Xiaomi MiFa est une enceinte Bluetooth d’extérieur créée par le fabricant Xiaomi, qui est compatible avec tout type de périphériques.

Xiaomi met en avant le fait que la MiFa peut être utilisée aussi bien avec un iPhone, un iPad, ou encore un appareil Samsung, Nokia, voire même son PC, et bien sûr les équipements Xiaomi. La connectivité Bluetooth permet cette grande compatibilité.

Au niveau design, un mousqueton est intégré au boitier afin de pouvoir l’accrocher facilement à son jean ou son sac par exemple, cette enceinte étant prévue pour une utilisation aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

La Xiaomi MiFa est résistante à l’eau et à la poussière, en respectant les normes de protection IP5 et IP3.

Voici les caractéristiques et fonctionnalités de cet accessoire :

– Compatible Bluetooth 4.0
– Batterie de 1100 mAh qui permet entre 8 et 12 heures d’écoute
– Micro intégré pour répondre directement aux appels vocaux
– Contrôle du volume et des pistes audio
– Lecteur de carte microSD pour stocker des musiques et lire les musiques directement depuis la carte (donc plus besoin d’un appareil connecté en Bluetooth)
– Compatible formats audio FLAC, MP3, WAV, WMA, APE
– Puissance de sortie : 3 Watts

Je trouve cet accessoire Xiaomi MiFa plutôt sympa au niveau fonctionnalité et le design original, après à voir ce que ça donne au niveau sonore.

Pour ceux qui souhaitent se laisser tenter, utilisez le code promo “GBXMMF” sur le site Gearbest pour obtenir le produit à 39,89$ au lieu de 42,47$ (prix déjà en promo).

Xiaomi MiFa

I. Présentation

Les shortcodes WordPress sont des petits raccourcis que l’on écrit entre accolades dans le contenu d’un article afin d’y inclure une fonction et un texte spécifique, nous allons ici voir comment écrire son propre shortcode

L’écriture d’un shortcode WordPress personnalisé peut avoir plusieurs buts, inclure une publicité adsense à un endroit précis d’un article, inclure un texte que l’on peut avoir à écrire souvent dans un article… Nous allons ici voir comment faire un simple shortcode qui affichera un texte prés-rempli.

Note : Ce tutoriel a été écrit par rapport à la version 4 de WordPress.

II. Écrire la fonction

La première chose à faire est bien sûr d’aller écrire la fonction correspondant. En effet, un shortcode est un raccourcie que l’on met dans le corps d’un article comme [shortcode1] et qui, lors de la lecture de l’article, va être remplacé par la fonction liée à ce shortcode. Pour écrire une nouvelle fonction, il faut se rendre dans le backoffice de WordPress puis dans “Apparence” et enfin “Éditeur :

On va ensuite aller sur la page “functions.php” :

Tout en bas de ce fichier function.php, on pourra inclure le code suivant:

function shortcodeperso_1() {echo ' Texte à écrire ';}
add_shortcode('short1', 'shortcodeperso_1');

On fera ensuite “Mettre à jour le fichier” pour sauvegarder nos modifications. Nous avons ici deux éléments, la fonction qui est la première ligne et la déclaration du shortcode qui est la deuxième ligne.

Concernant la première ligne, il faut avoir quelques notions de codes PHP/HTML pour bien la manier correctement. Je fais ici un simple affichage de texte (tout ce qui sera entre les ‘ aprés “echo” sera affiché à l’endroit où le shortcode est déclaré.

Concernant la deuxième ligne, on fait ici al relation entre le nom de notre fonction “shortcodeperso_1” et le nom qu’aura le shortcode quand nous le déclarerons dans l’article.

III. Insérer le shortcode dans un article

Pour insérer le shortcode dans un article, il suffit donc d’aller ouvrir un article puis d’y insérer où on le souhaite le shortcode comme déclaré, ici :

[short1]

En enregistrant l’article et en l’affichant ensuite, vous remarquerez que le contenu de la fonction est maintenant affiché à la place du shortcode.

I. Présentation

Il y a de plus en plus de fabricants Chinois qui proposent des smartphones avec des configurations intéressantes et à moindres coûts, le tout étant compatible la plupart du temps avec le réseau mobile français notamment pour la 4G. La tentation devient encore plus forte de se laisser tenter par un de ces produits, alors pour voir ce que ça peut valoir, je vous propose aujourd’hui le test de l’Elephone P7000.

La marque Elephone a pour particularité de proposer des smartphones suréquipés à des prix réduits, mais alors qu’est-ce que ça vaut dans la pratique ?

Sans plus attendre, voici un tour d’horizon des caractéristiques de l’Elephone P7000 :

– Système : Android Lollipop 5.0
– Processeur : MTK MT6752 avec 8 coeurs cadencés à 1,7 GHz
– Puce graphique : ARM Mali T760
– Stockage intégré : 16 Go avec environ 12 Go disponibles
– Cartes supportées pour l’extension du stockage : MicroSD, MicroSDHC et MicroSDXC
– Écran : 5,5 pouces IPS avec une résolution Full HD (401 ppp)
– Capteur photo arrière : 13 Mpixels avec flash et enregistrement vidéo en 1080p
– Capteur photo en façade : 5 Mpixels avec définition VGA
– Double-SIM : Oui
– GPS : Oui
– Bluetooth : Oui en 4.0
– NFC : Non
– Connectivité : USB 2.0 via microUSB
– Wi-Fi : 802.11b/g/n
– Bandes GSM : 850/900/1800/1900 MHz avec compatibilité réseaux 4G (LTE)
– Batterie : 3450 mAh amovible
– Poids : 160 grammes

Il est à noter également la présence d’un lecteur d’empreintes digitales. Maintenant que vous avez connaissance des caractéristiques de l’appareil, passons à son design et au package proposé.

II. Package et design

Le package fournit est très intéressant à mon goût, car j’ai pour habitude de recevoir un smartphone avec son chargeur et son kit mains libres, cependant là ce n’est pas le cas : on trouve bien plus et c’est vraiment appréciable !

Voici ce que l’on trouve dans la boite de l’Elephone P7000 :

• Le smartphone (oui, vraiment !)
• Un chargeur USB avec son câble microUSB
• Une coque de protection avec rabat proposant un aperçu S-View comme chez Samsung
• Un verre trempé de rechange si la vitre de l’écran venait à être brisée (ce qui est très fréquent de nos jours avec les smartphones)
• Un film protecteur pour l’écran, sachant qu’il y en a déjà un de positionné sur l’écran
• Un guide complet, entièrement en anglais

Par contre, on ne trouve pas de kit mains libres, mais on a le droit à une belle panoplie à la place. Voici le tout en photo réuni sur une photo :

Maintenant, on va s’intéresser au smartphone en lui-même que voici :

Le design est classique ce qui en fait un smartphone relativement agréable à regarder, il est toutefois imposant en main notamment à cause de la partie basse où il y a le bouton central qui est relativement imposante.

La coque arrière a un bel effet brossé, et le cerclage autour du lecteur d’empreintes apporte une touche importante au design puisque ça fait plus soigné :

Il y a quelques imperfections sur les finitions notamment le long du bord de l’écran, mais après j’imagine que cela pourra varier d’un exemplaire à un autre… En tout cas, ce n’est pas gênant et ça ne se voit pas au premier coup d’œil, rassurez-vous.

Enfin, voici quelques clichés du smartphone avec notamment un qui montre bien que la batterie est amovible.

III. Android Lollipop : Avec ou sans surcouche ?

Android Lollipop est installé sur ce smartphone, sans aucune surcouche logicielle comme on peut le trouver chez certains autres constructeurs, Elephone joue la carte de la “pureté” tout en ajoutant tout de même des fonctionnalités supplémentaires intéressantes à l’OS de Google.

Voici une liste des fonctionnalités intéressantes et ajoutées par Elephone :

• Gestion des empreintes digitales

L’intégration d’un lecteur d’empreinte à l’appareil nécessite de l’exploiter au niveau de l’OS, c’est pourquoi Elephone propose d’enregistrer jusqu’à 5 empreintes de doigts différentes (avec un lecteur d’empreinte à 360°).

Ce système pourra être utilisé pour déverrouiller l’appareil lorsqu’il sort de veille, mais aussi pour verrouiller l’accès à certaines applications. Par exemple, pour accéder à l’application de messages Hangouts vous pouvez exiger une authentification biométrique.

• Gestion de la couleur de la LED

Selon le type d’événements (notifications) vous pouvez choisir une couleur spécifique pour la LED du smartphone. Par exemple, ceci permet de définir une couleur différente pour la réception d’un SMS que pour la réception d’un appel.

• Gestion des autorisations des applications

C’est une fonctionnalité très intéressante et qui doit faire son apparition avec la prochaine version d’Android (Marshmallow) : la gestion des autorisations. Lorsqu’une application tente d’accéder – par exemple – à votre localisation, vous pouvez refuser l’accès de façon permanente, ceci vous donne un contrôle plus fin sur ce que font les applications sur votre appareil.

Une page permet également cette gestion et un récapitulatif.

• Gestuelle liée à l’écran

Cette fonctionnalité permet d’exécuter des actions spécifiques sur votre smartphone à partir d’une gestuelle définie. Par exemple, deux appuis sur l’écran permettent de sortir le téléphone de veille, ce qui est plus pratique et rapide que d’appuyer sur le bouton latéral. Il y a quelques possibilités à ce niveau-là et la possibilité de personnaliser quelques actions, comme associer le fait de dessiner une lettre sur l’écran à l’exécution d’une application.

• Programmer la marche/arrêt

Bonne initiative également dans l’optique d’économiser de la batterie : la gestion de l’alimentation. Ainsi, vous pouvez indiquer que votre smartphone doit s’éteindre à 23h30 tous les jours et s’allumer à 05h30, tout ceci sera automatisé et permet d’économiser la batterie.

On peut regretter que les fonctionnalités ajoutées à l’OS (gestion des LEDs, gestion des empreintes enregistrées, etc…) ne soient pas traduites en plusieurs langues et soient uniquement accessibles en anglais. Pour le reste, le système Android est bien entendu disponible dans de nombreuses langues.

IV. Les performances

À l’aide de l’application de Benchmark “AnTuTu” j’ai réalisé un test global des performances de l’appareil, qui se situe quasiment au même niveau que le Samsung Galaxy S5. Le score global obtenu étant de 42261 et regarde notamment les performances du CPU (vitesse, gestion du multitâche…), de la puce graphique (en 2D et 3D) et du stockage (entrées/sorties…).

Par ailleurs, j’en ai profité pour installer quelques applications et quelques jeux pour voir comment réagissez l’appareil lors des phases d’utilisation plus intensive. Pour jouer, dans l’ensemble c’est réactif avec toutefois quelques lags par moment, ce qui peut se comprendre, car la puce graphique n’est pas entièrement adaptée aux jeux pour un écran 1080p, ça reste fluide quand même.

Enfin, je pense que la gestion de la RAM pourrait être améliorée, car le système utilise de base environ 54% de la mémoire disponible soit environ 1,3 Go ce qui me semble un peu élevé par rapport à ce que sont capables de faire certains appareils. L’avantage c’est qu’il y a toujours 1,7 Go de RAM de disponible

V. Photos et audio

J’ai testé l’appareil photo arrière pour voir de quoi il était capable notamment du haut de ses 13 Mpixels, dans l’ensemble il est plutôt bon, la stabilisation de l’image se fait bien, mais parfois le rendu de la photo change en passant d’une photo “normale” à une photo plus sombre bien que l’on ne bouge pas.

Voici deux clichés pris au même moment, le premier sans flash, le second avec le flash (dans une pièce sombre par cause de très mauvais temps…).

Pour la partie audio, l’écoute est agréable, car le son est clair et il y a une bonne puissance dans l’ensemble avec ce “3D Sound” puisque c’est comme ça qu’il est mentionné, avec également la mention de la marque réputée Pioneer. La lecture d’un clip vidéo sur YouTube en 1080p se réalise sans saccade.

VI. Conclusion

Par rapport à son prix (j’en parle juste après du prix, justement), l’Elephone P7000 n’a pas a rougir il s’affirme comme un bon smartphone de milieu de gamme, souffrant encore de quelques imperfections qu’Elephone pourra peut être corriger à l’avenir. C’est en tout cas tout ce que l’on peut souhaiter, car il y a quand même un joli travail sur ce smartphone.

Une finition impeccable et une meilleure stabilité dans les performances (peut-être dû à une gestion des ressources faillibles) auraient permis à Elephone de franchir un palier supplémentaire avec l’Elephone P7000, mais il en reste un bon produit. Aussi, je tiens à parler de l’autonomie qui est correcte et qui permet de tenir une journée en utilisation normale (SMS, appel, internet, notifications des mails et apps, un peu de jeux).

Sans oublier ses points forts : lecteur d’empreintes, double-SIM, Android Lollipop (totalement traduit ce serait encore mieux), la batterie amovible et la compatibilité avec le réseau français.

Notre partenaire Tinydeal vous propose en ce moment le code promo “209P7000” qui est disponible jusqu’au 30 septembre et qui permet d’obtenir l’Elephone P7000 à 185,07€ au lieu de 202,70€. Voici le lien : Elephone P7000

Pour ceux qui veulent accéder directement au catalogue Elephone : La collection Elephone

Pour finir et pour ceux qui souhaitent, je vous laisse en compagnie de deux vidéos (sans son) que j’ai réalisée rapidement sur le design de l’Elephone P7000 pour la première, et sur son interface pour la deuxième.

La gamme d’accessoires officielle du Raspberry Pi s’élargit puisqu’il dispose désormais d’un écran tactile de 7 pouces, proposant une résolution de 800 x 480 pixels. Pour acquérir ce nouvel accessoire, il faudra compter 60 dollars sans les taxes éventuelles et les frais de port pour s’en procurer un exemplaire.

Pour être plus précis sur cet écran tactile qui n’est pas haut de gamme, sachez qu’il utilise des couleurs sur 24 bits et des angles de vision de 70°. L’écran utilise une connexion DPI, directement disponible via les connecteurs GPIO du micro-ordinateur Raspberry Pi. Intéressant également, la mise à disposition d’un convertisseur DSI/DPI pour le brancher directement sur le port DSI du Raspberry Pi et laisser ainsi la connectivité libre à un autre périphérique.

À la façon d’un équipement tout-en-un, le Raspberry Pi pourra être fixé à l’arrière de l’écran tactile, ce qui est plutôt bien pour le design.

Concernant l’alimentation, elle s’effectue par l’intermédiaire d’un connecteur micro-USB (500 mA). Plutôt de multiplier les alimentations (une pour l’écran et une pour le Raspberry), sachez que celle de l’écran peut alimenter également le micro-ordinateur en le reliant via USB ou GPIOs.

Enfin, il est à noter que d’autres fabricants tiers proposaient déjà des écrans tactiles pour le Raspberry Pi, mais maintenant il y a une solution officielle.

I. Présentation de Piwik

Si vous êtes webmaster et que vous possédez votre propre site web, blog ou forum, vous êtes très sûrement partie à la recherche d’outils vous permettant de monitorer et superviser le trafic de vos visiteurs. Il existe pour cela différent outils dont le plus déployé est Google Analytics, un produit gratuit fournis par Google. Aujourd’hui, nous allons nous orienter vers un produit libre et open-source équivalent : Piwik

Piwik est un outils qui peut être utilisé en mode auto-hébergé. Cela signifie donc que l’on peut totalement se passer des services de Google et être indépendant de ceux-ci en utilisant Piwik. Nous allons en effet installer Piwik sur le même serveur web que notre site web, vous en aurez donc ainsi la totale maîtrise.

Pour les pré-requis concernant l’installation de Piwik, un serveur LAMP fonctionnel sera suffisant ! Pour ma plateforme de tutoriel je suis sous Debian 8 avec Apache 2.22, MySQL et mon site web ne sera qu’une simple page web. Nous verrons dans un deuxième temps comment intégrer le script Piwik sur un blog WordPress.

Voici le site web de Piwik si vous souhaitez avoir plus d’information sur cet outil : https://piwik.org/

II. Téléchargement et préparation de l’environnement web

Si vous disposez d’un serveur web fonctionnel avec un site web à monitorer, passons au téléchargement de Piwik. Pour ma part, je vais installer piwik dans le répertoire web racine : /var/www ou /var/www/html selon les distributions. Ainsi, je pourrais y accéder via l’URL “http://monserveur/piwik”

Note : Dans certains cas, il peut être nécessaire d’installer piwik dans le répertoire du site web directement. Tout dépend de votre contexte.

Commençons par créer une base de données est un utilisateur dans MySQL afin d’accueillir notre Piwik comme il se doit. En ligne de commande, voici la marche à suivre, on commence par se connecter en root sur MySQL puis :

create database piwik;
create user "piwik"@"localhost" identified by "votremotdepasse";
grant all privileges on piwik.* to "piwik"@"localhost";
flush privileges;

Ici, nous venons donc de créer une base de données, un utilisateurs avec un mot de passe (pensez à mettre un mot de passe fort !), puis nous donnons les pleins droits à cet utilisateur pour cette base de données. Maintenant que la base de données est prête, on passe à l’installation à proprement dite. On se positionne donc dans le répertoire web :

cd /var/www/html

puis on télécharger l’outil Piwik avec la commande “wget” :

wget http://builds.piwik.org/piwik.zip

On pourra ensuite décompresser cette archive pour retrouver ensuite dans un dossier “piwik/” l’ensemble des scripts et fichiers de l’application :

unzip piwik

Voici ce qui sera visible dans notre dossier web après cela :

On donne les droits d’exécution à l’utilisateur “www-data” (“apache” sous CentOS ) :

chown www-data:www-data piwik/ -Rf
chmod 750 piwik/ -Rf

Ensuite supprime l’archive et le fichier “How to install Piwik.html” qui ne vous servira que très peu étant donné que vous lisez mon tutoriel :

rm How\ to\ install\ Piwik.html
rm piwik.zip

Bien bien ! Maintenant, nous pouvons passer à la partie installation web, on se rend donc sur l’URL de notre piwik : http://IPserver/piwik/. Nous y verrons cette page d’installation, si quelque chose ne va pas, n’oubliez pas de vérifier vos logs (/var/log/apache2) :

A partir de là, on clique sur “Suivant” pour ensuite voir la vérification du système. Ici, Piwik va s’assurer que notre serveur dispose de tous les éléments lui permettant de fonctionner, par exemple les extensions PHP particulières, qu’il faudra installer en cas de besoin :

Suivant à nouveau, on se retrouve ensuite à la partie base de données, celle que nous avons préparé tout à l’heure en créant l’utilisateur “piwik” et la base de données associée. Il nous suffit ici de saisir les paramètres créés tout à l’heure. Pour le “Serveur de base de données“, on saisira “127.0.0.1” ou “localhost” (c’est la même chose) dans la plupart des contextes  (Cela peut être différent sur les hébergement web mutualisés !) :

Après avoir validé en cliquant sur “Next“, Piwik nous valide la création des tables nécessaires à son fonctionnement dans la base de données :

On doit ensuite saisir les informations relatives à l’utilisateur administrateur. C’est avec cet utilisateur que nous nous connecterons ensuite à Piwik afin de le configurer mais aussi de visualiser statistiques et tableaux de bord  de notre site web !

Pour terminer avec la configuration, on indique notre premier site web via son nom (libre) et son URL d’accès, cela pourra très bien être une IP  dans le cadre d’un test (Exemple : 192.168.1.44) :

Piwik continue en nous indiquant le code JavaScript permettant de générer les statistiques de notre site web. Nous n’allons pas le positionner maintenant mais sachez que ce code devra se trouver sur les pages de votre site web afin d’être exécuté par vos visiteurs, c’est précisément ce code qui permettra de savoir qu’ils ont été sur votre site afin de générer les statistiques :

Enfin, et je met un accent particulier sur ce point, on reçoit les félicitations de Piwik pour la fin de l’installation et la possibilité de gérer deux options :

La premier case “Activer la prise en charge de Ne pas Suivre” est relative à une option des navigateurs qui donnent la possibilité au visiteurs d’indiquer aux différents sites web qu’ils visitent qu’il ne souhaitent pas faire partie de leur statistiques de visite et donc ne pas être suivi. Les outils comme Piwik et Google Analytics proposent une option permettant de dire “bien que l’utilisateur ne souhaite pas être suivi, je le suis quand même“. Dans le principe où l’utilisateur indique explicitement qu’il ne souhaite pas être suivi, je trouve normale d’accepter cela en tant que webmaster et donc de ne pas suivre les visiteurs ne désirant pas l’être. Il vaut mieux perdre trois visites dans les statistiques et respecter ses visiteurs, question de moral après tout

La seconde permet de ne pas relever l’adresse IP complète de vos visiteurs mais seulement les trois premiers octets qui sont nécessaire à repérer leur provenance géographique approximative (Pays/Région). Là aussi, une simple question du respect des informations personnelles des utilisateurs, je vous conseil de laisser ces deux options cochées.

Et pour finir, on arrive sur notre page d’authentification Piwik !

Ici, nous pourrons nous authentifier avec les identifiants saisis précédemment (compte administrateur).

III. Configuration et utilisation

Passons maintenant à la dernière partie, la mise en place de l’analyse de trafic sur notre site par Piwik. Comme je l’ai indiqué plus haut, Piwik est en capacité de connaitre et stocker les statistiques des visites d’un sites web car un script propre à Piwik doit être stocké dans les pages du dit site web. Plus précisément, ce script sera exécuté par les visiteurs du sites web afin d’incrémenter un compteur (pour schématiser). Il faut donc, en tant que webmaster, insérer ce script dans un les pages de notre site. Pour faire simple, je vais d’abord vous présenter le cas ou mon site est une simple page web contenant le code suivant :

Nous commençons par récupérer le code fournis par Piwik, pour cela, on s’authentifie sur Piwik, celui-ci nous indiquera ensuite qu’il n’a pas de statistique à afficher et que, pour commencer à recevoir des informations, il faut utiliser le code JavaScript fournis :

Nous allons donc copier ce code, et l’ajouter dans notre site web, enfin notre page web, à cet endroit (avant la fin de la balise “body“) :

Une fois cela fait, nous pourrons nous rendre le site web en question.

Note : Afin de tester vous même le fonctionnement de votre script Piwik, veillez à ce que l’option “Ne pas suivre” ne soit pas active dans votre navigateur. Pensez également à désactiver les plugins anti-tracker si vous en avez (uBlock, Gosthery, AdBlocks, …).

Plus généralement, il est recommandé d’injecter ce code avant la balise “< /body>” de votre site web. cela est valable pour tout CMS et site web.

Dés lors, le script sera présent dans le code source de la page et pourra commencer à envoyer des informations à Piwik. Notez que celui-ci sera visible par les visiteurs de vote site web (via le code source) mais il ne contient aucune information confidentielle. On peut seulement y voir l’URL d’accès à Piwik nécessaire à sa bonne exécution..

Nous allons voir juste après le cas WordPress comment vérifier plus précisément le bon fonctionnement de notre script.

Le cas WordPress

WordPress est le CMS le plus utilisé de nos jours, je vais donc présenter ici la démarche a suivre afin d’implanter le script JavaScript de Piwik dans WordPress. Il faut donc se munir de notre code à copier et se rendre dans le BackOffice WordPress.

A partir de là, on se rend dans “Apparence” puis “Editeur“, on pourra alors chercher la page “footer.php” qui contient généralement la balise de fermeture de “body” et insérer notre code avant cette balise :

Maintenant que nous avons implanté le code nécessaire au bon fonctionnement de Piwik, celui devrait commencer à afficher des statistiques dans son interface. N’oubliez pas de sauvegarde vos modifications.

IV. Tester le fonctionnement du script Piwik

N’oubliez pas que vous générer des visites sur votre site, il faut que vous ayez désactivé le “Ne pas suivre” de votre navigateur et les Plug-ins anti-tracking. Le plus simple étant de disposer de quelques visiteurs extérieurs pouvant générer naturellement du trafic.

En attendant, on peut déjà voir la présence du script dans le code source de notre site web quand nous le visitons avec un navigateur web (clic droit sur une des pages puis “Code source de la page“) :

Ensuite , nous pouvons vérifier le bon chargement du script JavaScript, cela est possible via le mode développeur des navigateurs web Firefox et Chrome que l’on peut obtenir avec “Ctrl+Shift+i” :

Ici, tout semble bien se passer, on peut donc s’attendre a voir des statistiques dans notre Piwik !

V. Découverte de l’interface

J’utilise Piwik sur mon blog perso (http://information-security.fr) depuis plusieurs semaines, je vous donne donc un aperçue d’un interface (un peu) remplie. On peut donc enregistrer plusieurs site sur un seul et même Piwik, ce qui peut être intéressant (on peut par exemple gérer un Piwik qui pourra servir à d’autres bloggeurs, webmaster, etc.. situés sur d’autres serveurs) .

On peut également établir notre propre “Tableau de bord” avec les informations que l’on souhaite dessus :

A noter qu’il existe, tout comme dans Google Analytics, la possibilité de voir le trafic en live ainsi que plusieurs onglets et sections pour avoir des informations particulières “Actions“, “Visiteurs“, etc. avec leur sous catégories :

Également, des thèmes et Plug-ins sont téléchargeables et utilisables facilement dans Piwik, avec la possibilité d’en développer nous même si nous en avons envie, c’est l’un des avantages de l’open-source et de l’auto-hebergé !

Après avoir utilisé Google Analytics pendant des années, et Piwik depuis plusieurs semaines, mon seul regret est de ne pas pouvoir importer des données de l’un à l’autre. L’utilisation de Piwik est très agréable et parfois plus intuitive est efficace que sur Google Analytics, je le conseil vraiment aux intéressés  !