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Le chiffrement mènerait à un rajout de failles de sécurité ?

jeudi 2 juillet 2015 à 15:05

La sécurité étant devenue le centre de préoccupation des développeurs, ces derniers ont souvent recours à la cryptographie. Mais ceux-ci pêchent dans l’implantation. La cryptographie est donc devenue une importante source de failles de sécurité.

La sécurité est primordiale, c’est pour cette raison que les développeurs ont souvent recours au chiffrement. Le problème est qu’ils ne sont pas toujours experts dans ce domaine. Certains ne maîtrisent pas l’implémentation, ce qui favorise la présence de faille de sécurité au sein des applications.

D’après le fournisseur de solutions de sécurité Veracode, la deuxième cause serait la mauvaise implémentation des protocoles de sécurité, les plus touchées sont les applications web, suivies des applications mobiles. Bien qu’une mauvaise implémentation peut-être la source d’une ou plusieurs failles de sécurité, la qualité du code joue également un rôle crucial dans la sécurité.

Voici les statistiques :

Les failles dues à une mauvaise implémentation seraient donc plus courantes que les problématiques plus connues telles que : L’injection SQL ou le Cross-Site Scripting (les fameuses failles XSS, l’une des plus connues), et plein d’autres encore, ne les citons pas toutes…

Les développeurs, la cause de ce gros problème

Veracode explique que les développeurs chiffrent afin de répondre aux législations en matière de protection de données, mais n’ont pas toujours les connaissances pour implémenter correctement. Veracode insinue qu’il n’y a pas assez de formation axée sur cette problématique (et c’est bien dommage).

D’après le directeur technique de Veracode, les développeurs auraient tendance à penser qu’il suffit d’appeler une librairie OpenSSL (admettons) pour protéger comme voulu l’intégralité des données.

Les librairies de cryptographie seraient trop pensées pour des spécialistes que pour des développeurs lambda.

Source

EZCAST 5G : un Dongle de diffusion multiOS

jeudi 2 juillet 2015 à 14:08

La clé HDMI EZCAST est une clé similaire à la ChromeCast de Google, elle permet en effet de diffuser les images d’un terminal ou d’un ordinateur sur une télé, le tout au travers le réseau. Cette clé est multiOS, cela signifie qu’elle permet d’être utilisée depuis Windows, Linux, mais également Android et iOS, autant par les postes fixes, portables que par les terminaux mobiles donc !
ezcast-002

Concernant les spécificités techniques, cette clé possède un processeur AM8251 Quad-Core ARM Cortex-A9. Côté connectivité, elle permet d’être connecté en Wifi 2.4G et 5G (nouveauté de la dernière version) avec l’utilisation des technologies AriPlay, Miracast et DLNA.

Pour rappel, le principe est le suivant : la clé est connectée à votre TV via un port HDMI et également à votre Wifi. Via une application permettant de créer la liaison entre la clé et votre terminal mobile ou votre PC, vous pourrez alors envoyer un ensemble de flux vidéo et audio à votre télévision par l’intermédiaire de cette clé, le tout avec une qualité définition.

ezcast-001Cela peut être alors pratique pour diffuser de la vidéo, afficher votre navigation internet sur votre télévision ou profiter des applications de votre tablette ou smartphone sur un grand écran.

Vous pourrez trouver ce petit dongle HDMI sur le site Gearbest aux alentours de 28 dollars : Clé HDMI EzCast

Pour ceux que cela intéresse, voici dans le même esprit un modèle équivalent : Clé HDMI

Dématérialisez vos supports avec WDS 2012 R2

jeudi 2 juillet 2015 à 10:00

I. Présentation

Le but de ce tutoriel est de vous présenter comment transposer vos supports DVD (ou images ISO) en images toujours disponibles via le réseau.

Dans cette démonstration, je vais essentiellement vous présenter  une méthode pour ajouter des images de démarrage sur WDS, afin d’assurer l’installation, mais aussi le dépannage de vos systèmes Windows. Ainsi, l’intervenant technique n’a plus besoin de transporter une clé USB ou un support DVD, et dispose d’un outillage à jour.

 

II. Installation du serveur WDS2012R2

En premier lieu, vous devez installer le rôle WDS (Services de déploiement Windows). Sur un serveur Windows 2012R2, rien de plus simple et en PowerShell (v4) cela donne :

Install-WindowsFeature WDS -IncludeAllSubFeature

Pour information, le rôle “Services de déploiement Windows” est en réalité composé de 2 services de rôle (rarement dissociés sauf pour les environnements de réseaux contraints):

À la première utilisation, vous serez invité à choisir la configuration initiale :

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Configuration initale suite à l’installation de WDS

Sélectionnez le nom du serveur (sur lequel l’icône d’exclamation est apposée) puis utilisez le menu “Action … Configurer le serveur” ou le menu contextuel via le clic droit.

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Assistant de configuration WDS – Rappels des pré-requis

Ce premier écran affiche les recommandations d’usage de WDS et demeure très similaire à celui des versions précédentes, à la différence qu’il mentionne une nouvelle notion de “mode autonome” traitée juste après. Cliquez sur “Suivant

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Assistant de configuration WDS – Nouveauté W2012R2

À mon avis, c’est LA nouveauté de WDS 2012 R2. En effet, contrairement aux versions précédentes, le serveur WDS n’est plus obligatoirement membre d’un domaine Active Directory. C’est donc le choix que nous allons privilégier, car je pense qu’il est parfaitement adapté à un déploiement en mode atelier. Sélectionnez l’option “Serveur autonome” puis cliquez sur “Suivant“.

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Assistant de configuration WDS – Stockage des images

Prévoyez un disque dur ou une partition dédiée au stockage des images WDS. Dans mon exemple, le stockage sera sur le lecteur “E:”. Notez que le stockage est obligatoirement en NTFS et sera partagé sous le nom “REMINST“. Cliquez sur “Suivant“.

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Assistant de configuration WDS – Réponse aux clients PXE

Cet écran permet d’éviter que le serveur réponde à n’importe qui (alors qu’il n’est pas encore prêt).. Notez simplement, qu’un “client connu” est un ordinateur dont l’identifiant unique (Adresse MAC ou UUID) a été renseigné dans la base WDS (ou Active Directory) ou une machine préalablement installée par WDS. Pour cette démonstration, choisissez la 3ème option puis cliquez sur “Suivant“.

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Assistant de configuration WDS – Application des réglages et  initialisation des services

Le dernier écran vous propose de poursuivre cette phase de configuration initiale par l’ajout d’images .WIM sur le serveur. En insérant un DVD d’une distribution, l’essentiel serait fait, et cet article perdrait une partie de son intérêt :-)

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Assistant de configuration WDS – Fin de la configuration minimale

Décochez cette case puis cliquez sur “Terminer

 

III. Ajout des images de démarrage

Les images de démarrage sont pour WDS des noyaux WinPE (~boot.wim) permettant de charger l’outillage nécessaire à l’installation d’un système Windows, d’effectuer une capture d’image de référence ou des opérations de maintenance.

A. Images de démarrage de type “Setup”

C’est l’image la plus facile à intégrer dans WDS puisque ce noyau est directement disponible par défaut sur toutes les distributions Windows NT6.x . Pour l’intégrer sur un serveur WDS, rien de plus simple. Il suffit d’insérer le DVD, dans mon exemple Windows 8.1 64 bits, puis de sélectionner la rubrique “Images de démarrage” dans la console WDS.

Utilisez ensuite le menu “Action … Ajouter une image de démarrage…” ou le menu contextuel. Utilisez ensuite le bouton “Parcourir” afin de sélectionner le fichier “[DVD]:\Sources\Boot.wim

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WDS : Ajout d’une image de démarrage

Cliquez sur “Suivant“. (Les métadonnées du fichier .WIM sont alors affichées)

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Modifiez éventuellement le contenu par “Installation Windows 8.1 (x64)” puis cliquez deux fois sur “Suivant“. Cliquez sur “Terminer” une fois que l’image a été ajoutée correctement sur le serveur.

À ce stade, nous avons ajouté une seule image d’amorçage et les clients PXE démarreront sur celle-ci sans afficher aucun menu de démarrage. Nous allons donc ajouter une seconde image de démarrage afin d’afficher un menu au niveau des clients PXE.

 

B. Image de démarrage de type “Capture”

Là encore, vous n’êtes peut-être pas familiarisé avec les mécanismes de WinPE, mais la console WDS vient à votre secours en proposant la génération automatique d’une “image de capture“. Ce genre d’image est destinée aux préparateurs des postes de référence (master) qui suite à une préparation d’un système avec SYSPREP, doivent réaliser une capture afin de générer une image WIM qui sera généralisée plus tard. Cette opération peut être réalisée via l’outil “WDSCapture” (là encore, présent par défaut sur les DVD des distributions Windows NT6.x .. ).

Pour ajouter ce type d’image sur un serveur WDS, il faut préalablement sélectionner une image “compatible” de démarrage dans le volet de détail (c’est le cas des images de type “Setup” issues des DVD qui contient déjà le package nécessaire). Utilisez ensuite le menu “Action … Créer une image de capture” ou le menu contextuel.

Dans la fenêtre de l’assistant, modifiez éventuellement le nom et la description de l’image par “Capture d’un poste de référence (x64)” et utilisez le bouton “Parcourir” pour définir l’emplacement du fichier temporaire modifié. Sélectionnez un espace de stockage temporaire afin de créer un nouveau dossier, comme par exemple “E:\Temp” puis entrez un nom de fichier résultant “WDSCapture.wim” (Les noms importent peu et les métadonnées pourront être modifiées ultérieurement).

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Création d’une image de capture

Cliquez sur “Suivant” et laissez le processus s’exécuter (plusieurs minutes)

Pour votre gouverne, cette opération consiste à extraire l’intégralité du fichier .WIM original, créer un fichier “WINPESHL.ini” (un des points d’entrée d’exécution automatique de WinPE), d’y inclure la directive de lancement de l’outil de capture, puis de re-capturer le tout dans une version modifiée, c’est dire le fichier “WDSCapture.wim“.

Contenu du fichier “WINPESHL.ini”:

[LaunchApps]
%SYSTEMROOT%\system32\wdscapture.exe

Une fois le processus achevé, vous aurez la possibilité de l’incorporer aux images de démarrage.

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Cochez la case “Ajouter une image au serveur de déploiement Windows” puis sur le bouton “Terminer“. L’assistant d’ajout d’image doit alors s’ouvrir, et le fichier de l’image modifiée est automatiquement proposé par défaut.

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Cliquez sur “Suivant” et modifiez le nom et la description de l’image par “Capture d’un poste de référence (x64)

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Cliquez deux fois sur “Suivant” puis sur “Terminer” une fois que l’image a été correctement ajoutée sur le serveur.

À ce stade, les clients PXE disposeront d’un menu leur offrant les 2 choix de démarrage pendant 30 secondes. Le premier étant sélectionné par défaut.

Note : L’ordre de ce menu est uniquement basé sur l’ordre alphabétique du nom des images.

 

C. Image de démarrage de type “Réparation “

En “dématérialisant” nos DVD originaux, nous oublions souvent une option intéressante, la capacité de “Réparer l’ordinateur” – Mais si, rappelez-vous, le choix en bas à droite des écrans d’installation 😉

Cet outil, dénommé “WinRE“, pour “Recovery Environment“, permet d’effectuer des opérations de dépannage de l’amorçage, d’utiliser un point de restauration, une sauvegarde ou encore de lancer une invite de commande WinPE.

La récupération de ce noyau est quelque peu abrupte, mais je pense que le jeu peut en valoir la chandelle… Pour la démonstration, nous allons récupérer l’environnement de réparation d’un système Windows 8.1 64 bits (Mais le principe reste le même pour une distribution Windows 7, 32 ou 64 bits).

Pour cela, vous devez insérer le support d’une distribution Windows 8.1×64 sur le serveur WDS.

mkdir E:\Temp\Mount

dism /mount-Wim /WimFile:F:\Sources\Install.wim /Index:1 /MountDir:E:\Temp\Mount /ReadOnly

copy E:\Temp\Mount\Windows\System32\Recovery\winRE.wim E:\Temp

dism /Unmount-Wim /MountDir:E:\Temp\Mount /discard

Ouvrez (ou retournez dans) la console WDS, sélectionnez la rubrique “Images de démarrage” puis utiliser le menu “Action … Ajouter une image de démarrage” ou le menu contextuel. Utilisez le bouton “Parcourir” pour sélectionner le fichier “C:\Temp\WINRE.wim” précédemment copié.

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WDS : Ajout d’une image de “réparation”

Cliquez sur “Suivant“, puis renommez éventuellement l’image “Réparer l’ordinateur W8.1 (x64)
Cliquez sur deux fois sur “Suivant” puis cliquer sur “Terminer” une fois que l’image a été correctement ajoutée au serveur WDS.

À ce stade, voici ce qu’un poste démarrant via PXE obtiendra:

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Exemple de menu affiché du coté du client PXE (F12)

 

D. Image de démarrage de type “LiteTouch “

Pour rappel, WDS et MDT sont indépendants, mais aussi complémentaires (Voir mon article consacré à une vue d’ensemble de MDT, WDS et WinPE).

En fait, MDT a en charge la “fabrication” des séquences d’installation des systèmes et peut très bien assurer seul, les taches de capture et de déploiement. Toutefois, pour les déploiements en masse, l’usage des multidiffusions via WDS peut s’avérer rapidement séduisant. La mise à disposition des clients LiteTouch au travers un amorçage PXE (donc WDS) est aussi une excellente motivation à l’usage de WDS en complément d’un environnement MDT.

Pour ajouter un client LiteTouch, il suffit de récupérer les fichiers “LiteTouchPE_x64.wim” et/ou “LiteTouchPE_x86.wim” situés dans le dossier “\Boot” du partage MDT (DeploymentShare). Assurez-vous qu’ils soient présents et à jour en effectuant un “update”, surtout si vous avez ajouté des pilotes ou modifié le “bootstrap.ini”.

Note : Pour ceux qui débuteraient avec MDT, il n’y a rien dans ce dossier tant que vous n’en avez pas lancé la fabrication. Pour y remédier, démarrez la console “Deployment Workbench“, sélectionnez le nom de votre MDT situé sous la rubrique “Deployement Shares” puis utilisez le choix “Update Deployment Share” via le menu contextuel.

Dans l’assistant, cochez éventuellement l’option “Completly regenerate the boot images“.

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Régénération des images de clients LiteTouch

Cliquez 2 fois sur “Next” puis sur “Finish” (après quelques minutes d’attente…)

Ensuite, pour ajouter une image de démarrage LiteTouch, il suffit de lancer la console WDS puis de sélectionner la rubrique “Images de démarrage“. Utilisez ensuite le menu “Action … Ajouter une image de démarrage…” ou le menu contextuel.

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Ajout d’un client LiteTouch dans WDS

Entrez ensuite le chemin UNC de l’un des fichiers générés tel que “\\ServeurMDT\DeploymentShare\Boot\LiteTouchPE_x64.wim” puis cliquez sur “Suivant“.

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Modifiez éventuellement les métadonnées du fichier .WIM qui vous sont proposées puis cliquez deux fois sur “Suivant“. Cliquez sur “Terminer” une fois que l’image a été ajoutée correctement sur le serveur.

Au besoin, réitérez cette opération pour ajouter le client LiteTouch 32 bits.

Note : qu’il est souhaitable de disposer de clients WinPE 32 et/ou 64 bits selon les architectures des systèmes déployés. De plus, si vous disposez de plusieurs points de distribution MDT, vous devrez décliner les clients LiteTouch en conséquence.

 

IV. Ajout des images d’installation

Précédemment, nous avons ajouté des images de démarrage, mais pour parachever cette configuration, il reste encore à ajouter une ou plusieurs distributions (Équivalentes au fichier “INSTALL.wim” d’un DVD original).

Pour votre gouverne, notez que WDS utilise une gestion très particulière de ces images. En effet, habituellement, un fichier .WIM est composé d’une ou plusieurs images disque (Structure de dossiers et de fichiers) et des métadonnées XML décrivant le contenu. Vous pouvez consulter ces métadonnées via des outils spécialisés tels que “DISM ou IMAGEX /INFO…

En fait, WDS utilise un dossier dédié, appelé “Groupe d’images” dans lequel il stocke un fichier unique de “ressource” nommé “RES.RWM” et un fichier .WIM de métadonnées uniquement, et ce par image. Ainsi, un fichier INSTALL.wim, contenant 5 images (déclinaisons d’installation) engendre un fichier de ressource unique .RWM et 5 fichiers de descriptions portant l’extension .WIM.

Ces répertoires seront utilisés pour ajouter des images de même type (c’est-à-dire proches l’un de l’autre) et éventuellement de définir des autorisations NTFS qui limiteront la visibilité d’un installateur. Vous pouvez également créer un groupe d’image vide, qui sera destiné à recevoir les captures des postes de référence si vous utilisez WDS pour réaliser cette tâche. Généralement, je préconise l’utilisation de MDT pour la fabrication des images de référence, puis de procéder ensuite au transfert vers WDS au même titre que les distributions originales.

Nous allons illustrer cette procédure en ajoutant la distribution actuellement présente dans le lecteur DVD de notre serveur WDS.

Sélectionner la rubrique “Images d’installation” dans la console WDS, puis utiliser le menu “Action … Ajouter un groupe d’images” ou le menu contextuel.

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WDS : Groupe d’images d’installation

Entrer un nom significatif des images qui y seront ajoutées, comme par exemple “DVD-W8.1×64“.

Note : N’hésitez pas à créer autant de groupes que nécessaire même s’ils ne contiennent qu’une seule image. En effet, ces “dossiers” ne sont pas visibles au travers des écrans d’installation des postes clients, mais permettent de maitriser les images proposées aux installateurs en agissant sur la sécurité NTFS de ces groupes.

Cliquez sur le bouton “OK” – Sélectionnez le groupe d’image nouvellement créé puis utilisez le menu “Action … Ajouter une image d’installation” ou le menu contextuel. Utilisez le bouton “Parcourir” afin de sélectionner le fichier “DVD]:\Sources\INSTALL.wim

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WDS : Ajout d’une image d’installation

Cliquez sur le bouton “Suivant

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En fonction de la distribution utilisée, vous serez invité à choisir les images contenues dans le fichier .WIM.

Notez simplement qu’elles sont toutes sélectionnées par défaut, et que vous pourrez toujours les supprimer a posteriori. L’assistant récupère les noms et descriptions (Métadonnées), mais vous laisse la possibilité de modifier ces informations lors de l’importation.

Cochez ou décochez les cases souhaitées puis cliquez 2 fois sur “Suivant” et sur “Terminer” une fois que les images ont été correctement ajoutées au serveur.

Recommencez ces opérations pour chacune des images que vous souhaitez importer sur le serveur WDS.

Note : Pour ceux qui l’ignorerait, je précise qu’une image de démarrage de type “setup” réalisé à partir de Windows 8.1 peut parfaitement servir au déploiement de systèmes antérieurs tels que Windows 7 ou même Windows serveur. Le seul critère étant de respecter la préparation des images via sysprep afin garantir un déploiement selon les règles de l’art.

Une fois les distributions “install.wim” ajoutées en tant qu’image d’installation, vous pourrez remettre vos précieux DVD dans leurs jolies boites, puis les placer sur l’étagère de votre bureau en guise de décoration :-)

 

V. Gestion des pilotes

Depuis Windows 2008R2, la console WDS propose un mécanisme de gestion des pilotes (un vaste sujet en matière de déploiement). Si je me réfère à mon expérience de terrain, la plupart des entreprises optent pour une gestion des pilotes (propres à leur parc informatique) via la solution MDT.

En effet, ce dernier offre une grande souplesse pour une distribution ciblée des pilotes selon les modèles de machines et contrairement à WDS, permet d’installer certains pilotes récalcitrants de type “exécutable” comme des “applications”.

Pour faire court, il faut distinguer les pilotes critiques à l’installation, tel que ceux des cartes réseau (Net), stockage (Mass Storage), puces spécifiques (Chipset), et éventuellement certains pilotes vidéo, des autres pilotes plus considérés comme “accessoires”.

En effet, les premiers doivent être intégrés aux noyaux WinPE afin d’assurer les phases préliminaires d’installation. Le MDT gère nativement l’injection de ces pilotes particuliers lors de la fabrication des clients LiteTouch 32 et 64 bits.

Pour WDS, le procédé est à mon avis moins granulaire, et surtout, il ne sera pas automatique. Donc, même si la console graphique simplifie considérablement l’injection en vous évitant de passer par DISM en ligne de commande, la procédure demeure manuelle avec le risque d’erreur ou d’oubli associé.

En conclusion, hormis pour l’injection ponctuelle de pilotes dans les images de démarrage, je pense que la gestion des pilotes via WDS est inutile dès lors que vous disposez d’un environnement MDT. Il est dommage que Microsoft ne propose pas encore un moyen de relier directement le magasin des pilotes MDT au mécanisme de gestion WDS, mais la gestion des pilotes au sein de la console WDS reste toutefois intéressante pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus des nombreux avantages apportés par MDT 😉

Bien à vous
Christophe

Box TV MXIII-G : La nouvelle version en précommande

mercredi 1 juillet 2015 à 14:05

Les Box TV sont à la mode et les nouveaux modèles arrivent régulièrement… Comme c’est le cas de cette MXIII-G qui est disponible en précommande et prévue pour le 6 juillet prochain.

La box TV Beelink X2 présentait un beau rapport qualité/prix, alors que vaut ce modèle MXIII-G ?

mxiii

Déjà au niveau des caractéristiques on trouve un CPU Amlogic S812 Quad Core ainsi qu’une puce GPU Mali-450 sous architecture ARM avec 8 coeurs. Pour compléter, 1 Go de mémoire vive, sachant qu’une version avec 2 Go est également proposée ce qui peut s’avérer intéressant.

Pour le stockage, on retrouve comme bien souvent 8 Go intégrés et la possibilité d’étendre jusqu’à 32 Go par une microSD. L’objectif étant de pouvoir installer un maximum d’applications et de stocker éventuellement quelques données.

Pour l’OS, toujours pas d’Android Lollipop, mais bel est bien Android KitKat ! Néanmoins, il y aura une mise à jour vers Android 5.1 de déployée !

Pour la connectique, voici la liste : une prise Ethernet Gigabit (le Wi-Fi et le Bluetooth 4.0 sont également là), un HDMI 1.4, un SPDIF, un OTG et deux ports USB 2.0. Dommage que ce nouveau modèle n’intègre pas d’USB 3.0. Il est à noter qu’une télécommande infrarouge est fournie avec l’équipement.

Pour la lecture de contenu multimédia, Kodi n’est pas mentionné, mais on trouve XBMC (une mise à jour est certainement possible), ce qui permettra de lire comme d’habitude les formats les plus utilisés. Que ce soit pour de la musique, des vidéos ou des photos.

Déjà une quarantaine de précommandes sur le site de notre partenaire Gearbest, serez-vous la prochaine ? Ah oui quand même, pour le prix il faut compter environ 52 euros pour le modèle avec 1 Go de RAM et 62 euros pour le modèle avec 2 Go de RAM. Plus d’infos : MXIII-G

Windows Server 2012 R2 : Utilisation du Storage Tiering

mercredi 1 juillet 2015 à 10:00

I. Présentation

Depuis Windows Server 2012 R2, une nouvelle fonctionnalité intègre les Storage Pool et les Storage Space, il s’agit du Storage Tiering. Le principe est simple, on sein d’un pool de stockage (Storage Pool) on mixe les disques durs classiques et les disques SSD. Le tout est ensuite utilisé pour stocker les données.

Mais alors, à quoi ça sert ?

Lorsque des données sont stockées sur un serveur, par exemple, les utilisateurs en entreprise stockent des données et les considèrent comme essentielles, ils ne veulent pas trop faire de tri… Car tout est soi-disant utile, alors que si on regarderait la date de dernier accès… Bref. L’objectif est de placer sur les disques SSD les données les plus fréquemment utilisées, et celles qui le sont moins les placer sur les disques durs, le tout se fait en totale transparence, car c’est géré par le système.

Ainsi, les données très utilisées bénéficient des performances des disques SSD alors que les données moins utilisées peuvent garder une place sur votre serveur. L’intérêt est d’avoir de bonnes performances grâce au SSD sans avoir besoin d’un espace de stockage 100% SSD qui coûterait trop cher pour de nombreuses entreprises. Le Storage Tiering est un compromis intéressant dans le stockage des données.

Vous l’aurez surement compris, le Storage Tiering fonctionne obligatoirement avec des disques durs et des disques SSD.

Dans ce tutoriel, nous partirons d’un serveur de fichiers Windows Server 2012 R2, contenant deux disques durs de 1 To et un SSD Crucial de 120 Go. Pour assurer la sécurité des données, notamment par un miroir, il faudrait un second SSD. Ma machine se nomme “FloHypervisor“.

II. Création du pool de stockage

La première étape consiste à créer un pool de stockage, c’est-à-dire à créer un groupe contenant nos disques, à savoir dans le cas présent deux disques durs et un disque SSD. Ouvrez le Gestionnaire de serveur et dans “Services de fichiers et de stockage“, accédez à “Pools de stockage” sous “Volumes“. On remarque dans la section “Disques physiques” la présence des trois disques.

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Aucun pool n’est présent pour le moment. Créez un pool de stockage en effectuant un clic droit puis “Nouveau pool de stockage” au sein de la section portant correspondante.

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L’assistant s’exécute, poursuivez.

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On commence par nommer ce pool de stockage, par exemple “POOL1” et continuez.

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Étape importante : la sélection des disques à inclure dans le pool de stockage. Mon serveur contient uniquement les trois disques pour le Storage Tiering, je les ajoute tous en cochant la case.

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Cliquez sur “Créer” pour valider la création de ce Storage Pool.

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Vous devriez obtenir un résultat identique au mien si tout se passe correctement, ce que je vous souhaite !

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La création d’un pool de stockage est vraiment très simple, la suite n’est pas beaucoup plus complexe vous verrez.

III. Création de l’espace de stockage en tiering

Au sein de notre Storage Pool nommé “POOL1” on va créer un nouvel espace de stockage c’est-à-dire un disque virtuel qui servira à stocker les données. Pour cela, effectuez un clic droit sur “POOL1” et cliquez sur “Nouveau disque virtuel“.

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L’assistant s’exécute, poursuivez.

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On sélectionne le pool de stockage où l’on souhaite créer ce Storage Space.

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Donnez un nom à cet espace de stockage, par exemple “SPACE1” et cochez la case “Créer des niveaux de stockage sur ce disque virtuel” qui correspond à l’activation du Storage Tiering.

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Selon votre nombre de disques, vous aurez le choix entre les trois modes habituels (simple, mirror et parité). Dans ce cas, j’utilise “Simple” (RAID 0), car il me manque un SSD pour pouvoir créer un miroir.

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Un espace de stockage en tiering ne peut pas être en provisionnement dynamique, c’est pourquoi “Fixe” est la seule option disponible. Tout l’espace sera réservé dès le départ.

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Pour le choix de la taille, le Storage Tiering permet de choisir précisément la taille à allouer côté SSD et côté disque dur. Par exemple, 40 Go de SSD pour stocker les données les plus utilisées, et 160 Go sur les disques durs pour stocker les données peu utilisées (voire archivées…).

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Un résumé s’affiche, cliquez sur “Créer” pour exécuter toutes les opérations.

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Si toutes les étapes sont validées avec l’état “Terminé”, c’est tout bon !

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Laissez coché “Créer un volume lorsque l’assistant se ferme” pour enchaîner directement sur la création d’un volume synonyme de dernière étape.

IV. Création d’un volume

On a le pool de stockage comprenant nos disques, on a un espace de stockage (disque virtuel), il ne reste plus qu’à créer un volume dessus. Poursuivez pour passer le premier message, comme d’habitude.

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On crée donc ce nouveau volume sur notre disque virtuel venant d’être créé et nommé “SPACE1″.

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On spécifie la taille, qui doit être obligatoirement égale à la totalité du disque virtuel, car c’est un prérequis au bon fonctionnement du Storage Tiering, de toute façon l’assistant ne nous laisse pas le choix.

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On spécifie la lettre que l’on souhaite assigner à ce volume qui sera automatiquement monté sur le système avec cette lettre.

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On utilisera le NTFS et on nommera ce volume “HYBRID1“, et on continue !

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Laissez sur “Désactivé” pour la déduplication des données, sauf si vous avez connaissance de cette fonctionnalité et que vous souhaitez l’utiliser. Pour rappel, la déduplication des données permet d’économiser de l’espace disque en stockant qu’une seule fois les fichiers identiques, et en jouant avec un système de pointeurs pour indiquer où se trouve le fichier source.

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Cliquez sur “Créer” comme d’habitude.

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Si tous les voyants sont au vert, vous pouvez cliquer sur “Fermer“.

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La mise en place de votre espace de stockage en tiering est désormais terminée, il est opérationnel ! Le système se gère de répartir les données en toute transparence. Voici une copie de mon disque système vers le volume HYBRID1 correspondant à notre Storage Tiering, plutôt agréable au niveau des performances.

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Que pensez-vous du Storage Tiering ? L’utilisez-vous ?