I. Présentation

Aujourd’hui, je partage avec vous une astuce pour retirer OneDrive du menu latéral de l’explorateur Windows 10, que l’on peut voir sur la copie d’écran ci-dessous pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle. Il n’y a pas d’intérêt à conserver cette entrée dans le menu si vous n’utilisez pas OneDrive pour le moment.

II. Procédure

Une modification du registre va permettre de retirer cette entrée du menu, on va donc ouvrir regedit :

Ensuite, parcourez le registre comme ceci :

HKEY_CLASSES_ROOT\CLSID\{018D5C66-4533-4307-9B53-224DE2ED1FE6}

Pour faciliter la recherche de la clé {018D5…} sachez que c’est organisé par ordre alphabétique. Dans cette clé, vous verrez une valeur nommée “System.IsPinnedToNameSpaceTree” qui permet d’indiquer si l’on affiche ou non dans le menu OneDrive (OneDrive étant concerné ici).

Éditez la valeur et mettez 0 à la place de 1, si vous souhaitez remettre l’entrée dans le menu il suffira de repasser à 1.

Sans redémarrer la session, l’entrée disparaît directement du menu :

 

I. Présentation

Un NAS supplémentaire est passé entre mes mains, le troisième de la marque Thecus, il s’agit aujourd’hui du Thecus N4310. Ce NAS ne tourne pas sous Windows Server comme ça peut être le cas du Thecus W4000+, mais sous Linux avec Thecus OS.

Voici les spécifications techniques du Thecus N4310 :

– Processeur : AMCC APM86491RDK cadencé à 1 GHz
– RAM : 1 Go en DDR3 (non extensible)
– Ethernet : 1 interface Gigabit compatible Wake On Lan
– Ports USB 3.0 : 2 en interne et 2 à l’arrière
– Ports SATA : 4 en internes
– Racks disques durs : 4
– Alimentation : 60 Watts avec deux entrées pour la redondance
– Poids : 3 Kg
– Dimensions : 135 x 170 x 217 (mm)

II. Package et design

On retrouve sur le boitier du Thecus trois boutons qui permettent de démarrer le NAS, de le redémarrer ou d’initier une copie USB (que vous devrez paramétrer). Le boitier en lui-même est en métal, sauf la façade avec les racks en plastique, mais cela aspire confiance.

La conception est bonne puisque l’imposant ventilateur est positionné bien au centre du boitier et proche de l’arrière des disques durs, ce qui facilite l’évacuation de la chaleur.

Au niveau des disques durs des possibilités variées sont proposées puisque les RAIDs 0, 1, 5, 6, 10 et JBOD sont supportés. De plus, le chiffrement du volume RAID est possible en AES 128-bits grâce à du chiffrement matériel. Les manipulations à chaud sont également supportées : extensions du RAID, migration du RAID, échange de disque à chaud, reconstruction automatique.

III. Système d’exploitation : Thecus OS 6 en attendant la version 7

La version 7 devrait arriver courant février, en même temps que la sortie du Thecus N2810 qui sera le premier NAS sous Thecus OS 7, en espérant que la mise à jour soit disponible dans le même temps. En attendant, on se retrouve face à Thecus OS 6.

Pour l’initialisation de l’appareil, il faut passer par l’utilitaire “Thecus Intelligent NAS” pour créer le RAID et préparer l’appareil. Inutile de chercher à le joindre par votre navigateur avant cette phase. Il faudra également créer un nouveau Thecus ID (sauf si vous en avez déjà un) pour pouvoir se connecter au NAS depuis n’importe où, grâce à une URL sous la forme mon-nas.thecuslink.com.

Voici un aperçu de l’interface de l’OS :

Pour les fonctions disponibles nativement :

– Stockage

Information sur les disques et gestion du RAID

– Gestion des utilisateurs et des partages

Configuration des utilisateurs, des groupes, configuration de partage, mise en place de quotas, etc.

– Service réseau

Samba/CIFS, AFP, NFS, FTP, SSH, DDNS, WebDAV, etc.

– Applications

Serveur iTunes, Transmission (Torrent), etc. Il est possible d’installer des applications notamment provenant de l’App Center de Thecus ce qui permet de faire évoluer considérablement le NAS selon vos besoins ! Dommage cependant qu’il ne soit pas possible d’installer une application directement depuis l’interface, mais qu’il soit nécessaire de télécharger au préalable le package sur le store.

– Sauvegarde

Rsync, gestion des ACL pour la sauvegarde et la restauration, protection des données, sauvegarde sur le cloud Amazon S3, etc.

– Périphériques externes

Imprimantes et onduleurs (UPS)

Il y a la possibilité d’installer des applications sur le NAS, mais pour les applications tierces il faut passer par un site Thecus, télécharger le paquet pour ensuite l’envoyer sur le NAS via l’interface web. Il y a des progrès à faire pour que tout cela soit plus user-friendly. C’est dommage des applis intéressantes sont pourtant disponibles (parmi + de 700 apps) : Plex, Pydio, Dropbox, WordPress, OpenERP, ownCloud, OpenVPN, etc.

– Gestion de la double alimentation

Je vous rappelle que ce NAS offre la possibilité de gérer deux alimentations, de ce fait l’OS permet la gestion de ces alimentations à travers la fonction “Dual Power“. Lorsqu’elle est active, l’état de chaque alimentation est vérifié. Si une alimentation passe sur l’état “Failed” le NAS se met à sonner avec un bip continu qui vous fera rapidement attraper une otite.

Le 31 juillet 2014, j’avais publié un test du NAS Thecus N2560, et à l’époque il s’agissait de Thecus OS 6, toujours d’actualité aujourd’hui. L’OS n’a donc pas évolué en un 1 an et demi (en même temps le N4310 est un modèle qui a 1 an), c’est pour ça que Thecus OS 7 est attendu avec impatience et qu’il aura fort à faire. L’ergonomie devra être revue, et le design rafraîchit pour se rapprocher de la qualité proposée par la concurrence. Thecus OS 6 reste un système complet au niveau des fonctionnalités, mais en manque de nouveautés.

IV. Performances

Équipé de deux disques durs de 1 To WD Blue, j’ai copié des données vers et depuis le NAS depuis une machine cliente équipée d’une carte réseau Gigabit, d’un SSD et d’un processeur Intel Core i5. Voici le résumé des résultats (avec les mêmes fichiers qu’habituellement) :

Il est à noter que les performances avec un RAID 5 seraient meilleures, et ceci pourrait l’être encore en ajoutant des disques durs plus performants.

Pour la consommation énergétique, on part de 15 Watts en mode veille à 40 Watts en fonctionnement avec de la charge.

V. Conclusion

L’heure est à la conclusion, avec ce NAS destiné aux petites entreprises, qui propose une très bonne finition et qui fait professionnel avec ce boitier en métal. Vous l’aurez compris, le bémol de ce NAS c’est son OS qui n’est pas assez convivial bien que très intéressant dans le fond au niveau des fonctionnalités proposées. De plus, les performances sont un peu en deçà de ce que l’on pouvait espérer bien que le processeur soit au final un peu juste pour espérer plus de répondant sur de gros traitements.

Son prix est intéressant pour un NAS 4 baies puisqu’on le trouve à 294,95€ sur le site LDLC, ce qui est raisonnable. Finalement, c’est un NAS qui est en adéquation avec son prix et la gamme qu’il représente.

Avantages : La possibilité de doubler l’alimentation, faible consommation électrique, châssis en métal et bonne finition, le prix

Inconvénients : CPU, l’OS est son manque de convivialité,  l’absence d’une deuxième interface réseau pour pousser plus loin la redondance

Merci à Thecus de nous avoir permis de réaliser ce test.

Et si on démontait un smartphone Oukitel K6000 ? C’est ce que l’on partage aujourd’hui avec vous au travers de quelques photos qui permettront de voir la conception de cet appareil.

Avant tout, rappelons les spécifications de l’Oukitel K6000 :

– Écran : 5,5 pouces, IPS LCD, Gorilla Glass 3
– Résolution : HD (720p) – 320 ppi
– Puce : MediaTek MT6735P (64 bits)
– RAM : 2 Go
– Stockage : 16 Go extensible avec une carte microSD jusqu’à 64 Go
– Caméras : 8 mégapixels et 13 mégapixels, flash LED
– Batterie : 6 000 mAh, rechargeable rapidement en 2A, batterie Lythium-Polymer (plus légère et plus résistante, mais plus coûteuse)
– OS : Android 5.1

Là encore, on se retrouve avec un smartphone de grande taille avec une batterie à la capacité importante ! Passons désormais au démontage à travers cette galerie de photos :

Remarquez que la batterie est imposante puisqu’elle est plus grande qu’un écran d’iPhone 5S :

Sinon, pour le reste voici ce que l’on peut retenir de ce désassemblage :

• La coque métallique arrière est collée sur la structure en plastique, et une fois qu’elle est décollée, elle ne peut pas être collée à nouveau.
• L’antenne Wi-Fi est à droite du capteur photo arrière
• Le vibreur est positionné en bas à gauche du smartphone
• Il y a 8 vis pour fixer la coque à l’appareil
• La connexion entre la batterie et la carte mère est protégée par du collant
• L’ensemble est constitué d’éléments dépendants les uns des autres ce qui peut être intéressant pour trouver des pièces détachées et envisager une réparation de son appareil en cas de nécessité.

Enpass, le gestionnaire de mot de passe avec extension pour navigateurs

Si vous vous souciez un minimum de la sécurité de vos mots de passe, vous utilisez certainement un gestionnaire de mot de passe. Plusieurs alternatives sont possibles. En entreprise on retrouve souvent Keepass, qui permet de chiffrer sa base localement. À titre personnel, j’avais orienté mon choix vers la praticité avec un gestionnaire permettant de remplir les champs directement pour me connecter sur mes sites préférés. Mais voilà, à l’époque j’avais dû faire la concession d’héberger moi-même ma base et de faire confiance à l’éditeur hébergeant mon coffre-fort de mot de passe. Aujourd’hui, j’ai enfin trouvé une solution répondant à mes critères.

Sécurité

À titre de comparaison, Enpass propose le même niveau de sécurité que KeePass. Votre base est entièrement chiffrée (pas seulement les mots de passe) avec une clé AES 256 bits. Votre base est stockée sur votre PC et pour la déchiffrer vous devrez rentrer THE mot de passe, à l’image de tout gestionnaire de mot de passe.

Le logiciel propose également un petit utilitaire pour générer des mots de passe.

Synchronisation de la base

Vous avez la possibilité de synchroniser votre base sur des services d’hébergement en ligne comme GDrive, Dropox, OneDrive ou box. Je ne vous cache pas que personnellement si j’arrête Lastpass, ce n’est pas pour déposer ma base chez Google. Mais vous pourrez également synchroniser votre base avec votre OwnCloud ou n’importe quels services compatibles WebDAV.

Personnalisation des données

Enpass vous propose des templates pour gérer vos données. Ainsi vous pouvez enregistrer de façon sécurisée différents types de données (Carte bancaire, réseau WiFi, Licence logiciel, réservations…)

Extension navigateur

L’extension navigateur donne un côté très pratique à votre base. Disponible sur Chrome et Firefox, elle vous permet de remplir les champs lorsque vous êtes sur un site enregistré dans votre base ou bien d’enregistrer votre mot de passes dans la base lorsque vous vous connectez sur un site non enregistré.

Utilisation multi plateforme

Vous retrouverez le logiciel sous plusieurs plateformes. Les versions bureau pour Windows, Mac et Linux sont gratuites. Pour accéder à votre base depuis vos appareils mobiles, comptez 10€ pour acheter l’application. Disponible sous iOS, Windows Mobile, Android et BlackBerry.

Téléchargement

Rendez-vous sur enpass.io pour en savoir plus et télécharger la version bureau. Vous devrez laisser une adresse mail pour recevoir un lien de téléchargement.

Migrez facilement !

Si comme moi vous êtes conquis, vous pourrez depuis Enpass importer vos bases depuis les gestionnaires les plus connus comme 1password, KeePass, LastPass, OneSafe et d’autres. Si Enpass ne propose pas votre d’importer depuis votre gestionnaire, vous pourrez toujours essayer d’importer depuis un fichier CSV.

Et si vous n’utilisez toujours pas de gestionnaire de mot de passe, il est temps de s’y mettre ! 

I. Présentation

Je cherchais à m’équiper d’un boitier externe pour un SSD (ou un disque dur 2,5″), tout en gardant la possibilité de pouvoir enlever le disque rapidement sans devoir utiliser d’outil ou devoir dévisser le boitier… Avec de l’USB 3.0 pour avoir de bonnes performances.

Sur Banggood, j’ai trouvé un boitier “Mbox” de la marque MantisTek, il répond à mes besoins et en plus il n’est pas cher ! Moins de 10€, 8,18€ en ce moment en promotion pour être précis, que demander de plus ? Mais alors, que vaut-il ce boitier ? Les performances sont-elles à la hauteur ? Le mécanisme de cloisonnement du disque est-il sûr ? Je vais tenter de répondre à ces questions au travers de cet article suite à mes premières heures d’utilisation de ce boitier.

II. Package, design et montage

Le package intègre un manuel d’utilisation, un câble USB 3.0 et le boitier externe.

En ce qui concerne le design, le boitier est entièrement noir avec des parties en noir mat d’autres en noir brillant. L’ensemble du boitier est en plastique. Voici quelques photos :

Pour monter le disque, ce n’est qu’une histoire de seconde puisqu’il suffit d’ouvrir le bas du boitier, de glisser le disque dur à l’intérieur du boitier puis de refermer. La fermeture a pour effet de clipser le disque dur dans la connectique SATA. Ce qui est intéressant, c’est la présence d’un bouton de verrouillage pour ne pas que le boitier s’ouvre lorsqu’un disque est positionné à l’intérieur.

Une LED d’activité est présente sur le dessus du boitier, elle s’allume bleu lorsqu’il s’agit d’une connexion USB 3.0, blanche lorsqu’il s’agit d’USB 2.0.

III. Performances

Bien sûr, les performances dépendent du disque que l’on positionne dans le boitier externe et du disque qui se trouve sur la destination, mais le boitier est au centre du transfert, d’où l’intérêt de voir s’il tient le choc lors de transferts de SSD à SSD. Il est à noter que ce boitier supporte l’UASP pour améliorer les transferts avec un disque SSD.

Pour info, le SSD placé dans le boitier externe est un SSD Crucial MX200 de 500 Go.

Copie de mon poste de travail vers le SSD externe :

Copie du SSD externe vers mon poste de travail :

Le boitier répond bien et ne bride pas les performances, comme on peut le voir sur les deux transferts que j’ai pris en exemple ci-dessus.

En conclusion, je dirais que ce boitier externe est pratique à utiliser, moins de 10 euros et garantie 12 mois, ce boitier externe a tout de la bonne affaire !

Pour vous procurer ce produit ou voir plus d’infos, il y a notamment une animation qui montre comment monter le disque dur, ou encore la couleur de la LED : Banggood – MantisTek MBox 2,5″