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FileZigZag, un service de conversion de fichiers en ligne !

mardi 12 mai 2015 à 14:05

Les convertisseurs de fichiers en ligne ne sont pas nouveaux, FileZigZag quant à lui est un nouveau venu. Mais alors, que propose-t-il de si intéressant ?

Ce qui plaira avec FileZigZag c’est son accessibilité et sa simplicité, puisque l’on nous prend par la main étape par étape. Le principe est simple : on envoie un fichier sur la plateforme en ligne et on indique une adresse e-mail. Lorsque le fichier sera terminé d’envoyer, il sera converti directement sur les serveurs de FileZigZag et on recevra un mail avec un lien pour télécharger ce fichier.

filezigzag1

Ce qui est intéressant c’est la multitude de conversions supportées, parmi les plus fréquentes : DOC en PDF, ODT en PDF, XLS en ODS, WAV en MP3, AVI en MP4,  ZIP en TAR voir même des RAR en ZIP. De quoi convertir aussi bien de l’audio, de la vidéo que des fichiers de bureautique ! La liste est très longue et se trouve ici : FileZigZag Conversion

Une fonctionnalité de partage est intégrée, il suffit d’indiquer une adresse de destinataire en plus de la vôtre, et du fichier à partager bien entendu.

FileZigZag est totalement gratuit, et on espère qu’il le restera ! À mettre dans vos favoris ! :)

Source

Installer Raspbian sur un Raspberry Pi 2

mardi 12 mai 2015 à 09:30

I. Présentation de Raspbian

La distribution Raspbian est un fork de Debian, optimisée pour les micro-ordinateurs Raspberry Pi. Vous comprenez mieux maintenant l’origine du nom Raspbian, un mélange de Raspberry et de Debian.

Au niveau des optimisations, il faut savoir que Raspbian est avant tout optimisé pour les puces de type ARM, que l’on retrouve sur les Raspberry (et autres appareils mobiles). Un gain de performance donc, mais aussi un système plus léger qui s’appuie sur des outils plus lights et moins gourmands afin d’être mieux supportés par le Raspberry Pi.

Il est intéressant d’utiliser cette distribution optimisée, car elle s’appuie sur Debian, un système familier à de nombreuses personnes, ce qui facilitera la prise en main et l’administration.

Avant de commencer, assurez-vous de disposer d’un Raspberry Pi (et une alimentation), d’une carte SD (classe 10 recommandée), d’un écran pour connecter votre Raspberry Pi (en HDMI) et d’un clavier. Par ailleurs, vous pouvez connecter votre Raspberry Pi à votre réseau par Ethernet ou avec un dongle Wi-Fi USB si vous en avez-un.

II. Préparation de la carte SD

A. Téléchargement des prérequis

Pour préparer la carte microSD, il faut commencer par télécharger le système d’exploitation Raspbian et le logiciel Win32 Disk Manager qui permettra de déployer l’image Raspbian sur la carte microSD.

Raspbian (dernière version)
Win32 Disk Manager

B. Déployer l’image sur la carte SD

Commencez par extraire le fichier .img contenu dans l’archive .zip de Raspbian, cela est nécessaire pour l’utiliser avec le logiciel Win32 Disk Manager.

Extraire l'image de Raspbian

Extraire l’image de Raspbian

Dès que c’est fait, installez le logiciel Win32 Disk Manager qui s’installera par défaut dans le répertoire “C:\Program Files (x86)\ImageWriter“.

Exécutez le logiciel en tant qu’administrateur (via un clic droit). Le champ “Image File” doit contenir le chemin vers le fichier .img de Raspbian, cliquez sur l’icône en forme de dossier pour aller chercher le fichier. En ce qui concerne le champ “Device“, sélectionnez la lettre de lecteur correspondante à votre carte microSD.

installer-raspbian-2

Déployer Raspbian avec Win32 Disk Imager

Cliquez sur “Write” pour démarrer l’écriture des données sur la carte microSD. Un message d’avertissement apparaît, validez avec “Yes” pour démarrer l’opération.

installer-raspbian-3

Patientez pendant le transfert des données…

installer-raspbian-4

Lorsque c’est terminé, une pop-up “Write Successful” apparaît à l’écran, comme ceci :

installer-raspbian-5

La carte microSD est prête et équipée de Raspbian, on va pouvoir passer à l’installation de Raspbian.

Si vous rencontrez une erreur lors du flashage (écriture) de la microSD :

– Désactiver votre antivirus
– Exécutez le logiciel Win32 Disk Manager en tant qu’administrateur
– Assurez-vous que la carte microSD est accessible en écriture (pas “Lock”)
– Changer de port USB

III. Installation de Raspbian

On va maintenant passer à l’installation de Raspbian. Commencez par connecter le Raspberry à votre écran/TV via HDMI, connectez votre clavier (ou éventuellement un dongle si c’est un clavier sans-fil) et si vous le souhaitez, le réseau. Une fois et seulement une fois que c’est fait, connectez votre Raspberry Pi au secteur pour l’alimenter. Lorsque vous allez l’alimenter, les LEDs du Raspberry vont s’allumer et clignoter.

raspberry-connect

En basculant sur la source HDMI de votre écran, vous devriez voir l’affichage de votre Raspberry Pi et des lignes de code défiler… En fait ce qu’il faut savoir c’est que Raspbian s’installe tout seul ! Il suffit de patienter jusqu’à arriver sur un menu appelé “raspi-config“, et qui permet d’effectuer une configuration de base du système.

Menu raspi-config

Menu raspi-config

On va donc effectuer une configuration de base pour rendre notre Raspberry Pi opérationnel !

A. Étendre le stockage

On va commencer par utiliser la fonction “Expand Filesystem” qui permet de s’assurer que Raspbian utilise bien tout l’espace disponible sur la microSD. Positionnez-vous sur “Expand Filesystem” et appuyez sur Entrée.

Vous obtiendrez le message de validation suivant :

raspbian-installation-2

B. Changer le mot de passe

Par défaut, l’utilisateur créé est “pi” et le mot de passe est “raspberry”. On va changer le mot de passe de cet utilisateur. Accédez à l’entrée “Change User Password” dans le menu raspi-config.

Note : Attention au QWERTY ! Voir point D pour passer en AZERTY

Un mot de passe va apparaître pour vous signaler qu’un prompt (en bas à gauche de l’écran) va s’afficher pour modifier le mot de passe.

raspbian-installation-3

Validez avec Entrée. Saisissez votre nouveau mot de passe deux fois, comme ceci :

raspbian-installation-4

Maintenant que vous avez indiqué votre mot de passe, complexe bien sûr, on va pouvoir continuer.

C. Activer le SSH

A moins de dédier un écran à votre Raspberry Pi (ce qui m’étonnerait), vous allez surement avoir besoin d’y accéder à distance. Pour cela, on va tout simplement activer l’accès SSH, les paquets sont déjà installés, il suffit d’activer le service.

Dans le menu raspi-config, accédez à “Advanced Options“.

raspbian-installation-5

Ensuite, sélectionnez “SSH” et validez avec “Entrée“.

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Sélectionnez “Enable” pour activer le service SSH.

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D. Gestion du langage et du clavier

Pour changer le langage et la disposition du clavier, on va entrer dans la section “Internationalisation Options” du menu.

raspbian-installation-8

Sélectionnez dans un premier temps “Change Locale“.

raspbian-installation-9

Parcourez la liste afin de trouver “fr_FR.UTF-8 UTF-8” comme sur l’image ci-dessous. Il faut utiliser la touche ESPACE pour valider la sélection et Entrée pour continuer.

raspbian-installation-10

Choisissez le français comme langue par défaut et validez avec “OK“.

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Maintenant pour modifier la disposition du clavier, dirigez-vous vers l’entrée “Change Keyboard Layout” du menu.

raspbian-installation-12

Ne modifiez pas le choix proposé par le “Keyboard layout“, la détection automatique est bonne sur ce point.

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Comme pays d’origine du clavier, choisissez “french” pour la France.

raspbian-installation-14

S’il s’agit d’un clavier français standard, validez la proposition “The default for the keyboard layout” sinon choisissez une des autres options si besoin.

raspbian-installation-15

Choisissez “No compose key“.

raspbian-installation-16

La modification des paramètres régionaux est terminée.

E. Redémarrer le Raspberry Pi

Pour prendre en compte les différentes modifications, il faut redémarrer le Raspberry Pi. Pour cela, dans le menu raspi-config positionnez-vous sur “Finish” en bas à droite et validez avec Entrée. Confirmez que vous voulez redémarrer le système (voir copie d’écran ci-dessous).

raspbian-installation-17

F. Définir une adresse IP

Pour terminer ce tutoriel, on va se connecter une première fois sur Raspbian et configurer une adresse IP. Par défaut, avec Raspbian un adaptateur Wi-Fi (wlan0) semble préconfiguré, or si comme moi vous n’avez pas d’adaptateur Wi-Fi ça ne va pas fonctionner…

On commence par se connecter avec l’utilisateur “pi” et le mot de passe personnel que vous définit précédemment.

raspbian-installation-18

Éditez ensuite le fichier “/etc/network/interfaces” avec l’éditeur de votre choix, par exemple nano (précisez “sudo” devant la commande comme nous ne sommes pas connectés en tant que root). La copie d’écran ci-dessous montre ma configuration, fonctionnelle, avec un adressage statique affecté à la carte Ethernet du Raspberry Pi.

raspbian-installation-19

Si vous utilisez un DHCP, remplacez la ligne

iface eth0 inet static

Par la ligne suivante :

iface eth0 inet dhcp

Sauvegardez et quittez le fichier. Pour finir, redémarrez le service réseau pour prendre en compte la nouvelle configuration :

sudo service networking restart

Je précise qu’il est possible d’afficher le menu de configuration de Raspbian à tout moment, il suffit d’exécuter la commande suivante :

sudo raspi-config

De plus, l’interface graphique de Raspbian peut être lancée via la commande suivante :

sudo startx

Ce tutoriel est terminé, n’hésitez pas à venir échanger dans notre forum notamment si vous rencontrez un problème, mais aussi pour partager vos expériences sur le Raspberry Pi !

CHIP : Un ordinateur à 9 dollars, ça vous tente ?

lundi 11 mai 2015 à 14:00

Où s’arrêtera cette guerre de prix sur les micro-ordinateurs ? Si vous trouvez que le Raspberry Pi est trop cher, alors l’ordinateur CHIP devrait corriger cela puisqu’il est proposé à 9 dollars.

chip-2

A ce prix, ne vous attendez pas à “une bête de course”, mais plutôt à un modèle qui se rapproche du Raspberry Pi B+. Le CHIP embarque un processeur cadencé à 1 GHz et 512 Mo de RAM, ainsi que 4 Go pour le stockage.

Ce qui est intéressant c’est que pour la connectivité réseau et le gain de place, le CHIP embarque une puce Bluetooth et une puce Wi-Fi ! Ce qui permettra de connecter d’une part une souris/clavier, et d’autre part de le connecter à votre réseau local.

Le constructeur de ce micro-ordinateur va commercialiser divers accessoires, notamment un pack nommé “PocketCHIP” et qui regroupera un écran tactile de 4,3 pouces, une batterie de 5h d’autonomie et un clavier QWERTY. De plus, un adaptateur sera disponible afin de rendre la machine connectable par VGA ou HDMI.

chip-1

Niveau applicatif, le CHIP reposera sur une plateforme ouverte et communautaire avec plus de 1 000 apps.

Pour le moment, le CHIP n’est pas commercialisé, mais une campagne est en cours sur KickStarter. D’ailleurs, en quelques jours 600 000 dollars ont été récoltés alors qu’ils souhaitaient uniquement 50 000 dollars pour lancer la production.

Retrouvez CHIP sur KickStarter

Passer de Bash à Zsh

lundi 11 mai 2015 à 09:50

I. Présentation

Le Shell est une couche logicielle d’un système d’exploitation qui permet d’interpréter les commandes pour effectuer des actions.

Bash (Bourn Again Shell) est le Shell par défaut sur beaucoup de distribution Linux, il est très pratique, mais on peut se demander s’il n’y a pas de Shell plus intéressant ?

J’ai décidé de tester Zsh (Z Shell) par curiosité et je l’ai tout de suite adopté !

zsh.sh-600x600-600x290Les avantages de Z Shell sont multiples :

Autocomplétion avancée
Correction orthographique des commandes saisies
– Support avancé de Git
Historique partagé entre les différents Shell ouverts.

 

II. Installation de Zsh

Pour installer Zsh, selon votre distribution, saisissez la commande suivante :

Ubuntu / Debian :

sudo apt-get install zsh

ArchLinux :

sudo pacman -S zsh

Fedora :

sudo yum install zsh

Vous pouvez maintenant le lancer pour essayer en lançant :

zsh

Il vous proposera d’éditer le fichier de configuration, pour ignorer, faite Entrée.

Voici Zsh sans configuration :  (il peut sembler rustre, mais on va vite le personnaliser)

zsh

III. Installation d’Oh-My-Zsh

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Il existe un framework pour Zsh, appelé Oh My Zsh, il fournit de nombreux plug-ins (support de PHP, Python, PostgreSQL …) et de nombreux thèmes (une centaine).
Son installation se fait avec une simple commande :

curl -L https://raw.github.com/robbyrussell/oh-my-zsh/master/tools/install.sh | sh

Je vous conseille de l’installer directement après Zsh, car il permet une configuration simplifiée (grâce aux thèmes) et l’ajout de plug-ins intéressants.

Une fois “Oh My Zsh” d’installé, il suffit de redémarrer Zsh pour prendre en compte les changements. (CTRL + D puis “zsh” )

Quand on utilise Zsh, on oublie le fichier .bashrc car il est spécifique à Bash, maintenant on utilise .zshrc.

La gestion des alias se fait comme dans Bash, vous pouvez “importer” vos alias dans .zshrc avec cette structure :

alias please="sudo"

La gestion de l’environnement (proxy par exemple) se fait dans le fichier /etc/zsh/zshenv, vous pouvez ensuite ajouter les paramètres qui vont bien :

export http_proxy="http://proxy.exemple.org:8080"
export ftp_proxy="ftp://proxy.exemple.org:8080"

A. Les thèmes

Le thème par défaut est très minimaliste :

ohmy

La liste des thèmes est disponible sur GitHub.

Pour changer son thème, il faut simplement éditer .zshrc et modifier la ligne :

ZSH_THEME="robbyrussell"

Il suffit de remplacer “robbyrussel” par le nom du thème souhaité.

Un des avantages de Zsh, c’est qu’il permet de naviguer dans la liste des fichiers avec les flèches du clavier, pratique pour naviguer dans une multitude de dossiers :

cd-navigation

Pour votre info, j’utilise le thème “jreese” !

B. Les plug-ins

Sélection_006

Il existe plein de plug-ins pour Zsh, il suffit d’ajouter une ligne dans le fichier /home/user/.zshrc :

Exemple n°1 – Git :

plug-ins=(git)

Ensuite, après redémarrage de Zsh, on remarque que de nouveaux alias apparaissent (la liste est tronquée) :

gitaliaszsh

Zsh gère également l’autocomplétion des commandes git.

Exemple n°2 – Archlinux :

plug-ins=(archlinux)

Sélection_005

La liste de tous les plug-ins est disponible ici.

IV. Conclusion

Je n’avais jamais essayé d’autres Shell que Bash (sous Unix). Zsh, peut paraître un peu rebutant aux premiers abords, mais après quelques configurations, il devient mon nouveau Shell.

Si vous aussi vous souhaitez remplacer Bash par zsh, saisissez :

chsh -s /bin/zsh

Si vous souhaité allez plus loin avez Zsh, je vous conseille d’aller lire le Wiki d’ArchLinux sur le sujet : Zsh Wiki

Windows To Go : Test de l’IronKey WorkSpace W500

jeudi 7 mai 2015 à 10:00

I. Présentation

Après s’être retrouvé fin 2014 pour le test d’une clé Spyrus WorkSafe Pro, aujourd’hui on va s’intéresser à un nouveau produit certifié pour Windows To Go : la clé IronKey WorkSpace W500. Cette clé est à ce jour compatible avec Windows 8 et Windows 8.1, en version Entreprise.

Pour ceux qui souhaitent un rappel sur Windows To Go, consultez mon article sur le sujet : Windows To Go

ironkey-w500-1

Voici une autre photo où l’on voit mieux les côtés de l’IronKey :

ironkey-w500-5

Intéressons-nous maintenant à l’IronKey, qui est disponible en trois capacités différentes : 32 Go, 64 Go et 128 Go. Pour ce test, nous avons reçu de la part d’Imation une IronKey W500 de 32 Go. Bien entendu, il s’agit d’une clé USB 3.0, et plus précisément USB 3.0 SuperSpeed qui permet d’atteindre un débit théorique de 625 Mo/s.

Au niveau design, je trouve la clé vraiment réussie ! La clé est en métal (froide au touché) et la couleur le reflète bien, de plus il y a un effet brossé très sympa. Les côtés sont également gris, mais brillants, ce qui la rend plus sujet aux rayures à ce niveau-là.

ironkey-w500-2

En clair, avec l’IronKey WorkSpace W500 vous pouvez disposer d’un véritable environnement portable sous Windows 8.1 ! Ce type de produits est parfait pour divers types d’utilisation : travail à distance, intervenant extérieur qui doit profiter d’un espace de travail de l’entreprise… Un pas important dans la mobilité et la flexibilité du poste de travail.

Intégration avec “IronKey Enterprise Management Cloud or On-Premises

La gestion des périphériques IronKey W500 peut s’effectuer avec l’IronKey Enterprise Management, qui se montrera très intéressant si vous avez un nombre conséquent de périphériques à déployer et gérer. En effet, avec cette solution de gestion il sera par exemple possible de provisionner rapidement un grand nombre de clés IronKey.

Cette solution est bien entendue en option.

IronKey Cryptochip

Le chiffrement matériel AES-256 bits offert par cette clé ajoute une couche de sécurité supplémentaire. Ainsi, pour activer l’accès à votre espace de travail et à vos données, il est nécessaire de disposer d’un mot de passe sans lequel les données sont inaccessibles.

Résistance

Bien qu’aucune valeur précise ne soit indiquée sur la fiche produit, on sait que cette clé est étanche (MIL-STD-810F), résiste à la poussière et aux chocs, notamment car elle est renforcée. Ceci n’est pas étonnant, car la clé dégage une belle solidité.

Les autres “IronKey WorkSpace”

Dans la hiérarchie de la gamme IronKey WorkSpace, on trouve trois modèles : W300, W500 et W700. La W300 ne propose pas l’authentification au niveau de la clé directement, et se contente du chiffrement avec BitLocker. Le modèle W700 va encore plus loin que la W500 au niveau du chiffrement matériel en répondant à la certification “FIPS 140-2” avec le niveau 3, sachant que le niveau maximal est 4.

Pour effectuer du management avec la solution citée précédemment, il faudra absolument disposer des modèles W500 et W700, le W300 n’étant pas compatible.

Voir le tableau de comparaison.

II. Créer une clé WTG IronKey WorkSpace

Il y a plusieurs méthodes pour créer un environnement Windows To Go sur cette clé IronKey, notamment :

Dans le cadre du déploiement d’un seul environnement, avec donc une seule clé (mon cas), voici les étapes à suivre :

ironkey-w500-4

La subtilité c’est qu’il est nécessaire de disposer d’une image WIM de Windows modifiée et qui intègre l’IronKey Control Pannel, sinon vous serez dans l’incapacité de démarrer sur l’IronKey. Diverses méthodes sont possibles pour intégrer cet outil au sein de l’image de déploiement, IronKey fournit un utilitaire spécifique pour la customisation d’une image WIM en mode hors ligne.

III. IronKey WorkSpace : Les performances

Sur la fiche technique du produit, Imation indique 400 Mo/s en lecture et 316 Mo/s en écriture pour l’IronKey WorkSpace W500. En pratique, voici les résultats obtenus à l’aide du logiciel CrystalDiskMark :

ironkey-w500-perf1

Les performances sont bonnes, mais on aurait pu s’attendre à mieux au niveau des performances sur les blocs de 4 Ko. Cela n’empêche pas le système d’exploitation d’être très réactif, en aucun cas on est bridé par la clé et le fait d’être en USB, au contraire ! L’IronKey W500 n’a pas à rougir face à la concurrence sur ce point.

IV. Accès au contenu de la clé IronKey

Par l’intermédiaire d’un outil nommé “Admin Unlocker” il est facile d’accéder à la partition système de la clé lorsqu’elle est connectée sur une machine déjà démarrée, en tant que périphérique de stockage. Rassurez-vous pour accéder au contenu il faut connaître le mot de passe de la clé…

ironkey-w500-3

Enfin, je précise que lorsque la clé est connectée sur une machine, le(s) disque(s) dur(s) présent physiquement dans la machine sont hors ligne, mais il est possible de les mettre en ligne ce qui donne ensuite – potentiellement – l’accès aux données.

V. Conclusion

L’IronKey WorkSpace W500 est un produit de qualité, les finitions sont bonnes bien que la clé a tendance à se rayer. Je n’ai rien à redire quant aux performances ni à la phase de déploiement qui a l’avantage de pouvoir s’appuyer sur l’assistant de Windows. Il y a juste cette subtilité avec le panneau de contrôle IronKey… Au début, j’ai rencontré un léger problème pour le déploiement de la award_itconnect_silver_lightclé (je n’avais pas intégré l’IronKey Control Pannel dans l’image Windows), le support technique s’est montré très réactif et les explications claires. Je tiens donc à les remercier.

En guise de fiabilité, il est à noter que ce produit est garanti 5 ans, pour le prix, on la trouve à 158$ sur Amazon (pour la version en 32 Go).

La taille de la clé est tout à faire correcte, et se rapproche d’une clé USB classique. Je précise cela, car certaines clés certifiées Windows To Go sont assez imposantes, alors que celle-ci reste tout de même compacte.

Enfin, pour dire un mot sur les performances, il n’y a que lors des performances sur les petits fichiers que l’on peut reproché à cette clé de ne pas faire mieux, mais ça n’est pas ressenti lors de l’utilisation normale.