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Comment créer ou supprimer un utilisateur sous CentOS 7.6 ?

mardi 27 août 2019 à 10:20

I. Présentation

Lors de la mise en place d'un nouveau serveur sous Linux, ou d'une nouvelle machine, l'une des premières tâches à réaliser c'est la création d'un ou plusieurs utilisateurs. Cette action basique s'appuie sur quelques commandes de base que je vous propose de voir dans cet article.

Les commandes que nous utilisons dans cet article sont valides pour la majorité des distributions Linux 😉

II. Créer un utilisateur sous CentOS 7

Vous devez avoir des droits de super-utilisateur pour ajouter un utilisateur à votre hôte. Grâce à la commande "adduser" nous pouvons créer un utilisateur, par exemple "florian" :

sudo adduser florian

La commande ci-dessus va créer le dossier personnel de cet utilisateur, à savoir "/home/florian". De plus, le dossier personnel sera alimenté par le contenu "/etc/skel" pour récupérer le contenu par défaut / de base (s'il y a).

Pour définir un mot de passe sur ce compte, utilisez cette commande :

sudo passwd florian

Vous devrez saisir deux fois le mot de passe pour le valider.

Dans le cas où vous avez besoin d'attribuer à cet utilisateur l'autorisation d'utiliser sudo, alors plutôt que d'éditer directement le fichier sudoers, vous pouvez l'ajouter au groupe wheel via la commande usermod :

usermod -aG wheel florian

 

III. Supprimer un utilisateur sous CentOS 7

Après quelques mois de service, il est utile et recommandé de supprimer les éventuels comptes inutiles. Pour supprimer un compte, c'est tout simple, on utilise la commande userdel. Par exemple, pour supprimer le compte "florian" :

userdel florian

Cette commande supprime uniquement le compte. Pour supprimer également le dossier personnel de l'utilisateur, ainsi que la file d'attente des messages, ajoutez le paramètre -r :

userdel -r florian

Puisque l'utilisateur est supprimé, cela implique qu'il soit automatiquement retiré des groupes où il était membre.

Comment réussir sa migration vers Debian 10 Buster ?

lundi 26 août 2019 à 09:44

I. Présentation

Depuis le début du mois de juillet la toute dernière version Buster Debian 10 est sortie. Je vous propose dans ce billet de décrire le processus de migration de Debian 9 Stretch vers Debian 10 Buster.

En matière de système la règle d’or est : moins il y a de logiciels installés sur votre système, plus il y a de chance pour réussir l’upgrade vers la toute dernière version. D'ailleurs, les chances pour une mise à jour réussie et efficace sont décrues à cause du nombre de packages "tiers party" déjà présents sur votre système actuel. Pour toutes ces bonnes raisons, il est conseillé de supprimer tous les dépôts standards et de logiciels "tiers party" qui pourraient être obsolètes, avant de vous lancer dans la phase de mise à jour.

REMARQUE : la commande aptitude peut aider à trouver ces fameux logiciels "tiers party" précédemment installés sur le système Debian Stretch. Pour cela, il suffit d’exécuter l’instruction suivante (sous le compte root) :

# aptitude search '~i(!~ODebian)'

Cela permet de lister les packages qui ne se trouvent plus dans un dépôt officiel depuis qu’ils ont été supprimés. En effet, cela les rend ainsi obsolètes. Bon, après ces considérations, il est temps maintenant de passer à la description de la migration Buster à proprement parlé !

II. Préparation à la mise à jour complète en Buster

Comme pour toute mise à jour, la première des choses à réaliser est de mettre à jour l’ancienne version en exécutant les commandes suivantes :

# apt-get update
# apt-get upgrade

Si tout cela s’est correctement déroulé, on peut alors réaliser une vérification de l’état de santé de la base de packages ainsi que de sa consistance :

# dpkg -C

Dans le cas où aucune ligne n’est affichée, on peut ensuite passer à la liste des packages qui ne seront pas mis à jour via l’instruction ci-dessous :

# apt-mark showhold

REMARQUE : les packages marqués comme étant ‘On Hold’ ne sont pas upgradés. Cela peut provoquer des incohérences après la mise à jour en version Buster. Aussi, avant d’aller plus loin il est fortement recommandé de fixer l’ensemble des alertes remontées par la commande précédente. Pour cela, on peut s’aider aussi de la commande suivante :

# dpkg --audit

 

III. Mise à jour des dépôts de packages en Debian Buster

A ce stade, on dispose d’un système prêt à être mis à jour en Version Debian 10, il est alors grand temps de synchroniser les fichiers d’index de packages avec les sources de la nouvelle version Debian Buster. Cela s’effectue en éditant comme toujours le fichier /etc/apt/sources.list en remplaçant les occurrences de ‘stretch’ par ‘buster’. On peut pour cela, exécuter la commande suivante :

# sed -i 's/stretch/buster/g' /etc/apt/sources.list

Lorsque cela est fait, on peut alors utiliser la commande apt-get pour mettre à jour l’index des packages :

# apt update

Avant de lancer l’exécution de la mise à jour, on peut aussi s’assurer que celle-ci se déroulera au mieux, en lançant une simulation grâce à la commande ci-dessous :

# apt list --upgradable

 

IV. Mise à jour en Debian Buster

Voilà, nous sommes prêts à exécuter la mise à jour de la version Debian Stretch en version Debian Buster (Debian 10). Durant cette phase, le système peut demander à redémarrer certains services pour certains packages, sans en demander l’autorisation durant l’upgrade. Le choix dépend de ce que l’on souhaite faire de ces services :

En tout cas, lorsque l’on est prêt, il ne reste plus qu’à exécuter les instructions suivantes :

# apt-get upgrade
# apt-get dist-upgrade

 

V. Conclusion

Voilà, le système est désormais en version Debian 10 (alias Buster). On doit par contre, vérifier avant tout qu’il n’y a aucun packages obsolètes en exécutant à nouveau la commande aptitude ci-dessous :

# aptitude search '~i(!~ODebian)'

Ensuite, pour s’assurer que la version de Debian est la bonne, on peut exécuter également la commande suivante :

# cat /etc/issue

Ou l’une des commandes suivantes :

# cat /etc/os-release

Ou encore:

# hostnamectl

Il ne reste plus alors qu’à se connecter à votre nouvel environnement et à lancer vos applications préférées pour s’assurer que tout est bien opérationnel 🙂

Vers une Nest Mini pour remplacer la Google Home Mini ?

vendredi 23 août 2019 à 09:00

Le site 9To5Google rapporte que Google pourrait intégrer son enceinte connectée à sa gamme de produits Nest, sa marque de produits connectés. Au programme de cette nouvelle version, la qualité sonore serait améliorée et un port jack ajouté.

Vendu 59.99 euros, il s'agit du modèle le plus abordable et Google avait annoncé en mai dernier lors de la conférence I/0 qu'une partie de ses enceintes rejoindrait Nest. Le changement de nom c'est une chose, mais les évolutions techniques, c'est surtout cela qui nous intéresse.

Au niveau sonore, la Nest Mini proposera de meilleures basses que la version actuelle ainsi qu'un volume maximum plus élevé. En complément, un connecteur jack 3,5 mm serait au programme afin de déporter la sortie audio vers une autre enceinte.

Il est question également d'un capteur de proximité afin d'ajuster automatiquement le volume de la musique en fonction de la distance entre vous et l'enceinte connectée. Enfin, à l'arrière de l'enceinte on pourra retrouver un système de fixation murale, reste à savoir sous quelle forme.

Si tout cela se confirme, êtes-vous intéressé par cette Nest Mini ?

Source

Comment trouver la version de l’agent postfix ?

jeudi 22 août 2019 à 08:00

I. Présentation

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais, j'aime bien utiliser l’agent de messagerie postfix sur mes serveurs GNU/Linux. Le problème c’est que contrairement à beaucoup d’autres logiciels, celui-ci ne possède pas de directives -v ou --version pour déterminer quelle version est utilisée. Alors, me direz-vous, mais comment peut-on faire pour la connaître ? C’est ce que je vous propose d’expliquer dans ce tutoriel.

II. Qu'est-ce que postfix ?

L’agent postfix est un serveur de messagerie électronique délivré sous forme d’un programme Open Source sous licence libre IBM Public Licence 1.0, incompatible avec la licence GPL. Il remplace le plus souvent l’ancien programme sendmail, devenu obsolète et était connu anciennement sous l’appellation VMailer.

REMARQUE : on parle de postfix comme un agent de transfert de messages (ou Mail Transfer Agent abrégé en MTA).

L’agent postfix permet de gérer presque tous les cas de messagerie professionnelle et semi-professionnelle. Il permet d’éviter bon nombre de spam et gère parfaitement les listes (white, grey and black). Le fichier de configuration s’appelle main.cf (comme son homologue sendmail), placé la plupart du temps, dans le répertoire /etc. On peut également trouver les fichiers de configuration suivants :

virtual
aliases
access
master.cf

Afin de lister l’ensemble des paramètres activés par défaut avec leur valeur, il suffit d’exécuter la commande suivante :

$ postconf -d

En effet, cela permet de lister tous les paramètres de configuration du service postfix. Le résultat d’une telle commande est le suivant :

III. Récupération de la version postfix

Maintenant, pour pouvoir récupérer la version courante de l’agent postfix, il suffit d’exécuter la commande suivante :

$ postconf mail_version

D’après ce que l’on a vu dans le chapitre précédent, on peut également exécuter l’instruction suivante, en guise d'alternative :

$ postconf -d | grep mail_version

 

IV. Conclusion

Désormais vous pouvez savoir rapidement à quelle version de l’agent de messagerie vous avez affaire sans avoir à chercher trop longtemps ce qu’il y a à exécuter.

Pour information, la commande postconf est un des outils d’administration et de maintenance de l’agent postfix. Elle se trouve généralement dans /usr/sbin. Elle fait partie d’un ensemble de commandes de pilotage telles que :

postalias pour la maintenance de la base de données des alias postfix.
postcat pour l’affichage du contenu des files d’attente.
postlog pour la gestion des journaux de logs.
postqueue pour l’administration des files d’attentes.

Altaro : un logiciel gratuit pour le backup de serveurs physiques !

mercredi 21 août 2019 à 15:00

L'éditeur ALTARO propose désormais un nouveau logiciel nommé Altaro Physical Server Backup qui offre la possibilité de sauvegarder vos serveurs physiques, gratuitement.

Connu pour son logiciel phare Altaro VM Backup pour la sauvegarde des environnements virtualisés, ALTARO offre au travers d'Altaro Physical Server Backup les fonctionnalités suivantes :

- Sauvegarde de serveurs physiques et restauration en tant que machine virtuelle sur un hôte Hyper-V ou au format disque virtuel

- Planification des sauvegardes

- Chiffrement des sauvegardes

- Configurer une politique de rétention

- Optimisation de l'espace de stockage utilisé par les sauvegardes grâce à la déduplication

Les fonctionnalités sont configurables directement via la console de gestion locale que l'on installe sur le serveur à sauvegarder. La console se rapproche très fortement de celle d'Altaro VM Backup, pour ceux qui la connaisse.

Le fait qu'une restauration s'effectue dans une machine virtuelle, il s'agit plutôt d'une solution P2V que l'on peut utiliser également pour basculer un serveur physique en machine virtuelle.

Pour cette version gratuite, le support du logiciel est réalisée uniquement via la communauté ALTARO, et non par le live tchat. Au niveau compatibilité, tous les serveurs sous Windows Server 2008 R2 à Windows Server 2019 sont compatibles, même en version Core, ce qui n'est pas le cas de Windows 7, 8 ou 10.

Une version commerciale sera publiée prochainement, avec notamment la possibilité de réaliser des sauvegardes hors site sur un serveur Altaro Offsite Server ou directement sur un espace de stockage Cloud comme Azure.

Pour le tester : ALTARO Physical Server Backup

I'm richer than you! infinity loop