentification avec un mot de passe très sécurisé, vous savez la fameuse « ceinture à bretelles« , elle est là.