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Test Asustor AS3202T

lundi 20 juin 2016 à 19:00

I. Présentation

C’est avec plaisir que je vous propose aujourd’hui mon premier test d’un NAS Asustor en 2016, il s’agit du modèle Asustor AS3202T, qui reprend le nouveau design des NAS Asustor, comme nous l’avions déjà découvert avec le test de l’Asustor AS1002T, mais le modèle testé dans cet article joue dans une gamme supérieure comme le montre sa configuration plus costaud.

Passons dès à présent les spécifications en revue :

Globalement, la configuration s’annonce solide et la connectivité suffisante pour de nombreuses utilisations à la maison ou pour une TPE, avec du full USB 3.0 et la connectivité HDMI pour relier le NAS à son téléviseur.

Ce modèle est une variante du NAS AS3102T, qui lui est identique sauf sur le processeur qui est plus performant sur le modèle présenté ici. J’en profite également que c’est la première fois qu’un NAS (tout constructeur confondu) est équipé de ce processeur !

II. Déballage et design

La boite en carton qui contient le NAS a l’avantage d’avoir une poignée, ce n’est pas grand chose mais il y a un côté pratique. Ensuite quand on ouvre la boite, on a un ensemble de QR codes vers différents services Asustor (boutique, support, site officiel, etc.), et puis quand même il ne faut pas oublier le « Thank You » car Asustor nous remercie de cet achat.

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Le boitier de ce NAS reprend le nouveau design, comme je le faisais remarquer en intro, pour le coup il ressemble comme deux gouttes d’eau à l’Asustor AS1002T, dont le design m’avait séduit. Le design est classe, alors pour vous en faire profiter voici quelques clichés :


Dans le package en lui-même, on retrouve :

Pour faire un tour d’horizon sur les connectiques, on retrouve en façade un port USB 3.0, alors que tout le reste se situe à l’arrière y compris le bouton d’alimentation, c’est-à-dire que l’on retrouve : 2 ports USB 3.0, 1 port HDMI et 1 port Gigabit Ethernet.

C’est bien beau tout ça, mais comment ça se monte ?

III. Montage et vue interne

Le montage se réalise sans outil et très facilement, c’est l’un des atouts de ce NAS Asustor, enfin je dirais même de la marque de manière générale qui propose généralement le montage sans outil. Il n’est pas question d’insérer les disques dans le NAS via des racks, mais ils devront être directement cloisonnés dans le boitier, qu’il faudra au préalable ouvrir.

Voici quelques clichés :


Les disques durs sont d’autant plus protégés avec ce système, et ceci permet d’avoir un design plus élégant avec une façade plate. La ventilation sera assurée par le ventilateur intégré au boitier, n’ayez pas peur à vos disques durs, ils seront ventilés. Entre nous, je tiens à préciser la volonté d’Asustor de proposer une fixation via des vis même s’il s’agit d’un vissage manuel, puisque le fait d’utiliser des racks sans vis peut accélérer l’usure des disques durs d’après une étude réalisée par un fabricant.

En 2 minutes chrono, il est très facile d’ouvrir le boitier de mettre les deux disques, de les fixer et de refermer le boitier. Le tout sans aucun outil. Que demander de plus ?

IV. Le système d’exploitation ADM

Avec ce NAS, nous avons le droit à la dernière version de l’ADM, à savoir ADM 2.6 qui est disponible depuis peu. Dans cette partie, je ne pourrais pas passer en revue l’ensemble des fonctionnalités d’un OS que je connais bien et qui ne cesse jamais d’évoluer.

Parmi les nouveautés de cette nouvelle version, on note :

– Chromium débarque sur l’Asustor Portal, ainsi que Netflix, YouTube en 1080p (grâce à Chromium)
– Des clichés programmables pour vos LUN iSCSI
– Création de comptes utilisateurs par lot
– Mise à jour du cœur du système (kernel Linux 4.1) et les mises à jour de certaines bibliothèques (glibc 2.22)
– MyArchive devient encore plus complet (plusieurs baies associées à la fonction contre une seule auparavant, et, la possibilité de chiffrer le contenu lorsque le système de fichiers est EXT4, y compris la possibilité d’utiliser une clé USB)

Auxquelles on peut ajouter quelques fonctions ajoutées après l’ADM 2.3 :

– Redirection automatique vers HTTPS sur l’interface ADM

– Support de la commande TRIM pour les SSD (améliorer la durée de vie)

– Amélioration du support du protocole SNMP

– Visualisation des PDF, audio et vidéo depuis le navigateur via HTML5

– Pare-feu avancé (ADM Defender) avec la possibilité de gérer des listes blanches, noires et de confiance, ainsi que l’association au service Geo-IP pour localiser les IP directement.

– Support du protocole SMB 3.0 pour le transfert des fichiers

– Gestion d’une corbeille par dossier, avec un système de règles relativement fins

– Chiffrement des dossiers en AES-256 bits avec protection par mot de passe ou clé

– Transfert des disques durs d’un NAS Asustor vers un autre sans perte de données

Etc.

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On notera aussi l’arrivée d’autres applications récemment, dont une qui devrait ravir ceux qui s’intéressent à la domotique : Domoticz. Ce n’est pas tout puisque l’on retrouve aussi Quikfynd qui améliore les fonctions de recherche, Ubooquity qui permet d’enregistrer sa collection d’eBooks au sein d’une bibliothèque virtuelle, Zappiti Server qui est un media center, Entware-ng qui est un gestionnaire de paquets destinés à remplacer optware/ipkg, ou encore Netdata qui permet de superviser son NAS avec la collecte d’énormément d’informations sur l’activité de l’appareil, d’ailleurs on reparle de cette application dans le test un peu plus bas…

Comme je le disais juste avant, c’est une des nouvelles fonctionnalités de l’ADM 2.6, la gestion par lot des utilisateurs pour la création. Ainsi, on peut choisir un fichier txt ou csv comme source pour importer des utilisateurs. Par exemple, si l’on veut créer des comptes génériques on peut utiliser l’assistant de création des utilisateurs multiples, ce sont des utilisateurs auront le même nom sauf qu’ils auront un numéro différent :

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Ceci peut-être très pratique pour créer des comptes temporaires sachant qu’on peut gérer une date d’expiration. Sinon, on peut prendre un fichier source qu’il faudra formater correctement et l’importer via l’assistant pour générer une base d’utilisateurs, ce qui est très intéressant :

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Le système d’exploitation ADM intègre un Moniteur d’activité complet par défaut qui permet de suivre en direct les performances de son NAS : Processeur, RAM, disque, réseau et processus seront détaillés. Par exemple, voici l’activité du processeur lors d’un benchmark Crystal Disk Mark avec le chiffrement actif :

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Récemment, l’application Netdata est apparue sur l’AppCentral qui est le magasin d’applications Asustor, elle permet d’obtenir un nombre d’infos impressionnantes liées à l’activité de votre NAS, de façon très poussée. C’est vraiment très intéressant comme solution de monitoring pour votre NAS !

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L’ADM contient une fonctionnalité unique nommée « MyArchive » qui permet d’utiliser des disques durs comme des espaces pour archiver ses données. En fait, on va définir sur le NAS un ou plusieurs emplacements (baies) selon le nombre disponibles pour insérer des disques d’archivages, sachant qu’un disque d’archivage peut-être retiré du NAS et remit ultérieurement, ce qui permet d’offrir la possibilité d’avoir un jeu complet de disques durs prévus à cet effet (on peut imaginer une archive annuelle). On peut aussi imaginer que ça facilite l’échange de données entre amis équipés de NAS Asustor car on peut très bien prêter son disque d’archivage à quelqu’un pour qu’il récupère des données en insérant le disque directement dans son NAS.

Ca tombe bien, Seagate propose la gamme « Archive HDD » qui offre de gros volumes de stockage pour l’archivage.

Ce NAS Asustor est équipé d’un port HDMI qui peut être exploité par l’intermédiaire du lecteur multimédia KODI (ex-XBMC), pour diffuser du contenu directement depuis le NAS sur une TV HD. La sortie HDMI peut également être utilisée pour se connecter à un système audio pour diffuser de l’audio depuis le NAS.

Le CPU de ce NAS permet d’utiliser le transcodage matériel de Kodi pour lire de la 4K. Vous pouvez retrouver les formats supportés via ce lien : Formats supportés Kodi 4K

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asustor-telecommandeAsustor propose également une télécommande infrarouge qui permet de contrôler le lecteur KODI directement depuis la télécommande pour pousser l’expérience utilisateur et, la rendre plus agréable. D’autant plus que la télécommande permet de naviguer dans les applications, ce qui est adapté à Kodi, mais pour de la navigation internet, il faudra plutôt connecter un clavier et une souris au NAS. Sachez également que cette télécommande peut permettre d’allumer et d’éteindre le NAS, aussi simplement que d’allumer sa TV.

Par ailleurs, l’application AiCast actuellement en bêta est une application officielle Asustor qui a pour objectif de piloter KODI en naviguant à travers les fichiers multimédias depuis un smartphone ou une tablette.

Enfin, l’application Asustor Portal peut-être installée et elle est accessible lorsque vous branchez le NAS en HDMI, elle permet d’accéder à diverses applications : YouTube, Chrome, Netflix…

On peut aussi ajouter des sites en favoris directement en raccourcis, afficher VirtualBox (pour la virtualisation) directement sur une TV pour un affichage direct comme si l’on était sur un PC, ou encore accéder au bouton d’extinction et de redémarrage directement (pour gérer l’alimentation de l’appareil depuis la TV).

D’ailleurs, on notera l’effort d’Asustor de proposer directement dans l’AppCentral deux applications qui viendront se greffer à l’Asustor Portal :

URL-Pack-EU : Permet d’ajouter des raccourcis directement sur l’Asustor Portal à destination de sites web : Emby, Deezer, Plex, Napster ou encore IMDb.

URL-Pack-Social : Sur le même principe que l’autre application sauf qu’ici on ajoute en favoris sur l’Asustor Portal les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+, Instagram, Snapchat, WhatsApp…

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Pour revenir sur Plex qui est cité précédemment, il est à noter que contrairement à son petit frère l’AS3102T, l’AS3202T supporte transcodage logiciel Plex en temps réel jusqu’à 720p (et pourra même supporter quelques fichiers en transcodage 1080p).

Enfin, pour terminer sur la partie Media Center et le transcodage, je précise que ce NAS supporte le transcodage à la volée avec LooksGood et AiVidéos, deux applications officielles d’ASUSTOR.

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L’ADM intègre diverses fonctions pour sauvegarder son NAS, je souhaitais vous en faire part. Voici une liste des options proposées sachant que dans quasi chaque cas de figure il est possible de faire l’opération dans les deux sens :

Par ailleurs, des applications supplémentaires peuvent être installées comme Dropbox, Google Drive, BitTorrent Sync, OneDrive, ownCloud, Pydio ou encore SyncThing ajouté tout récemment.

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En dehors du système d’exploitation que l’on peut gérer par l’interface web, Asustor propose tout un lot d’applications mobiles très utiles, notamment AiMaster qui permet de gérer son NAS depuis le mobile (voire même de l’initialiser si c’est la première utilisation). Cette application est indispensable, je l’utilise très souvent, car pour certaines manipulations c’est plus pratique de sortir son smartphone que de commencer à prendre le PC et ouvrir le navigateur… De plus, d’autres applications pour accéder à distance au contenu de votre NAS sont disponibles :

AiVideos : Lecture des fichiers vidéos (en lien avec l’app LooksGood)

AiData : Un explorateur de fichiers sur mobile pour NAS Asustor

AiSecure : Vidéosurveillance (en lien avec l’app Surveillance Center)

AiFoto : Gestion de vos photos (en lien avec l’app Photo Gallery)

AiDownload : Gestion des tâches de téléchargement (en lien avec l’app Download Center)

AiMusic : Lecture des fichiers audio (en lien avec l’app SoundsGood)

AiRemote : Télécommande virtuelle pour NAS Asustor (en lien avec l’app Asustor Portal et Kodi)

AiCast : Lecture des médias à distance et contrôle des applications (comme Plex)

A noter que les applications susceptibles de modifier vos données (AiData, AiFoto, AiMaster, AiMusic et AiVideos), vous pouvez activer le verrouillage par code pour accroître la sécurité de vos apps, voire même la protection Touch ID sur iOS qui vient d’ailleurs d’arriver dans la dernière version de AiVideos (suite à une mise à jour de LooksGood).

De plus, Asustor procède actuellement à une refonte de son application AiFoto (actuellement en beta sur le PlayStore) au même titre que PhotoGallery V2 pour apporter des nouveautés et notamment une interface plus agréable et plus moderne.

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Globalement, le système d’exploitation ADM est un très bon système, parmi les plus complets du marché, avec une bonne ergonomie qui lui permet de rester simple tout en proposant des fonctionnalités avancées. Il contient de nombreuses fonctionnalités nativement, qui sont de plus en plus évoluées au fil des versions, et petit à petit des fonctionnalités intéressantes sont ajoutées pour satisfaire les entreprises (MyArchive, VirtualBox, iSCSI, système de migration sans perte de données, etc.). Le tout, sans oublier le grand public avec une palette de fonctions multimédias (Kodi, Plex, Asustor Portal, SoundsGood…).

L’ADM continue d’évoluer au fil des versions, bien que l’aspect dans son ensemble reste identique (ce qui n’est pas un mal), il y a des fonctionnalités qui sont peaufinées avec l’ajout de paramètres, ce qui rend l’ADM d’autant plus complet. Pour le futur, il serait intéressant d’apporter quelques éléments en plus sur l’interface web pour qu’elle soit encore plus complète, comme avec un système de widgets (qui est bien pour afficher dans un widget l’activité en live du NAS, par exemple) – Qui devrait arriver avec l’ADM 3.0.

Depuis sa sortie fin 2012, le système ADM est un OS qui a considérablement évolué en terme de services en à peine plus de 3 ans, ce qui représente une marge de progression impressionnante puisqu’il fait face à des constructeurs historiques qui ont plus de 15 ans.

En supplément, on peut s’appuyer sur l’AppCentral qui compte aujourd’hui plus de 200 applications.

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V. Les performances de l’Asustor

Pour les performances, je me suis appuyé sur un PC équipé d’un SSD, relié au réseau 1 Gbit/s au même titre que le NAS (monté en RAID-1). J’ai ensuite effectué différentes mesures avec le logiciel de benchmark Crystal Disk Mark, voici les résultats de mes relevés :

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J’ai réalisé le même test que précédemment, mais en activant le chiffrement sur le partage, du chiffrement qui est réalisé au niveau matériel par le NAS directement. Il s’agit d’un chiffrement matériel AES-NI qui est réalisé au niveau matériel pour améliorer les performances et la sécurité. Voici ce que ça donne :

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Pour mettre en pratique les mesures obtenues par Crystal Disk Info, j’ai réalisé divers transferts de fichiers entre le NAS et mon PC, et le résultat est très satisfaisant. Le NAS réagit très bien et les performances sont très bonnes sur du réseau 1 Gbit/s.

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Lorsque le chiffrement est actif et que l’on effectue du transfert de fichiers via Windows, on ressent bien une baisse des performances, ce qui est tout à fait logique, mais les performances restent bonnes :

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En conclusion sur les performances, je dirais que le NAS est vraiment performant, le CPU profite bien des possibilités offertes par ses 4 cœurs, car même lorsqu’on le charge, il continue à être fluide grâce à la répartition de la charge sur les cores. Pour la RAM, c’est pareil, car les 2 Go de RAM offrent des possibilités intéressantes pour en faire un très bon partenaire de stockage et de lecture multimédia. Pendant un benchmark avec Crystal, la mémoire RAM utilisée était de 150 Mo.

Et puis, après, les chiffres parlent d’eux-mêmes pour montrer que ce NAS Asustor AS3202T est capable d’offrir de très bons débits.

VI. Conclusion

Silencieux, ce NAS Asustor saura se faire remarquer par ses performances et par les possibilités qu’ils offrent, sur le plan des performances ça tient très bien la route, sur le plan du design il est élégant, alors je pense sincèrement qu’il peut correspondre à de nombreux besoins. Sans oublier la garantie de 3 ans associée à ce produit, et aux NAS Asustor dans leur ensemble. Pour environ 315€, on se retrouve donc en possession d’un NAS qui pourra faire bien plus que de l’hébergement de données, car l’ADM offre une pléthore de fonctions et de nombreuses applications en option.

award_itconnect_gold_lightÀ l’heure où la concurrence est nombreuse sur le marché du NAS, cet Asustor AS3202T se fait une place de choix, car pour son prix, on se retrouve avec une configuration vraiment solide. Pour ceux qui auraient des besoins plus importants, sachez que le modèle 4 baies existe il s’agit de l’Asustor AS3204T, il faudra alors débourser 430€ (sur LDLC et disponible surement moins cher ailleurs prochainement…).

La cerise sur le gâteau, c’est qu’il ne faut aucun outil pour monter les disques durs et que sa mise en route est vraiment simple. J’avoue que là, je suis conquis ! Même si au final, on pourrait encore mieux faire avec un bouton d’alimentation positionné à l’avant car ce n’est pas pratique si le NAS est positionné dans un meuble, ou encore le fait qu’il ne soit pas possible d’ajouter de la RAM pour booster encore un peu plus ce NAS. Peut-être que l’on aura le droit à ces deux améliorations dans une prochaine variante.

Connexion SSH : fini le bleu foncé dans Putty !

vendredi 17 juin 2016 à 09:15

I. Présentation

Tous les administrateurs systèmes ce sont déjà retrouvé à froncer les sourcils pour arriver à lire les commentaires ou le nom des dossiers lorsqu’ils utilisaient Putty sur un connexion SSH. En effet, dans certains contextes comme le nom des dossiers lors de la commande « ls » ou les commentaires lors de la lecture d’un fichier, la coloration d’écriture est en bleu foncé sur un fond noir, ce qui est clairement illisible, par exemple :

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Coloration bleu foncé par défaut dans Putty

Il faut savoir que ce comportement est corrigeable très facilement, plus précisément en quelques cliques via Putty, c’est ce que nous allons voir dans cet article

II. Modifier la coloration Putty

Que l’on utilise mRemoteNG, Putty ou Kitty, la procédure à suivre sera la même. Il faut ouvrir la fenêtre Putty et se rendre dans « Windows » puis « Colour« . Ici, il faut sélectionner ANSI Blue et modifier la coloration RGB à droite. Par exemple les valeurs « Red :0, Green :0, Blue : 187 » permettront d’avoir un affichage en bleu clair plutôt qu’en bleu foncé, le tout étant beaucoup plus lisible. A noter que l’on peut également sélectionner manuellement notre couleur en cliquant sur « Modify » :

putty-blue-fonce-dark-blue-01

Il faut ensuite effectuer la même manipulation pour le champ « ANSI Blue Bold« . On pourra alors établir notre connexion SSH, et voila le résultat :

putty-blue-fonce-dark-blue-03

Coloration bleu clair après modification dans Putty.

Beaucoup plus lisible, n’est pas ? 🙂

III. Sauvegarder son profil Putty

J’en ai déjà parlé dans mon cours SSH (Apprendre à manier Putty : Les options de connexion), il est possible de sauvegarder son profil Putty afin de ne pas avoir à reproduire ce genre de modification à chaque connexion. Pour cela, il faut se rendre dans « Session » et saisir un nom de profil dans le champ « Saved Sessions » puis cliquer sur « Save » :

putty-blue-fonce-dark-blue-04

Sauvegarde/chargement d’une session dans Putty

A la prochaine connexion, il suffira de retrouver notre profil puis de cliquer sur « Load » avant d’établir une connexion !

Windows 10 : Configurer Windows Hello

jeudi 16 juin 2016 à 10:00

I. Présentation

Windows Hello est une fonctionnalité intégrée à Windows 10 qui permet de s’affranchir des mots de passe pour utiliser à la place une authentification biométrique, soit par reconnaissance faciale, soit par l’empreinte digitale.

Pour ce tutoriel, je configure Windows Hello avec  l’authentification via un lecteur d’empreinte, pour la reconnaissance faciale, il faut disposer d’une webcam compatible (Intel RealSense 3D – Grâce à une technologie infrarouge).

II. Configuration de Windows Hello

Sur Windows 10, dans la zone de recherche saisissez « Windows Hello » et choisissez « Options de connexion » dans les résultats, comme ceci :

windows-hello-1

Avant de pouvoir configurer Windows Hello, il faut comme l’indique Windows, configurer un code PIN. Le code PIN permet de remplacer le mot de passe pour se connecter à votre session Windows (si vous utilisez un compte Microsoft).

Cliquez sur « Ajouter » dans la zone « Code PIN« .

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Indiquez déjà votre mot de passe actuel, c’est la moindre des choses 🙂

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Puis définissez le code PIN associé à votre compte :

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Maintenant, on va pouvoir se lancer dans la configuration de Windows Hello, cliquez sur « Démarrer ».

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Pour que Windows enregistre votre empreinte digitale, vous devez passer votre doigt plusieurs fois devant le lecteur le temps de bien le mémoriser. Une jauge se remplit au fur et à mesure des scannes pour que vous puissiez voir l’avancement de la détection.

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Dès que ce sera suffisamment scanné, un message s’affiche et dès la prochaine authentification (exemple : un verrouillage de session), vous pourrez utiliser votre doigt pour vous authentifier.

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Il est à noter qu’en cliquant sur « En ajouter » vous pouvez ajouter d’autres empreintes dans Windows Hello, soit un autre de vos doigts, soit le doigt d’une autre personne, de confiance bien entendu.

J’utilise cette fonctionnalité au quotidien sur un ordinateur portable équipé d’un lecteur d’empreintes, et c’est vraiment très pratique, je ne considère pas cela comme un gadget, mais vraiment comme un atout supplémentaire sur la configuration d’un équipement.

Lister vos services en PowerShell avec Get-Service

mercredi 15 juin 2016 à 09:30

I. Présentation de Get-Service

PowerShell est d’une puissance comparable au bash Linux pour les systèmes Windows, il possède un grand nombre de cmdlet qui permettent de gérer les services et composants du système.

Aujourd’hui, nous allons découvrir la cmdlet « Get-Service » qui permet de récupérer des informations à propos des services Windows.

La cmdlet Get-Service est souvent utilisée dans des scripts locaux de supervision/monitoring.

II. Lister les services avec get-service

On peut en effet rapidement savoir quels sont les services actifs et inactifs via la commande suivante :

Get-Service

Voici un exemple de sortie de cette commande :

get-service-01

Ici, nous voyons donc trois colonnes :

Cela correspond à la visu que nous pouvons avoir lorsque l’on se rend sur la fenêtre « Services » en mode graphique :

get-service-02

Visualisation de l’état des services en mode graphique

A noter que la commande Get-Service ne permet que de récupérer des informations, pas de paramétrage ou de modification donc.

Il est alors possible de filtrer les services, via une technique courante en PowerShell, l’utilisation de « Select » :

Get-Service | Select Name,Status

Également, il est possible d’effectuer un tri pour, par exemple, afficher tous le services en « Stopped » en priorité :

Get-Service | Sort-Object Status

Ainsi, seul le status du service nous sera retourné.

III. Filtrer la sortie : les services actifs uniquement

Voici une petite astuce qui vous permettra de ne lister que les services actifs (« Running« ) :

Get-Service | Where-Object {$_.status -eq "running"}

A l’inverse, voici comment lister tous les services en « Stopped » :

Get-Service | Where-Object {$_.status -eq "stopped"}

Si vous chercher un service par son nom, cela est également possible via le filtre suivant :

Get-Service | Where-Object {$_.name -eq "nomDeMonService"}

Cette dernière commande est particulièrement utile lorsque l’on souhaite superviser un service particulier

IV. Scritpting PowerShell, démarrage automatique d’un service

Voici un petit bout de script Powershell qui va vérifier l’état d’un service (nommée « MonService » pour l’exemple) et le redémarrer s’il est à « stopped » :

$myService = "MonService"

$etatService = (get-service | Where-Object {$_.name -eq $myService } |select Status | ft -HideTableHeader) | Out-String
if ($etatService.trim() -eq "Stopped")
{
    start-service -name $myService
}

Ici, le nom du service à vérifier est donc variabilisé (positionné dans une variable) afin d’être utilisé plusieurs fois sans effort dans la suite du script. On va donc ensuite récupérer la valeur du « status » pour ce service via la commande « get-Service« . Pour finir, une simple condition qui indique que si le status est « Stopped« , on démarre le service via la cmdlet « start-service« .

J’espère que ce tutoriel vous aura été utile ! N’hésitez pas à poser vos questions ou vos remarques sur notre forum ou dans les commentaires 🙂

Cryptomator : Chiffrez vos données dans le Cloud

mardi 14 juin 2016 à 10:00

I. Présentation

J’ai entendu parler de l’outil Cryptomator il y a quelques jours, je l’ai testé et je l’ai trouvé suffisamment efficace et intéressant pour rédiger un article le concernant. L’objectif de Cryptomator est de protéger vos données notamment celles que vous envoyez dans le Cloud, puisqu’elles seront chiffrées par cet outil.

Il est compatible avec toutes les applications de stockage en ligne, que ce soit OneDrive, Google Drive, Dropbox, etc. Il a l’avantage d’être capable de gérer le versioning des fichiers, une fonction indispensable lorsque l’on travaille sur un espace de stockage Cloud et que l’on est plusieurs à éditer les mêmes documents.

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Voici quelques points clés sur Cryptomator :

Lorsque l’on définit un répertoire pour Cryptomator (on peut d’ailleurs en définir plusieurs) au sein de son espace de stockage Cloud, on définit un mot de passe faisant office de clé de chiffrement. Pour écrire des données dans le dossier il faut déverrouiller l’espace Cryptomator, ce dernier se retrouve alors monté en tant que lecteur réseau sur votre machine, via Webdav avec un port spécifique (que l’on peut changer).

Ainsi vous pouvez déposer au sein de ce lecteur réseau tout ce que vous souhaitez chiffrer et protéger, Cryptomator s’occupe du reste. Une fois que vous avez terminé, il suffit de verrouiller votre espace Cryptomator. Le tour est joué ! Voyons ceci pas à pas.

II. Utiliser Cryptomator

Dès lors que l’installation est réalisée et finalisée, vous pouvez lancer l’application et créer un coffre. Il suffit de cliquer sur le « + » puis sur « Créer un nouveau coffre« .

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Indiquez un endroit pour stocker votre coffre, par exemple je choisis de l’enregistrer au sein de mon Google Drive. On nomme le coffre comme on le souhaite, sachant qu’il apparaîtra sous forme d’un dossier dans l’application.

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Définissez un mot de passe sécurisé pour protéger l’accès à votre coffre, sans lui personne ne pourra lire vos données chiffrées ! Cliquez sur « Créer le coffre » pour valider la création.

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L’interface de Cryptomator affiche un graphique des perfs liées aux actions de chiffrement et déchiffrement sur votre disque.

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Lorsque le coffre est déverrouillé, les données sont accessibles en clair par l’intermédiaire d’un lecteur réseau monté via Webdav sur votre poste, voyez par vous-même :

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Par contre, lorsque l’on verrouille à nouveau le coffre, voici à quoi ressemblent les données :

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C’est mieux comme ça, non ? 🙂

Voilà, j’espère que ce logiciel simple d’utilisation permettra à certains d’entre vous de mieux sécuriser vos données, bien qu’il y a surement d’autres solutions équivalentes, n’oubliez pas que Cryptomator sait gérer les conflits de version.