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Netgear lance la solution Business Central

mardi 7 juillet 2015 à 14:15

La solution Business Central est un service proposé en mode Cloud par Netgear est qui permet de gérer et configurer ses services réseau directement en ligne.

netgear-business-central1

En premier lieu, Netgear propose son premier module Wireless Manager au sein de sa solution Business Central et qui a pour objectif l’administration des parcs de points d’accès Wi-Fi.

L’intérêt est d’avoir une gestion centralisée de ses équipements Wi-Fi, peu importe leur positionnement géographique, ce qui peut être intéressant si vous disposez de plusieurs sites et succursales.

D’après Peter Newton, Directeur Produits au sein de la division Entreprise de Netgear : “Il n’est plus viable d’avoir une multitude de points d’accès autonomes, dans la mesure où les changements de configuration deviennent monnaie courante. Pour certaines entreprises, le passage à un réseau Wifi géré en interne peut s’avérer trop complexe, que ce soit sous l’angle budgétaire ou du point de vue des ressources informatiques“.

Avec cette console de gestion en mode web, Netgear propose avec son Wireless Manager une gestion complète des appareils Wi-Fi : gérer les SSID, gérer les paramètres de sécurité, configurer le mode d’accès au réseau Wi-Fi, générer des rapports, etc.

Business Central Wireless Manager : appareils compatibles

Voici une liste des appareils compatibles :

• Point d’accès Wi-Fi N Dual Band simultané Premium ProSAFE WNDAP660
• Point d’accès Wi-Fi N Dual Band simultané ProSAFE WNDAP360
• Point d’accès Wi-Fi N Dual Band simultané ProSAFE WNDAP350 (boîtier métal)
• Point d’accès Wi-Fi N ProSAFE WNAP320
• Point d’accès Wi-Fi N ProSAFE WNAP210v2

Business Central Wireless Manager : tarifs

Netgear propose sa solution sous forme de plusieurs packs, allant de la gestion d’une seule borne à la gestion de 50 bornes. Voici un résumé :

• Licence 1 borne – 1 an – 98€
• Licence 1 borne – 3 ans – 220€
• Licence 10 bornes – 1 an – 975€
• Licence 10 bornes – 3 ans – 2190€
• Licence 50 bornes – 1 an – 4880€
• Licence 50 bornes – 3 ans – 10 990€

Pour ceux qui sont intéressés pour tester cette solution SaaS, sachez que Netgear propose une version gratuite de 90 jours pour le module “Wireless Manager” sur wireless.netgear.com

Pour plus d’informations sur la solution (en français) : Business Central

Sinon, vous pouvez lire cette vidéo en français également :

MasterCard : Un selfie en guise de sécurité

mardi 7 juillet 2015 à 11:00

Les selfies sont devenus incontournables en peu de temps, et le terme est désormais mondialement connu. MasterCard souhaite s’appuyer sur les selfies pour authentifier les paiements effectués depuis votre mobile.

selfie1L’objectif de MasterCard est de trouver une alternative aux tradionnels codes utilisés, dans le but de renforcer la sécurité des transactions bancaires. MasterCard souhaiterait qu’un paiement effectué depuis un mobile soit validé par un selfie, c’est-à-dire une photo autoportrait.

Pour sécuriser l’opération et déjouer la tricherie de la photo, l’application mise au point par MasterCard demandera à l’utilisateur de cligner des yeux. Rappelons qu’une simple photo pourrait servir à tromper l’application, d’où l’utilité de demander à l’utilisateur de cligner des yeux.

En parallèle, MasterCard travaille sur la sécurisation des paiements par la reconnaissance d’empreintes digitales.

Un test est prévu avec 500 utilisateurs au cours de l’automne prochain, aux USA. Par contre, on ne sait pas quand seront disponibles ces applications pour mobile.

Source

Présentation de WinPE

mardi 7 juillet 2015 à 10:11

I. Présentation

L’idée de cet article consiste à rassembler l’ensemble des informations utiles pour une exploitation maîtrisée et efficace de l’environnement WinPE. Pour les rares lecteurs qui ne le sauraient pas encore, “Windows Pre-execution Environment“, alias “WinPE“, est un système autonome basé sur un noyau Windows minimaliste destiné aux opérations d’installation, de déploiement et de maintenance. La notion de client “LiteTouch” que nous allons régulièrement évoquer est en fait une version adaptée de WinPE pour un usage avec la solution de déploiement gratuite “Microsoft Deployment Toolkit“, plus connue sous le nom de “MDT“.

 

II. Les grandes lignes

A. Où peut-on trouver WinPE ?

J’aurais tendance à vous dire “pratiquement partout”, dès lors que vous avez procédé à une installation de Windows depuis Vista. Il est gratuit et ouvert à de nombreuses personnalisations sous réserve de ne pas le détourner de son usage de maintenance. Vous pouvez donc trouver WinPE :

B. Ouvrir l’invite de commande WinPE

Nous reviendrons plus en détail sur cette notion, mais sachez que sous WinPE, il est pratiquement toujours possible d’ouvrir une invite de commande en cas de besoin. Il y a toutefois une petite nuance en fonction de l’image utilisée :

C. Les versions

Les versions de WinPE ne sont pas vraiment évidentes à définir, surtout lorsque certains articles de Microsoft s’emmêlent les pinceaux : C’est pourquoi je préfère m’appuyer sur la version des noyaux système. Voici un tableau de synthèse, certes perfectible, qui résume la situation constatée selon la valeur du registre (depuis WinPE 3) :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\WinPE.

Depuis la génération NT6, le “x” correspond au numéro du “service pack” :

Systèmes d’exploitation Versions Noyaux WinPE Origine
Windows 2000 / Windows XP / Windows Server 2003 NT 5.0 / 5.1 / 5.2 WinPE 1.x ? SA
Windows Vista / Windows Server 2008 NT 6.0.600x WinPE 2.x ? WAIK 1.0
Windows 7 / Windows Server 2008 R2 NT 6.1.760x WinPE 3.x WAIK 2.0
Windows 8.0 / Windows Server 2012  NT 6.2.920x WinPE 4.0 ADK 8.0
Windows 8.1 / Windows Server 2012 NT 6.3.960x WinPE 5.0 ADK 8.1
Windows 10 NT 6.4?? WinPE 10 ADK 10

Plus d’info sur : What’s New in Windows PE

 

III. Utiliser WinPE

A. Commandes utiles

Voici une liste non exhaustive des commandes pouvant vous être utiles dans cet environnement minimaliste. Avant toute chose, je vous précise quelques points de détail qui pourraient s’avérer importants pour la suite :

J’espère donc que vous n’êtes pas trop allergique à la ligne de commande… :-)

Commande Utilité
VER  Permet de connaître la version du système et d’en déduire la version WinPE (cf tableau)
SET PROC Affiche l’architecture CPU (x86 | amd64) – Rappel, les binaires 32 bits ne fonctionnent pas sur un WinPEx64
Mountvol Permet d’afficher les points de montage, donc les lecteurs disponibles
Diskpart Permet de gérer les disques et partitions
WMIC LOGICALDISK GET Name, Description Permet d’énumérer les lecteurs et leur type
WMIC BIOS GET VERSIONWMIC CSPRODUCT GET UUID Collecter des infos sur le matériel tel que la version du BIOS ou le numéro de série de la carte mère.
Ipconfig /all Pour connaitre l’adresse IP, l’adresse MAC et le reste J
Drvload Bien pratique pour charger / tester un pilote. Il faudra toutefois les sources au format .inf (via une clé USB)
Startnet.cmd  WpeinitWpeutil InitializeNetwork Réinitialise les couches réseaux, à utiliser typiquement après un ajout de pilote ou un problème de connectivité.
Wpeutil shutdown | reboot  Outil spécial WinPE, avec plein d’options bien pratiques telles qu’un arrêt ou un redémarrage
wpeutil SetKeyboardLayout 040C:0000040C Définir le clavier AZERTY Français
wpeutil DisableFirewall Permet de désactiver le pare-feu – Utile si  vous utilisez un outil de prise de main à distance.
netsh Réservé aux experts, mais pleinement fonctionnel
NET USE Z: \\MDT\Tools /USER:Demo Pa$$w0rd Rappel, il n’y a pas de session sous WinPE, il faut donc indiquer le nom et mot de passe pour établir la connexion
Sources\Setup.exe Si vous être sur un DVD d’installation original, cette commande permet de relancer l’installation
Sources\Setup /unattend:z:\autounattend.xml permet également de stipuler / tester un fichier de réponse ponctuellement
Sources\Setup /wds /wdsdiscover /wdsserver:WDS.labs.local Ou bien de « Raccrocher »  un serveur WDS en l’absence de démarrage natif sous PXE
WDSCapture Permet de démarrer la capture d’un système “préparé” via “sysprep”  afin d’en générer une image WIM (localement  , puis export éventuel vers un serveur WDS)
Sources\Recovery\Recenv.exe Permet de démarrer l’outil de réparation de Windows, alias “WinRE”
Imagex | DISM Manipulation des images au format .WIM
Powershell.exe On ne le présente plus. Il s’agit toutefois d’un composant optionnel disponible au sein des noyaux WinPE 4 et +

 

B. Exemple d’outils complémentaires

Comme indiqué précédemment, l’ajout d’outils au sein de WinPE peut vous être utile, surtout lorsque la ligne de commande vous rebute un peu. Voici donc quelques outils que je trouve personnellement bien pratiques, mais là encore, la liste est loin d’être achevée.

Commande Utilité 32 bits 64 bits
Explorer++  Explorateur graphique de dossier et fichiers. Il en existe d’autres tels que A43, ou Q-Dir, mais ils ne sont pas tous disponibles pour les 2 architectures Oui Oui
7-Zip Gestionnaire d’archives. Disponible en version 32 et 64 bits. Oui Oui
GImageX Alternative graphique à l’outil en ligne de “imagex”(Note : 7-Zip est en mesure d’explorer les .WIM) Oui Oui
Diskpart :-( Présent par défaut : Je n’ai pas d’équivalent graphique et gratuit à vous proposer… hormis l’outil PowerShell http://www.alexcomputerbubble.com/category/diskpart/ En dépannage vous pouvez utiliser les premiers écrans du programme d’installation “\Sources\Setup.exe”, adaptés au partitionnement et formatage des disques :-)
  Au besoin, recherchez les applications gratuites dites “portables” (sans installation) puis testez-les dans cet environnement. N’oubliez pas de rester dans un cadre de maintenance

 

IV. WinPE en profondeur

Pour les plus curieux d’entre-vous, je propose de pousser cette étude un peu plus loin afin de découvrir quelques aspects intrinsèques de WinPE.

A. Le processus d’amorçage de WinPE

Sans trop entrer dans les détails, il convient de préciser que le processus d’amorçage de WinPE est sensiblement différent en fonction du média utilisé au démarrage.

Parmi ces médias, on trouve :

Le chargement du noyau est initialisé par le programme “Bootmgr” à partir des informations contenues dans le magasin d’amorçage “\boot\BCD

Note : Comparativement aux versions antérieures de Windows NT, on peut approximativement considérer que “Bootmgr” correspond à “NTLDR” et “BCD” est équivalent à “boot.ini

WPE01-img01

Schéma du processus d’amorçage

 

B. Structure de WinPE

La structure d’un noyau WinPE et plus globalement des éléments qui l’entourent est particulièrement complexe et un néophyte peut rapidement y perdre son latin. Afin de se repérer plus facilement, entre les composants, les pilotes de périphériques, les commandes internes et l’outillage de fabrication, j’ai imaginé le schéma suivant :

WPE01-img02

Explications :

Au centre de l’illustration, on trouve le noyau à proprement parler, alias “boot.wim“. C’est le système Windows chargé en mémoire et portant toujours la lettre “X:”. Pour visualiser ou modifier un contenu de noyau, il faut effectuer un montage via la commande DISM /Mount-WIM …

A l’intérieur du noyau, on peut principalement distinguer un nombre variable de pilotes (Drivers) et de fonctionnalités (Features), ainsi que des packages linguistiques. Vous pouvez en obtenir la liste via la commande DISM /Get-… La plupart des fonctionnalités sont déjà intégrées au sein des distributions originales Microsoft, mais vous les trouverez aussi dans les kits de déploiement WAIK ou ADK pour un ajout à la demande.

Ensuite, pour qu’un noyau “boot.wim” soit exploitable, il faut le déposer sur un média et lui associer un chargeur “bootmgr” ainsi qu’une configuration d’amorçage définit dans le fichier “\Boot\BCD“. L’outil de gestion par excellence est “BCDEDIT“, mais pour régénérer simplement une amorce de base, je vous conseille l’outil “BCDBOOT“. Ces 2 outils sont présents par défaut sur tous les systèmes Windows NT6.x

L’utilisation d’un média de type CD/DVD nécessite l’ajout d’une amorce particulière dénommée “El-Torito” et définie dans le fichier “ETFSBOOT.com“. Pour associer cette amorce et générer l’image .ISO, il suffit d’utiliser l’outil “OSCDIMG” fournit dans les kits de déploiement WAIK ou ADK.

 

C. Lancements automatiques “Autorun”

Lors du chargement d’un noyau WinPE, il est particulièrement intéressant de remarquer qu’il existe plusieurs points d’entrée permettant d’exécuter automatiquement des commandes, des scripts ou tout autre type de programme.

En analysant le processus d’amorçage d’un noyau WinPE, (ie “\Sources\boot.wim“) on peut constater que l’enchaînement dépend en fait de la présence des certains fichiers :

Fichier Utilité
X:\Setup.exe Programme “d’accueil” typiquement présent sur une distribution originale, telle qu’un DVD Windows 7. Si ce programme (ou tout autre portant ce nom) est présent au niveau de la racine X:\, il est exécuté.
X:\Windows\System32\winpeshl.ini Désigne un programme [LaunchApp] ou une liste de programmes [LaunchApps] à exécuter.Ajoutez “wpeinit” ou “wpeutil InitializeNetwork” si vos programmes requièrent les couches  réseauCf Exemples ci-après
X:\Windows\System32\startnet.cmd Batch par défaut, chargé d’initialiser les couches  réseau. Par défaut, ce fichier contient uniquement la commande “wpeinit
X:\Unattend.xml Fichier d’initialisation du noyau WinPE – Si ce fichier est présent au niveau de la racine X:\, les différentes directives qu’il contient sont interprétées lors de l’exécution  de “wpeinit” – Les blocs “RunSynchronousCommand” décrivent les commandes à exécuter séquentiellement. Typiquement présent sur les clients LiteTouch.
X:\Windows\System32\BDDRun.exe Programme de lancement spécifique aux clients LiteTouch. Exécuté avec l’option /BootStrap, ce programme résident a principalement la charge de lancer wpeinit et surveiller l’appui de [F8]

 

D. Organigramme des processus

Le processus de démarrage de WinPE est variable selon le type de noyau analysé. J’ai donc essayé de représenter un schéma décrivant les enchainements des noyaux courants que vous pourriez trouver sur une distribution originale Microsoft, un client LiteTouch et quelques déclinaisons WDS :

L’illustration étant déjà suffisamment riche en l’état, je commencerais donc mes explications après le chargement initial du chargeur “bootmgr”. (Il vous faut donc commencer la lecture ou le déchiffrage de ce “workflow” en haut à gauche :-) )

WPE01-img03

Schéma de principe d’une initialisation WinPE

Explications :

Le point d’entrée clé de WinPE est le programme d’initialisation “winpeshl.exe” situé dans le dossier “X:\Windows\System32“. Celui-ci est référencé dans la clé de registre “HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\Setup” au sein de la valeur “cmdline= winpeshl.exe

Une fois ce programme lancé, vous bénéficiez de la séquence de touches [Maj] + [F10] pour ouvrir une invite de commande à tout instant.

Ce programme vérifie ensuite la présence d’un fichier “winpeshl.ini” situé dans le dossier “X:\Windows\System32“. Si celui-ci existe, il exécute séquentiellement les commandes qu’il contient. On peut y trouver les rubriques suivantes

[LaunchApp]
AppPath =

Pour l’exécution d’un programme unique sans paramètre :

[LaunchApps]
Application1.exe, option1, option2
Application2.exe, option1

Pour l’exécution de un ou plusieurs programme(s) avec ou sans paramètre(s)

Voici quelques exemples typiques de fichier “winpeshl.ini

[LaunchApps]
%SYSTEMROOT%\System32\bddrun.exe,/bootstrap

[LaunchApps]
%SYSTEMROOT%\System32\bddrun.exe,/BootstrapNoSF8

[LaunchApp]
AppPath=X:\sources\recovery\recenv.exe

[LaunchApps]
%SYSTEMROOT%\system32\wdscapture.exe

[LaunchApps]
%SYSTEMDRIVE%\sources\setup.exe,"/wds /wdsdiscover /WdsServer:WDS.labo.local"

[LaunchApps]
%windir%\system32\netstart.exe,-prompt
%SYSTEMDRIVE%\sources\recovery\recenv.exe

Par défaut, la fermeture du dernier programme lancé engendre un redémarrage de WinPE. Vous pouvez contrôler ce comportement en ajoutant le lancement d’une invite de commande, puis éventuellement solliciter un redémarrage via la commande “wpeutil reboot“.

Remarque : La particularité d’un client LiteTouch réside dans l’exécution de “bddrun.exe” dont le commutateur “/Bootstrap” déclenche l’exécution du programme “wpeinit.exe” qui va lui-même tester la présence d’un fichier “X:\unattend.xml” et le cas échéant, traiter les informations qu’il contient. L’appel de l’invite de commande s’effectue alors via [F8].

Si le fichier “winpeshl.ini” n’existe pas, le processus teste la présence à la racine (X:\) du fichier “Setup.exe“. C’est typiquement le programme d’accueil d’une distribution d’installation Windows, à ne pas confondre avec “X:\Sources\Setup.exe” qui correspond au programme d’installation. Bien que déconseillé, sachez qu’en remplaçant “X:\Setup.exe” par un exécutable quelconque, tel qu’un navigateur de fichiers comme “Explorer++”, ce dernier sera exécuté.

Par défaut, cet écran d’accueil vous propose l’installation ou la réparation d’un système. Dans le premier cas, l’installation recherche un fichier “Autounattend.xml” sur la racine de tous les médias accessibles, et le cas échéant, traite les informations qu’il contient.

Particularité : Lors d’un démarrage via PXE /WDS, le processus d’accueil “X:\Setup.exe” passe directement à l’exécution du programme d’installation “X:\Sources\Setup.exe“, qui affiche alors cet écran spécifique aux “Services de déploiement Windows”.

WPE01-img04

Setup et WDS : Ecran d’accueil typiquement affiché

Si le fichier “X:\Setup.exe” n’existe pas, c’est alors le batch “Startnet.cmd” situé dans le dossier “X:\Windows\System32“, qui est exécuté. Par défaut, ce fichier existe dans tous les noyaux WinPE et ne contient que la commande “wpeinit “.

Ce batch est modifiable, pour y inclure toute sorte de commandes dont vous auriez besoin. Il est toutefois important de relever que l’exécution de “wpeinit ” permet d’exploiter le contenu d’un fichier “X:\unattend.xml“, voire de stipuler un fichier de configuration spécifique “wpeinit /unattend:X:\CustomWinPE.xml“.

Astuce : Pour initialiser uniquement les couches réseau, utilisez la commande “wpeutil InitializeNetwork

La suppression du fichier “Startnet.cmd” engendre une erreur, mais dans tous les cas  l’exécution se termine sur une invite de commande.

Note: Pour le débogage, il est intéressant de savoir que l’exécution des programmes Winpeshl.exe et Wpeutil.exe génèrent leur journal respectif : “Winpeshl.log” et “Wpeutil.log

La gestion et la création des fichiers de réponse .XML peut être réalisée via l’outil “Windows Image System Manager” (WISM) apporté par les kits WAIK ou ADK, mais l’usage peut s’avérer très vite déconcertant. Aussi, l’utilisation du bloc-notes à partir d’un modèle ou d’un exemple sera plus rapide à mettre en œuvre. J’attire toutefois votre attention sur le fait qu’il faut impérativement respecter l’architecture stipulée (“amd64″ ou “x86″), sous peine que le fichier .xml ne soit pas traité.

Exemple de fichier .xml :

<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
<unattend xmlns="urn:schemas-microsoft-com:unattend">
    <settings pass="windowsPE">
        <component name="Microsoft-Windows-Setup" processorArchitecture="amd64" publicKeyToken="31bf3856ad364e35" language="neutral" versionScope="nonSxS" xmlns:wcm="http://schemas.microsoft.com/WMIConfig/2002/State">
            <Display>
                <ColorDepth>32</ColorDepth>
                <HorizontalResolution>1024</HorizontalResolution>
                <RefreshRate>60</RefreshRate>
                <VerticalResolution>768</VerticalResolution>
            </Display>
        </component>
    </settings>
</unattend>

 

V. Conclusion

Véritable pierre angulaire des solutions de déploiement, WinPE constitue un extraordinaire socle d’outils pour la maintenance et le déploiement Windows. Au fil de mes articles, vous découvrirez sa richesse et son extraordinaire potentiel.

Bien à vous

Christophe

A suivre : Personnalisation de WinPE

OVH propose une offre Office 365

mardi 7 juillet 2015 à 09:05

L’hébergeur français OVH veut étendre ses services Cloud, et annonce proposer une offre Office 365 pour permettre à ses clients de bénéficier de la suite Office en ligne.

logo-office-365-2Pour se démarquer des revendeurs concurrents et de Microsoft, OVH propose le stockage en local des données, c’est-à-dire sur le périphérique sur lequel travaille l’utilisateur. Par conséquent, pas de stockage dans le Cloud des données, même pas sur OneDrive le Cloud de Microsoft. Le principal inconvénient est de ne pas retrouver ses fichiers d’un appareil à un autre, notamment par l’absence de synchronisation comme peut le proposer Microsoft.

OVH souhaite garantir que les données resteront sur l’appareil de l’utilisateur, une licence permettant l’installation sur cinq postes et cinq terminaux mobiles.

Par ailleurs, OVH indique « travailler à coupler Office 365 Business à une offre de stockage hébergée dans ses propres datacentres, en France. » Une offre attendue pour septembre 2015.

À quelques centimes près, OVH s’aligne sur le tarif proposé par Microsoft avec 10,55 euros par mois, contre 10 euros pour Microsoft.

Source

Test Asustor AS-202TE : un NAS d’entrée de gamme

lundi 6 juillet 2015 à 16:00

I. Présentation de l’Asustor AS-202TE

Ce NAS d’entrée de gamme Asustor s’est retrouvé entre mes mains pour être testé. Alors comme je le fais habituellement, je commence par vous lister les caractéristiques du NAS :

Processeur : Intel ATOM 1.2GHz (Dual Core)
RAM : 1 Go DDR3 (non extensible)
Réseau : 1 interface Gigabit Ethernet
USB : 2 x USB 3.0 et 2 x USB 2.0
Multimédia : 1 x HDMI 1.4a et 1 x Audio Jack
Infrarouge : Oui (support de télécommandes)
Consommation électrique : 19.7W (en fonctionnement), 13W (disques en hibernation) et 0.8W en veille
Niveau de bruit : 24 dB

Malgré que ce soit un NAS d’entrée de gamme, il est à noter qu’il est équipé de racks pour les disques durs, et d’un boitier en métal.

Une surprise vous attend à la fin de cet article ! 😉

II. Déballage, design et montage

On retrouve dans le carton du classique, pour rapidement faire le tour on trouve ne plus du NAS : un câble Ethernet, un lot de vis, une alimentation et un câble d’alimentation, et enfin un CD Asustor d’installation et un manuel.

Asustor AS-202TE - Contenu du package

Asustor AS-202TE – Contenu du package

Si vous avez suivi mon test sur l’Asustor AS5002T, vous remarquerez que ce modèle lui ressemble tel un jumeau ! Effectivement, tout est identique entre ces deux boitiers mis à part l’arrière puisque les connectiques sont différentes. Pour le reste, on a le droit à la même qualité que sur des modèles plus huppés. Voyez par vous même :

Asustor AS-202TE - Vue de face

Asustor AS-202TE – Vue de face

A l’arrière c’est un peu plus épuré vu que cet Asustor AS-202TE dispose d’une quantité limitée de connectiques, mais c’est tout de même respectable, car il y a même un HDMI, il faudra se limiter par contre à une seule carte réseau. La sortie audio optique est absente, mais une sortie Jack est présente pour compenser cela.

Asustor AS-202TE - Vue arrière

Asustor AS-202TE – Vue arrière

Pour le montage, il suffit de sortir les racks et visser le disque dur, on remet chaque rack à sa place et le tour est joué ! Il est à noter que les disques durs sont hotswap c’est à dire remplaçable à chaud, ce qui est appréciable.

On retrouve donc un design rectangulaire, tout de même travaillé notamment au niveau de la façade, et qui dégage de la sérénité grâce au métal qui le compose. Un bon point pour ce NAS d’entrée de gamme, là où certaines marques se contentent de boitier en plastique.

III. Première prise en main et l’ADM

Pour la mise en route, on peut accéder directement à l’interface web du NAS, ou alors utiliser le ASUSTOR Control Center  présent sur le CD. Pour l’initialisation depuis AiMaster, la version de l’ADM présente nativement ne semble pas supporter ce mode d’initialisation, car l’application ne détecte pas le NAS sur le réseau. On utilise donc le mode web par son navigateur.

asustor-as-202-te-4

L’ancienne version de l’ADM se confirme comme on peut le voir une fois l’initialisation terminée :

asustor-as-202-te-4

Rassurez-vous la dernière version de l’ADM à savoir la 2.4 est immédiatement proposée quelques minutes après l’accès à l’interface. Il suffit de télécharger la mise à jour et le tour est joué !

asustor-as-202-te-6Rapidement, pour rappel sur la version 2.4 de l’ADM on retrouve :

– SSD : support de la commande TRIM
– SNMP versions 1, 2c et 3 pour la supervision
– ADM Defender et GeoIP, gestion des listes blanches et limitation géographique
– Amélioration du chiffrement
– ADM File Explorer : prévisualiser les vidéos

Plus récemment, on a vu VirtualBox s’inviter parmi les applications disponibles au sein de l’App Central. Certes sur ce modèle, ce sera limité pour la virtualisation, mais je tiens à le préciser. Ce qui devrait vous intéresser dans le cadre de ce modèle qui peut tout à fait servir de passerelle multimédia, c’est le fait de pouvoir prévisualiser les vidéos directement dans l’explorateur de fichiers de l’ADM 2.4 (cela requiert seulement le plug-in VLC dans votre navigateur).

asustor-as-202-te-7

Il est à noter que malgré que ce NAS soit d’entrée de gamme il supporte des fonctionnalités intéressantes au niveau de l’OS comme : ownCloud, le très apprécié Plex, et toutes les applications officielles Asustor. De plus, on notera la présence du mode veille S3 (et le mode nuit), de la gestion individuelle des LEDs, et MyArchive. Si l’on s’intéresse au mobile, on peut aussi utiliser l’ensemble des applications disponibles Asustor et celles qui vont arriver.

Enfin, pour ceux qui auraient des envies de vidéosurveillance, 4 licences sont incluses.

Au final, l’ADM est toujours aussi plaisant à utiliser et continue sa progression en intégrant les nouveautés citées ci-dessus (et d’autres améliorations), on appréciera de profiter de la dernière version sur ce modèle malgré qu’il soit d’entrée de gamme.

IV. Les performances

Ce NAS séduisant pour le moment tiendra-t-il la route lorsque l’on va le charger un peu niveau transfert de fichiers et lui demander de lire des vidéos en full HD. La réponse dans cette partie.

asustor-as-202-te-8

Lors du transfert de 20 Go de fichiers importants (environ 5 Go par fichier), et la lecture en simultanée de deux vidéos HD, le NAS réagit très bien, un seul cœur du processeur est sollicité et oscille entre 70% et 80% d’utilisation notamment lorsque le transfert se déclenche la charge monte. La vitesse de transfert quant à elle oscille entre 95 Mo/s et 100 Mo/s. Si le transfert dure assez longtemps (exemple : 20 min), il y a quelques baisses de régimes, mais rien d’alarmant, car cela ne représente qu’une poignée de secondes.

Au repos le NAS consomme 50 Mo/s de RAM sur les 1 Go disponible, ce qui prouve une bonne gestion des ressources et cela devrait suffire d’avoir seulement 1 Go dans de nombreux cas de figure.

Les performances sont bonnes, surtout pour un NAS dit d’entrée de gammes où l’on arrive à passer la barre symbolique des 100 Mo/s, bien entendu sur un réseau 1 Gbit/s. Je ne m’attendais pas à tant au niveau des performances !

Conditions de test des perfs : Un switch gigabit, un poste de travail équipé d’un SSD, le NAS Asustor avec deux disques en RAID, le tout relié en réseau.

V. L’avis final

Selon mes impressions suite à ce test, ce NAS Asustor AS-202TE est officiellement un NAS d’entrée de gamme qui n’est pas loin de venir titiller les NAS Asustor de la gamme supérieure.

Il est intéressant de noter la volonté d’Asustor de maintenir ce modèle à l’ordre du jour en proposant les mises à jour de l’ADM encore à ce jour. De plus, il embarque 1 Go de RAM (certains modèles concurrents embarquent seulement 512 Mo) et un processeur Intel Atom ce qui intéressant, car ce dernier réagit bien lorsqu’il est sollicité. award_itconnect_gold_light

L’Asustor AS-202TE a de sérieux atouts à faire valoir auprès du grand public où le seul défaut que l’on peut lui faire c’est d’être un poil bruyant (il faut bien trouver un point négatif). On retrouve ce NAS 2 baies à 250€ sur LDLC, ce qui fait un rapport qualité/prix intéressant au vu de la configuration proposée. Franchement à ce prix-là, garantie 3 ans et avec en prime de l’HDMI, il ne faut pas se priver.

VI. La surprise

En partenariat avec Asustor, l’équipe IT-Connect vous propose de remporter le modèle qui nous a servi lors de cette phase de test ! Alors si vous désirez avoir ce NAS dans votre salon ou à votre bureau, c’est le moment de jouer avec nous !

Ce concours est accès sur une participation sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter, voici comment tenter sa chance ! Participez, soit sur Twitter, soit sur Facebook, ou les deux !

– Twitter

Chaque personne qui souhaite participer au concours sur Twitter, doit d’une part suivre les comptes @ITConnect_fr et @ASUSTORIncFr, d’autre part publier le tweet suivant :

« J’ai tenté ma chance pour gagner un #NAS #Asustor ! Merci à @ITConnect_fr et @ASUSTORIncFr ! Pour participer : http://bit.ly/1HHJ2Nu »

– Facebook

Chaque personne qui souhaite participer au concours sur Facebook, doit d’une part aimer les pages IT-Connect et Asustor France, d’autre part partager le statut suivant :

« J’ai tenté ma chance pour gagner un #NAS #Asustor ! Merci à IT-Connect et Asustor ! Pour participer : http://bit.ly/1HHJ2Nu – #AsustorITC »

Fin du concours : Lundi 20 Juillet 2015 à 23h59.

Pour ceux qui souhaitent acheter ce NAS directement, vous le trouverez chez différents vendeurs : LDLC Asustor AS-202TE

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