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Comment configurer la date et l’heure sous Linux ?

jeudi 15 septembre 2022 à 07:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, nous allons apprendre à configurer la date et l'heure sur une machine Linux, en utilisant la commande date. Cette commande native est intégrée aux différentes distributions Linux : Ubuntu, Debian, etc... Elle sert principalement à afficher la date et l'heure actuelle, ainsi qu'à effectuer la configuration de sa machine pour modifier la date et l'heure. Nous verrons que l'on peut faire aussi d'autres choses. Nous verrons également comment utiliser la commande timedatectl.

Si vous souhaitez savoir depuis combien de temps votre système Linux tourne, regardez ce tutoriel :

Version initiale de l'article : 11 janvier 2012

II. Syntaxe de la commande date

Si vous exécutez la commande "date" dans un terminal Linux sans préciser d'options, c'est la date et l'heure actuelle qui sera retournée, avec le fuseau horaire en complément. Par exemple :

date
jeu. 15 sept. 2022 11:53:56 CEST

C'est pratique lorsque l'on cherche à voir la date et l'heure locale d'une machine Linux.

Pour la suite, il va falloir utiliser plutôt ce format :

date <option> <format>

Avant de passer aux exemples, je souhaitais vous montrer comment récupérer la date selon le format "Année Mois Jour", sans espace. C'est pratique pour nommer un fichier ou une sauvegarde avec la date du jour, au format compact.

date +%Y%m%d

Cette commande retourne bien la date actuelle, dans un format réduit :

Linux date

III. Exemples d'utilisation de la commande date

A. Modifier la date et l'heure du système

Commençons par l'exemple qui fait l'objet de cet article : modifier la date et l'heure du système. L'option "--set" que l'on peut raccourcir par "-s" doit être utilisée. Pour définir le 15 septembre 2022 à 12:00:00 comme date et heure, cela donne :

date --set "15 SEP 2022 12:00:00"
ou
date -s "15 SEP 2022 12:00:00"

On peut considérer la syntaxe suivante :

date --set "<jour> <mois> <année> <heure>:<minutes>:<secondes>"

Pour le mois, il faut l'indiquer sur trois lettres, mais en se basant sur les noms anglais. Ainsi, si l'on prend l'exemple du mois de février, ce sera "FEB" pour "February", et non "FEV". En exécutant la commande "date", on peut voir que le système a bien pris en compte la modification.

Nous pouvons aussi modifier uniquement la date, ou uniquement l'heure, en précisant le format que l'on veut utiliser.

date +%Y%m%d -s "20220915"
date +%T -s "10:13:13"

B. Obtenir une date précise

La commande date sert aussi à effectuer des calculs sur les dates, de manière à obtenir une date antérieure. Non pas pour altérer l'heure du système, mais pour récupérer une autre date, ce qui peut être utile dans un script.

On peut déterminer une date spécifique en précisant l'option "-d", comme dans l'exemple ci-dessous avec le "15/09/2022" à minuit :

date -d "2022-09-15 00:00:00"
jeu. 15 sept. 2022 00:00:00 CEST

Récupérer la date d'hier :

date --date="yesterday"

Bien sûr, nous pouvons stocker cette information dans une variable pour la réutiliser. L'exemple ci-dessous stocke l'information dans une variable nommée "DateHier".

DateHier=$(date --date="yesterday")

Récupérer la date 7 jours avant :

date --date="7 day ago"

Récupérer la date actuelle - 1 an :

date --date="1 year ago"

Récupérer la date de demain :

date --date="tomorrow"

Récupérer la date actuelle + 7 jours :

date --date="7 day"

Récupérer la date actuelle + 1 an :

date --date="1 year"

C. Date de dernière modification d'un fichier

Il y a plusieurs manières d'obtenir la date de dernière modification d'un fichier, et la commande date fait partie des commandes qui permettent d'obtenir cette information. Prenons l'exemple du fichier système "/etc/hostname" qui contient le nom d'hôte :

date -r /etc/hostname

IV. L'alternative : la commande timedatectl

La commande timedatectl permet aussi de modifier la date et l'heure du système, à l'instar de la commande date. Lorsque l'on exécute cette commande, elle affiche des informations complémentaires vis-à-vis de la commande date :

timedatectl
Local time: jeu. 2022-09-15 13:41:18 CEST
Universal time: jeu. 2022-09-15 11:41:18 UTC
RTC time: jeu. 2022-09-15 11:41:18
Time zone: Europe/Paris (CEST, +0200)
System clock synchronized: yes
NTP service: active
RTC in local TZ: no

Il y a l'heure locale, l'heure universelle, mais aussi le fuseau horaire (Time zone), l'état du service NTP pour la synchronisation de l'heure (NTP service), etc.

Linux timedatectl

A. Changer la date et l'heure avec timedatectl

Pour définir une nouvelle date, on utilise la syntaxe suivante :

timedatectl set-time YYYY-MM-DD

Où "YYYY" correspond à l'année, "MM" au mois et "DD" au jour. Pour le 15 septembre 2022, cela donne :

timedatectl set-time 2022-09-15

On peut aussi modifier l'heure en même temps :

timedatectl set-time YYYY-MM-DD HH:MM:SS

Où "HH" correspond à l'heure, "MM" aux minutes et "SS" aux secondes. Au moment de changer la date et l'heure, si vous obtenez le message "Failed to set time: Automatic time synchronization is enabled", cela signifie que la synchronisation NTP est activée. Pour gérer la synchronisation NTP :

# Désactiver la synchronisation NTP
timedatectl set-ntp 0
# Activer la synchronisation NTP
timedatectl set-ntp 1

Dans le cas où la synchronisation NTP est activée, il faut veiller à configurer un serveur NTP que l'on va utiliser comme source de temps pour se synchroniser. Sinon, cela n'a pas réellement d'intérêt... La configuration s'effectue dans le fichier "/etc/systemd/timesyncd.conf".

B. Changer de fuseau horaire avec timedatectl

Si le fuseau horaire de votre machine ne vous convient pas, vous pouvez le changer. Tout d'abord, vous pouvez lister les différents fuseaux horaires disponibles :

timedatectl list-timezones

Ensuite, il faut repérer la valeur dans la - longue - liste. Une fois que c'est fait, on peut changer le fuseau horaire. Voici un exemple pour utiliser le fuseau horaire "Europe/Paris" :

timedatectl set-timezone "Europe/Paris"

V. Conclusion

Grâce à ce tutoriel, vous êtes capable de gérer la date et l'heure sous Linux, avec les commandes date et timedatectl !

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Comment retrouver sa clé de produit Windows ?

jeudi 15 septembre 2022 à 06:00

I. Présentation

Dans ce tutoriel, je vais vous donner quelques pistes pour retrouver sa clé de produit (licence) de Windows. Néanmoins, il est possible qu'aucune de ces méthodes ne fonctionne... Ces méthodes sont fournies à titre indicatif.

Il y a quelques années, c'était relativement simple de récupérer la licence de sa machine Windows à partir d'un utilitaire ou d'une commande. En complément, on pouvait même avoir la licence inscrite sur une étiquette : royal ! Désormais, c'est moins évident... Entre les clés de licence en volume et les clés de licence intégrées directement dans le BIOS de la machine... Néanmoins, il existe quelques pistes à explorer et qui peuvent fonctionner selon le type de licences.

La meilleure solution reste de stocker sa clé de licence dans un lieu sûr : dans une entrée de son gestionnaire de mots de passe, par exemple.

Version initiale de l'article : 21 février 2012

II. Solutions pour récupérer sa clé de licence Windows

A. Le logiciel ShowKeyPlus

Le logiciel ShowKeyPlus est disponible gratuitement sur GitHub et il permet de récupérer la clé de produit de Windows, aussi bien Windows desktop que Windows Server. J'ai pu constater qu'il fonctionnait bien sur les versions récentes des systèmes d'exploitation Windows.

Récupérer sa clé de licence Windows avec ShowKeyPlus

Ce logiciel est disponible à l'adresse suivante :

B. Le logiciel Magical Jelly Bean Keyfinder

Il existe un logiciel du nom de Magical Jelly Bean Keyfinder qui permet de vous indiquer les différentes clés de produits de vos produits Microsoft, aussi bien Windows qu’Office. Plus ancien, il se montre moins efficace sur les versions récentes.

Voici une copie d'écran effectuée à l'époque de Windows 7, où la licence remonte très bien dans le logiciel, aux côtés de la licence Microsoft Office. Dans certains cas, à la place de la licence, vous pouvez avoir l'indication "CD Key: BBBBB-BBBBB-BBBBB-BBBBB-BBBBB".

Afficher clé Windows

Ce logiciel est disponible à l'adresse suivante :

C. Récupérer la licence Windows avec PowerShell

À partir de la ligne de commande Windows, il est possible de récupérer la clé de licence. Il est possible d'utiliser l'outil "wmic" pour effectuer une requête WMI et obtenir la clé de licence, mais cet utilitaire est destiné à disparaître (annonce de Microsoft).

wmic path SoftwareLicensingService get OA3xOriginalProductKey

Dans ce cas, il faut se tourner vers Windows PowerShell pour utiliser la commande Get-WmiObject afin d'effectuer une requête WMI similaire. La propriété OA3xOriginalProductKey contient la clé de licence Windows de la machine, mais parfois elle est vide.

(Get-WmiObject -query 'select * from SoftwareLicensingService').OA3xOriginalProductKey

Là encore, l'efficacité de cette méthode est aléatoire, mais ça vaut le coup de tester quand le besoin se présente.

Personnellement, la méthode que je trouve la plus efficace est celle avec le logiciel ShowKeyPlus. Il existe également un logiciel de chez NirSoft nommé ProduKey mais il n'a pas reçu de mise à jour depuis des années et il est détecté comme un virus lorsqu'on le télécharge... Si vous connaissez une autre méthode, n'hésitez pas à laisser un commentaire afin que l'article soit actualisé.

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Windows Terminal 1.16 prend en charge la création de thèmes personnalisés

mercredi 14 septembre 2022 à 17:29

Microsoft a mis en ligne une nouvelle version preview de Windows Terminal et cette version est livrée avec une fonctionnalité très attendue permettant de créer ses propres thèmes pour personnaliser l'interface.

Pour rappel, Windows Terminal est une application de Microsoft qui permet d'utiliser les différentes consoles (Windows PowerShell, PowerShell, Invite de commandes, Azure Cloud Shell, SSH, etc...) à partir d'une interface unique et capable d'ouvrir plusieurs consoles en même temps grâce à un système d'onglets.

Comme d'habitude, c'est Kayla Cinnamon qui a publiée un nouvel article pour évoquer les nouveautés de Windows Terminal. La principale nouveauté, c'est la possibilité de pouvoir créer des thèmes personnalisés en éditant le fichier de configuration JSON. Ensuite, lorsqu'un thème est déclaré dans ce fichier de configuration, il peut être sélectionné dans les paramètres de Windows Terminal.

Dans son article, Kayla Cinnamon précise : "themes est une propriété globale qui peut contenir différents thèmes, qui apparaîtront dans la liste déroulante Thème de la page Apparence de l'interface utilisateur des paramètres.". En effet, après avoir créé un thème, ce dernier apparaît bien dans la liste déroulante des options de l'application.

Windows Terminal - Créer un thème

Voici un exemple pour déclarer un thème :

    "themes":
    [
        {
            "name": "IT-Connect",
            "tab":
            {
                "background": "#0192C9FF",
                "showCloseButton": "always",
                "unfocusedBackground": null
            },
            "tabRow":
            {
                "background": "#006184",
                "unfocusedBackground": "#061612FF"
            },
            "window":
            {
                "applicationTheme": "dark"
            }
        }
    ]

Ce système de thèmes devrait s'étoffer par la suite et prendre en charge des paramètres supplémentaires. Personnellement, je ne suis pas parvenu à déclarer une image de fond d'écran dans ce bloc, mais toujours en utilisant le paramètre "backgroundImage" au sein de la section "profiles" utilisée pour déclarer les consoles (voir ce tutoriel).

Windows Terminal - Thème

Par ailleurs, cette nouvelle version définie le thème "dark" par défaut au lieu de reprendre les paramètres du système. Microsoft a également révisé quelques couleurs des thèmes par défaut. La section "Jeux de couleurs" intègre aussi une nouvelle mise en page.

Windows Terminal - Jeux de couleurs

Pour bénéficier de la section "themes" dans son fichier de configuration, il est nécessaire d'utiliser Windows Terminal Preview 1.16. Cette version est disponible sur Github ou directement dans le Microsoft Store. Sur votre ordinateur, vous pouvez installer la version stable et la version preview en parallèle car il s'agit de deux applications distinctes.

Source

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Web : WordPress pourrait supporter officiellement SQLite pour la base de données !

mercredi 14 septembre 2022 à 15:32

Pour mettre en place un site sous WordPress, il faut disposer d'une instance MySQL / MariaDB. Ce prérequis pourrait évoluer par la suite puisque l'équipe de WordPress envisagerait de prendre en charge officielle SQLite. Qu'est-ce que ça change ?

Pour rappel, WordPress est un CMS, c'est-à-dire un système de gestion de contenu qui sert à créer des sites web : que ce soit un simple blog, un site avec des milliers de vues par jour, ou un site de e-commerce, il est possible de s'appuyer sur WordPress. Ce système est très flexible, car il est personnalisable à l'aide de thèmes et d'extensions, et il profite d'une très importante communauté. Aujourd'hui, on peut presque faire tous les types de sites Web avec WordPress !

Ari Stathopoulos, l'un des contributeurs de WordPress, a mis en ligne un billet de blog dans lequel il explique que WordPress pourrait prendre en charge officiellement SQLite dans un avenir proche. Il explique que MySQL n'est pas adapté à certains scénarios d'utilisation de WordPress, notamment pour les petits blogs personnels, pour les sites vitrine des entreprises, etc... Et qu'il serait plus bénéfique d'utiliser SQLite, car ces sites sont "plus statiques" et ils n'ont pas des milliers d'entrées à gérer.

 « Idéalement, WordPress nous permettrait de choisir le type de base de données lors de l'installation. Cela pourrait se faire à l'aide d'un guide d'installation, ou d'une simple constante dans wp-config.php »

Ce ne serait pas nouveau, car d'autres systèmes prennent en charge à la fois MySQL et SQLite en permettant à l'utilisateur de faire son choix lors de la mise en route. C'est important de choisir dès l'installation du CMS, afin de ne pas avoir besoin de migrer les données par la suite, donc il faut que ce soit intégré dans le Core de WordPress, et non via un plugin. Actuellement, il semblerait qu'il existe déjà des techniques pour utiliser WordPress avec SQLite mais ce n'est pas supporté officiellement.

WordPress : les avantages de SQLite

Dans son article, Ari Stathopoulos cite les avantages de SQLite :

SQLlite est performant, mais il a quelques limitations : un seul processus à la fois peut écrire dans la base de données et il ne supporte pas la réplication. Ces deux contraintes sont tout à fait en adéquation avec le fait qu'il est adapté pour les petits sites.

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Mise à jour Windows 11 de septembre 2022 : KB5017328

mercredi 14 septembre 2022 à 10:49

Microsoft a mis en ligne la mise à jour KB5017328 pour Windows 11 ! Cette mise à jour cumulative corrige plusieurs bugs : faisons le point sur les changements apportés.

Quels sont les bugs corrigés par Microsoft ?

Au-delà de corriger des failles de sécurité, cette mise à jour corrige 25 bugs. Microsoft met en avant les changements suivants :

Pas de changement important au sein de cette mise à jour, si ce n'est les correctifs de sécurité et la correction des bugs qui devraient satisfaire les utilisateurs affectés.

Plus d'informations sur les bugs corrigés sont disponibles sur cette page : KB5016691 - Preview.

Télécharger la mise à jour KB5017328

Cette mise à jour est disponible via les canaux habituels, à commencer par Windows Update (Paramètres > Windows Update) comme vous pouvez le voir sur l'image ci-dessous, mais aussi via WSUS, le catalogue Microsoft Update ainsi que Windows Autopatch pour ceux qui utilisent le nouveau service de Microsoft. Suite à l'installation de la mise à jour, Windows 11 passe en version de Build 22000.978.

Mise à jour Windows 11 KB5017328

J'en profite pour vous rappeler que j'ai mis en ligne d'autres articles au sujet de ces nouvelles mises à jour publiées par Microsoft :

Source

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