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Mises à jour Windows 10 de septembre 2023 : KB5030211 et KB5030214 ! Quelles sont les nouveautés ?

mercredi 13 septembre 2023 à 08:16

Ce mercredi 13 septembre 2023, Microsoft a mis en ligne les nouvelles mises à jour mensuelles cumulatives pour Windows 10 : KB5030211 et KB5030214. Quels sont les changements apportés par ces mises à jour ? La réponse dans cet article.

Comme il fallait s'y attendre, cette mise à jour ajoute l'application Windows Backup (ou Sauvegarde Windows) à Windows 10 ! Une nouvelle application pour faciliter la sauvegarde de vos données et de vos paramètres dans le Cloud au sein de votre compte OneDrive.

En complément, Microsoft a mis en avant les changements suivants :

Par ailleurs, Microsoft a corrigé un problème qui affectait le traitement des stratégies de groupe : "Cette mise à jour résout un problème qui affecte le service de stratégie de groupe. Il n'attendait pas 30 secondes, qui est le temps d'attente par défaut, pour que le réseau soit disponible. De ce fait, les stratégies ne sont pas correctement traitées." - Ce qui pourrait résoudre les problèmes rencontrés par certains administrateurs système.

Pour en savoir plus sur l'ensemble des bugs corrigés par Microsoft, veuillez consulter cette page.

Windows 10 : les KB de Septembre 2023

Voici la liste des nouvelles mises à jour publiées par Microsoft :

Les mises à jour mentionnées ci-dessus sont disponibles via plusieurs canaux : Windows Update, WSUS, etc. À partir d'une machine locale, une recherche à partir de Windows Update permettra de récupérer la nouvelle mise à jour.

Pour en savoir plus sur le nouveau Patch Tuesday, consultez cet article :

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Patch Tuesday – Septembre 2023 : 59 failles de sécurité corrigées (avec 2 failles zero-day)

mercredi 13 septembre 2023 à 07:50

Le premier Patch Tuesday de la rentrée 2023 est en ligne ! À cette occasion, Microsoft a corrigé 59 vulnérabilités dont 2 failles de sécurité zero-day activement exploitées dans le cadre d'attaques. Faisons le point.

Par rapport aux deux derniers Patch Tuesday, celui-ci est beaucoup moins chargé. Microsoft nous propose une reprise en douceur, même s'il y a tout de même 5 failles de sécurité critiques, 2 failles zero-day et 5 vulnérabilités dans Microsoft Edge qui viennent s'ajouter en supplément. Commençons par les failles critiques dont voici la liste :

En complément, d'autres produits et services de chez Microsoft sont concernés par ce Patch Tuesday, dont : Azure DevOps, 3D Builder, 3D Viewer, Microsoft Dynamics, Exchange Server, Microsoft Office (Excel, Outlook, Word), SharePoint, Visual Studio, Visual Studio Code, Windows Defender, le rôle DHCP Server, le noyau Windows, ou encore la pile TCP/IP de Windows.

Le point sur les failles zero-day

Nous allons évoquer les deux failles de sécurité zero-day corrigées par Microsoft et déjà exploitées dans le cadre d'attaques.

CVE-2023-36802 - Microsoft Streaming Service Proxy

Microsoft a corrigé une faille de sécurité permettant d'effectuer une élévation de privilèges afin d'obtenir les privilèges SYSTEM sur la machine. La firme de Redmond ne donne aucune information sur les attaques en cours, ni de détails techniques supplémentaires sur cette faille de sécurité.

Quant à Microsoft Streaming Service Proxy, il s'agirait d'un pilote dans le système Windows. D'ailleurs, cette faille de sécurité affecte Windows Server 2019, Windows Server 2022, ainsi que Windows 11 et toutes les versions de Windows 10 à partir de Windows 10 v1809.

CVE-2023-36761 - Microsoft Word

La seconde faille zero-day corrigée par Microsoft affecte la célèbre application Word de la suite Microsoft Office. En exploitant cette vulnérabilité, un attaquant peut parvenir à voler les hash NTLM au moment où l'utilisateur ouvre un document malveillant, ou lorsqu'il prévisualise le document en question. Le fait de disposer du hash NTLM pourra permettre à l'attaquant de prendre le contrôle du compte en l'utilisant dans une attaque de type NTLM Relay ou en tentant de "cracker" le hash pour récupérer les identifiants.

Cette faille de sécurité affecte toutes les versions de Microsoft Office, y compris Microsoft 365 Apps for Enterprise.

À vos mises à jour !

Source

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Rclone, un outil gratuit pour synchroniser vos données dans le Cloud

mardi 12 septembre 2023 à 18:08

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à utiliser Rclone pour effectuer de la synchronisation et de la copie de fichiers dans le Cloud ou vers un serveur de stockage distant. Le Cloud Azure de Microsoft sera pris comme exemple, mais les possibilités sont nombreuses...

Il s'agit en quelque sorte d'une alternative à la célèbre commande "RSync", mais à destination d'espace de stockage Cloud, ainsi qu'à plusieurs commandes Linux comme "cp", "mv", ou encore "rm". En effet, RClone est capable de transférer des fichiers, de faire de la simple copie, de la synchronisation (en mode miroir), ou encore de déplacer des fichiers. Vous l'aurez compris, c'est un outil polyvalent et très intéressant lorsque l'on veut manipuler des données entre un espace de stockage local et un espace de stockage Cloud, voire même entre deux espaces Cloud.

Parmi les cas d'usage :

Sous licence MIT, Rclone prend en charge environ 40 fournisseurs de Cloud différents (pour les pros et les particuliers), ainsi que les protocoles de transferts de fichiers classiques (FTP, HTTP, SFTP, WebDAV, SMB, etc.). Parmi les services pris en charge :

La liste complète est accessible sur cette page. De manière générale, Rclone prend en charge le stockage objet S3.

Rclone est disponible pour les systèmes d'exploitation les plus utilisés : Windows, Linux et macOS, ainsi que sur d'autres systèmes comme FreeBSD. Par ailleurs, Rclone peut être utilisé manuellement, au sein d'une tâche planifiée (ou de la crontab sous Linux), et pourquoi pas dans un script PowerShell.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel :

II. Cas pratique du jour

Compte tenu des fonctionnalités de l'outil, des fournisseurs Cloud et des protocoles pris en charge, les possibilités sont très nombreuses ! Dans cet exemple sous Windows, l'objectif va être de synchroniser le contenu d'un répertoire local vers un espace de stockage blob dans Azure. On pourrait faire la même chose vers Amazon S3, vers Dropbox ou encore vers un serveur Nextcloud...!

Ce qui donne :

Une fois la configuration de Rclone effectuée, une tâche planifiée sera créée sur la machine Windows de manière à synchroniser les fichiers toutes les 4 heures.

On pourrait faire la même chose sur un serveur Windows Server (ou un serveur Linux) pour synchroniser un ensemble de données, la configuration d'un logiciel, etc...

III. Installer Rclone sur Windows

Pour installer Rclone sur Windows, il y a plusieurs options possibles :

choco install rclone
winget install Rclone.Rclone

Avec cette méthode, il y a un alias de commande qui est créé, ce qui permet d'appeler "rclone" dans la ligne de commande directement.

Télécharger l'archive ZIP de Rclone

Le fait d'appeler rclone.exe (ou rclone selon la méthode d'installation) permettra d'afficher l'aide. L'occasion de voir que l'application est opérationnelle.

Liste des commandes RClone

IV. Créer l'espace de stockage Azure

Afin de pouvoir connecter Rclone à Azure, il convient de créer un espace de stockage dans Azure. Ceci implique de créer un compte de stockage à partir du portail Azure "portal.azure.com". Dans cet exemple, le compte de stockage s'appelle "florclone".

Azure Compte de stockage pour Rclone

Dans les options "Réseau", il convient de le rendre accessible depuis le réseau public si la machine équipée de Rclone est une machine distante. Sinon, elle ne pourra pas se connecter à l'espace de stockage.

Par ailleurs, dans l'onglet "Protection des données", nous pouvons activer la suppression réversible pour le contenu de cet espace de stockage. C'est intéressant pour se protéger contre certaines menaces.

Quand la configuration du compte de stockage est définie, nous pouvons lancer sa création.

Ensuite, accédez au compte de stockage quand il sera créé. Sur la gauche, cliquez sur "Conteneurs" puis sur "+ Conteneur" pour créer un nouveau conteneur. Ici, un conteneur nommé "rclone1" est créé et le "Niveau d'accès anonyme" est défini sur "Privé".

Créer un conteneur Azure Blob pour Rclone

Pour finir, au niveau du compte de stockage, cliquez sur "Clés d'accès" sur la gauche sous "Sécurité + réseau". Cela va permettre de récupérer la clé que l'on va utiliser pour la suite pour s'authentifier auprès d'Azure à l'aide de Rclone.

Rclone Azure Blob

Tout est prêt du côté d'Azure.

V. Configurer Rclone pour Azure Storage

A. Ajouter un remote dans Rclone

Rclone est présent sur la machine Windows, mais il n'est pas configuré : un espace de stockage doit être ajouté. Pour cela, il convient d'initier l'assistant de configuration :

.\rclone.exe config

Note : selon le mode d'installation de Rclone, il n'est pas déclaré de la même façon au niveau des variables d'environnements du système. Donc, l'appel de "rclone.exe" peut fonctionner, ou sinon, si ce n'est pas le cas, il faut utiliser ".\rclone.exe" à partir du dossier où se situe l'exécutable.

L'assistant indique qu'il n'y a pas de "remote", donc on va en créer un en indiquant "n".

No remotes found, make a new one?
n) New remote
s) Set configuration password
q) Quit config
n/s/q> n

Nous devons nommer cet espace de stockage, par exemple "azure-demo".

Enter name for new remote.
name> azure-demo

Rclone config - Exemple Windows

Puis, il convient d'indiquer le nom du fournisseur correspondant à l'espace de stockage à ajouter. Pour Azure, il s'agit du numéro 30 dont le nom technique attendu par Rclone est "azureblob".

Rclone - Liste des fournisseurs Cloud

Nous précisons "azureblob" et nous validons. Ensuite, nous devons indiquer le nom du compte de stockage Azure : on reprend le nom indiqué dans Azure, à savoir "florclone".

Storage> azureblob

Option account.
Azure Storage Account Name.
Set this to the Azure Storage Account Name in use.
Leave blank to use SAS URL or Emulator, otherwise it needs to be set.
If this is blank and if env_auth is set it will be read from the
environment variable `AZURE_STORAGE_ACCOUNT_NAME` if possible.
Enter a value. Press Enter to leave empty.
account> florclone

Vient la phase d'authentification. Ici, nous devons indiquer la clé de connexion à l'étape "Storage Account Share Key". Vis-à-vis de la configuration déployée dans cet exemple, les autres options peuvent rester "vides" et par défaut, mais nous pourrions effectuer l'authentification à l'aide d'un certificat.

Rclone prend en charge plusieurs méthodes d'authentification.

Option env_auth.
Read credentials from runtime (environment variables, CLI or MSI).
See the [authentication docs](/azureblob#authentication) for full info.
Enter a boolean value (true or false). Press Enter for the default (false).
env_auth> <vide>

Option key.
Storage Account Shared Key.
Leave blank to use SAS URL or Emulator.
Enter a value. Press Enter to leave empty.
key> R7YHzVz8HAe/Kdc5UF51yokk0TKNV8xXlckOaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Option sas_url.
SAS URL for container level access only.
Leave blank if using account/key or Emulator.
Enter a value. Press Enter to leave empty.
sas_url> <vide>

Option tenant.
ID of the service principal's tenant. Also called its directory ID.
Set this if using
- Service principal with client secret
- Service principal with certificate
- User with username and password
Enter a value. Press Enter to leave empty.
tenant> <vide>

Option client_id.
The ID of the client in use.
Set this if using
- Service principal with client secret
- Service principal with certificate
- User with username and password
Enter a value. Press Enter to leave empty.
client_id> <vide>

Option client_secret.
One of the service principal's client secrets
Set this if using
- Service principal with client secret
Enter a value. Press Enter to leave empty.
client_secret> <vide>

Option client_certificate_path.
Path to a PEM or PKCS12 certificate file including the private key.
Set this if using
- Service principal with certificate
Enter a value. Press Enter to leave empty.
client_certificate_path> <vide>

Option client_certificate_password.
Password for the certificate file (optional).
Optionally set this if using
- Service principal with certificate
And the certificate has a password.
Choose an alternative below. Press Enter for the default (n).
y) Yes, type in my own password
g) Generate random password
n) No, leave this optional password blank (default)
y/g/n> n

Edit advanced config?
y) Yes
n) No (default)
y/n> n

Configuration complete.

Une fois la configuration complétée, un résumé s'affiche comme ceci et il convient de valider avec "y" :

Options:
- type: azureblob
- account: florclone
- key: R7YHzVz8HAe/Kdc5UF51yoaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Keep this "azure-demo" remote?
y) Yes this is OK (default)
e) Edit this remote
d) Delete this remote
y/e/d> y

Current remotes:

Name         Type
====         ====
azure-demo   azureblob

Désormais, notre instance Rclone dispose d'un remote correspondant à notre espace de stockage Azure.

q) Quit config
e/n/d/r/c/s/q> q

La commande de configuration peut être lancée à n'importe quel moment pour gérer les remotes, c'est-à-dire pour ajouter, supprimer, modifier, renommer ou copier un remote.

B. Lister le contenu de l'espace de stockage distant

Rclone est livré avec un jeu de commande complet que l'on peut exploiter pour parcourir le contenu de l'espace de stockage distant.

La commande ci-dessous permet d'obtenir la liste des répertoires (conteneurs/buckets), ce qui affichera le conteneur "rclone1" présent dans Azure :

rclone.exe lsd azure-demo:

Rclone lsd Azure

Ensuite, pour obtenir la liste des fichiers présents dans un répertoire (ou des objets pour reprendre le terme exact), par exemple dans le conteneur nommé "rclone1", nous utiliserons cette syntaxe (ls à la place de lsd) :

rclone.exe ls azure-demo:rclone1

Voici un exemple :

Rclone avec Azure commande ls

Ce contenu est également visible à partir du portail Azure :

Portail Azure - Synchronisation Rclone

VI. Synchroniser les données

Maintenant que la machine locale est capable d'envoyer des données dans Azure, ce serait dommage de s'en priver ! Mais, comment faire ? Comment synchroniser un dossier local avec un espace de stockage Azure ? Pour répondre à cette question, rclone peut être utilisé selon la syntaxe suivante :

rclone.exe <opération> <source> <destination> <options>

Ainsi, nous pourrions synchroniser le répertoire "C:\TEMP\SyncAzure\" vers le répertoire virtuel "azure-demo:rclone1" correspondant à notre remote. À cela, nous allons ajouter un fichier de log nommé syncazure.log pour avoir des informations sur les actions réalisées.

rclone.exe sync "C:\TEMP\SyncAzure\" azure-demo:rclone1 --log-file=syncazure.log --log-level=INFO

À chaque fois que la commande ci-dessus sera lancée, Rclone synchronisera la source avec la destination : les deux emplacements sont en mode miroir (avec comme source l'emplacement local). Le fichier de log met clairement en évidence les changements ou le fait qu'il n'y ait rien de nouveau à synchroniser.

Rclone - Log de la synchronisation

La tâche de synchronisation fonctionne aux petits oignons !

VII. Tâche planifiée Rclone sur Windows

Nous pouvons envisager de créer une tâche planifiée qui va exécuter la tâche de synchronisation Rclone de façon automatique, à intervalle régulier.

Nous pouvons créer la tâche planifiée à partir du Planificateur de tâches de Windows, en indiquant un nom, une description, un déclencheur, etc... Comme on le ferait pour une autre tâche planifiée.

Tâche planifiée Rclone sur Windows

Le plus important vis-à-vis de Rclone, c'est l'onglet "Actions" puisqu'il convient d'ajouter une action qui reprend globalement la ligne de commande Rclone évoquée précédemment.

Rclone tâche planifiée Windows

Une fois que la tâche est configurée, nous pouvons valider : il ne reste plus qu'à attendre la prochaine exécution pour vérifier le bon fonctionnement. Pour l'avoir testé pendant plusieurs semaines, Rclone fonctionne parfaitement et il est stable !

VIII. Monter un répertoire distant en local

Que ce soit sur Windows, Linux ou macOS, un remote configuré dans Rclone peut être monté en local. Le point de montage peut être un sous-répertoire dans un volume ou un nouveau lecteur avec sa propre lettre.

Attention tout de même, sur Windows, il faut installer au préalable WinFsp pour que cette fonctionnalité soit prise en charge. C'est rapide et gratuit. Voici le lien de téléchargement :

WinFsp Windows pour Rclone

Il ne reste plus qu'à utiliser la commande "rclone mount" pour monter le répertoire distant (en indiquant le nom donné au remote) vers un point de montage local. Dans cet exemple, c'est le conteneur "rclone1" du remote "azure-demo" qui est monté directement en tant que "Y:". Ce qui donne :

rclone mount azure-demo:rclone1 Y:

Nous pouvons voir que le lecteur est visible dans l'Explorateur de fichiers Windows et qu'il m'est possible d'accéder au contenu de mon espace de stockage. Ainsi, je peux récupérer ou transférer des données (selon la taille des données, il peut s'avérer nécessaire de tuner un peu WinFsp).

Monter remote Rclone en local sur Windows

Pour aller plus loin, référez-vous à la documentation :

IX. Le chiffrement des données

Rclone est capable de chiffrer et déchiffrer les données à l'aide d'une clé secrète, ce qui sera fortement utile et conseillé sur certains espaces de stockage Cloud, notamment ce que l'on pourrait appeler les Cloud grands publics, mais aussi pour tout simplement sécuriser ses données (en cas de compromission de l'espace distant).

Il faut savoir que Rclone peut chiffrer le nom des fichiers et des dossiers mais aussi le contenu des fichiers. Il s'appuie sur les algorithmes XSalsa20 et Poly1305 et effectue ce travail en local avant d'envoyer les données sur l'espace distant.

Pour ajouter du chiffrement, il faut tout d'abord configurer un remote comme nous l'avons fait pour Azure, puis créer un nouveau remote avec le nom "Encrypt/Decrypt a remote" (nom court associé : crypt) afin de sélectionner le remote sur lequel on veut ajouter une couche de chiffrement.

Rclone crypt

Au final, ceci donnera lieu à un nouveau remote sur votre instance Rclone mais il aura le chiffrement activé à la différence du premier remote déclaré.

Pour le tester, vous pouvez copier un fichier local vers le nouveau remote avec le chiffrement actif :

rclone copy fichier.jpg azure-demo-crypt:

Le fichier "fichier.jpg" envoyé sur le conteneur Azure est bien chiffré. Il apparaît avec un nom différent et son contenu est illisible car chiffré : le fait de télécharger le fichier et de lui remettre la bonne extension ne permet pas de lire son contenu.

Fichier chiffré avec Rclone dans Azure

Par contre, si le contenu du conteneur est affiché à partir de Rclone, le nom apparaît en clair.

Pour en savoir plus sur cette fonction, référez-vous à la documentation :

X. Conclusion

Rclone est un outil polyvalent et très complet qui devrait satisfaire les personnes qui manipulent les données entre plusieurs fournisseurs Cloud ou entre une infrastructure on-premise et des espaces distants. C'est un outil à connaître et dans cet article nous avons vu une partie de son potentiel au travers de quelques exemples. N'hésitez pas à l'explorer et à le tester de votre côté.

Au fait, pour ceux qui sont plus à l'aise avec les interfaces graphiques, sachez que Rclone est livré avec une interface d'administration en mode web ! Vous pouvez l'activer à la demande en exécutant cette commande :

rclone rcd --rc-web-gui

Elle intègre un tableau de bord, permet de visualiser la configuration de Rclone et de gérer vos remotes.

Rclone GUI

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Comment utiliser l’IA dans l’éducation avec ONLYOFFICE ?

mardi 12 septembre 2023 à 17:00

L'intégration des technologies basées sur l’intelligence artificielle dans le processus éducatif est un sujet brûlant de nos jours. Bien qu'elle suscite de nombreuses discussions, il est difficile d'arrêter ou d'interdire complètement son utilisation. Examinons en détails le thème de l'intelligence artificielle dans l'éducation et des exemples d’utilisation.

I. L'IA dans l'éducation

La tendance à l'IA, actuellement en plein essor, suscite beaucoup de réactions positives et d'attentes. En même temps, elle peut être un peu intimidante pour certaines personnes, ce qui est tout à fait compréhensible lorsqu'il s'agit de l'utilisation de quelque chose de tout à fait nouveau.

De nombreux services et outils basés sur l'intelligence artificielle sont déjà utilisés dans l'éducation, depuis l'automatisation des devoirs et de la notation jusqu'à l'analyse des données et aux algorithmes d'apprentissage personnalisés. Par exemple, des plateformes populaires telles que Coursera et Duolingo ont adopté des algorithmes d'IA pour une meilleure personnalisation de l'application pour chaque étudiant.

Un chatbot d'IA bien connu, ChatGPT, qui a envahi les fils d'actualité il y a quelques mois, est désormais également largement utilisé à des fins éducatives, à la fois en tant que service distinct et en tant que plugin au sein d'autres solutions d'apprentissage en ligne, telles que Moodle et ONLYOFFICE.

Découvrons donc plusieurs idées d'utilisation de l'IA dans le cadre du travail avec des documents dans les éditeurs d’ONLYOFFICE, qui pourraient s'avérer très utiles.

A. Rédiger des textes

La génération de texte est l'une des fonctions les plus utilisées des chatbots d'IA. Elle peut s'avérer utile lorsque, par exemple, vous êtes bloqué lors de la rédaction d'un essai ou de tout autre texte, ou que vous avez simplement besoin d'une idée pour commencer.

Vous pouvez formuler votre demande sous une forme libre, en commençant par "Racontez-moi brièvement l'histoire de..." ou "Générez/écrivez une histoire courte/un passage sur...". Vous pouvez ensuite adopter l'élément de contenu prêt à l'emploi inséré dans votre document, y apporter quelques modifications ou simplement vous inspirer de l'intrigue et inventer votre propre histoire à partir de celle-ci.

Rédiger des textes

B. Rédiger des slogans créatifs

Dans le prolongement de l'option précédente, nous aimerions également souligner que les outils d'IA peuvent rédiger des titres attrayants pour vos articles. Par exemple, nous avons demandé à ChatGPT d'écrire un titre créatif pour un texte sur le snooker (une variante du billard) et nous avons obtenu celui-ci : "Vivez le frisson du snooker - Chaque coup compte !".

C. Résumer des textes

Résumer des textes est une tâche fréquente dans le processus éducatif. Résumer vous apprend à trouver les idées les plus essentielles du texte, à ignorer les informations insignifiantes et à expliquer avec vos propres mots ce dont il s'agit. Le résumé peut également améliorer vos capacités de compréhension et d'écriture ainsi que votre mémoire, par exemple, si vous le faites après avoir lu une seule fois et sans regarder le texte.

Vous pouvez vous organiser de la manière suivante : lisez le texte et faites votre propre résumé. Ensuite, utilisez l'assistant AI pour résumer le même texte et comparez les deux versions pour déterminer comment vous pouvez encore améliorer la vôtre.

Résumer des textes

D. Générer des mots-clés

Une autre possibilité d'analyse de texte consiste à générer des mots-clés. Cette méthode est similaire à celle du résumé, mais il s'agit ici de trouver uniquement les mots les plus significatifs en rapport avec le sujet principal du texte. Les outils d'aide à l'intelligence artificielle permettent d'effectuer facilement cette tâche.

E. Expliquer les mots

Lorsque vous travaillez sur un document de recherche, un rapport, une conférence, une présentation, etc., surtout s'il s'agit d'un sujet nouveau pour vous, vous avez souvent besoin de vérifier la signification des nouveaux mots. C'est là qu'intervient la fonction d'analyse des mots, qui vous permet d'en révéler la sémantique.

Il vous suffit de sélectionner le mot que vous souhaitez expliquer, et l'assistant d'IA fera le reste. Par exemple, le plugin ChatGPT dans ONLYOFFICE Docs peut afficher l'explication du mot via un lien hypertexte ou un commentaire. De cette manière, il n'est pas nécessaire de lancer un autre onglet de navigateur avec Google (ou un autre moteur de recherche), et vous pouvez vous concentrer sur vos tâches.

Expliquer les mots

F. Répondre aux questions

En plus de trouver une explication à la signification d'un mot, vous pouvez rapidement demander au chatbot IA (sans quitter votre document) tout ce que vous voulez savoir ; par exemple, pour insérer des informations supplémentaires dans votre texte, comme "Quelle est l'histoire du Danemark ?" ou "Quelle est la classification des oiseaux ?", ou autre.

G. Trouver des synonymes

La recherche de synonymes est une autre tâche qui peut suivre lorsque l'on parle de travail sur les textes. Par exemple, vous avez terminé un texte, l'avez vérifié et analysé, puis vous vous rendez compte que certains mots apparaissent trop souvent et doivent être remplacés afin de rendre votre texte plus lisible. Là encore, les assistants d'intelligence artificielle peuvent très bien s'acquitter de cette tâche.

H. Traduire le contenu

Traduire des textes ou des mots distincts est également une activité courante liée au travail avec des documents dans le cadre du processus éducatif ou pédagogique. Des outils ou des applications dotés d'IA sont en mesure de vous aider à accomplir votre travail plus rapidement.

I. Générer des images

Imaginez que vous prépariez un essai, un article de blog ou un autre texte similaire pour l'un de vos cours, et que vous deviez ajouter une image de titre, mais que vous n'en trouviez pas une qui convienne, ou que vous n'aimiez pas les options proposées. Ou peut-être souhaitez-vous que votre image soit unique.

Vous pouvez générer une nouvelle image directement à partir de votre texte à l'aide d'un outil d'intelligence artificielle.

Générer des images

J. Bonus : Création de code

Les assistants d'IA sont capables de créer du code HTML (par exemple, pour les tableaux), ou vous pouvez même leur demander de générer du code JavaScript pour un jeu amusant. Cela peut être un bonus intéressant pour ceux qui étudient des sujets liés à l'informatique.

II. ONLYOFFICE

ONLYOFFICE est une suite bureautique open-source qui apporte le traitement de texte, de feuilles de calcul, de présentations, de formulaires et lecture et conversion des fichiers PDF. Elle dispose d'un plugin de l'IA alimenté par ChatGPT qui se connecte à votre compte OpenAI et vous aide à créer et à éditer du texte, en effectuant des tâches telles que la rédaction et le résumé, la génération d'images, la traduction et l'analyse de mots. Et ce qui est important, c'est que vous pouvez effectuer toutes ces activités directement dans les éditeurs, sans avoir besoin de passer d'une application à l'autre.

Vous pouvez intégrer ONLYOFFICE Docs au LMS que vous utilisez déjà comme Moodle, OpenOlat, Chamilo, etc. De cette façon, vous obtiendrez le traitement de documents d’études dans votre plateforme. Cela élimine la nécessité de basculer entre plusieurs onglets et économise votre temps en fournissant le travail plus confortable.

Alternativement, il est possible d’utiliser la plateforme native ONLYOFFICE DocSpace et y utiliser les éditeurs avec l'assistant d'IA.

ONLYOFFICE DocSpace est une plateforme collaborative sécurisée dans le Cloud qui intègre les fonctionnalités d’une suite bureautique en ligne avec un système de gestion de fichiers flexible. Grâce à elle, vous pouvez stocker tous vos travaux écrits, dissertations, présentations et notes en un seul endroit, ainsi que collaborer en temps réel avec d’autres personnes, qu’il s’agisse d’étudiants, d’enseignants ou de tuteurs.

ONLYOFFICE DocSpace

Ce qui fait d’ONLYOFFICE DocSpace un outil utile pour les études, c’est la possibilité de créer des salles. Les salles DocSpace sont des lieux virtuels avec des autorisations d’accès prédéfinies où vous pouvez interagir avec d’autres utilisateurs comme vous le souhaitez. Imaginez que vous devez créer une présentation avec quelqu’un d’autre. Vous pouvez créer une salle de collaboration pour cette tâche et inviter d’autres participants en leur accordant des droits d’accès pour l’édition. Quand c’est fait, vous pouvez coéditer la présentation avec d’autres collaborateurs, en échangeant des opinions et des suggestions en temps réel.

III. L'avenir de l'IA dans l'éducation

L'essor de l'IA suscite beaucoup de réactions positives et d'attentes. En même temps, elle peut être un peu intimidante pour certaines personnes, ce qui est tout à fait compréhensible lorsqu'il s'agit d'utiliser quelque chose de tout à fait nouveau.

Toutes les tendances et tous les avantages de l'utilisation de l'IA dans l'éducation, tels que l'apprentissage personnalisé, l'analyse prédictive, la notation automatisée, la création de contenus intelligents, et d'autres encore, continueront à se développer.

Cependant, l'impact de l'IA sur l'éducation suscite également des inquiétudes. L'une des plus grandes craintes est qu'elle déshumanise l'expérience d'apprentissage. Avec des algorithmes d'IA qui génèrent du contenu et décident du rythme des leçons, les étudiants risquent de ne pas bénéficier de l'approche nuancée qu'un enseignant humain peut offrir. Notre objectif commun est donc de trouver un équilibre parfait.

Article proposé par ONLYOFFICE.

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Microsoft va arrêter d’installer des pilotes d’imprimantes tiers via Windows Update

mardi 12 septembre 2023 à 10:05

Microsoft a pris une décision importante : les pilotes d'imprimante tiers vont être bloqués dans Windows Update. Qu'est-ce que cela signifie ? Faisons le point sur cette annonce.

Depuis Windows 10 21H2, le système d'exploitation Windows intègre une prise en charge native des imprimantes réseau et USB (conformes Mopria), grâce au pilote Microsoft IPP Class Driver. Ceci permet une prise en charge globale des périphériques, sans que le fabricant de l'imprimante soit dans l'obligation de fournir son propre pilote et des utilitaires d'impression.

Microsoft souhaite généraliser la transition vers ce nouveau mode d'impression en arrêtant de diffuser les pilotes d'imprimantes tiers via Windows Update. Ceci s'applique à l'installation initiale du pilote, mais aussi aux mises à jour publiées par le fabricant. Cela n'empêchera pas les fabricants de proposer leurs propres pilotes et utilitaires, mais le téléchargement devra se faire obligatoirement via le site officiel de la marque.

Sur le site de Microsoft, on peut lire : "Toutefois, en 2025, les nouveaux pilotes d'imprimante ne seront plus publiés dans Windows Update. Les fabricants et les éditeurs de logiciels indépendants devront fournir à leurs clients un autre moyen de télécharger et d'installer ces pilotes d'imprimante."

Cette décision est avant tout une question de sécurité : il est fréquent que des failles de sécurité soient découvertes dans les pilotes, y compris les pilotes d'imprimantes. Dans le même temps, il ne sont pas forcément mis à jour et cela expose les utilisateurs.

Ce changement important ne sera pas mis en place du jour au lendemain : c'est l'affaire de plusieurs années. Même si Microsoft se réserve le droit de modifier sa feuille de route et le planning annoncé, voici ce qui est prévu :

Source

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