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Comment personnaliser le Prompt de son environnement PowerShell ?

jeudi 17 juin 2021 à 11:00

I. Présentation

Les linuxiens vous le diront, customiser son environnement, le nom de son terminal, son prompt, c'est utile / indispensable (rayer la mention inutile).

Non seulement on s'approprie les outils mis à notre disposition, mais en plus cela nous permet d'afficher des informations utiles et de les garder à l'oeil, de gagner du temps, et le tout en apprenant comment notre terminal fonctionne.

Et vous êtes nombreux à l'ignorer, mais PowerShell vous offre également cette possibilité.

Dans cet article, je vais vous montrer comment personnaliser votre environnement PowerShell, notamment :

Allez, c'est parti !

II. Prérequis

A noter que pour ce tutoriel, j’ai utilisé PowerShell version 7 sur une distribution Ubuntu. Juste pour vous montrer que oui, c'est possible, et que oui PowerShell 7 (ou PowerShell Core) ça fonctionne plutôt (très) bien sous Linux.

III. Modifier le titre de sa fenêtre terminal PowerShell

En PowerShell, pour interagir avec notre terminal, et donc le customiser, il faut passer par la variable $host.

Note : La commande Get-Host fonctionne également, et vous retourne la valeur de $host.

On peut voir que $host contient un certain nombre de propriétés, dont UI à laquelle nous allons nous intéresser maintenant.

PowerShell $host

La propriété UI est en fait un objet de type System.Management.Automation.Internal.Host.InternalHostUserInterface.

On va donc aller voir ce que contient cet objet :

$host.UI

On peut alors voir que $host.UI contient un nouvel objet, dénommé RawUI. On continue donc notre investigation en effectuant :

$host.UI.RawUI

On obtient alors une liste de propriétés liées à notre terminal, dont une plus particulièrement nous intéresse : WindowTitle.

Elle contient actuellement une chaîne de caractères : "PowerShell", qui est actuellement le nom donné à notre fenêtre. Logiquement, si on change cette chaîne de caractères, on change donc le nom du terminal.

Testons ça de suite.

Pour renommer la fenêtre PowerShell, il nous suffit donc de donner une nouvelle valeur à cette propriété WindowTitle, comme ceci :

$host.UI.RawUI.WindowTitle = "Test"

Et voilà le résultat : notre fenêtre est renommée et s'appelle maintenant "Test".

Note : de la même manière, vous pouvez modifier la couleur de la police d’écriture, du fond, la taille de votre fenêtre, et ainsi de suite. N’ayez pas peur d’expérimenter à ce stade. Si vous vous trompez, les changements ne sont pas persistants, il vous suffit donc d'ouvrir un nouveau terminal et de recommencer.

Allons un peu plus loin. Vous vous en doutiez sûrement, mais il est tout à fait possible de passer des variables dans le titre.

Par exemple j’ai créé une variable $t, qui contient la chaîne de caractères suivante : <3

Si je reprends la commande précédente, je vais donc passer la variable dans le nom du titre de cette manière :

$host.UI.RawUI.WindowTitle = "I $t IT-Connect"

Ma fenêtre est donc renommée en "I <3 IT-Connect".

Plutôt pratique pour afficher l’état d’avancement d’une migration dans un terminal ou pour se repérer dans de multiples fenêtres.

Ok, autre exemple.

Que se passe t-il si je tape la commande suivante dans mon terminal ?

$host.UI.RawUI.WindowTitle = "PS >> User: Thibault >> Current DIR: $((Get-Location).Path)"

Et bien la commande (Get-Location).Path va s’exécuter, et le résultat va s’afficher directement dans la fenêtre de mon terminal. Autrement dit ma fenêtre PowerShell va être renommée avec le nom du répertoire dans lequel je me trouve actuellement.

Seul problème, si je change de répertoire cela ne se met pas à jour automatiquement. Et c’est normal, puisque jusqu’à maintenant j’ai exécuté des commandes one shot.

Donc dans la logique actuelle, si je veux mettre à jour le nom de ma fenêtre à chaque fois que je change de répertoire, je dois donc relancer la même commande, encore et encore, après chaque opération.

Vous en conviendrez, ce n'est absolument pas pratique et viable sur le long terme?

Alors comment automatiser ça ? Via une fonction que l’on va enregistrer dans le profil utilisateur.

IV. Création d'un profil utilisateur personnalisé pour PowerShell

Première chose : avant de modifier ce profil, il nous faut déjà savoir où celui-ci est stocké. Pour cela rien de plus simple, il vous suffit d’accéder au contenu de la variable $profile. A une nuance près : il existe plusieurs profils utilisateurs sous PowerShell. Nous allons nous intéresser dans notre cas au profile CurrentUserAllHosts :

$profile.CurrentUserAllHosts

Note : pour tout comprendre sur les différents profils PowerShell, je vous redirige sur cet excellent article de Microsoft, en anglais : https://devblogs.microsoft.com/scripting/understanding-the-six-powershell-profiles/

Dans mon cas, mon fichier de profil PowerShell est stocké à l’endroit suivant :

/home/thibault/.config/powershell/profile.ps1

Pour rappel, j’utilise PowerShell 7 sur une distribution Ubuntu pour ce tutoriel, votre profil sera donc stocké à un autre endroit sur Windows.

Mais surprise, si j’essaye de modifier ce fichier, il n’existe pas. Pourquoi ? Car nous n’utilisons pas de profil PowerShell personnalisé pour le moment.

On va donc commencer par créer ce fichier (chemin à adapter, en particulier sous Windows) et le dossier "powershell" qui le conient :

New-Item -Path /home/thibault/.config/ -ItemType Directory -Name powershell
New-Item -Path /home/thibault/.config/powershell -ItemType File -Name profile.ps1

Créer profil PowerShell personnalisé

Bien ! Maintenant que notre fichier profil est créé, on va l’ouvrir avec notre éditeur préféré. Dans mon cas, j’utilise VsCode, donc logiquement je vais taper la commande suivante :

code /home/thibault/.config/powershell/profile.ps1

On va maintenant pouvoir commencer la personnalisation de notre environnement. Commençons par ajouter la fonction suivante :

$CurrentUser= (Get-ChildItem Env:\USERNAME).Value
function Prompt {
$host.UI.RawUI.WindowTitle = "PS >> User: $CurrentUser >> Current DIR: $((Get-Location).Path)"
Return " "
}

Il nous reste maintenant qu'à fermer notre terminal, puis à le rouvrir pour tester ce que l'on vient de coder. Le profil personnalisé est alors chargé, et notre fonction s’exécutera à chaque fois que l’on effectuera une nouvelle commande PowerShell.

Je me déplace dans le répertoire /Repos, le nom de la fenêtre change :

PowerShell : nom de la fenêtre égal au répertoire courant
PowerShell : nom de la fenêtre égal au répertoire courant

Je change à nouveau de répertoire pour aller dans /home, le nom de la fenêtre change à nouveau :

Bon, par contre vous avez remarqué un énoooorme souci sur les captures d’écran : c’est que le prompt a tout bonnement disparu !

Pourquoi ? Car dans notre fonction Prompt, on n’a strictement rien indiqué sur quoi afficher dans le prompt : celui-ci est donc vide. On va s’atteler à changer ça.

V. Modification du prompt PowerShell

Par défaut, PowerShell affiche PS <répertoire-courant> > en tant que prompt. Dans mon cas, cela donne :

PS /home/thibault >

On va donc rouvrir notre fichier de profil PowerShell, et modifier notre fonction Prompt pour recréer ce prompt par défaut :

code /home/thibault/.config/powershell/profile.ps1

Puis, on va ajouter au début de notre fonction Prompt les 3 lignes suivantes :

Write-Host -NoNewLine "PS "
Write-Host -NoNewLine $((Get-Location).Path)
Write-Host -NoNewLine ">"

Et oui, ça ne fonctionne absolument pas comme Linux où on stocke dans une variable $PS1 le contenu du prompt. Ici, on l’écrit à l’écran, tout simplement.

A noter qu’on utilise ici le paramètre -NoNewLine, qui nous permet de tout écrire sur la même ligne, et donc de générer le prompt. Autrement, chaque itération de Write-Host ferait par défaut un saut à la ligne, ce qui n’est pas vraiment ce qu'on attend d'un prompt.

On sauvegarde alors notre fichier profil, et comme tout à l’heure on lance un nouveau terminal PowerShell pour observer le résultat.

C’est tout de suite mieux !

Allez, un dernier pour la route, on va encore modifier notre prompt, cette fois pour y ajouter :

Ce qui nous donne :

function Prompt {
  Write-Host -NoNewLine "[" -ForegroundColor Yellow
  Write-Host -NoNewLine (Get-Date -Format HH:mm:ss) -ForegroundColor White
  Write-Host -NoNewLine "]" -ForegroundColor Yellow
  Write-Host -NoNewLine $((Get-Location).Path) -ForegroundColor White
  Write-Host -NoNewLine " | " -ForegroundColor Yellow
  Write-Host -NoNewLine (Get-ChildItem -Path (Get-Location)).Count -ForegroundColor White
  Write-Host -NoNewLine " >" -ForegroundColor Red
  $host.UI.RawUI.WindowTitle = "PS >> User: $CurrentUser >> Current DIR: $((Get-Location).Path)"
  Return " "
}

Allez, je vous explique tout ça :

Note : Si vous souhaitez modifier la couleur de fond, vous utiliserez -BackgroundColor

Voyons ce que ça donne une fois le terminal PowerShell relancé :

Plutôt sympa, non ? Il n’y a plus qu’à laisser parler votre créativité.

VI. Mes préférences persos

De mon côté, j’aime avoir à portée de main des infos utiles, histoire de gagner du temps.

Voici les infos que je juge utile au quotidien, et qui apparaissent dans mon shell PowerShell :

  1. Si j’ai ouvert PowerShell en tant qu’administrateur, la mention Elevated apparaît dans le prompt.
  2. Le nom de l’utilisateur courant. Toujours pratique, notamment quand on jongle entre les utilisateurs.
  3. Le hostname de la machine.
  4. Le répertoire courant. Je n’affiche pas le chemin UNC dans son intégralité, mais juste le nom du répertoire courant.
  5. La branche Git sur laquelle je me trouve, si le répertoire est tracké par Git.
  6. L’ID de la commande par rapport à l’historique
  7. Le temps d’exécution de la dernière commande
  8. Enfin, dans le nom de ma fenêtre, j’affiche le chemin d’accès complet au répertoire courant. Dans quelques cas particuliers, notamment lorsque j’ai plusieurs scripts de migration qui tournent en parallèle, je renomme la fenêtre avec le nom du script, ou son contexte d’exécution. Par exemple : « Migration Floirac ».

Si vous êtes curieux, voici ce que ça donne sous Linux.

Et en utilisant le même profil sur PowerShell 7 sur mon PC Windows, on obtient ceci :

Et ceci côté Windows PowerShell version 5.1 :

Le comportement est légèrement différent sous Windows, car oui dans mon profil je teste si PowerShell tourne sous Linux, MacOS, ou Windows, et mon prompt évolue en fonction de cela.

Pour voir en détail à quoi ressemble ma fonction Prompt dans mon profil PowerShell, rendez-vous sur mon espace Github.

Maintenant c'est à vous de jouer et de laisser parler votre créativité. Un seul mot d'ordre : dites adieu au prompt austère par défaut de PowerShell !

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Microsoft va déployer les mises à jour de PowerShell via Windows Update

jeudi 17 juin 2021 à 08:47

À l'avenir, Microsoft devrait diffuser les mises à jour de PowerShell directement à partir de Windows Update ! En voilà une bonne nouvelle pour rester à jour facilement !

Cette nouveauté devrait profiter à Windows Server mais aussi à Windows 10 (et à Windows 11). Actuellement, les releases de PowerShell sont disponibles sur GitHub et un message s'affiche dans la console lorsqu'une mise à jour est disponible. Ensuite, il faut télécharger et installer la mise à jour manuellement, ou à partir d'un gestionnaire de paquets comme Chocolatey ou Windows Package Manager.

Travis Plunk, ingénieur logiciel sénior chez Microsoft, précise qu'avec cette nouveauté il sera possible de mettre à jour PowerShell via Windows Update, en gérant les mises à jour à partir d'un serveur WSUS ou de SCCM, par exemple.

Pour tester cette nouvelle fonctionnalité, il faut utiliser Windows 10 RS3 (10.0.16299) au minimum, ainsi que PowerShell 7.2 Preview 5 ou Preview 6. Ensuite, vous devez vérifier que Windows Update est opérationnel sur votre machine. Enfin, il faut aussi modifier une clé de Registre sur la machine, comme l'explique Microsoft sur son blog. Autrement dit, il faut attendre pour en profiter sur les versions stables.

Personnellement, pour mettre à jour PowerShell automatiquement, j'ai fait un script PS1 que j'exécute en tâche planifiée sur ma machine. C'est simple et efficace ! Il suffit d'inclure la ligne suivante dans le script :

iex "& { $(irm https://aka.ms/install-powershell.ps1) } -UseMSI -Quiet"

Et vous, comment vous procédez ? 😉

Si vous désirez apprendre PowerShell, de nombreux tutoriels sont disponibles sur IT-Connect, dont certains sont disponibles au format vidéo.

Source

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Test Yeedi 2 Hybrid, un aspirateur robot 2-en-1

mercredi 16 juin 2021 à 15:00

I. Présentation

Yeedi est une nouvelle société commercialisant des aspirateurs robots, mais elle ne part pas de zéro, car elle appartient à un acteur majeur du marché : Ecovacs Robotics. Leur catalogue contient toute une gamme d'appareils avec des fonctionnalités différentes, allant du simple aspirateur pilotable avec une télécommande, jusqu'au modèle plus avancé qui nous intéresse aujourd'hui, le Yeedi 2 hybrid. Comme son nom l'indique, il est hybride, c'est-à-dire qu'il est capable d'aspirer, mais aussi de laver à l'aide d'une serpillère, en même temps.

Pour le moment, il s'agit de l'appareil le plus évolué de la marque. Il embarque en plus la technologie SLAM qui lui permet une navigation intelligente. Nous verrons tout cela en détail dans cet article.

Observons dans un premier temps les caractéristiques techniques:

Passons maintenant au package et design.

II. Package et design

À l'intérieur du carton, nous retrouvons une boîte compartimentée avec les éléments ci-dessous:

Je trouve dommage que les accessoires fournis ne soient pas plus nombreux. Je pense qu'une paire de brosses latérale en plus aurait été la bienvenue. Je ne suis pas emballé non plus par les lingettes jetables, je trouve plus écologique d'utiliser les réutilisables. L'ensemble du package est tout de même tout à fait correct, regardons maintenant de plus près à quoi ressemble cet aspirateur 🧐.

Ce modèle existe exclusivement en blanc, le dessus est brillant, la caméra au milieu est entourée de notes colorées. Nous retrouvons à l'avant le pare-chocs et à l'arrière le réservoir d'eau.

Pour trouver le bac de poussière, il faut soulever le couvercle situé sur le dessus de l'aspirateur. À cet emplacement, nous avons également l'interrupteur on/off, le bouton de réinitialisation, mais également un emplacement pour ranger la brosse de nettoyage multifonctions.

C'est une bonne idée de fournir une brosse de nettoyage, qui en plus s'intègre aussi bien dans le robot 👍. Néanmoins, cela reste standard sur les aspirateurs robots.

En dessous, nous retrouvons les deux roues (jusque là rien d'anormal 😅). Ensuite, nous avons deux brosses latérales, une brosse principale, les contacts de recharge et les 6 capteurs anti-chutes.

Faisons un tour rapide sur la station de recharge, elle est entièrement en plastique noir. Elle est de petite taille donc assez discrète. À l'arrière, vous avez la possibilité d'enrouler le câble électrique afin d'éviter que le câble traîne au sol.

L'ensemble du produit est de bonne qualité, le design est soigné, il s'intègre discrètement dans une pièce 😉.

Passons aux choses sérieuses, en étudiant maintenant l'installation et le fonctionnement.

III. Installation, efficacité, autonomie

A. Installation

Avant toute chose, vous devez commencer par télécharger l'application Yeedi et créer un compte pour piloter votre aspirateur (AppStore ou PlayStore). L'ajout de votre appareil n'est pas très compliqué, vous devez scanner le QRCode qui est situé sous le capot, ensuite configurer l'accès Wifi (Wifi 2.4Ghz seulement). Pour terminer, vous devez scanner avec la caméra de l'aspirateur un QRCode généré par l'application.

Une fois ces étapes réalisées, vous pouvez démarrer la traque de la saleté.

Les premiers passages vont permettre de dessiner une carte de votre intérieur afin d'optimiser et de personnaliser les nettoyages (je détaillerai cette fonction dans la partie application). Vous avez même le droit à quelques consignes d'utilisations avant de lâcher votre robot dans votre domicile 😊.

Regardons maintenant ensemble si notre bolide est efficace.

Vous pouvez lancer la fonction aspirateur ou serpillère de façon indépendante, ou lancer les deux en même temps, c'est au choix.

B. Efficacité du nettoyage

Tout d'abord, à travers l'application vous avez le choix entre 3 puissances d'aspirations (standard, max et max+), mais également 4 niveaux de débit d'eau (Faible, Moyen, Elevé et très élevé). Vous pouvez donc adapter le nettoyage en fonction de l'état de votre chez vous 😊. La puissance d'aspiration et le niveau de débit d'eau sont à régler manuellement, l'aspirateur ne fait de réglage automatique en fonction du sol à nettoyer.

Là où Yeedi passe, les poils trépassent !

L'aspiration est très satisfaisante, pour ma part j'utilise souvent le niveau max d'aspiration à cause de mon chien. En période de mue, il faut nettoyer tous les jours pour éviter d'être envahi par des touffes de poils 😅. Sur ce point le modèle Hybrid 2 remplit son rôle, car il aspire vraiment tout, le sol est impeccable après son passage ! En ce qui concerne le passage de la serpillère, cela donne une petite finition, mais n'enlèvera malheureusement pas les tâches sur le sol. Avec un système de lavage standard, cela vient plus en complément de l'aspiration pour apporter une finition, plutôt que d'effectuer un réel nettoyage en profondeur.

Je n'ai pas précisé dans les parties précédentes, mais la brosse principale est constitué de silicone, cette particularité fait que les saletés s'accumulent moins sur la brosse, il y a moins de bourrage qu'avec une brosse en plastique.

 

En ce qui concerne la navigation, l'aspirateur effectue son nettoyage en aller-retour par bande (sans repasser au même endroit), donc le nettoyage n'est pas aléatoire. Il s'agit du seul mode de nettoyage disponible. Il est à noter que si un objet se trouve au sol, l'aspirateur va le heurter avant de le contourner.

Mais quel est donc l'impact de ses différents niveaux de puissance sur l'autonomie allez-vous me dire, c'est justement ce que nous allons voir dans le prochain point !

C. Autonomie

Vous vous en doutez, les 200 minutes d'autonomie annoncées par le constructeur ne sont valables que si vous êtes au plus bas niveau d'aspiration. J'ai un doute sur ce qui est annoncé par le fabricant, car à puissance minimale, au bout de 75 min la batterie descend à la moitié de sa capacité (Photo 1). L'autonomie reste tout à fait correcte, car même à puissance maximum (Max+) le robot peut nettoyer environ 60m² sans retourner à sa base (Photo 2). Comme vous pouvez le remarquer, le mode que vous choisissez aura un impact conséquent sur l'autonomie de la batterie.

Si le programme de nettoyage n'est pas terminé et que vous n'avez plus de batterie, vous pouvez activer l'option "Nettoyage continu" depuis l'application pour que le robot poursuive la tâche de nettoyage une fois sa charge terminée.

Quant au retour à la station de rechargement, il est très rapide grâce à la cartographie, le robot se repère très bien dans l'espace. Terminons ce test en détaillant les fonctions offertes par l'application.

IV. L'application

L'application proposée par Yeedi est pour moi bien pensée, elle permet de tout contrôler. L'interface est intuitive et ergonomique, je ne me suis pas perdu dans les menus. La majorité des paramètres sont accessibles sur la page principale, il suffit de faire glisser l'écran vers le bas.

Je vais vous faire une présentation des principales fonctionnalités offertes par l'application Yeedi.

A. Programmation

Comme je l'ai précisé dans la partie installation, les premiers passages permettent de réaliser une carte. Plusieurs passages sont nécessaires pour établir un plan détaillé (3 pour ma part). La carte est établie grâce à la technologie VSLAM, elle lui permet également de se repérer dans l'espace cartographié. La caméra reste fixe sur le dessus.

Une fois la carte finalisée, vous pourrez étiqueter des zones qui correspondent aux différentes pièces scannées et ainsi lancer des nettoyages ciblés sur une zone. Vous avez la possibilité de placer des limites virtuelles afin de préciser au robot de ne pas passer à certains endroits. Avec cette carte, vous pourrez planifier des nettoyages réguliers par zone ou sur la totalité de la carte. Vous avez la possibilité de créer plusieurs programmes en mélangeant les nettoyages par zone ou automatiques (toute la carte).

L'application enregistre une seule carte, c'est-à-dire un seul niveau, si vous souhaitez changer le robot d'étage, vous devrez refaire une nouvelle carte qui supprimera l'ancienne.

La carte n'affiche pas le tracé précis du robot, mais elle a le mérite de permettre de voir facilement où le robot est passé, et où il n'est pas passé.

 

B. Alerte vocale

Le robot Yeedi est doté de la parole ! Depuis l'application, vous pouvez télécharger et installer la langue que vous souhaitez parmi une liste prédéfinie. Le français est disponible 😉. Vous avez également la possibilité de le passer en muet si la voix vous dérange, rassurez-vous. Cette fonctionnalité vous informera par exemple en cas de panne, de début de charge, elle vous permettra de le localiser s'il se cache dans un coin ou sous un meuble 😁.

 

C. Divers

L'application va vous permettre de remonter des informations intéressantes, telles que la durée des nettoyages et le nombre de m2 nettoyé. Le niveau d'utilisation des accessoires est également visible, ce qui vous permet d'être averti lorsque vous devez les remplacer.

Une fonction "Ne pas déranger" vous permet de désactiver pendant une plage horaire les nettoyages automatiques, elle désactive également le haut-parleur et le témoin lumineux. Vous pouvez également choisir un ordre de nettoyage une fois votre carte terminée, si vous souhaitez que le salon soit nettoyé avant la cuisine, c'est possible!

V. Conclusion

Ce test est maintenant terminé, pour conclure je trouve que ce modèle est tout à fait correct, de plus son prix (299,99€) est en dessous de la concurrence à performances égales. De nombreuses fonctions intéressantes sont disponibles, la technologie VSLAM permet d'établir une carte très fidèle de votre logement et ainsi optimiser le nettoyage. Je trouve l'application bien conçue. C'est dommage que le nombre d'accessoires fournis avec le robot ne soit pas plus étoffé. Mise à part ça, je trouve que la marque Yeedi est un bon investissement, avec un bon rapport qualité/prix 😃.

La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez l'obtenir à 214,99 euros au lieu de 299,99 euros. Pour cela, il faut se rendre sur Amazon, appliquer le premier coupon de 60 euros et utiliser le code "Z74CLWDM" pour obtenir une réduction supplémentaire.

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Windows 11 : rassurez-vous, le menu Démarrer de Windows 10 est là !

mercredi 16 juin 2021 à 14:11

Suite au leak de Windows 11, on a pu découvrir le nouveau système d'exploitation de Microsoft, ainsi que la nouvelle interface. L'occasion de constater que Microsoft avait travaillé sur le design de la barre des tâches et du menu Démarrer.

À chaque nouvelle génération de Windows, que ce soit pour le passage de Windows 7 à Windows 8, ou de Windows 8.1 à Windows 10, le menu Démarrer fait toujours l'objet d'un éternel débat !

Au sein de Windows 11, le menu Démarrer semble encore bien différent ! Comme je le disais dans un autre article, il me fait penser à ce que l'on pouvait retrouver au sein des versions Preview de Windows 10X.

Fort heureusement, Rafael Rivera est là pour nous sauver ! Cet utilisateur a publié un tweet dans lequel il mentionne la possibilité de réactiver le menu Démarrer style "Windows 10" avec les tuiles, en étant sur Windows 11.

Cela se joue dans le Registre. Il faut naviguer à l'emplacement suivant :

HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\Explorer\Advanced\

Créer une nouvelle valeur DWORD (32-bits) avec le nom "Start_ShowClassicMode" et lui donner la valeur "1". Ensuite, il faut redémarrer votre machine.

Voilà, le tour est joué ! Mais bon, de toute façon, ce n'est qu'une préversion... Donc cela peut encore changer ! Nous avons bien eu le droit à une préversion de Windows 10X et cela n'a pas empêché Microsoft d'annuler ce projet.

PS : Le premier qui installe Classic Shell sur Windows 11, il aura affaire à moi ! 😬😅

Source

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Windows 11 propose une nouvelle manière d’organiser les fenêtres

mercredi 16 juin 2021 à 13:38

Puisque Windows 11 aurait fuité, je ne peux m'empêcher de regarder quelles sont les nouveautés et de vous en parler ! Le nouveau système d'exploitation de Microsoft intègre une nouvelle manière d'organiser ses fenêtres.

Comme le rapporte le site Neowin, Microsoft a intégré une nouvelle manière d'organiser vos fenêtres, ou en tout cas une façon plus simple et plus intuitive. Jusqu'ici, il fallait faire glisser (pour ne pas dire balancer) les fenêtres auprès des bords ou utiliser des raccourcis clavier. Cette nouveauté est un détail, mais grâce à elle l'usage de cette fonction devrait être plus pratique !

En positionnant la souris sur le bouton "Agrandir" d'une fenêtre, un nouveau menu apparaît pour permettre à l'utilisateur de positionner la fenêtre actuelle à un endroit spécifique de l'écran. Pour voir la fonctionnalité en action, je vous propose de regarder la vidéo de Neowin à ce sujet :

Au final, si l'on clique sur le bouton "Agrandir", la fenêtre retrouve sa place en plein écran. Simple et efficace pour diviser son écran en plusieurs zones. Ceux qui ont de grands écrans vont apprécier !

Trouvez-vous cette nouveauté intéressante ? Donnez votre avis !

Source

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