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VMware ESXi 7 : autoriser le copier-coller entre une VM et un PC

mercredi 29 juin 2022 à 10:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment configurer une VM sous VMware ESXi 7 de manière à autoriser le copier-coller entre la VM et votre PC, car cette fonctionnalité est désactivée par défaut. Grâce la modification que nous allons apporter, il sera possible d'effectuer un copier-coller de texte (le copier-coller de fichiers ne fonctionne pas) à partir de votre ordinateur local vers une VM, en passant par la console VMRC. Cela n'active pas cette fonctionnalité lorsque l'on utilise la console via l'interface Web de VMware ESXi.

Il y a deux façons de faire pour activer le partage du presse-papier :

Note : cette méthode fonctionne aussi pour les machines virtuelles sous Linux que sous Windows.

II. Activer le copier-coller pour une VM

Tout d'abord, vous devez éteindre la machine virtuelle. Ensuite, dans l'inventaire de VMware ESXi, effectuez un clic droit sur la VM puis cliquez sur "Modifier les paramètres". Dans la fenêtre qui s'ouvre, cliquez sur le bouton "Options VM".

Développez la section "Avancé" afin de trouver le bouton "Modifier la configuration". Cela va permettre d'accéder aux paramètres avancés où l'on pourra déclarer nos propres paramètres.

Cliquez sur le bouton "Ajouter un paramètre" pour ajouter une ligne supplémentaire qu'il va falloir personnaliser.

Il y a deux paramètres à ajouter, chacun avec la valeur "FALSE" et voici les deux noms de paramètres à utiliser (KB VMware) :

Ce qui donne le résultat suivant :

Une fois que c'est fait, cliquez sur "OK" pour valider. Vous n'avez plus qu'à démarrer la VM, à ouvrir la console VMRC et à tester le copier-coller, car il y a désormais un partage du presse-papier ! Et surtout, à en profiter ! 🙂

III. Activer le copier-coller sur l'ESXi

Pour activer cette fonctionnalité sur toutes les machines virtuelles sans devoir le faire sur chaque VM, il faut éditer la configuration du serveur VMware ESXi. De ce fait, un accès SSH est nécessaire pour se connecter à distance, en ligne de commande, sur l'hyperviseur.

Pour activer SSH, effectuez un clic droit sur "Hôte" et sous "Services" cliquez sur "Activer Secure Shell (SSH)". Pensez à le désactiver à la fin de l'opération si vous n'en avez pas l'utilité.

Ainsi, il est possible de se connecter sur l'hôte ESXi en SSH en indiquant son adresse IP et le port 22 (port par défaut). Ouvrez le fichier de configuration suivant :

vi /etc/vmware/config

Dans ce fichier, ajoutez le contenu suivant et enregistrez :

vmx.fullpath = "/bin/vmx"
isolation.tools.copy.disable="FALSE"
isolation.tools.paste.disable="FALSE"

Pour que ce soit pris en charge dans une VM, il sera nécessaire d'effectuer un redémarrage de la VM (si elle est en cours d'exécution). La bonne nouvelle, c'est qu'il n'est pas nécessaire de redémarrer le serveur VMware ESXi. Personnellement, je vous recommande plutôt d'activer la fonctionnalité au niveau d'une VM selon vos besoins, plutôt qu'au niveau du serveur.

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Microsoft 365 intègre un nouveau paramètre pour gérer le délai d’inactivité des sessions

mercredi 29 juin 2022 à 09:46

Microsoft a annoncé la disponibilité générale d'un nouveau paramètre pour gérer le délai d'inactivité des sessions à l'échelle d'un tenant Microsoft 365, pour les applications Web. L'objectif étant de lutter contre les fuites de données sur les appareils laissés sans surveillance, que ce soit un appareil partagé ou un appareil qui n'appartient pas à l'entreprise. 

De nombreux utilisateurs n'ont toujours pas l'habitude de verrouiller leur session Windows en cas d'absence, et ce sont sûrement ces mêmes utilisateurs qui ne se déconnectent pas d'un site lorsqu'ils ont terminé de l'utiliser à partir d'un ordinateur partagé. Résultat, dans le cas de Microsoft 365, une autre personne peut accéder à son compte et potentiellement à des données confidentielles. Microsoft vient d'ajouter un nouveau paramètre pour aider les entreprises à lutter contre cette problématique.

A partir du moment où une entreprise active ce paramètre au niveau du tenant Microsoft 365, les utilisateurs qui ont atteint le délai d'inactivité de leur session seront notifiés et ils seront déconnectés. La déconnexion s'effectue sur tous les navigateurs de l'appareil, donc ce n'est pas une fonctionnalité spécifique à Microsoft Edge, et heureusement. Au moment venu, une notification s'affiche dans la fenêtre Microsoft 365 pour demander à l'utilisateur s'il est toujours actif ou non.

Namit Gupta, Principal Product Manager chez Microsoft, précise : "De juin à août 2022, cette fonctionnalité sera déployée dans les environnements cloud Microsoft 365 à l'échelle mondiale, pour Office.com, Word, Excel, PowerPoint pour le web, Outlook pour le web, OneDrive pour le web, SharePoint et Microsoft 365 Admin Center.". Voici la liste exhaustive des emplacements où s'applique cette règle :

Pour configurer cette fonctionnalité, vous pouvez vous référer à la documentation suivante : Microsoft Docs. En résumé, elle se situe à l'emplacement suivant du centre d'administration : Paramètres de l'organisation > Sécurité et confidentialité > Délai d'expiration de session inactive. Une fois ce paramètre configuré, il ne faut que quelques minutes pour que la nouvelle configuration soit effective.

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Evitez d’acheter ces clés USB sécurisées : elles ont des failles de sécurité !

mardi 28 juin 2022 à 13:38

Certaines clés USB dites sécurisées ne le sont finalement pas tant que ça... Un chercheur en sécurité s'est amusé à analyser le fonctionnement de ces périphériques, et certains modèles sont loin d'être irréprochables. Faisons le point.

Sur le marché des clés USB, il y a les modèles classiques que l'on connaît tous et des modèles plus évoqués, dits sécurisés, qui mettent en avant l'aspect confidentialité et la protection des données. Par exemple, certains modèles intègrent un clavier qui permet de protéger l'accès aux données par un code, ce dernier permettant de déverrouiller le lecteur. Pour protéger les données, c'est généralement un chiffrement matériel robuste de type AES 256 bits qui est utilisé, de quoi rassurer l'utilisateur. Dans certains cas, la réalité est différente.

Le chercheur en sécurité Matthias Deeg, de la société SySS, a travaillé pendant plusieurs mois sur ces clés USB sécurisées afin d'évaluer la qualité de la protection. Pour trois modèles, les résultats ne sont pas rassurants : Verbatim Keypad Secure, Verbatim Executive Fingerprint Secure et Lepin EP-KP001.

Verbatim Keypad Secure : quelques secondes suffisent !

Le premier modèle, à savoir la clé Verbatim Keypad Secure, intègre un clavier pour entre le code qui permet de déverrouiller le lecteur. Sans ce code, il n'est pas possible, en théorie, d'accéder aux données. Par ailleurs, Verbatim précise sur son site : « S’il tombe entre de mauvaises mains, l’appareil se verrouillera et nécessitera un reformatage après 20 tentatives de saisie de mot de passe infructueuses ». Sauf que, visiblement c'est faux ! Le verrouillage automatique ne semble pas implémenté !

Autre problème, le disque SSD au format M2 qui est intégré à la clé USB peut être extrait facilement : il suffit de retirer quelques vis, ce qui permet à un cybercriminel de connecter le disque sur une machine et de réaliser une attaque par brute force afin de trouver le code de déverrouillage. Malgré tout, une attaque par brute force peut être longue, très longue ! Sauf que dans le cas de ce modèle, il s'avère que c'est très simple : Matthias Deeg a analysé le firmware de la clé, et il a pu écrire un programme qui trouve le code en quelques secondes !

Verbatim Executive Fingerprint Secure et Lepin EP-KP001

Quant au modèle Verbatim Executive Fingerprint Secure, il est doté d'un lecteur d'empreinte qui sert à déverrouiller le lecteur. Pour gérer ce lecteur d'empreinte intégré à la clé, il faut installer un logiciel sur le PC. Il s'avère que la clé USB (ou disque USB si vous préférez) communique le mot de passe administrateur au logiciel lors de la connexion. Un sérieux problème de sécurité, et là encore, le chercheur en sécurité a pu développer un programme qui sert à intercepter le code administrateur dans le but d'accéder ensuite aux données de la clé !

Terminons par le modèle Lepin EP-KP001, équipé d'un clavier à code. Premier constat : les données ne sont pas chiffrées en AES 256 bits contrairement à ce qui est indiqué par le fabricant. En fait, c'est un microcontrôleur qui verrouille l'accès aux données. Malgré tout, ce n'est pas un jeu d'enfant pour contourner la restriction, car il faut dessouder le microcontrôleur de la clé USB et le remplacer par un autre microcontrôleur identique, provenant d'une clé dont on connaît le mot de passe. Ainsi, la clé hérite du mot de passe que vous connaissez !

L'achat de ces modèles est vivement déconseillé ! À ce jour, il n'existe pas de correctif. Sans oublier que d'après SySS, il y a deux autres modèles chez Verbatim qui sont vulnérables : "Store ‘n’ Go Secure Portable HDD" et "Fingerprint Secure Portable Hard Drive". Mauvaises nouvelles pour Verbatim...

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Cloud privé : installer et configurer Synology Drive sur son NAS

mardi 28 juin 2022 à 10:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment mettre en place la solution Synology Drive Server sur un NAS Synology afin de stocker, partager et synchroniser des fichiers facilement. Cette solution reprend le principe de Google Drive, Dropbox, OneDrive, etc... Où les données sont stockées sur un espace de stockage centralisé et accessible à partir de périphériques (ordinateurs, smartphones, tablettes) à partir d'un navigateur ou d'un client de synchronisation. Sauf que là, la différence n'est pas négligeable : les données sont hébergées sur votre NAS, et non dans le Cloud public, comme on peut le faire avec d'autres solutions (Nextcloud) ou NAS dans le but de créer son Cloud privé.

Personnellement, j'utilise cette solution depuis un bon moment pour centraliser mes données sur un NAS tout en ayant un accès en direct depuis mes différents appareils. Sur un ordinateur sous Windows équipé du client Synology Drive, on accède à ses données depuis l'Explorateur de fichiers Windows, comme si elles étaient en local. En fait, il est tout à fait possible de synchroniser les données en local, ce qui sera pratique pour un accès hors ligne, mais également d'utiliser le principe de "Fichiers à la demande" comme le propose OneDrive, par exemple.

Comme le montre ce schéma officiel, il existe également la possibilité de synchroniser des données entre plusieurs NAS grâce à Synology Drive ShareSync. En complément, la fonctionnalité Hybrid Share permet la synchronisation entre un NAS local et le Cloud Synology C2 Storage. Lorsque le client Synology Drive est configuré sur un PC, il peut permettre de configurer une tâche de synchronisation (bidirectionnelle ou unidirectionnelle selon les droits) ou une tâche de sauvegarde pour sauvegarder des données vers le NAS.

Ce paquet présent l'avantage d'être compatible avec toutes les gammes de NAS, y compris des modèles d'entrée de gamme comme le DS120j. Pour avoir la liste complète des modèles compatibles et la liste des fonctionnalités complètes, c'est par ici :

Pour ce tutoriel, j'utilise un NAS Synology DS220+ équipé de DSM 7.1 et je vais vous expliquer pas à pas comment installer et configurer Synology Driver Server. Nous verrons également comment configurer le client Synology Drive sous Windows. Enfin, sachez que le paquet Synology Drive Server est la relève de Cloud Station Server.

II. Installer Synology Drive Server

Commençons par installer le paquet "Synology Drive Server" à partir du Centre de paquets et de l'interface DSM. Il s'agit de Synology Drive Server 3.1.

Installer Synology Drive Server

L'installation de ce paquet implique que d'autres paquets soient installés sur votre NAS : Universal Viewer, Node.js V12 et Service d'application Synology. Ce sont des dépendances qui sont obligatoires, donc validez avec "Oui".

Si vous respectez les bonnes pratiques en matière de sécurité, le pare-feu de votre NAS devrait être actif. Dans ce cas, une notification devrait apparaître, ou sinon, il faudra créer une règle pour autoriser le port 6690/TCP.

À partir de là, le paquet Synology Drive Server est mis en place ! Passons à la configuration.

III. Configurer Synology Drive Server

A. Premiers pas avec l'interface d'administration

Comme l'indique cet assistant qui s'ouvre à la fin de l'installation, dans le menu principal du NAS, trois nouvelles icônes sont disponibles :

Ouvrez directement la "Console d'administration Synology Drive" que nous allons explorer ensemble.

Installer et configurer Synology Drive Server sur son NAS

L'interface de configuration est assez épurée, et nous allons étudier ensemble les principaux paramètres. La vue d'ensemble sert à indiquer l'état du serveur, le nombre de clients connectés, le nombre de mobiles et le nombre de ShareSync.

Ensuite, la section "Liste de clients" affiche tous les clients associés à ce serveur Synology, avec plusieurs informations (nom de l'appareil, nom de l'utilisateur Synology associé, la version du client Synology Drive, l'adresse IP ainsi que l'état).

Quant à la section "Journal", elle permet d'avoir un historique de toutes les actions réalisées : Synology Drive Server activé/désactivé, modification d'un fichier par tel utilisateur, ajout d'un fichier par tel utilisateur, etc.

Console d'administration Synology Drive

Accédez à la section "Dossier de l'équipe" qui permet d'activer Synology Drive sur un ou plusieurs partages de votre NAS ou sur les dossiers "home" des utilisateurs. En effet, ce sont les partages existants du NAS (ou que l'on crée pour l'occasion) qui peuvent être publiés par l'intermédiaire de Synology Drive.

Note : le dossier d'accueil utilisateur (home) doit être activé au niveau de DSM afin de pouvoir être activé au niveau de Synology Drive.

Regardons la partie "Paramètres" avant de passer à la création de notre premier dossier d'équipe. La section "Partage" permet d'activer ou non le partage de fichiers, notamment en mode public, et vous pouvez appliquer la protection par mot de passe et l'expiration automatique des liens. Je pense qu'il est important de configurer ces différentes options, voire même de désactiver le partage public, selon vos besoins.

En complément, je vous recommande de cocher l'option "Forcer l'utilisation de HTTPS sur les liens de partage générés" pour utiliser uniquement des liens sécurisés pour partager les données.

Cliquez sur le bouton "Appliquer" pour valider.

B. Créer un dossier d'équipe

Nous allons créer un partage sur le NAS et le partager ensuite dans Synology Drive en tant que dossier d'équipe, c'est-à-dire un dossier potentiellement accessible par plusieurs utilisateurs. Ouvrez le panneau de configuration, cliquez sur "Dossier partagé" puis sur "Créer" et "Créer un dossier partagé".

Nommez ce dossier, pour ma part "IT-Connect" et cochez l'option "Cacher ce dossier partagé dans Mes emplacements réseaux", car ce dossier n'a pas à être visible via la découverte réseau. Nous souhaitons l'utiliser au travers de Synology Drive. Poursuivez.

Ce n'est pas obligatoire, mais il est recommandé d'activer le chiffrement via l'option "Chiffrer ce dossier partagé". Définissez une clé de chiffrement robuste et stockez cette clé dans votre gestionnaire de mots de passe. Vous devez savoir que, en cas d'arrêt et redémarrage du NAS, il faudra se connecter à DSM afin de saisir la clé de chiffrement et monter le partage sur le NAS, et donc par extension dans Synology Drive.

Passez cette étape, en activant ou non ces options comme la définition d'un quota.

Ensuite, vous devez attribuer des autorisations sur ce dossier partagé. Vous pouvez le faire au niveau des utilisateurs, mais je vous recommande de travailler plutôt par groupe (vous pouvez créer un groupe ici : Panneau de configuration > Utilisateur et groupe > Groupe). Dans cet exemple, j'ajoute des autorisations sur le groupe "Administrators" pour que les membres de ce groupe puissent lire et écrire dans ce dossier partagé, et à terme, l'utiliser via Synology Drive.

Remarque : c'est important d'ajouter les droits en lecture et écriture pour que les utilisateurs soient en mesure de synchroniser les données, mais aussi de mettre à jour les données. Autrement dit, pour qu'il y ait une synchronisation du NAS vers le PC et du PC vers le NAS.

Cliquez sur "Appliquer". Le dossier partagé est créé et visible depuis l'interface DSM.

Désormais, retournez dans la Console d'administration Synology Drive afin d'activer ce dossier d'équipe. Cliquez sur "Dossier de l'équipe" (1), sélectionnez le dossier "IT-Connect" (2) et cliquez sur "Activer" (3).

Une fenêtre de configuration s'ouvre. Vous pouvez gérer plusieurs versions de fichiers, ce qui permet de revenir facilement en arrière en cas de mauvaise manipulation. En complément, vous pouvez supprimer les anciennes versions régulièrement (bien sûr, cela ne supprime pas le fichier) en cochant l'option "Faire tourner les versions régulièrement".

Cliquez sur "OK" une première fois, puis une seconde fois, mais lisez les deux avertissements avant toute chose.

Voilà, le dossier d'équipe "IT-Connect" est activé et il est prêt à être monté sur un poste client.

IV. Installation de Synology Drive sous Windows

A. Configurer une tâche de synchronisation Synology Drive

Au sein de l'interface de DSM, cliquez sur "Synology Drive" dans l'interface DSM.

L'interface Web de Synology Drive va s'ouvrir, ce qui permet d'accéder à ses données en mode Web sans avoir à installer le client Synology Drive. Néanmoins, au quotidien sur son PC, ce sera beaucoup plus pratique d'avoir le client. Sur la fenêtre qui s'affiche, cliquez sur "Obtenir les applications Synology Drive maintenant" (1) puis sur "Pour PC". Le téléchargement va débuter.

Une fois le téléchargement terminé, démarrez l'installation de Synology Drive Client : quelques clics suffisent.

Lorsque la page de bienvenue s'affiche, cliquez sur "Démarrer maintenant" pour passer à la configuration.

Plusieurs informations sont à renseigner :

Poursuivez.

Si vous n'utilisez pas un certificat valide, comme dans cet exemple, un avertissement va s'afficher : cliquez sur "Procéder quand même". À partir du moment où l'on précise une adresse IP, le message s'affichera forcément, car le nom de domaine du certificat ne correspondra pas.

Dans le cas où le MFA est activé sur le compte de l'utilisateur, il vous sera demandé de rentrer le code à 6 chiffres pour valider la connexion. C'est un bon point que l'authentification multifacteurs soit prise en charge par Synology Drive.

Ensuite, il faut choisir le type de tâche donc nous allons choisir "Synchroniser la tâche" pour synchroniser des fichiers entre ce PC et le NAS. Sur le PC, si un document est déposé dans le dossier de Synology Drive, il sera chargé sur le NAS. De la même façon, si un fichier de ce partage est modifié sur le PC, la version modifiée sera synchronisée sur le NAS. Si le partage est utilisé par plusieurs personnes, si un utilisateur dépose un fichier sur le NAS, il sera visible au niveau du PC dans le dossier Synology Drive.

Sachez que vous pouvez utiliser Synology Drive pour sauvegarder les données de votre PC sur le NAS : dans ce cas, il faudra choisir "Tâche de sauvegarde" et le PC chargera les données sur le NAS.

Désormais, vous devez indiquer la source et la destination. Voici quelques informations pour vous aider :

Note : il faut savoir qu'il ne peut y avoir qu'un seul répertoire "SynologyDrive" donc si vous décidez de synchroniser un autre dossier, il faudra utiliser un autre nom.

Si vous envisagez de synchroniser plusieurs dossiers, sachez que vous pouvez contourner la restriction avec le nom du dossier "SynologyDrive" qui doit être unique. Vous pouvez créer un dossier "SynoDrive à la racine de "C" (ou un autre volume, emplacement) et créer un sous-dossier avec le nom du dossier d'équipe. De cette façon, quand vous cliquez sur Synology Drive dans l'Explorateur de fichiers de Windows, vous verrez la liste de vos différents dossiers synchronisés.

Cliquez sur "Effectué", une fenêtre va s'ouvrir afin de vous expliquer deux ou trois trucs sympas à savoir, y compris sur la synchronisation à la demande. Lisez attentivement, bien entendu.

Dans la liste des tâches de synchronisation, on voit bien un NAS, avec en dessous le dossier d'équipe qui est synchronisé. Il est possible de synchroniser plusieurs dossiers à partir de plusieurs NAS.

Du côté de l'Explorateur de fichiers Windows, vous pouvez retrouver une nouvelle entrée nommée "Synology Drive - SYNOFLO" (avec le nom de votre NAS) qui donne un accès direct au contenu du Drive. Si un fichier est déposé dans le répertoire "IT-Connect", il sera synchronisé sur le NAS, et donc sur le NAS, il sera visible dans le dossier "IT-Connect" également. Il sera visible aussi par les autres utilisateurs qui ont un accès au dossier "IT-Connect".

Lorsque vous effectuez un clic droit sur un élément du Drive, vous pouvez voir l'entrée "Synology Drive" dans le menu contextuel. Cela donne accès à des fonctions liées à la synchronisation à la demande. Si vous souhaitez qu'un fichier ou un dossier soit toujours disponible sur votre PC, même en mode hors ligne (sans connexion au NAS), vous devez choisir l'option "Épingler de manière permanente une copie locale".

Toutefois, il y a l'option "Obtenir le lien" qui permet de gérer les autorisations sur un élément et obtenir un lien de partage public, si cela est autorisé.

Vous n'avez plus qu'à profiter de cette nouvelle installation très pratique ! 🙂

B. Synology Drive : le dossier est démonté, que faire ?

Le client Synology Drive peut afficher le statut "État anormal", ce qui peut s'expliquer par une perte de connexion avec le NAS Synology, mais s'il y a le message "Le serveur du dossier partagé est démonté" qui s'affiche, alors le problème est ailleurs.

En fait, ce problème s'est certainement produit après un cycle d'arrêt et démarrage du NAS, ou après une mise à jour de DSM, sur un répertoire partagé qui est chiffré. Dans ce cas, il faut se connecter sur l'interface DSM, cliquer sur "Panneau de configuration" puis "Dossier partagé". Ici, il faut faire un clic droit sur le partage qui est en erreur et cliquer sur "Montage" sous "Chiffrement".

Il sera nécessaire de saisir la clé de chiffrement et de cliquer sur "OK" pour monter le répertoire et rétablir le bon fonctionnement du client Synology Drive. Souvenez-vous de la clé de chiffrement saisie lors de la création du partage.

Côté Synology Drive, ça va beaucoup mieux puisque la synchronisation fonctionne de nouveau !

V. Conclusion

Il y a beaucoup à dire et à montrer sur Synology Drive, d'autant plus que Synology ajoute des nouveautés de temps en temps. Cette solution est aboutie et fiable donc si vous avez un NAS Synology et que vous cherchez une solution pour stocker, synchroniser et partager des données, je vous la recommande. Au quotidien, c'est beaucoup plus pratique qu'un accès sur un partage via un lecteur réseau, notamment grâce aux fonctions de partage et à la synchronisation à la demande qui est une fonctionnalité indispensable (en ce qui me concerne).

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez faire un retour d'expérience sur Synology Drive, n'hésitez pas à laisser un commentaire sur cet article.

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LockBit 3.0 : le premier ransomware à proposer son programme de Bug Bounty

mardi 28 juin 2022 à 09:54

Les cybercriminels derrière le ransomware LockBit ont dévoilé une nouvelle version de leur logiciel malveillant : LockBit 3.0. Cette nouvelle version intègre une nouvelle méthode d'extorsion, prend en charge les paiements Zcash et surtout elle met à l'honneur un programme Bug Bounty : une première pour un ransomware.

Le ransomware LockBit fait très souvent parler de lui, car il est à l'origine de très nombreuses attaques. Accessibles par l'intermédiaire de la formule Ransomware-as-a-Service (RaaS), il passe en version 3.0 après deux mois en phase de tests. Il est intéressant de prendre connaissance des changements opérés pour avoir en tête les nouvelles techniques employées par les cybercriminels.

Pour la première fois, un groupe de pirates informatiques propose un programme de Bug Bounty pour un ransomware. Habituellement, ce sont les entreprises privées qui mettent en place un programme de Bug Bounty (Microsoft, par exemple) pour récompenser avec de l'argent les personnes qui parviennent à découvrir une faille de sécurité dans un logiciel.

Cette fois-ci, LockBit 3.0 invite les chercheurs en sécurité et les hackers éthiques (ou non) à participer à ce programme de Bug Bounty. Une récompense est promise en fonction de la criticité du bug de sécurité découvert et de son origine. Par exemple, vous pouvez obtenir une récompense si vous découvrez un bug qui permet de déchiffrer les fichiers, ou si vous trouvez un bug dans le réseau Tor qui permet d'identifier l'adresse IP du serveur où est installé le domaine en ".onion". La récompense est comprise entre 1 000 dollars et 1 million de dollars. Pour obtenir une récompense de 1 million de dollars, il faut dévoiler l'identité du gestionnaire du programme d'affiliation LockBit (opération de doxxing).

Bien entendu, participer à ce Bug Bounty n'est pas comparable à celui d'une entreprise privée : cette action sera considérée comme étant illégale dans de nombreux pays. Par ailleurs, les cybercriminels sont en mesure de récompenser les personnes qui auraient de brillantes idées pour améliorer le ransomware LockBit.

Pour le paiement de la rançon, LockBit accepte plusieurs cryptomonnaies : Bitcoin et Monero, et désormais le Zcash qui est plus difficile à tracer. Cette nouvelle version utiliserait un nouveau modèle d'extorsion qui permettrait à des cybercriminels d'acheter les données volées lors des attaques, directement à partir du site où sont mis en ligne les leaks. Enfin, sachez que la note de la rançon n'est plus nommée "Restore-My-Files.txt" mais "<ID>.README.txt".

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