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Test TerraMaster F2-221 : que vaut ce NAS deux baies ?

mercredi 9 juin 2021 à 15:00

I. Présentation

Pour la première fois, j'ai eu l'occasion de découvrir un NAS TerraMaster. Un fabricant qui ne m'est pas inconnu, mais ce test du TerraMaster F2-221 est une première. Nous découvrirons ensemble le NAS en lui-même, mais aussi le système d'exploitation : un élément tellement important lorsqu'il s'agit d'évaluer la valeur de ces appareils devenus ces dernières années de vrais serveurs polyvalents.

➡ Site officiel - TerraMaster F2-221

II. Déballage, design et montage

Le matériel est bien protégé dans la boîte. Une boîte au sein de laquelle nous pouvons trouver les éléments suivants : un câble réseau RJ45, l'alimentation externe du NAS, un tournevis cruciforme, deux kits de vis, un lot d'étiquettes pour nommer les baies de disques, ainsi qu'un document qui précise le lien pour accéder à la documentation en ligne. Un contenu classique, mais l'essentiel est là !

Intéressons-nous au design du NAS TerraMaster. Le NAS est entièrement gris et la majeure partie du boîtier est en métal, sauf les deux façades. Il y a plusieurs nuances de gris et plusieurs styles pour la finition, notamment un effet brossé plutôt joli au niveau des boutons et sur chaque baie. De chaque côté, nous retrouvons le logo TerraMaster.

L'avant du NAS contient un bouton pour démarrer le NAS, ainsi que différentes LEDs (HDD 1, HDD 2, LAN et POWER). En revanche, il n'y a pas de port USB à l'avant, ce qui est dommage, car c'est bien pratique, et en plus il y avait la place pour l'intégrer.

L'arrière du NAS est surprenant, car le ventilateur donne l'impression d'être greffé sur le boîtier, car il ressort complètement. Résultat, le design est étonnant lorsque l'on regarde le NAS de profil ou de l'arrière. En termes de connectique, nous retrouvons un port HDMI, deux ports USB-A 3.0 et deux interfaces RJ45 en 1 Gbit/s.

Note : le port HDMI n'a pas de réel intérêt puisqu'il sert seulement à afficher la console (ligne de commande) du système. Il ne permet pas d'afficher une interface multimédia lorsque l'on branche le NAS sur une TV, par exemple. Dommage!

Sur le dessous du NAS, TerraMaster a positionné quatre tampons antidérapants et transformé le dessous de l'appareil en "grille d'aération".

Ce design épuré permet au NAS TerraMaster d'être assez direct, d'autant plus que le boîtier est compact. Contrairement à certains NAS qui sont plus hauts que larges ce qui donne l'impression d'avoir une microtour, celui-ci est plutôt cubique.

Les deux baies de disques permettent d'accueillir des disques 3,5 pouces ou 2,5 pouces. Concrètement, des disques durs mécaniques ou des disques SSD. Il faudra positionner le disque en conséquence et utiliser les bonnes vis.

Ce qui me surprend dans le montage des disques, ce sont les baies en elle-même. On dirait que l'on pourrait monter le disque sans outil comme chez d'autres fabricants, mais il manque l'essentiel : les pattes en plastique à clipser sur le côté des baies pour verrouiller le disque. Du coup, on est obligé d'utiliser le tournevis et les vis fournies. Peut-être que c'est prévu pour un futur modèle TerraMaster ? L'avenir nous le dira.

En retirant les 4 vis à l'arrière du NAS, on peut ouvrir complètement le boîtier. J'en ai profité pour prendre quelques clichés de l'intérieur. La conception est propre et aspire confiance. On remarque également la possibilité d'ajouter une barrette de RAM grâce au slot disponible.

Les disques sont montés, le NAS est branché (et remonté 😉) : il n'y a plus qu'à allumer la bête.

III. Le système d'exploitation

Lorsque le NAS est mis en route pour la première fois, après avoir intégré un ou deux disques, on peut le détecter sur le réseau à l'aide de l'outil TNAS PC (Windows ou Mac). L'initialisation s'effectue au travers de l'interface Web avec un assistant, à l'esthétique un peu fade.

On a le choix entre une initialisation automatique ou personnalisée qui s'adresse aux professionnels. Je vais choisir l'initialisation personnalisée pour vous ce que propose l'assistant.

Il faut commencer par sélectionner les disques, tout en sachant que l'état de santé est vérifié au préalable. Ensuite, il faut installer le TOS, c'est-à-dire le système d'exploitation (ils auraient pu le préciser 😉). Soit à partir des sources en ligne directement, soit en chargeant soi-même son fichier d'installation TOS.

L'installation en ligne et automatique du système n'a pas fonctionné, du coup j'ai téléchargé moi-même le fichier d'installation du système TOS et je l'ai chargé. C'est passé directement en 5 minutes à peine... Ouf!

Après l'installation du système, il faut nommer son NAS, définir un mot de passe pour le compte admin et choisir le fuseau horaire. L'étape de l'e-mail et du code de vérification est facultative.

L'espace de stockage est configuré automatiquement : le NAS choisit la configuration lui-même, si vous souhaitez utiliser une autre configuration, vous avez 10 secondes pour cliquer sur le bouton "Annuler" avant que le NAS continue sur sa lancée. C'est spécial comme manière de procéder...

Par défaut, le système de fichiers Ext4 est utilisé, mais le système prend en charge également Btrfs.

Il ne reste plus qu'à s'authentifier sur la page de connexion pour découvrir le système TOS.

Le système est disponible en plusieurs langues, dont le français. La traduction n'est pas parfaite, voire inexistante pour certaines options qui s'affichent en anglais, mais dans l'ensemble c'est correct. Le tableau de bord se présente comme un menu qui regroupe l'accès aux fonctionnalités principales du système. 

C'est le point d'entrée pour accéder aux fonctions classiques et gérer : les utilisateurs, les groupes, les dossiers partagés, la configuration réseau, les services actifs, le moniteur de ressources, la sécurité (notamment le pare-feu), mais aussi toute la partie stockage (création d'un volume, connexion d'un espace de stockage distant via iSCSI, gestion des périphériques de stockage externes, etc.).

En complément, certains icônes sont disponibles sur le bureau virtuel du système TOS : Gestionnaire de fichiers, Applications, Sauvegarde, Connexion à distance.

Deux partages sont créés par défaut (appdata / public) et l'accès est limité aux administrateurs sur ces deux partages, via deux groupes différents. Un bon point.

Les partages sont configurables : corbeille, autorisations, masquer le partage sur le réseau, gestion d'un quota, gestion des protocoles activés avec la possibilité de faire du filtrage basé sur les hôtes pour l'accès SMB (un paramètre un peu planqué d'ailleurs). Il est possible de créer des partages spécifiques pour partager des fichiers ISO.

Regardons de plus près le magasin d'applications de TOS : un endroit très important, car les applications permettent d'ajouter des fonctions supplémentaires au NAS en quelques clics. Au-delà des fonctions natives du système, c'est le magasin d'applications qui fait la richesse du système.

Actuellement, il y a un peu plus de 90 applications dans le magasin d'applications. Parmi les applications courantes, je peux citer par exemple : Virtualbox, phpMyAdmin, Docker, Clam Antivirus, Apache Tomcat, Plex Media Server, WordPress, Python3, NextCloud, Node.JS, Git, MariaDB, Mail Server, ou encore Matomo. Il y a des applications également pour la synchronisation entre le NAS et un service de stockage tiers dans le Cloud, notamment : Amazon S3 Sync, OneDrive Sync, Google Drive Sync, et Box Sync. J'insiste sur la présence de Docker, un paquet bien utile et sur lequel peuvent s'appuyer d'autres applications pour faciliter le déploiement sur un NAS.

J'ai le sentiment que TerraMaster travaille actuellement sur le développement de son système en améliorant son catalogue d'applications officielles. L'éditeur semble travailler sur une solution pour gérer ses photos avec Terra Photo, mais aussi pour la gestion de la musique avec Terra Music, et pour la partie pro, on retrouve aussi Centralized Backup, DNS Server et Proxy Server. Ces applications sont en version bêta pour le moment. Elles font référence à des fonctionnalités que l'on retrouve chez la concurrence.

Ce magasin d'applications n'a pas de catégorie pour voir les applications les plus téléchargées ou même le nombre de téléchargements sur chaque application. Il n'y a pas non plus de filtre pour lister uniquement les applications développées par TerraMaster.

Lorsque l'on installe une application qui a une dépendance vis-à-vis d'une autre application, typiquement WordPress a besoin de MariaDB, c'est mentionné au moment de l'installation, mais les dépendances ne s'installent pas automatiquement. C'est dommage, car il faut penser à aller installer les dépendances en complément de l'application que l'on souhaite mettre en place.

Voici un aperçu du bureau virtuel de TOS que l'on peut personnaliser un petit peu (fond d'écran et icône) et qui supporte le mode multi-fenêtres. Sur la droite, nous avons un widget imposant qui regroupe des informations sur l'état actuel du NAS. Je n'ai pas trouvé comment le personnaliser. On peut le masquer si besoin, mais on ne peut pas le redimensionner ou retirer/ajouter des informations.

Le système d'exploitation TOS proposé par TerraMaster a besoin d'une mise à niveau pour corriger quelques défauts, notamment sur la traduction, la mise en page et pour offrir des options supplémentaires.

L'interface en elle-même n'est pas la plus jolie du marché, mais elle est fonctionnelle. L'association du bureau virtuel et des fenêtres pour ouvrir les différents menus et applications, c'est quelque chose qui a fait ses preuves et qui est apprécié ! Disons qu'il reprend les codes de ce que l'on peut voir chez Synology, Asustor ou QNAP.

Bien qu'il y ait des fonctions indispensables pour la gestion des données sur un NAS, on est habitué à faire beaucoup plus sur les NAS depuis quelques années. Les applications en cours de développement (beta) vont venir étoffer les fonctions disponibles et rendre le système plus polyvalent. Le système TOS en a bien besoin !

L'avantage qu'il y a au fait qu'il soit moins riche en fonctionnalités, c'est que l'on s'y retrouve peut-être plus facilement au sein de l'interface. Cela plaira forcément aux néophytes même si le processus d'initialisation n'est pas le plus agréable (et le plus rassurant).

En complément de l'accès à partir d'un ordinateur, TerraMaster propose l'application TNAS Mobile. Elle permet d'accéder à son NAS à distance. C'est toujours appréciable d'avoir une application mobile associée à son NAS, d'autant plus qu'elle intègre une fonction pour sauvegarder les photos de son smartphone vers son NAS. On peut également accéder aux fichiers de son NAS et gérer les tâches en cours. Dommage que l'application soit partiellement traduite et que la section "TNAS Administrator" ne soit pas accessible dans la dernière version de l'application (fonctionnalité en cours de correction d'après le message qui s'affiche).

IV. Performances TerraMaster F2-221

Intéressons-nous maintenant aux performances du NAS TerraMaster F2-22, où je vais m'appuyer sur des transferts de fichiers effectués par le réseau (via le protocole SMB). En complément, une analyse avec le logiciel Crystal Disk Mark sera effectuée.

Je vais utiliser un lien réseau en 1 Gbit/s puisqu'il s'agit de la vitesse maximale supportée par les interfaces réseau du NAS. Quant aux disques durs, je vais utiliser deux disques Western Digital RED de 4 To (5400 rpm) destinés aux NAS. Ils sont montés en RAID-0 pour optimiser les performances.

Je vais m'appuyer sur quatre échantillons de fichiers :

En prenant connaissance du graphique ci-dessous, on peut affirmer que les performances sont satisfaisantes, d'autant plus que j'utilise des disques durs 5400 rpm. On plafonne à 112,8 Mo/s en écriture, ce qui est satisfaisant sur un lien 1 Gbit/s. Par contre, sur les gros fichiers je m'attendais à mieux et malgré plusieurs essais, les résultats restent les mêmes.

V. Conclusion

D'apparence, on peut dire que TerraMaster nous propose un NAS assez compact et élégant. Le gris passe bien en général, et les effets ajoutés apportent de l'élégance. Par contre, j'aime un peu l'intégration du ventilateur.

Quant au système TOS, soyons clairs : ce n'est pas le NAS le plus complet du marché ni le plus intuitif dans la gestion du magasin d'applications, ce qui peut être gênant pour les débutants dans la mise en œuvre de fonctions supplémentaires. Néanmoins, le système dans son état d'origine est plutôt simple et l'interface proposée est fluide et fonctionnelle. Ce n'est pas pour me déplaire. Il faudra voir dans les mois à venir dans quelle mesure le système TOS évoluera : j'ai envie de dire "à suivre". Ces critiques sont valables également pour l'application mobile en fait.

Ce NAS est proposé à un tout pour un prix qui me semble cohérent : 260 euros. À ce prix, nous avons le droit à deux ports réseau 1 Gbit/s, 2 Go de RAM et un processeur Celeron, ce qui est loin d'être une généralité à ce prix ! Pour stocker ses fichiers et monter un serveur multimédia avec Plex, je pense que ce modèle est largement suffisant. Reste à prendre en considération les limites du système TOS.

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NAS : ASUSTOR dévoile la version bêta d’ADM 4.0

mercredi 9 juin 2021 à 14:45

ASUSTOR travaille sur la prochaine version majeure de son système ADM, qui équipe ses NAS. Dès aujourd'hui, ADM 4.0 est disponible en version bêta. Faisons le point sur les nouveautés.

Jusqu'ici, ASUSTOR était resté discret sur les nouveautés à venir du système ADM 4.0. Grâce à cette annonce, nous en savons beaucoup plus sur les nouveautés de cette nouvelle version majeure.

Tout d'abord, ASUSTOR annonce avoir retravaillé l'interface utilisateur et parle même d'une refonte de cette interface. Le système va bénéficier d'une nouvelle page de connexion personnalisable, notamment au niveau de l'apparence, mais aussi de la disposition. Les thèmes du système seront également plus nombreux et plus ajustables.

Il y a aura aussi un mode sombre, ce qui devrait satisfaire les adeptes des thèmes sombres. Au-delà de l'aspect esthétique, on sait que les couleurs sombres sont moins énergivores. Par ailleurs, ASUSTOR a travaillé sur la fonctionnalité de recherche pour la rentre plus fluide et plus efficace : "Parcourez les informations sur les fichiers en temps réel et prévisualisez et lisez directement les fichiers multimédias dans l'explorateur de fichiers d'ADM".

ADM 4.0

La nouvelle fonctionnalité Web Center va faire son apparition. Comme son nom le laisse imaginer, elle va permettre de regrouper les fonctionnalités liées à la création et la gestion d'un serveur Web. Concrètement, Apache et NginX vont devenir configurables directement à partir de l'interface web d'ADM, au sein d'un espace dédié. Ce qui devrait plaire à ceux qui veulent héberger un site sur leur NAS. Personnellement, j'ai hâte de voir ça !

ASUSTOR ADM 4.0

ADM 4.0 va permettre à ASUSTOR de mettre à niveau des composants au cœur du système, à commencer par le noyau Linux qui passe en version 5.4. Grâce à cette mise à niveau du noyau, ASUSTOR va pouvoir proposer le système de fichiers exFAT gratuitement puisqu'il est intégré au noyau Linux utilisé. Cela n'était pas le cas sur les versions antérieures, ce qui nécessitait l'acquisition d'une licence (à l'époque, Microsoft n'était pas autant tourné vers le monde du libre). Récemment, son concurrent Synology a fait la même annonce.

Le noyau Linux n'est pas le seul composant à bénéficier d'une mise à jour importante. Le paquet SAMBA va être mis à niveau vers la version 4.12, de quoi gagner en performances, mais aussi en sécurité pour bénéficier des correctifs contre les vulnérabilités récentes. ASUSTOR parle d'une amélioration des performances de l'ordre de 5% et d'une meilleure prise en charge des sauvegardes effectuées à l'aide de Time Machine, sous macOS. Le composant OpenSSL va bénéficier d'une mise à jour aussi, ce qui va profiter à d'autres applications qui l'utilisent, notamment la partie FTP / Rsync.

Si vous avez un NAS ASUSTOR, vous pouvez tester dès à présent cette version bêta, mais attention, c'est à vos risques et périls ! ADM 4.0 est compatible avec les séries suivantes : AS31, 32, 50, 51, 61, 62, 63, 64, 70, Nimbustor, Lockerstor, Lockerstor Pro.

- ASUSTOR - Programme Bêta

Pour rappel, le mois dernier ASUSTOR a dévoilé de nouveaux NAS à destination de ses gammes Driverstor et Lockerstor.

Source : communiqué de presse

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Linux : comment renommer son terminal ?

mercredi 9 juin 2021 à 13:00

I. Présentation

Je ne sais pas vous, mais perso j’ai souvent plusieurs terminaux d’ouverts, chacun avec sa propre thématique : bash, zsh, tutoriel en cours, PowerShell (oui, je sais, PowerShell sous Linux, allez-y, huez-moi :D).

Et question d’organisation, j’aime bien que chacun porte un nom évocateur. C’est simple, on ne cherche pas 3 heures la bonne fenêtre : on sait d'un coup d’œil où on se trouve.

Sauf que voilà : l’application terminal par défaut d’Ubuntu Gnome ne le permet pas / plus. On peut customiser son arrière-plan, même mettre un GIF animé (la classe!), mais renommer sa fenêtre ? Non pas possible.

Et comme je refuse de m’avouer vaincu, laissez-moi vous donner ma petite astuce pour résoudre ça. Vous l'aurez compris, dans ce tutoriel, je vais répondre à la question suivante : comment renommer son terminal sous Linux ?

II. Prérequis

 

III. Utiliser le terminal Mate

La première option serait de changer de terminal. On peut installer Terminal Mate sous Ubuntu, qui permet nativement de renommer sa fenêtre.

Pour l’installer :

sudo apt install mate-terminal -y

Note : Le -y vous permet d'éviter de donner votre confirmation avant installation des paquets.

Comme vous pouvez le constater, c’est on ne peut plus simple : Cliquez sur le menu Terminal, puis sur Modifier le titre. Et ça marche !

Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi sur Gnome cette fonctionnalité pourtant bien pratique (indispensable même) a tout bonnement disparu du terminal. Si quelqu’un a une explication, je suis preneur.

Maintenant, laissez-moi vous avouer quelque chose : j’adore utiliser mon terminal avec une petite touche de transparence. C’est pratique quand vous passez votre temps à switcher entre la doc et le terminal sur le laptop, et puis ça peut impressionner vos voisins dans le train :D.

Et le truc, c’est que je n’ai jamais réussi à faire fonctionner correctement la transparence correctement avec le terminal Mate : c’est soirée disco, ça clignote de partout, ça pique les yeux et surtout c'est inutilisable. Et ça, ce n'est juste pas envisageable.

Je suis donc revenu à mon terminal Gnome par défaut, et la problématique reste entière. Du coup, je me suis orienté vers la seconde solution : créer une fonction custom dans mon profil bash.

IV. Fonction custom pour changer le nom du terminal

J’ai donc créé une fonction de quelques lignes qui me permet de changer facilement et rapidement le nom de mon terminal. Et pour que cela soit persistant, j’ai ajouté cette fonction dans mon profil utilisateur. Comment ?

En modifiant le fichier /home/<user>/.bashrc :

vim ~/.bashrc

Puis j'ai ajouté dans ce fichier les lignes suivantes pour créer la fonction set-title :

#  Fonction pour changer le titre de la fenêtre terminal
function set-title() {
  if [[ -z "$ORIG" ]]; then
  ORIG=$PS1
  fi
  TITLE="\[\e]2;$*\a\]"
  PS1=${ORIG}${TITLE}
}

Testons ça dans un nouveau terminal, en tapant set-title, suivi d’une chaîne de caractère :

set-title Coucou
set-title Ceci est un super titre

Comme vous pouvez le voir, non seulement ça fonctionne, mais en plus ça prend en compte les espaces :

Maintenant un peu d’explication :

Bien. Si on déroule notre fonction étape par étape, voici ce que ça donne :

Et là vous me demandez pourquoi ça marche. Comment ça se fait que la magie opère ?

Regardons plus en détail la variable TITLE, que l’on pourrait décomposer en trois sections :

On a déjà vu ce que faisait le $*. Quand aux deux autres sections, elles sont interprétées par le driver du terminal. En voyant le code [\e]2; passer, votre terminal sait qu’il va ajouter tout ce qu’il y a entre ça et le \a dans le titre du terminal.

Plutôt sympa, non ?

V. Conclusion

En l'état, il vous faudra exécuter cette fonction à chaque fois que vous souhaiterez changer le nom du terminal, la modification ne s'effectue pas automatiquement.

On verra d'ailleurs dans un futur article comment faire pour mettre à jour automatiquement le titre du terminal, par exemple pour afficher le nom du répertoire courant.

N'hésitez pas à me dire en commentaires si vous souhaitez voir d'autres customisations de l'environnement bash.

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Patch Tuesday – Juin 2021 : 50 vulnérabilités corrigées et 7 failles Zero Day

mercredi 9 juin 2021 à 07:53

Microsoft a publié le Patch Tuesday de Juin 2021 ! Au programme, un total de 50 vulnérabilités corrigées, dont 5 considérées comme critiques et 7 failles Zero Day.

Microsoft a corrigé des vulnérabilités dans de nombreux produits : Windows, .NET Core, Visual Studio et VSCode, la suite Microsoft Office, Microsoft Edge (Chromium et Legacy), SharePoint Server, Hyper-V, Windows HTML Platform, et Windows Remote Desktop.

Ce début de mois est également l'occasion de recevoir les mises à jour de sécurité sur son smartphone (moi, c'est fait), mais aussi de mettre à jour certains logiciels. Par exemple, Adobe a publié des mises à jour pour patcher 41 vulnérabilités dans un total de 10 logiciels, dont Photoshop et Acrobat Reader.

Comme je le disais dans un premier article, Microsoft a publié les mises à jour cumulatives pour Windows 10. Au-delà des correctifs et de l'aspect curatif, il y a un changement marquant : la mise à jour sert aussi à déployer la barre des tâches avec la fonction "Actualités et centre d'intérêt".

Pour en savoir plus : Windows 10 - KB5003637

Sept failles Zero Day

Pour planter le décor, voici la liste des sept failles Zero Day corrigées par Microsoft :

- CVE-2021-31955 - Vulnérabilité dans le noyau permettant de lire le contenu de la mémoire
- CVE-2021-31956 - Vulnérabilité de type élévation de privilèges dans Windows NTFS
- CVE-2021-33739 - Vulnérabilité de type élévation de privilèges dans la librairie Windows DWM (gestionnaire de fenêtres Windows)
- CVE-2021-33742 - Vulnérabilité de type exécution de code à distance dans Windows MSHTML, utilisé par Internet Explorer et Edge dans le cadre de l'utilisation du "Mode IE"
- CVE-2021-31199 - Vulnérabilité de type élévation de privilèges dans Microsoft Enhanced Cryptographic Provider
- CVE-2021-31201 - Vulnérabilité de type élévation de privilèges dans Microsoft Enhanced Cryptographic Provider
- CVE-2021-31968 - Vulnérabilité au sein du service Bureau à distance (Remote Desktop) de Windows pouvant mener à un déni de service

À ce jour, la faille de sécurité qui touche le Bureau à distance de Windows ne semble pas utilisée dans le cadre d'attaque. Mais, on imagine bien que cela pourrait le devenir ! D'après les informations fournies sur le site de Microsoft, toutes les versions de Windows (desktop et server) sont touchées depuis Windows 7.

Quoi qu'il en soit, d'après un rapport publié par Kaspersky, il y a deux failles utilisées dans le cadre d'attaques par le groupe PuzzleMaker. Il s'agit des failles suivantes : CVE-2021-31955 et CVE-2021-31956, présentées ci-dessus. En complément des failles dans Windows, il s'appuie sur l'exploitation d'une faille Zero Day dans Chrome comme point d'entrée.

Cette chaîne d'exploit permet à l'attaquant de réaliser une élévation de privilèges sur la machine Windows de la victime. Au final, l'attaquant serait en mesure de prendre le contrôle à distance de la machine et d'exécuter des commandes au travers d'un shell distant.

Source

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Windows 10 KB5003637 : la barre des tâches accueille « News and Interests »

mercredi 9 juin 2021 à 07:44

Microsoft a publié la mise à jour cumulative de Windows 10 et elle apporte un changement majeur au niveau de l'interface graphique de Windows, et plus particulièrement la barre des tâches avec l'ajout de la fonction "News and Interests".

La mise à jour cumulative de Juin 2021 à destination de Windows 10 va permettre de corriger des bugs, mais aussi des failles de sécurité. Jusqu'ici, rien de surprenant. Néanmoins, il y a quand même quelque chose de nouveau : la nouvelle fonctionnalité "Actualités et centre d'intérêt" (News and Interests) va venir se loger dans la barre des tâches de tous les ordinateurs.

Pour rappel, l'objectif de cette fonction est d'afficher des informations sur la météo, les actualités générales, sur le sport, la finance, mais aussi des infos sur le trafic routier, etc... À partir de vos préférences et de vos habitudes. Elle peut être personnalisée à partir du navigateur Edge.

Windows 10 KB5003637

La mise à jour KB5003637 cible directement trois versions de Windows 10 : Windows 10 version 2004, 20H2 et 21H1. En soi, ce n'est pas surprenant, car ces trois versions sont vraiment très proches ! D'après ce que j'ai compris, seules les versions de Windows qui vont recevoir la mise à jour KB5003637 vont pouvoir bénéficier de la barre des tâches "News and Interests".

En fonction de votre version de Windows 10, voici la KB correspondante :

- Windows 10 version 1607 - KB5003638
- Windows 10 version 1809 - KB5003646
- Windows 10 version 1909 - KB5003635
- Windows 10 version 2004 - KB5003637
- Windows 10 version 20H2 - KB5003637
- Windows 10 version 21H1 - KB5003637

Source

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