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Adresses IPv4 et le calcul des masques de sous-réseaux

mardi 25 mai 2021 à 11:45

I. Présentation

Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à une notion de base lorsque l'on parle des réseaux informatiques et des adresses IPv4 : le calcul des masques de sous-réseau. Une étape indispensable pour obtenir le nombre d'hôtes disponibles dans un réseau et déterminer le bon masque de sous-réseau en fonction de ses besoins, notamment le nombre de sous-réseaux à mettre en place pour segmenter votre réseau local. C'est aussi un moyen d'obtenir l'adresse du réseau ainsi que l'adresse de broadcast c'est-à-dire l'adresse de diffusion de ce réseau.

Certains découvriront cette notion tandis que cela rappellera des souvenirs à d'autres, quoi qu'il en soit : bonne lecture ou bon stream si vous regardez la vidéo.

II. Réaliser des calculs avec les masques de sous-réseaux : pourquoi ?

Lorsque l'on détermine l'architecture de son réseau, on va déterminer un réseau de départ puis créer plusieurs sous-réseaux associés à des VLANs (réseau logique), si l'on veut segmenter son réseau et suivre les bonnes pratiques.

Pour gérer les masques de sous-réseau, on peut s'appuyer sur deux méthodes différentes : FLSM (Fixed Length Subnet Mask) et VLSM (Variable Length Subnet Masking).

Cette méthode s'appuie sur les classes d'adresses IP avec des masques de sous-réseaux fixes et par défaut. Par exemple :

Avec ce mode de fonctionnement, les masques de sous-réseau sont fixes donc potentiellement on va gaspiller des adresses IP sur son réseau interne.

Cette méthode s'appuie sur des masques de sous-réseau à longueur variable. De cette manière, on va pouvoir découper notre réseau de base (par exemple : 192.168.1.0/24) en plusieurs sous-réseaux en fonction de nos besoins : si j'ai besoin d'un sous-réseau pour connecter 100 machines, pourquoi est-ce que je devrais mettre un masque de sous-réseau qui permet d'en accueillir plus de 60 000 ?

En suivant cette méthode, on va pouvoir découper précisément son réseau en fonction de ses besoins réels. Pour réaliser ce subnetting, il est nécessaire de trouver le bon masque de sous-réseau. Pour bien comprendre comment cela fonctionne, cela passe par la conversion binaire et ce que l'on peut appeler le calcul de masque de sous-réseau.

III. Rappel : format d'une adresse IPv4

Une adresse IPv4 est composée de 4 blocs de chiffres délimités par des points avec une valeur allant de "0" à "255" pour chaque bloc. Voici quelques exemples d'adresses IPv4 :

✔ 192.168.1.1

✔ 10.0.10.100

✔ 172.16.100.254

Chaque bloc correspond à ce que l'on appelle un octet et nous savons également qu'un octet est égal à 8 bits. Une adresse IPv4 est codée sur 4 octets c'est-à-dire un total de 32 bits : 4 x 8 bits.

La première partie de l'adresse IP correspond au réseau (ou au sous-réseau), tandis que la deuxième partie correspond à l'hôte.

Pour mieux appréhender cet article et en savoir plus sur les adresses IP, je vous recommande de regarder ma vidéo "Les adresses IP pour les débutants" ou de lire l'article associé.

IV. Qu'est-ce qu'un masque de sous-réseau ?

Comme je le disais, notre adresse IP est découpée en deux parties : la partie réseau et la partie hôte. La question c'est, comment est positionnée cette limite entre les deux blocs ? Cette limite entre la partie réseau et la partie hôte est déterminée par le masque de sous-réseau. Le masque de sous-réseau va permettre de découper un réseau en plusieurs sous-réseaux.

Le masque de sous-réseau peut s'écrire de deux façons différentes :

✔ Notation décimale : 255.255.255.0, 255.0.0.0, 255.255.248.0, etc.

✔ Notation CIDR (Classless Inter Domain Routing) : /8, /16, /22, /24, etc.

La notation CIDR est la norme aujourd'hui et sachez qu'elle commence à /0 pour 0.0.0.0 et se termine à /32 pour 255.255.255.255.

Le fait de maîtriser les masques de sous-réseau va permettre d'optimiser son réseau, de comprendre comment il est organisé et de prévoir les évolutions futures.

V. Calculer l'adresse IP d'un réseau à partir de son masque de sous-réseau

Dans cet exemple, je vais prendre une adresse IP que tout le monde ou presque connaît : 192.168.1.1/24. Dans de nombreux cas, il s'agit de l'adresse IP de votre box à la maison : mais alors, à quel réseau appartient cette adresse IP ? C'est ce que nous allons voir ensemble.

Pour commencer, je vous propose que l'on dissocie l'adresse IPv4 de son masque de sous-réseau :

✔ L'adresse IP de notre box (ou de notre machine) est 192.168.1.1, nous dirons que c'est l'adresse IP de l'hôte

✔ La valeur "/24" qui correspond au masque de sous-réseau en notation CIDR, ce qui correspond à 255.255.255.0

Le masque de sous-réseau est indispensable pour connaître le réseau auquel appartient notre hôte et notre adresse IP 192.168.1.1. Sans ce masque de sous-réseau, cette adresse IP n'a pas trop d'intérêt finalement. À partir du moment où l'on aura déterminé l'adresse IP du réseau, on sera en mesure de calculer combien d'hôtes on peut adresser dans notre réseau. Autrement dit, si vous utilisez ce réseau IPv4 chez vous, vous allez savoir combien d'appareils en même temps vous pouvez connecter à ce réseau 😉.

Le masque de sous-réseau /24 (ou 255.255.255.0) nous indique qu'il y a 24 bits utilisés pour définir le réseau en lui-même : une indication importante, mais comment l'interpréter ?

On sait qu'un octet est égal à 8 bits, donc on peut déterminer que 3 octets (soit 24 bits) sont utilisés pour définir le réseau et que le dernier et quatrième octet (soit 8 bits) sera utilisé pour la partie hôte. Quand je dis parti "hôte", je veux dire la partie de l'adresse IPv4 qui correspondra à votre ordinateur, votre smartphone, votre serveur, ou encore votre prise connectée.

A. Traduire l'adresse IP en binaire

➡ Maintenant, la question se pose : comment calculer l'adresse du réseau qui contient l'adresse IP 192.168.1.1/24 ?

Déjà, il va falloir que l'on se débarrasse de la notation décimale, car elle n'est pas assez précise pour répondre à cette question. Nous allons convertir la valeur décimale, c'est-à-dire en base 10, en valeur binaire c'est-à-dire en base 2. 

La numérotation binaire va permettre de convertir la valeur de notre octet en bits. Qui dit numérotation binaire, dit seulement deux valeurs : 0 ou 1. Pour faire la correspondance avec la notation décimale, il faudra ensuite utiliser des multiples de deux.

Nous savons qu'un octet est égal à 8 bits et que chaque bit est une puissance de deux, en commençant par "2 puissance 0" qui est égal à 1, "2 puissance 1" qui est égal à 2, etc... Ce qui donne le tableau suivant :

Notre tableau est vide, nous allons le remplir pour chaque bit en indiquant 0 ou 1.

Commençons par le premier octet "192". Cela nécessite de faire un peu de mathématiques et de calcul mental, mais rassurez-vous, c'est facile ! En fait, il faut trouver quels sont les multiples de 2 à additionner pour faire 192. La réponse : 128 + 64 = 192. Donc, nous allons mettre un "1" dans ces deux colonnes et 0 dans les autres, car elles ne nous intéressent pas. Indiquer "0" comme valeur pour un bit signifie mettre le bit à zéro.

Ce qui donne :

➡ Désormais, on sait que la valeur décimale 192 s'écrit 11000000 en binaire.

Faisons la même chose pour l'adresse IPv4 entière, voici le résultat :

Si l'on écrit sur une seule ligne, 192.168.1.1 en notation binaire cela donne :

11000000.10101000.00000001.00000001

B. Traduire le masque de sous-réseau en binaire

Nous allons faire le même travail avec le masque de sous-réseau et le convertir en binaire. Sur le même principe, voici le résultat :

Sur une seule ligne, 255.255.255.0 se traduit en binaire de cette façon :

11111111.11111111.11111111.00000000

C. Déterminer l'adresse du réseau IPv4

Nous avons deux valeurs en binaire : l'adresse IPv4 et le masque de sous-réseau. À partir de ces deux informations, nous allons pouvoir déterminer l'adresse du réseau IPv4.

Pour bien comprendre, il est nécessaire de superposer les deux valeurs binaires pour les 4 octets. Voici la représentation :

➡ Sur la troisième ligne du tableau, la conversion en binaire de l'adresse IPv4

➡ Sur la quatrième ligne du tableau la conversion en binaire du masque de sous-réseau

Les valeurs étant superposées, nous allons ajouter une ligne supplémentaire qui va permettre d'obtenir l'adresse du réseau. Pour remplir cette ligne, voici les règles à suivre :

Autrement dit, il n'y a que quand le bit de l'adresse IPv4 et le bit du masque de sous réseaux sont à 1 tous les deux que le résultat sera "1". Dès qu'il y a un zéro, le résultat sera "0".

Si l'on reprend cet exemple, on obtient le résultat suivant (dernière ligne) :

Nous avons donc l'adresse IP de notre réseau, au format binaire :

11000000.10101000.00000001.00000000

Il ne reste plus qu'à faire la mécanique inverse : convertir la valeur binaire de chaque octet en valeur décimale. Ce qui sera plus lisible. Si l'on reprend les octets un par un, nous obtenons :

➡ 11000000 : 192

➡ 10101000 : 168

➡ 00000001 : 1

➡ 00000000 : 0

Nous pouvons affirmer que notre hôte avec l'adresse IPv4 "192.168.1.1" fait partie du réseau IPv4 "192.168.1.0/24".

VI. Obtenir le nombre d'hôtes disponibles dans un réseau

Nous avons l'adresse de notre réseau : 192.168.1.0. Combien est-ce qu'il y a d'adresses IP disponibles pour mes hôtes dans ce réseau ? Autrement dit, combien est-ce que je peux connecter d'hôtes sur mon réseau ?

Reprenons notre masque de sous-réseau : 255.255.255.0, en binaire 11111111.11111111.11111111.00000000. Rappelez-vous, grâce à cette valeur nous avons pu obtenir l'adresse de notre réseau.

Nous savons que le dernier octet correspond aux hôtes, car tous les bits sont à "0". Il suffit de faire le calcul inverse pour connaître le nombre d'hôtes possible dans ce réseau.

Cela revient à prendre "00000000", à inverser les valeurs, ce qui va donner tout simplement "11111111" puis à convertir la valeur binaire en décimale. Reprenons notre tableau :

Si l'on additionne la valeur de chaque bit, on obtient : 128 + 64 + 32 + 16 + 8 + 4 + 2 +1 = 255

Le résultat en décimal est 255, donc nous avons 255 adresses disponibles pour nos hôtes... Enfin pas tout à fait ! Voici toute la vérité :

✔ Il y a 256 adresses IP disponibles dans ce réseau et non 255 adresses IP, car l'adresse en ".0" compte : 255 + 1 = 256. S'il y a 8 bits pour la partie hôte, il suffit de faire 2^8 (2 puissance 8) = 256 adresses IP

✔ Sur ce total de 256 adresses IP disponibles, il y a deux adresses que l'on ne pourra jamais attribuer (peu importe le réseau, peu importe le masque) : 192.168.1.0, car il s'agit de l'adresse du réseau et 192.168.1.255, car il s'agit de l'adresse de diffusion du réseau (broadcast)

✔ Peu importe le nombre d'adresses IP disponibles dans un réseau, il faut toujours soustraire deux adresses IP correspondantes à l'adresse IP du réseau et à l'adresse IP de diffusion

Note : l'adresse IP de broadcast est une adresse globale qui permet d'envoyer un message à tous les participants d'un même réseau.

En résumé, on peut considérer que la plage d'adresses IP que l'on peut attribuer à nos hôtes (routeur, ordinateurs, smartphones, etc.) est la suivante : 192.168.1.1 à 192.168.1.254. Soit un total de 254 adresses IP, non 255 ni 256. Pour finir, on peut établir une synthèse de notre réseau :

Tout cela peut paraître lourd, mais rassurez-vous, avec l'habitude on est plus obligé de passer par ces différents calculs. Par exemple, on sait automatiquement qu'un réseau avec un masque de sous-réseau en "/24" correspond à un réseau où l'on peut connecter 254 hôtes.

VII. Comment trouver le bon masque pour un nombre d'hôtes spécifique ?

Prenons le problème à l'envers : quel doit être le masque de sous-réseau pour permettre un nombre spécifique d'hôtes ? 

Tout d'abord, ce nombre d'hôtes ne pourra pas être à l'unité près : ce sera forcément un multiple de 2, c'est-à-dire 2^X. Si l'on veut accueillir 110 hôtes, on devra opter pour un masque qui permet 128 hôtes, car c'est le multiple qui s'en rapproche le plus : 2^7 = 128.

En fonction du masque de sous-réseau, on peut connaître à l'avance le nombre d'hôtes. Je vous propose un tableau récapitulatif des masques de sous-réseau en commençant à 255.0.0.0 soit /8, tout en sachant que cela commence à 0.0.0.0, puis 128.0.0.0, 192.0.0.0, etc.

Si l'on veut un réseau qui permet d'accueillir 110 hôtes, on partira sur un masque de sous-réseau en 255.255.255.128 soit /25, pour s'en rapprocher le plus.

Note : le masque de sous-réseau 255.255.255.252 soit /30 permet seulement deux adresses IP pour les hôtes, mais il est particulièrement intéressant. En effet, il est utile pour créer un réseau d'interconnexion entre deux équipements, par exemple un pare-feu et un routeur. Chaque équipement aura une adresse IP au sein de ce "petit réseau" isolé.

Si l'on applique un masque de sous-réseau /25 sur notre réseau 192.168.1.0, on passe de 8 bits à 7 bits pour les hôtes. Du coup, nous avons 1 seul bit pour gérer la valeur du sous-réseau. Ce qui implique :

✔ L'adresse du réseau reste la même à la différence du masque, à savoir 192.168.1.0/25

✔ L'adresse de broadcast est différente, ce sera 192.168.1.127, car c'est l'adresse IP la plus haute de notre sous-réseau. Pourquoi "127" ? Car 64 + 32 + 16 + 8 + 4 + 2 + 1 = 127

✔ Les hôtes pourront bénéficier des adresses IP allant de 192.168.1.1 à 192.168.1.126

VIII. Découper un réseau en plusieurs sous-réseaux

Partons du réseau 192.168.1.0/24, que nous allons découper en plusieurs sous-réseaux dans le but d'accueillir entre 30 et 50 machines sur chaque sous-réseaux.

Si l'on utilise le masque par défaut qui est associé à la classe C, à savoir /24, nous avons qu'un seul sous-réseau : 192.168.1.0/24. Maintenant, si l'on change le masque et que l'on prend un masque de sous-réseau en /26 (255.255.255.192), on va découper notre réseau d'origine en sous-réseau.

Nous obtenons alors le découpage suivant avec un masque de sous-réseau avec 26 bits à 1 :

On se retrouve avec deux bits de sous-réseaux à "1" pour gérer la partie sous-réseau. Ces deux bits correspondent aux valeurs décimales "128" et "64". Je vous laisse prendre connaissance de ce schéma :

Grâce à notre masque de sous-réseau, nous avons découpé notre réseau d'origine en 4 sous-réseaux. Voici une synthèse de nos sous-réseaux :

Si l'on schématise ces sous-réseaux sur un réseau, cela pourrait permettre de découper notre réseau en plusieurs VLANs. Par exemple, un sous-réseau pour les serveurs, un autre pour les imprimantes et copieurs, un pour les machines internes et un pour les machines des visiteurs.

Note : si les 4 sous-réseaux sont situés sur le même site comme sur ce schéma, on peut imaginer qu'un site distant pourra joindre ces 4 sous-réseaux en créant une route qui reprend directement l'adresse du réseau : 192.168.1.0/24. Cela va automatiquement englober nos sous-réseaux et permettre d'avoir une seule route pour notre site : intéressant en termes de gestion.

Nous avons appliqué cette méthode pour créer des sous-réseaux avec un nombre d'hôtes réduits, mais on peut aussi appliquer cette méthode pour créer des sous-réseaux avec un nombre d'hôtes beaucoup plus important.

IX. Conclusion

Cette introduction au calcul de masques de sous-réseau touche à sa fin. J'espère que vous avez bien compris le principe de calcul : n'hésitez pas à vous entraîner, c'est le meilleur moyen d'assimiler cette notion qui n'est pas si évidente au premier abord. Voici un tableau vide pour vous exercer :

Si vous recherchez le masque idéal, vous pouvez utiliser une calculatrice en ligne : c'est très pratique, car vous indiquez votre réseau et un masque de sous-réseau, puis l'outil va vous donner le nombre de sous-réseaux possibles et le nombre d'hôtes par sous-réseau, mais c'est bien de savoir comment cela fonctionne en lisant cet article au préalable 😉. Utiliser une calculatrice comme celle mentionnée ci-dessous, c'est un moyen aussi de poursuivre l'apprentissage.

➡ Calculatrice de masque sous-réseau IPv4

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Le géant de l’audio Bose victime d’un ransomware et d’une fuite de données

mardi 25 mai 2021 à 10:33

Le géant de l'audio Bose a révélé qu'il a été victime d'une légère fuite de données suite à une attaque d'un ransomware qui a touché le système d'information de l'entreprise en mars dernier.

L'entreprise Bose a détecté le ransomware sur son système pour la première fois le 7 mars 2021. Suite à cette attaque, Bose a fait appel à des experts en sécurité externes pour l'aide à restaurer ses données. Au-delà de la remise en service du système d'information de Bose, cet accompagnement a permis à Bose de renforcer la sécurité de son système. Quoi qu'il en soit, Joanne Berthiaume, directrice de relations avec les médias chez Bose, affirme que l'entreprise n'a pas payé la rançon, sans en préciser le montant.

En complément, d'autres experts ont réalisé l'analyse forensique pour déterminer si les pirates ont pu accéder à des données et en exfiltrer. À la suite des investigations dont les résultats sont tombés le 29 avril 2021, Bose affirme que les attaquants ont pu accéder à quelques documents liés au département des ressources humaines, notamment des feuilles de calcul avec des informations administratives. Ces documents contiennent des informations sur les employés : nom, prénom, numéro de sécurité sociale, rémunération, etc.

D'après Bose, il n'y a pas de preuves qui permettent d'affirmer que les pirates ont exfiltré des données du système. Sur le Dark Web, les experts n'ont pas trouvé de trace d'éventuelles données dérobées. La seule certitude sur cette fuite de données concerne ces quelques fichiers au niveau RH. D'ailleurs, le 19 mai 2021, Bose a envoyé un courrier à tous les salariés impacté par cette attaque.

À la suite de cette attaque, Bose a pris différentes mesures pour renforcer la sécurité de son système notamment la modification du mot de passe de tous les comptes des utilisateurs et des comptes de service, et la mise en œuvre de protection contre les malwares (monitoring, blocage de sites et d'adresses IP liés à cette attaque, etc.).

Source

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Google Photos : le 1er juin 2021, l’illimité gratuit, ce sera terminé !

mardi 25 mai 2021 à 08:09

Dès le 1er juin prochain, il ne sera plus possible de bénéficier du stockage illimité dans Google Photos sans payer un abonnement. Le stockage illimité et gratuit va prendre fin et il y aura désormais un quota : 15 Go.

Le stockage illimité de vos photos dans le Cloud coûte trop cher à Google ! Chaque semaine, il y a 28 milliards de photos sauvegardées dans Google Photos et l'outil compte 1 milliard d'utilisateurs. Conséquence, à partir de mardi de la semaine prochaine, le stockage illimité gratuit va devenir un stockage gratuit limité à 15 Go.

Il faut savoir que toutes les photos et vidéos qui sont déjà sauvegardées dans votre compte Google Photos ne seront pas comptabilisées dans ce nouveau quota de 15 Go. Du moins, cela s'applique à toute les photos et vidéos chargées avant l'entrée en vigueur du nouveau règlement, soit le 1er juin. C'est le moment de faire une synchronisation si vous utilisez ce service...

Face à cette situation, soit vous payez, soit vous cherchez une alternative. Si vous souscrivez à l'offre Google One, vous bénéficiez d'un espace de stockage global dans le Cloud de Google. Cet espace de stockage est utilisable dans Google Photos bien sûr, mais aussi dans Gmail et Google Drive. Le ticket d'entrée est à 1,99 euro par mois ou 19,99 euros par an pour 100 Go de stockage. Pour 200 Go de stockage, il faudra payer 2,99 euros par mois ou 29,99 euros par an. Il y a d'autres forfaits plus conséquents.

Il faut savoir également que si vous avez un smartphone de chez Google, le stockage restera gratuit et illimité ! Chez Google, il y a plusieurs smartphones pertinents : Pixel 5 et Pixel 4A 5G, par exemple.

Sinon, c'est peut-être l'occasion de se lancer et d'acquérir un NAS pour héberger vous-même vos photos ? C'est une possibilité, à ne pas négliger, mais qui nécessite un peu plus d'investissement personnel. L'intérêt c'est d'héberger soi-même ses données et d'en avoir la maîtrise. Dans tous les cas, grâce à ce quota de 15 Go, vous avez quelques semaines voire quelques mois pour réfléchir et prendre une décision : rester sur Google Photos ? Partir chez la concurrence ? Acquérir un NAS ? Les options sont nombreuses.

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PowerShell et Split : découper une chaîne de caractères

lundi 24 mai 2021 à 13:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, je vais vous apprendre à utiliser la méthode Split() en PowerShell. Une méthode indispensable pour découper une chaîne de caractères.

La chaîne de caractères envoyée en entrée et découpée avec Split() permettra d'obtenir un tableau de chaînes de caractères : string[]. Le délimiteur utilisé par Split() peut être un caractère unique, une chaîne, mais aussi un pattern.

💡 Apprenez à utiliser la méthode Substring() de PowerShell

II. PowerShell - Split() : obtenir un tableau à partir d'une chaîne

A. Exemples basiques Split() PowerShell

Je vais rapidement vous faire comprendre l'intérêt de la méthode Split(). Déclarons une variable sous la forme d'une adresse e-mail :

$Email = "prenom.nom@it-connect.fr"

Maintenant, essayons d'obtenir l'identifiant de l'utilisateur d'une part (prenom.nom) et le domaine de l'autre (it-connect.fr). Ce qu'il y a entre deux, et c'est commun à toutes les adresses e-mails, c'est le "@" : ce sera le caractère que l'on va utiliser avec Split().

On va donc exécuter :

$Email.Split("@")

Mais l'on pourrait aussi utiliser l'écriture ci-dessous :

$Email -Split("@")

En retour, on obtient :

prenom.nom
it-connect.fr

En fait, la méthode Split() retourne un tableau de valeur. Du coup la valeur "prenom.nom" correspond à l'index [0] tandis que la valeur "it-connect.fr" correspond à l'index [1].

Exécutez les commandes ci-dessous, vous verrez par vous-même :

$EmailSplit = $Email -Split("@")
$EmailSplit.GetType()
$EmailSplit[0]
$EmailSplit[1]

En image directement :

PowerShell Split() - Exemple

Nous avons utilisé le caractère "@" comme séparateur, mais on aurait pu prendre un mot complet ou un autre caractère. Par exemple, on pourrait découper une adresse IP en se basant sur le point comme caractère pour spliter (diviser) notre chaîne :

$IPAddress = "192.168.1.1"
($IPAddress).split(".")

Il faut savoir que l'on peut récupérer facilement une valeur de notre tableau. Par exemple pour affecter la première valeur à une variable :

$IPPremierOctet = ($IPAddress).split(".")[0]

Cela fonctionne aussi très bien avec l'espace comme caractère de référence :

$Phrase = "Bienvenue sur le site IT-Connect !"
($Phrase).Split(" ")

B. Split() et Max-substrings

La méthode Split() supporte plusieurs paramètres, et pas seulement le délimiteur. On peut également lui indiquer le nombre de morceaux à retourner, c'est-à-dire le nombre de sous-chaînes à générer. Reprenons notre phrase précédente avec la variable $Phrase : on va la découper en deux seulement.

$Phrase = "Bienvenue sur le site IT-Connect !"
($Phrase).Split(" ",2)

La méthode va s'arrêter après le premier espace pour séparer en deux la chaîne. Ce qui va donner deux chaînes distinctes :

Bienvenue
sur le site IT-Connect !

On peut aussi écrire :

$Phrase -Split " ",2

C. Split() et ScriptBlock

La méthode Split() supporte également un bloc de script comme entrée pour séparer la chaîne. En fait, c'est particulièrement utile pour spécifier deux délimiteurs différents.

Prenons une URL comme valeur de référence :

$URL = "https://www.it-connect.fr"

Maintenant, on va séparer cette chaîne de caractères en prenant deux caractères : ":" ou ".", ce qui donne :

$URL -split { $_ -eq ":" -or $_ -eq "." }

Voilà, nous venons de voir comment utiliser la méthode Split() avec PowerShell, une manière simple, mais redoutable pour diviser une chaîne de caractères en plusieurs sous-chaînes.

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Chrome 90 plante sur votre PC Windows 10 ou Linux ? Voici la solution !

lundi 24 mai 2021 à 08:51

Suite aux plantages à répétition rencontrés par les utilisateurs de Chrome, aussi bien sur Windows 10 que sur Linux, Google a publié la solution pour se sortir de cette situation.

Le 10 mai dernier, Google a publié la version 90.0.4430.212 de Chrome. Tout se passait comme prévu... Jusqu'à la fin de la semaine dernière. Soudainement, Chrome est devenu inutilisable sur de nombreuses machines à cause de plantages répétés des onglets et des extensions. Il n'était plus possible non d'accéder aux paramètres du navigateur. Visiblement, ce problème s'est produit principalement sur des machines Windows, mais il y a aussi eu quelques cas sur Linux.

Pour le moment, Google n'a pas publié de nouveau correctif pour rétablir le bon fonctionnement de son navigateur. Néanmoins, Google a communiqué sur les étapes à suivre sur votre machine pour que Chrome fonctionne de nouveau.

Sur une machine Windows impactée, suivez les étapes ci-dessous :

1 - Fermez Chrome

2 - Ouvrez Chrome. Il devrait être toujours inutilisable.

3 - Laissez Chrome ouvert pendant 5 minutes

4 - Fermez Chrome et rouvrez le navigateur. Le problème devrait être résolu.

C'est quand même très curieux comme méthode de résolution !

Sur une machine Linux impactée, suivez les étapes ci-dessous :

1 - Naviguez dans le dossier qui contient le profil de Chrome de l'utilisateur

.config/google-chrome/

2 - Supprimez le contenu du dossier ci-dessous, il doit contenir un dossier nommé "1.0.0.7"

[Chrome user profile]\Origin Trials

3 - Supprimez le fichier suivant :

[Chrome user profile]\Local State

4 - Ouvrez Chrome, il devrait fonctionner normalement

Si vous êtes concerné par ce problème, pouvez-vous tester la méthode ci-dessus qui correspond à votre système et nous confirmer que cela fonctionne ?

Quoi qu'il en soit, Google n'a pas communiqué officiellement sur l'origine de ce problème. Il se pourrait que Google ait activé un paramètre ou une fonctionnalité auprès d'un ensemble d'utilisateurs pour réaliser des tests, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Malheureusement. Cela explique aussi pourquoi il n'y aurait pas de correctif à déployer auprès de tous les utilisateurs.

Source

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